Emmanuel Macron Is Not Your Friend

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  • “Emmanuel #Macron is not your friend”
    https://jacobinmag.com/2017/07/emmanuel-macron-france-unions-workers-economics-le-pen

    In this sense, we can think of Macron as an updated, French version of Bill Clinton and Tony Blair, with a dollop of the newer generation of triangulators. He’s consciously cast himself as the outsider who will break from politics as usual in defense of decency and democracy — and he’s done it all in the service of implementing a right-wing economic agenda.

  • Emmanuel Macron Is Not Your Friend
    https://jacobinmag.com/2017/07/emmanuel-macron-france-unions-workers-economics-le-pen

    The latest recruit to this line-up of supposedly woke real-world Superfriends is French leader Emmanuel Macron, who in May beat Marine Le Pen, leader of the far-right (though, she will insist, no longer antisemitic) National Front, in the presidential election. Since then, Macron has been the object of liberal admiration the world over, with pundits and observers swooning at his courage for standing up to Trump and Vladimir Putin, as well rejecting Le Pen–style xenophobia.

    Like Trudeau and Obama, Macron is young, handsome, and charismatic. And, as with Clinton (and particularly Trudeau), he has embraced symbolic shows of social liberalism while explicitly positioning himself as a roadblock against the far right. All of this has helped obscure the more disconcerting elements of his beliefs, particularly his staunch support for economic reforms that would shift France toward a more free-market model.

    In this sense, we can think of Macron as an updated, French version of Bill Clinton and Tony Blair, with a dollop of the newer generation of triangulators. He’s consciously cast himself as the outsider who will break from politics as usual in defense of decency and democracy — and he’s done it all in the service of implementing a right-wing economic agenda.

    #Bam

    • À force de répéter à longueur de colonnes que tout est nouveau dans notre paysage politique, les commentateurs avaient fini par le croire. Ils en avaient perdu de vue l’essentiel. C’est-à-dire, précisément, ce qui n’a pas changé. Car, Macron ou pas Macron, la politique est toujours affaire de répartition des richesses et de conflictualité sociale. On ne peut pas raconter longtemps des histoires aux gens que l’on appauvrit. Une habile communication avait fait tourner la tête de beaucoup d’habitués des plateaux de télévision. Le magicien de l’Élysée avait réussi, nous disait-on, à dépasser le clivage gauche-droite. Il devait beaucoup, il est vrai, au ralliement ventre à terre des « réputés » de gauche, issus de l’ancienne majorité.

      Mais, il n’aura pas fallu trois mois pour que l’illusion se dissipe. Et voilà : Emmanuel Macron est banalement de droite. La belle découverte ! L’affaire de la diminution des aides au logement a dégrisé les esprits. Notre président « ni de droite ni de gauche » est allé prendre dans la poche de nos concitoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté, tandis qu’il exonère de l’impôt sur la fortune les actionnaires et les rentiers de la finance. Aucun de ses prédécesseurs ne s’était à ce point caricaturé. D’autant que, quelques jours auparavant, il avait annoncé le gel du point d’indice des fonctionnaires et la hausse de la CSG. Résultat : une chute dans les sondages plus rapide que pour son prédécesseur dans le même laps de temps. Cette « hollandisation » précoce est un mauvais présage. D’autant qu’il a devant lui la réforme du code du travail, grande affaire de la rentrée (...)

      https://www.politis.fr/articles/2017/07/fin-dune-illusion-37419