Voir ou ne pas voir les migrants ? Les camps de « clandestins » près des côtes de la Manche

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  • Voir ou ne pas voir les migrants ? Les camps de « clandestins » près des côtes de la Manche

    À l’image de celle de Sangatte, l’évacuation des campements de migrants « clandestins » est souvent traitée par les journaux télévisés sur un mode sensationnaliste. Loin de ces images, #Olivier_Thomas revient sur la vie quotidienne des migrants telle qu’elle est présentée dans le champ des productions culturelles, qui participent à rendre visible cette question sociale.

    http://www.metropolitiques.eu/Voir-ou-ne-pas-voir-les-migrants.html
    #camps_de_réfugiés #asile #migration #réfugiés #jungle #vie_quotidienne

    Thèse de doctorat de Olivier Thomas :

    Des émigrants dans le passage. Une approche géographique de la condition de clandestin à #Cherbourg et sur les côtes de la #Manche

    Résumé : Cette recherche apporte une contribution à la compréhension du passage, et plus largement du fait clandestin. La multiplication des camps informels et des #squats d’émigrants aux frontières, mais aussi à l’intérieur de l’Europe depuis une vingtaine d’années marque une transformation du rapport à l’étranger dans nos sociétés. La figure de l’immigrant tend à se confondre aujourd’hui avec celle du « #clandestin », et les conditions de séjour des émigrants, qualifiés « d’illégaux », au sein de l’Union européenne sont extrêmement précaires. En #France, le long des côtes de la Manche, la plupart d’entre eux vivent sous des tentes et bénéficient du soutien des associations humanitaires qui leur apportent une aide d’urgence. Le déploiement de mesures sécuritaires et policières par l’Etat depuis la fin des années 1990 contribue à maintenir ces migrants à la marge. Le phénomène suscite de nombreux débats dans la société. Dès lors, il apparaît intéressant pour le chercheur en géographie sociale d’explorer les problématiques qui se cristallisent autour des migrants et de témoigner de ce qui est aujourd’hui une question sociale. Cette thèse propose d’étudier la géographie actuelle du fait clandestin qui constitue, selon nous, la dimension spatiale d’un rapport social entre les émigrants et la société. La recherche privilégie une démarche inductive et s’appuie sur un travail de terrain mené dans l’agglomération de #Cherbourg-Octeville. La réflexion est nourrie de comparaisons dans les villes portuaires #Transmanche (#Dieppe, #Calais, #Dunkerque...) et dans la région Nord (#St_Omer, #Norrent-Fontes, #Angres, #Steenvoorde). L’enquête qualitative utilise notamment la #photographie et mobilise l’observation participante dans le cadre d’un engagement bénévole au sein de l’association Itinérance à Cherbourg.

    https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00673859

  • Voir ou ne pas voir les migrants ? Les camps de « clandestins » près des côtes de la Manche | Olivier Thomas (Métropolitiques)
    http://www.metropolitiques.eu/Voir-ou-ne-pas-voir-les-migrants.html

    À l’image de celle de Sangatte, l’évacuation des campements de migrants « clandestins » est souvent traitée par les journaux télévisés sur un mode sensationnaliste. Loin de ces images, Olivier Thomas revient sur la vie quotidienne des migrants telle qu’elle est présentée dans le champ des productions culturelles, qui participent à rendre visible cette question sociale. (...) Source : Métropolitiques