Je suis orpheline de mère depuis 12h30 aujourd’hui.
▻https://blog.monolecte.fr/2010/10/09/la-fille-de-logresse
Je suis orpheline de mère depuis 12h30 aujourd’hui.
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Petite pensée pour les « pris en otage » des grèves diverses
En fait, comme chaque fois que la machine se grippe, comme chaque fois que la chape de plomb qui nous courbe l’échine se fendille, c’est une brusque profusion, une explosion de petite humanité radieuse qui pousse par les interstices du système comme l’herbe folle envahit les fissures de béton. Le grain de sable ou le nuage de cendre nous rappelle à chaque fois que l’édifice sous lequel s’est construit notre asservissement à un monde qui nous utilise, nous broie et nous jette après usage, que cet édifice est branlant et que ses fondations sont nos habitudes. Chaque fois que l’ordre totalitaire des choses est bousculé, presque immédiatement, ses vides béants sont comblés par la somme des pratiques, des valeurs et des comportements dont on nous dit pourtant qu’ils sont d’un autre temps, démodés, obsolètes.
Je me souviens avec délice du chaos des grandes grèves de 95, quand, subitement, il avait fallu faire autrement, quand, brusquement, ce n’était plus ma montre qui me dictait ma vie. De la nécessité de la patience. Du besoin de communiquer, de partager, de s’entraider. Je me souviens des conversations profondes et intimes démarrées sous un abribus abandonné de tous, entre Opéra et Le Louvre, des covoiturages sauvages et souriants, de cette « galère » commune qui a rempli les rues, les couloirs, les paliers, qui a rendu le sourire à beaucoup, qui nous a restitué un précieux temps de vie que nous concédons habituellement et à vil prix à des tâches sans intérêt et sans gloire.
Je me souviens d’une grande panne de courant dans mon enfance, où, subitement, toutes les boîtes à cons se sont tues, où tous les prophètes du monde qui tombe ont eu le sifflet coupé, où, d’un seul coup, les gens se sont retrouvés sans rien d’autre à faire que de se rencontrer. Quelques heures sans le sempiternel refrain de la peur et du chacun pour sa gueule et déjà, le voisin n’était plus l’ennemi, déjà, il y avait tant d’autres choses à faire que de rester le cul dans son fauteuil à regarder des inconnus vivre à notre place. C’était merveilleusement étrange, ce monde qui, à force de ne plus fonctionner, se mettait subitement à vivre. La rue n’était plus l’espace des trajectoires solitaires et pressées, le lieu des rencontres inquiétantes, des bruits agressifs, c’était redevenu l’artère qui nourrit, l’endroit où tout se passe, où les vieux tirent une chaise sur le trottoir, où la palabre s’installe, où chacun dégaine un saucisson, un bout de pain, quelques poèmes, des blagues salaces, des récits grandioses, des particules de bonheur hors du temps qui nous lamine habituellement.
Un #podcast à soi (n°6) : Le #gynécologue et la sorcière | ARTE Radio, via @mona
►https://www.arteradio.com/son/61659783/un_podcast_soi_ndeg6_le_gynecologue_et_la_sorciere
Paroles blessantes, propos déplacés, gestes brutaux, manque d’empathie, actes réalisés sans explications ni consentement, absence de prise en compte de la douleur... De plus en plus de femmes racontent les #maltraitances et #violences vécues lors de leurs suivis gynécologiques, de leurs IVG et de leurs accouchements. Comment expliquer ces pratiques ? Les faire changer ? Comment les #femmes peuvent elles se réapproprier leurs corps, leur #santé ?
▻http://download.www.arte.tv/permanent/arteradio/sites/default/files/sons/07legynecologueetlasorciere_hq_fr.mp3
#maltraitance_médicale ou quand le corps n’est plus qu’un « objet d’étude ».
Même pas : ici, le corps devient l’enjeu du pouvoir et le support de la vengeance !
« objet d’étude » : et les professeurs sont « ces messieurs ». Les étudiant·es se doivent de courber l’échine. Humiliation chez les un·es, formatage de la #culture_du_viol chez les autres.
Petite expérience personnelle racontée il y a quelques mois sur seenthis :
▻https://seenthis.net/messages/671428
#Julie_Bindel : Ce pour quoi la prostitution ne doit jamais être légalisée
▻https://tradfem.wordpress.com/2017/10/13/ce-pour-quoi-la-prostitution-ne-doit-jamais-etre-legalisee-julie-
Posez la question « Que devrions-nous faire à propos de la prostitution ? » où que ce soit dans le monde, et la réponse que vous risquez de plus en plus d’entendre est : « La légaliser ». Cette opinion repose sur la conviction qu’il y aura toujours des hommes qui paient pour du sexe et des femmes qui en vendent. Dépénaliser tous les aspects de la prostitution – y compris la tenue de bordels et l’achat de sexe – permettrait, selon cet argument, de rendre la vie plus sûre pour ces femmes, tout en facilitant l’élimination des violences.
Les partisans de la dépénalisation, y compris de nombreux libéraux et quelques féministes, considèrent que la prostitution est un simple travail et soutiennent que les « travailleuses du sexe » peuvent être protégées par des syndicats et des mesures de santé et de sécurité. Par contre, la seule décriminalisation de la vente du sexe – de sorte que seuls les acheteurs enfreignent la loi – signifie que les prostituées elles-mêmes ne seront pas pénalisées. Cependant, même dans les cas où seul l’achat de sexe est une infraction pénale, les femmes prostituées demeurent sujettes à des risques.
Au cours des dernières années, cet argument a gagné du terrain dans certains pays.
Julie Bindel est une militante politique et l’autrice de The Pimping of Prostitution : Abolishing the Sex Work Myth.
#prostitution
J’ai une bonne technique pour tenter de déterminer si une situation est bonne ou mauvaise dans notre société où brouiller les cartes est devenu un sport de combat : j’inverse les rôles.
C’est en inversant le discours des pro-prostitution que j’ai compris qu’en fait, je ne pouvais qu’être abolitionniste.
▻https://blog.monolecte.fr/2010/04/22/des-putains-et-des-hommes
« Charge mentale » : comment on est passé d’une BD en ligne aux conseils de guérison - Arrêt sur images
▻https://www.arretsurimages.net/articles/2017-07-22/Charge-mentale-comment-on-est-passe-d-une-BD-en-ligne-aux-conseils-d
Et les médias redécouvrirent la « charge mentale ». Depuis la parution sur Facebook, en mai dernier, d’une BD de la dessinatrice Emma, partagée plus de 215 000 fois, l’expression, désignant le poids de l’organisation des tâches quotidiennes dans le couple, est revenue à la mode. Retour sur un vieux concept devenu phénomène médiatique - avant d’être débité en tranches, notamment par les magazines féminins.
Asi partage pendant 24 heures.
Y a un endroit où on peut partager des PDF ?
▻https://framadrop.org/r/pl8GU8PioK#I93xtn6mkzXAjQtwdNMRjMWpS6Nqb1BNvFpwS8RIuaM=
Expiration : samedi 23 septembre 2017 18:17
dommage que la plupart des bds à forte et judicieuse charge politique soient d’une laideur sans nom ... Sinon, oui, travail utile et juste