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  • Walid Pharès, le John Bolton’s boy par excellence ou les dérives mortifères de l’irrédentisme maronite – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/11/07/walid-phares-le-john-boltons-boy-par-excellence-ou-les-deriv

    Une grande honorabilité bardée d’expertise. Des postes prestigieux dans la haute administration américaine républicaine : La vitrine d’exposition est parfaite, mais sous le vernis de la respectabilité, une façade lézardée, un personnage gangréné.

    Contrairement à ce que suggère son nom patronymique en arabe, Walid Pharès n’est pas le fils d’un preux chevalier, mais plutôt le parfait exemple d’un dévoiement par sectarisme. Libanais d’origine, naturalisé américain, il est en fait « UN ISRAELIEN d’ORIGINE LIBANAISE », comme l’a très justement qualifié le quotidien libanais « Al Akhbar ».

    « La propulsion de Walid Pharès au poste de conseiller du président Donald Trump ne constitue pas, loin s’en faut, une reconnaissance du savoir faire libanais encore moins un succès diplomatique pour le Liban, mais plutôt une percée majeure de la stratégie israélienne par la promotion d’un des affidés libanais de l’État Hébreu dans le cercle décisionnaire du pouvoir à Washington.(…) Preuve est faite qu’il est plus aisé pour les Forces Libanaises (milices chrétienens) de décrocher un poste regalien à Washington qu’à Beyrouth », poursuit Al Akhbar dont le portrait de l’ancien milicien se trouve sur ce lien pour le lectorat arabophone.

    http://www.al-akhbar.com/node/268049

    UN ISOLATIONNISTE VINDICATIF
    La biographie en langue française de cet isolationniste vindicatif est lisse.
    Sa biographie en langue anglaise, éditée par le site Mother Jones, est infiniment plus caustique et toxique.
    Sur ce lien : http://www.motherjones.com/politics/2011/10/walid-phares-mitt-romney-lebanese-forces

    Natif de la localité de Ghouma, district de Batroun, dans le Nord Liban, en 1957, Walid Pharès a effectué une scolarité éclectique à l’Université Saint Joseph des Pères Jésuites et à l’Université Libanaise à Beyrouth, avant de décrocher, en 1981, à 24 ans un Master en Droit International à l’Université Jean Moulin LYON III, une structure où a longtemps professé une figure de proue de l’extrême droite française Bruno Gollnisch, passé à la postérité pour avoir matraqué des journalistes avec son parapluie.

    Précoce, il publie à 22 ans, en 1979, son premier ouvrage « At Taadoudiya Fi Loubnane », « le pluralisme au Liban ». Edité par l’Université du Saint Esprit de Kaslick, le fief du militantisme des moines maronites lors la guerre civile libanaise sous le magistère du Père Charbel Kassis, ce livre paru quatre ans après le déclenchement de la guerre civile, reprend en les popularisant les thèmes des milices chrétiennes sur la spécificité chrétienne, particulièrement maronite, dans le Monde arabe.

    Considérant qu’il existe au Liban deux cultures distinctes, la culture chrétienne par essence démocratique et la culture islamo-arabe qui l’est moins ou pas du tout, l’idéologue en herbe reprend à son compte en l’amplifiant le thème « du choc des civilisations », théorisé par l’universitaire américain Samuel Huttington. Il préconise en conséquence la ségrégation entre groupes libanais et prône le développement séparé, s’inspirant de thèses de la « white supremacy », si courantes dans certains milieux du Sud des États-Unis.

    LE CORPUS IDÉOLOGIQUE DE CE SOLDAT DE LA GUERRE FROIDE
    En 1981, l’année qui précède l’invasion israélienne du Liban, il fonde une publication « La voix de l’Orient » pour poulariser ses idées et adhère au « Comité des Chrétiens du Moyen Orient » (MECHRIC), et trois ans plus tard, à l’ Union Sociale Démocratique Chrétienne (USDC). Une démarche destinée à se doter, via ce gropuscule, d’ un vernis social démocrate chrétien, afin d’atténuer quelque peu les aspérités de son personnage belliqueux animé de surcroît d’une volonté de croisade.

    Prolixe, il récidive en 1981 en publiant Hiwar Dimucrati (Le dialogue démocratique), dans une maison d’édition libanaise Dar Al Mashreq Press, conviant ses compatriotes de confession musulmane au dialogue. Une proposition de pure forme, destinée à la galerie en vue de bonifier l’image des milices chrétiennes, discréditées par leurs massacres successifs. Son idole, Bachir Gemayel dont il fut un proche collaborateur, ayant décrété qu’il existait « un peuple de trop » au Moyen orient, en pointant du doigt les Palestiniens, avait initié la première guerre d’épuration ethnique de l’époque contemporaine en ordonnant les massacres de la Quarantaine, janvier 1976, Tall El Zatar, en juillet 1976, enfin Sabra Chatila, septembre 1982 que son assassinat suscita par réflexe pavlovien.

    Sous l’effet du matraquage idéologique, ses frères d’armes miliciens chrétiens ignoreront d’ailleurs allégrement, l’année suivante, cette invitaiton au dialogue envers les musulmans, s’en donnant à cœur joie, au mépris de la tradition chrétienne de commisération, aux massacres des camps de réfugiés palestiniens de Sabra Chatila, dans la banlieue est de Beyrouth, en 1982, sous la supervision israélienne.

    Pour aller plus loin sur ce sujet :

    http://www.madaniya.info/2017/09/15/malediction-de-sabra-chatila-35-ans-apres

    Celui qui avait gouverné par l’épée périra par l’épée, dynamité dans son fief d’Achrafieh, le secteur chrétien de Beyrouth Est, à la veille de son entrée en fonction. Farouchement islamophobe et araphobe, épris d’Occident, son idéologie xénophobe et populiste irriguera naturellement la pensée de ses disciples qui en seront les apôtres sur la scène internationale :

    « Le Liban ne fait partie du Monde arabe. Le Liban est une civilisation et n’a aucun apport avec le tiers monde. Veuillez bien marquer dans vos démarches que nous n’appartenons pas au Tiers monde. Sortons de ce monde d’arriérés. Rallions le monde européen et le Monde libre de l’Amérique », lancera-t-il à ses subordonnés à peine élu président.

    Sur la pensée de Bachir Gemayel et ses méfaits :
    http://www.madaniya.info/2017/09/05/sabra-chatila-operation-salami-1-2

    http://www.madaniya.info/2017/09/10/sabra-chatila-operation-salami-2-2

    Walid Pharès appliquera à la lettre ses enseignements. C’est ainsi qu’en 1986, l’année où le Liban vivait une spirale infernale de prise d’otages occidentaux, le graphomane publie, dans le droit fil de la pensée de son idole, un opus révélant l’objet de sa fixation. Non son oeuvre majeure mais le sujet de sa vindicte publique : Al Thawra al Islamiya al Khumaynia (La Révolution de Khomeiny – Dar Al Machreq Press).

    Pour ce milicien chrétien, l’Ayatollah Ruhollah Khomeiny avait eu le triple tort d’évincer le Chah d’Iran, gendarme du Golfe pour le compte de l’OTAN, grand bailleur de fonds des formations paramilitaires chrétiennes libanaises, et surtout grand allié d’Israël, parrain de ses camarades de combat.

    Thème gratifiant s’il en est en ce qu’il diabolisait la République Islamique d’Iran et exonérait de leurs turpitudes les pays occidentaux : la France de son satut de « co belligérant de l’Irak » contre l’Iran (1979-1989) et le double jeu américain à l’égard des deux belligérants, illustré par le scandale de l’Irangate et les promesses d’assistance faites simultanément à Saddam Hussein par Donald Rumsefd en personne, à l’époque secrétaire général de la Mlaison Blanche, sous la présidence Ronald Reagan et futur ministre de la défense sous présidence George Bush jr, artisan de l’invasion américaine de l’Irak, en 2003.

    Putchiste dans l’âme, nulllement légaliste, il trempera dans la conjuration visant à évincer de la présidence des Forces Libanaises, les deux successeurs de Bachir Gemayel : son Frère et successeur Amine ainsi que son ancien lieutement Elie Hobeika. Il en sera gratifié en retour d’un siège au commandement de la formation milicienne sous la présidence de Samir Geagea.

    Inconsolable de la perte de Bachir Gemayel, il quitte les milices chrétiennes en 1989 pour rallier le général Michel Aoun lors de la guerre fratricide inter chrétienne. Il demeurera fidèle jusqu’à la chute du chef du gouvernement intérimaire libanais, le 13 octobre 1990. Placé sur une liste des opposants les plus recherchés du Liban, il s’exile en même temps que son deuxième mentor. Il fuit le Liban, via Israël et s’établit aux États-Unis, obtenant sans retard la nationalité américaine.

    Des mésaventures des milices chrétiennes libanaises, il en tirera deux ouvrages relatant les avatars de la guerre inter-factionnelle inter-chrétienne libanaise : « Lebanese Christian Nationalism : The rise and fall of an ethnic resistance (L. Rienner Published 1995) et « The Nationalist claim and the Lebanese Christian resistance : an ethnic case study ».

    À l’heure de la mondialisation, ce chrétien issu d’une société libanaise pluriconfessionnelle prônera, non le brassage culturel et le métissage humain, mais la ségrégation, la séparation, la grande muraille de démarcation, à l’exemple du Mur d’Apartheid dressé par ses amis israéliens en Cisjordanie. Le ghetto en somme.

    Mais, faille capitale de son argumentaire, ce fervent admirateur de l’Occident occultera le fait majeur de l’histoire contemporaine, le fait que ses idoles, -l’Amérique suprématiste et puritaine et l’Europe chrétienne,- auront été les principaux fossoyeurs de la cause des chrétiens arabes, maronites ou non : De la création d’Israël, en 1948, provoquant l’exode des Palestiniens chrétiens vers la Californie, à l’expédition franco anglo israélienne contre l’Egypte, en 1956, entraînant l’exode des chrétiens égyptiens vers l’Europe et l’Amérique du Nord, à la guerre civile libanaise (1975-1990), à l’invasion américaine de l’Irak, à la guerre de Syrie, 2011, vidant quasiment le Moyen Orient de sa population chrétienne.

    Pour aller plus loin sur ce thème :
    https://www.renenaba.com/france-vatican-les-deux-francois-et-la-chretiente-d-orient

    LE PARCOURS AMÉRICAIN
    Mariée à une américaine, il atterit en Floride, le fief des anticastristes cubains, où il enseignera à l’Université Atlantique de Floride (1993-2004), qu’il quittera au lendemain de l’invasion américaine de l’Irak pour présider the « Global Policy Institute ».
    Collaborateur du « Centre Ariel de Recherches Politiques » de Jerusalem, il se livrera, en tandem avec le lobby juif américain, à un actif lobbying anti syrien en vue de faire adopter par le Congrès américain la « Syrian Accountability Act » et de criminaliser le Hezbollah libanais, via une disposition législative similaire le « Hezbollah accountabilty Act ». Via son réseau israélien, il fait parvenir aux dirigeants israéliens un vade mecum pour une nouvelle gouvernance du sud Liban à la suite de la déconfiture de leurs supplétifs libanais dans la zone frontalière libano-israélienne ; une zone à forte majorité chiite, qui deviendra par la suite le fief du Hezbollah.

    Pour aller plus loin sur ce sujet :

    https://www.renenaba.com/sous-la-syrie-le-hezbollah

    Taiseux pendant pendant les cinq premières années de l’occupation américaine de l’Irak, alors que l’armée américaine était en butte à la guerilla anti américaine tant djihadiste que baasiste, Walid Pharès retrouvera l’inspiration en 2007, -l’année qui a suivi la riposte balistique victorieuse du Hezbollah contre Israël de 2006-, pour commettre un ouvrage intitulé « The War of Ideas : Djihadisme against Democracy » (Palgrave Mac Millan).

    Mais, en bon soldat de la guerre froide, il s’attaquera aux combattants islamistes, les terroristes islamiques, ses semblables musulmans du temps où il était milicien chrétien, de surcroit « idiots utiles » de la stratégie atlantiste dans la fragmentation du Monde arabe. Amnésique, il s’abstiendra de dénoncer la connivence des pétromonarchies dans le financement du terrrorisme islamique, de même que la complaisance des États-Unis à l’égard de l’islamisme politique et de son instrumentalisation en Afghanistan et ailleurs dans une guerre de détournement du champ de bataille de la Palestine.

    Pour aller plus loin sur ce sujet :
    https://www.renenaba.com/de-l-instrumentalisation-de-l-islam-comme-arme-de-combat-politique

    Sa qualité de correspondant du Centre israélien Ariel renforce sa crédibilité dans les milieux néo conservateurs américains et le propulse au sein du cercle dirigeant du parti conservateur. Il sera ainsi tour à tour conseiller du candidat Mitt Romney pour les présidentielles américaines de 2008, puis conseiller du président Donald Trump pour le Moyen Orient et le terrorisme en 2016.
    À l’accession de Donald Trump à la présidence américaine, Walid Pharès, dévient Secrétaire général du Groupe parlementaire transatlantique sur le contre-terrorisme (TAG), une tribune destinée à asseoir son rôle prescripteur, dans un domaine de prédilection des Etats Unis, à détourner en fait l’attention de l’opinion internationale sur le rôle trouble des administrations successives américaines avec le terrorisme islamique.

    La promotion simultanée de l’ultra faucon John Bolton président de l’ultra conservateur « Gatestone Institute » au poste de conseiller de Donald Trump à la Maison Blanche et de Mike Pompeo, l’homme des ténèbres de la CIA, à la tête du Département d’état, a placé Walid Pharès dans un état de lévitation comparable à celui qu’il a vécu à l’élection de son mentor Bachir à la présidence libanaise, avant son trépassement violent. En synchronisation avec Joseph Jibeily, le dirigeant du « Centre des Renseignements du Liban », une officine des Forces Libanaises de Samir Geagea basée à Washington, il mulitiplie ses actions de lobbying au sein du Congrès américain en vue d’obtenir l’exclusion du gouvernement libanais, le Hezbollah, pourtant grand vainqueur des élections législatives libanaises de Mai 2018, et disposant de surcroït, d’une majorité relative à la chambre des députés.

    La propulsion de John Bolton à l’épicentre du pouvoir américain a renforcé la capacité de nuisance de son correspondant libanais, Samir Geagea, dont le discours souverainniste masque en fait une servilité à l’égard des Saoudiens en substitution à sa soumission aux Israéliens durant la guerre civile libanaise (1975-1990), consacrant le chef des « Forces Libanaises », l’un des plus grands criminels de la guerre comme l’un des plus grands mercenaires du personnel politique libanais.

    Sur l’équipée des milices chrétiennes particulièrement Samir Geagea, ce lien :
    https://www.madaniya.info/2017/09/15/malediction-de-sabra-chatila-35-ans-apres

    GATESTONE, JOHN BOLTON, ANNE ELIZABETH MOUTET, ET L’ÉMISSION 28 MINUTES SUR ARTE
    Présidée par le monarchiste iranien Amir Tahiri, ancien directeur du journal Keyhan sous le règne de la dynastie Pahlevi, dans la décennie 1970, la structure européenne de Gatestone est composée de Marc D’anna, aka Alexandre Del Valle, le théoricien du « patriotisme intégrateur », ainsi que de l’universitaire Guy Millière et d’Anne Elizabeth Moutet, deux « dinstinguished senior fellow » de cette instance.

    La liste des auteurs de Gatestone sur ce lien :
    https://www.gatestoneinstitute.org/authors

    En dissonance toutefois avec Bernard Henry Lévy, Amir Tahéri, une fois n’est pas coutume, brisera net le délire fabulatoire du philo mondain sur les origines hitlériennes du terme Iran, lancée par le fer de lance médiatique du lobby pro israélien en Europe dans une campagne d’intoxication de l’opinion occidentale préludant à sa préparation à une intervention militaire de l’Otan contre la République Islamique d’Iran. Monarchiste revanchard, Amir Taheri ciblera dans son argumentaire de refutation les « Gardiens de la Révolution et le régime islamique, ces deux bêtes noires, mais non le fondement même de la démarche du théoricien du Botul.
    https://www.gatestoneinstitute.org/12333/hitler-reza-shah

    Intervenante régulière de la chaîne franco allemande ARTE dans l’émission d’Elizabeth Quinn « 28 Minutes », la chroniqueuse du Daily Telegraph justifiera le carnage israélien des Palestiniens de Gaza (57 morts et 2.400 blessés), -le jour du transfert de l’ambassade américaine vers Jérusalem, le 14 Mai 2018-, en reprenant textuellement les « éléments de langage » de la propagande israélienne.
    Cette séquence a plongé dans la stupeur les autres participants à l’émission par la virulence de sa défense de la politique israélienne, faisant volet en éclat l’apparente objectivité qu’elle s’evertuait à afficher pour la défense de la politique atlantiste.
    L’émission a été diffusée le vendredi 17 mai sur Arte en présence des deux présentatrices du programme Elizabeth Quin et Nadia Daam, ainsi que de l’historien Pascal Blanchard et Alexis Poutin, journaliste au Monde Moderne. Elle demeurera dans les mémoires comme un morceau d’anthologie de la duplicité professionnelle, lorsqu’elle se pare de la qualité journalistique pour propager des thèses d’un think tank néo conservateur, sous l’apparence de la neutralité.

    Sur ce lien, la séquence :
    https://sites.arte.tv/28minutes/fr/le-club-28-revisite-lactualite-de-la-semaine-28minutes-75

    LE JOURNALISME MILICIEN EN FRANCE
    La reconversion des journalistes miliciens dans l’expertise contre terroriste est une pratique courante. Une forme de recyclage dans la respectabilité, qui s’est développée tant aux Etats Unis qu’en France.
    Walid Pharès a ainsi fait son apparition dans les lucarnes françaises notamment sur France 24, sous la direction de Christine Ockrent, auditrice assidue du groupe de Bilderbeg, réputé pour son atlantisme.

    Sur ce lien le portrait de Christine Ockrent : https://www.renenaba.com/christine-ockrent-le-passe-droit-permanent

    Le journalisme milicien qu’il incarne si parfaitement a trouvé son illustration en France, sous couvert d’expertise anti terroriste, en la personne de deux libanais maronites habitués des plateaux français : Antoine Basbous, Directeur de « l’Observatoire des Pays arabes », auparavant ancien porte-parole des Forces Libanaises, l’organisation dirigée par Samir Geagea, un des plus grands criminels de la guerre libanaise et fossoyeur du leadership chrétien, et, Antoine Sfeir, Directeur des « Cahiers de l’Orient et des Pays arabes », auparavant cheville ouvrière sur le plan médiatique de la campagne pour l’élection à la présidence de la République Libanaise du chef milicien phalangiste Bachir Gemayel, en 1982, puis de son frère Amine.

    Pour aller plus loin sur ce sujet, cf ce lien : https://www.renenaba.com/les-thuriferaires-libanais-de-la-dictature-ben-ali-sur-le-grill-tunisien

    Et pour le recyclage des membres de l’« État Profond américain » dans les médias américains, sur ce lien : https://www.mondialisation.ca/des-anciens-de-letat-profond-sont-embauches-par-les-medias-grand-public/5623065

    Walid Pharès a vécu 33 ans au Liban de 1957 à 1990. Mais ses nuisances continuent à se faire encore sentir de nos jours contre sa patrie d’origine. Son retour au pays natal, il l’a accompli muni d’un passeport diplomatique américain. Doté d’une immunité et d’une impunité pour revisiter ses méfaits, comme étranger à ses forfaits comme étranger au pays qu’il a tant contribué à sinistrer.

    Le tropisme pro israélien des dirigeants maronites libanais, auquel il a grandement contribué, a conduit le président phalangiste Amine Gémayel à conclure un Traité de Paix entre le Liban et Israël, en 1983, mais la mise en œuvre de ce document a été entravée par un soulèvement de la population de Beyrouth, cas unique dans les annales diplomatiques internationales d’un traité mort-né, abrogé par la volonté populaire.

    Parfait exemple d’un dévoiement par sectarisme, Walid Pharès appartient à la cohorte des soldats perdus d’une cause perdue, sécrétée par la guerre interfactionnelle libanaise ; À l’exemple du commandant Saad Haddad, l’officier félon libanais, garde frontière d’Israël au sein de l’Armée du Sud Liban (ASL), de son successeur, le général Antoine Lahad, dont la famille a eu l’outrecuidance de vouloir enterrer au Liban mais que la vox populi l’en dissuada ; Tous vivant sans le savoir une pathologie passée dans l’histoire comme étant « le complexe des exilés de Coblence », du nom de ses exilés monarchistes français qui ont rallié les ennemis de la France pour abattre la révolution.

    Autant de manifestations des pulsions mortifères de l’irredentisme maronite qui débouchèrent sur la relégation politique du leadership maronite, désormais réduit à un rôle d’appoint ou de nuisance, non à un rôle constructif de proposition, mais à un rôle destructeur d’obstruction, au terme de quinze ans de bruits et de fureurs, de dérives et de délires.

    EPILOGUE : LE SYNDROME MARONITE
    Cadeau empoisonné de la France, le confessionnalisme constitue une négation de la démocratie en ce que la citoyenneté libanaise est conditionnée et handicapée par la naissance.

    Mur de verre invisible et infranchissable, il contribue à ce titre à la nécrose de la vie poilitique libanaise. Sur un point nommé, dans des domaines précis, la naissance confère un primat à une communauté au détriment des autres communautés par le Fait du Prince, l’arbitraire du pouvoir colonial.

    Elle prédétermine les membres d’une communauté à des fonctions indépendamment de leur compétence. Elle conforte une communauté dans un sentiment de supériorité ou de frustration.

    Les exemples sont nombreux des dérives du confessionnalisme. Le leadership maronite a ainsi assumé, par une sorte de Hold up, la direction des combats du camp chrétien lors de la guerre civile libanaise (1975-1990), à l’exclusion des autres composantes de la chrétienté libanaise, quand bien même elles en subissaient les conséquences.

    Le primat conféré par la France à la communauté maronite dans l’exercice des responsabilités suprêmes au Liban aurait dû se vivre comme une délégation de pouvoir au bénéfice de l’ensemble des communautés chrétiennes du Monde arabe et non comme la marque d’une supériorité immanente d’une communauté spécifique au détriment des autres, en ce que les Maronites constituaient la plus importante minorité des minorités chrétiennes du Liban et non la communauté chrétienne majoritaire d’un Monde arabe, majoritairement musulman.

    Pour n’avoir pas observé cette règle non écrite de la prudence politique, elle en paiera le prix par le déclassement de ses prérogatives constitutionnelles, entraînant dans sa relégation les autres composantes chrétiennes innocentes de cet emballement.
    Victimes innocentes souvent, bourreaux parfois plus que de besoin, les camps palestiniens de la quarantaine (est de Beyrouth), en 1976, et de Sabra Chatila (sud de Beyrouth), en 1982, passeront dans l’histoire comme de sanglantes illustrations pathologiques de la déraison humaine, au passif du leadership maronite, particulièrement les milices chrétiennes des Forces Libanaises.

    Par une sorte d’abus de position dominante conféré par la France en sa qualité de puissance mandataire sur le Liban et la Syrie, les Maronites ont procédé à une sorte de captation d’héritage se présentant comme les dépositaires des intérêts supérieurs de la chrétienté d’Orient, réduisant la chrétienté aux seuls intérêts de l’Eglise maronite, confondant en somme maronitisme et chrétienté, se vivant en maître incontesté du Liban.

    L’extravagante position de Camille Chamoun, président du Liban (1952-1958), se refusant seul contre l’ensemble arabe, à rompre ses relations diplomatiques avec la France, dans la foulée de l’expédition de Suez, alors que l’Egypte faisait l’objet d’une agression concertée entre la France, Israël et la Grande Bretagne (1956) et que l’Algérie ployait sous le joug des ratonnades coloniales, constituait déjà un indice prémonitoire de la psychorigidité maronite, de la cécité politique de ses dirigeants et de la serviabilité extrême dont témoignent des membres de cette communauté à l’égard des puissances occidentales particulièrement de la France et des États-Unis, se plaçant paradoxalement en situation de « dhimitude » par rapport à leurs protecteurs occidentaux, une servitude qu’il dénonçait du temps de l’époque ottomane. Le discours souverainiste des Libanais masque mal une logique de vassalité à l’ordre atlantiste.

    L’inculpation en juillet 2010 de plusieurs officiers supérieurs chrétiens de même que des cadres supérieurs exerçant des responsabilités sensibles à un poste stratégique de leur entreprise de communications pour « intelligence avec l’ennemi », au même titre que la formation d’une armée de supplétif sous commandement chrétien au service des israéliens durant la guerre civile libanaise (1975-1990), ont alimenté la suspicion sur la loyauté des chrétiens arabes à leur environnement avec ses conséquences corrosives sur le sort des chrétiens dans le monde arabe.

    L’alliance du leadership maronite avec Israël, l’ennemi officiel du Monde arabe, constituera l’un des points noirs de l’histoire de la chrétienté arabe, et les chefs de cette équipée suicidaire, Bachir Gemayel, président éphémère du Liban, et ses successeurs, Elie Hobeika et Samir Geagea, comme les plus sinistres personnages de l’histoire du Liban en termes de bilan pour la chrétienté, en ce qu’ils ont substitué la lutte pour la réalisation des droits nationaux des Palestiniens, par la recherche de l’éradication d’un peuple déjà spolié de sa patrie, les Palestiniens, en compensation des turpitudes occidentales à l’égard des Juifs européens.

    Les miliciens chrétiens ont intériorisé, ce faisant, la perversité de la logique occidentale dans un tragique dévoiement de la pensée, ne s’imaginant pas un seul instant que « le peuple de trop au Moyen orient », selon l’expression du chef phalangiste Bachir Gémayel, pourrait être un jour « le peuple chrétien arabe ».

    Pour aller plus loin sur les Maronites, ce lien :

    www.renenaba.com/france-liban-a-propos-des-maronites/

    ILLUSTRATION
    Walid Phares lecturing in front of a Lebanese Forces banner in 1986Photo courtesy of An-Nahar                                                                                                                                                           By René Naba , in Actualités Liban Moyen-Orient Portrait on 6 novembre 2018 .

  • The Administration Claims Crime Is on the Rise. So Why Did the FBI Delete Key Crime Data?
    http://www.motherjones.com/politics/2017/12/the-administration-claims-crime-is-on-the-rise-so-why-did-the-fbi-delet

    Ten days before Christmas, Attorney General Jeff Sessions held a rare press conference to discuss one of his top priorities in his first year at the Justice Department. “We’ve seen a deadly increase in violent crime,” he said, announcing that the department was dispatching 40 additional federal prosecutors across the country to combat what Sessions believes is a dawning new era of violent crime. “The overall violent crime rate is up by nearly 7 percent, a reversal of a downward trend. Robberies are up. Assaults are up. Rape is up by nearly 11 percent. And murder is up by more than 20 percent.” (It’s true that the violent crime rate has ticked up over the past two years, but it’s still barely more than half of what it was 15 years ago.)

    The administration’s focus on crime made it all the more surprising that the FBI’s annual Crime in the United States report, the gold standard of crime statistics, lacked a significant amount of data that experts have relied upon for years to assess crime trends. Until this year, the report contained 81 main tables that allowed researchers to track everything from the rate of violent crime to the racial breakdown of arrests. But when the 2016 report came out in September, there were only 29 tables. The information needed to understand and verify the crime stats cited by the attorney general, as well as the work of local law enforcement around the country, was suddenly harder to obtain.

  • Security for the Far Right’s “#Free_Speech_Week” Will Cost #UC-Berkeley More Than $1 Million

    In anticipation of the much-hyped but still murky “Free Speech Week” in #Berkeley, an upcoming four-day event organized by a student group called #Berkeley_Patriot and professional far-right troll #Milo_Yiannopoulos, the #University_of_California-Berkeley now says it is poised to spend seven figures to protect public safety.


    http://www.motherjones.com/politics/2017/09/security-for-the-far-rights-free-speech-week-will-cost-uc-berkeley-more
    #université #extrême_droite #extrême-droite #USA #Etats-Unis #sécurité #coût #liberté_d'expression (c’est comme cela qu’ils ont nommé la semaine...)

    cc @marty

  • Trump, Neo-Nazis and the Klan - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/08/19/opinion/sunday/trump-neo-nazis-and-the-klan.html

    WASHINGTON — One lazy, sultry afternoon in 1947, two years after America helped trounce the Nazis, my father arrived at our family’s modest summer house on the Severn River near the Naval Academy.

    He had come from his job as a police detective in D.C., still wearing his suit and his service revolver.

    “Get your shoes on and come with me,” he told my 10-year-old brother, Martin, his Irish lilt edged with a steel that caused his son to scramble. “I have something to do and I want you to see it.”

    #trump #neonazis #ku_klux_klan #extrême_droite

  • “We Just Feel Like We Don’t Belong Here Anymore” – Mother Jones
    http://www.motherjones.com/politics/2017/08/we-just-feel-like-we-dont-belong-here-anymore

    article présenté par la rédactrice en chef @ClaraJeffery de la manière suivante : After endless pieces detailing the feelings of white rural Americans, we talked to rural people of color

    #États-Unis #ruralité #racisme

  • Data On Drug Use Is Disappearing Just When We Need It Most
    @fil
    https://fivethirtyeight.com/features/data-on-drug-use-is-disappearing-just-when-we-need-it-most
    https://espnfivethirtyeight.files.wordpress.com/2017/06/casteel-drug-data-0620-1.png?quality=90&strip=i

    “It’s no secret that heroin has become an epidemic in the United States. Heroin overdose deaths have risen more than sixfold in less than a decade and a half.1 Yet according to one of the most widely cited sources of data on drug use, the number of Americans using heroin has risen far more slowly, roughly doubling during the same time period.2
    Most major researchers believe that source, the National Survey on Drug Use and Health, vastly understates the increase in heroin use. But many rely on the survey anyway for a simple reason: It’s the best data they have. Several other sources that researchers once relied on are no longer being updated or have become more difficult to access. The lack of data means researchers, policymakers and public health workers are facing the worst U.S. drug epidemic in a generation without essential information about the nature of the problem or its scale.

    “We’re simply flying blind when it comes to data collection, and it’s costing lives,” said John Carnevale, a drug policy expert who served at the federal Office of National Drug Control Policy under both Republican and Democratic administrations. There is anecdotal evidence of how patterns of drug use are changing, Carnevale said, and special studies conducted in various localities are identifying populations of drug users. “But the national data sets we have in place now really don’t give us the answers that we need,” he said.”

  • Here’s Why It’s Fair—and Necessary—to Call Trump’s Chief Strategist a White Nationalist Champion

    After Donald #Trump announced he was appointing #Stephen_Bannon to a top job in the White House as chief strategist, I sent out a tweet referring to a Mother Jones story that reported on how Bannon, when he was head of Breitbart News, the far-right conservative site, provided a haven for white nationalists. In response, Roger Stone, a longtime Trump adviser and conspiracy theory advocate (he wrote a book claiming Lyndon B. Johnson killed John F. Kennedy), tweeted at me: “’White Nationalist’ my ass. Stop with the childish name calling….we don’t call you a communist.”


    http://www.motherjones.com/politics/2016/11/why-its-fair-and-necessary-call-trumps-chief-strategist-stephen-bannon-
    #nationalisme #nationalisme_blanc #racisme #xénophobie #extrême_droite #extrême-droite

    • Donald Trump, Stephen Bannon and the Coming Crisis in American National Life

      During the 1990s, two amateur historians, Neil Howe and the late William Strauss, developed a new theory of American history in two books, Generations: the History of America’s Future (1991), and The Fourth Turning: An American Prophecy (1997). They identified an 80-year cycle in American history, punctuated by great crises that destroyed an old order and created a new one.
      Though their theory is not widely taught in colleges or discussed in the media, Strauss and Howe may well play a major role in Donald Trump’s administration. Stephen Bannon, the former head of Breitbart News who has been appointed Trump’s chief strategist in the White House, is very familiar with Strauss and Howe’s theory of crisis, and has been thinking about how to use it to achieve particular goals for quite a while. I know this because Bannon interviewed both Neil Howe and myself in 2009 while he was making a documentary film about the ongoing financial crisis. The film, called Generation Zero, discussed those ideas in some detail.

      http://time.com/4575780/stephen-bannon-fourth-turning/?xid=time_socialflow_twitter

  • US Diplomats Line Up to Oppose Trump’s Refugee Ban |

    Mother Jones
    http://www.motherjones.com/politics/2017/01/trump-immigration-order-refugee-dissent-memo

    Numerous diplomats have drafted a memo of dissent denouncing President Donald Trump’s executive order banning the resettlement of refugees and barring travel from seven Muslim-majority countries.

    The current draft of the memo, which was obtained by the Lawfare blog, describes Trump’s actions as “counterproductive” to its stated goal of protecting Americans from potential terrorist attacks. According to the memo, the order will instead exacerbate relations with the targeted countries.

    “We are better than this ban,” the draft memo adds. “Looking beyond its effectiveness, this ban stands in opposition to the core American and constitutional values that we as federal employees took an oath to uphold.”

  • A St. Louis Suburb Jailed Nearly 2,000 People for Not Paying Fines

    On Wednesday, a federal judge approved a $4.7 million settlement with nearly 2,000 people who were thrown in jail illegally in a St. Louis suburb, a practice legal advocates had likened to a “modern debtors’ prison.”

    http://www.motherjones.com/politics/2016/12/st-louis-jennings-ferguson-debtors-prison-lawsuit%20

    #détention #USA #Etats-Unis #business #incarcération #emprisonnement_de_masse

  • ExxonMobil, Goldman Sachs et compagnie : les intérêts privés investissent l’administration américaine
    https://www.crashdebug.fr/international/12834-exxonmobil-goldman-sachs-et-compagnie-les-interets-prives-investiss

    Désolé je bosse sur le SEO du site donc je n’ai pas trop le temps de creuser l’actualité aussi je pioche dans la Revue de presse de ce matin.

    Bonne soirée.

    f.

    Donald Trump

    Donald Trump vient de choisir son secrétaire d’État, l’équivalent du ministre des Affaires étrangères : ce sera Rex Tillerson, patron de la firme pétrolière ExxonMobil. Sa nomination intervient après celle du numéro deux de la banque Goldman Sachs, Gary Cohn, au poste de conseiller économique de la Maison blanche. Rex Tillerson est le troisième ancien cadre de la banque à rejoindre l’administration Trump, après Steven Mnuchin, directeur de fonds spéculatifs, nommé au Trésor, et Steve Bannon, animateur du site d’extrême-droite Breitbart, lui aussi passé par Goldman Sachs.

    Parmi les ministres que s’est choisi le nouveau président (...)

    http://www.rollingstone.com/politics/features/trumps-epa-pick-is-the-fossil-fuel-industrys-con-man-w454716
    http://www.motherjones.com/politics/2016/11/education-secretary-betsy-devos-vouchers-michigan-trump
    https://www.thenation.com/article/trumps-transition-team-is-dirty-and-its-dark

  • ExxonMobil, Goldman Sachs et compagnie : que signifie la nouvelle administration Trump ?
    http://multinationales.org/ExxonMobil-Goldman-Sachs-et-compagnie-que-signifie-la-nouvelle-admi

    Donald Trump vient d’officialiser son choix pour le poste de Secrétaire d’État, l’équivalent du ministre des Affaires étrangères : ce sera Rex Tillerson, patron de la firme pétrolière ExxonMobil. Une nomination qui intervient après celle de dirigeants de Goldman Sachs, de climato-sceptiques et autres figures peu recommandables. La démarche est sans ambiguïté : il s’agit de mettre l’appareil d’État et les autorités de régulation entre les mains de ceux mêmes qui n’ont cessé de combattre leurs tentatives de (...)

    Actualités

    / #États-Unis, #Lobbying, #influence, #privatisation, #normes_et_régulations, #oligarchie

    « http://www.rollingstone.com/politics/features/trumps-epa-pick-is-the-fossil-fuel-industrys-con-man-w454716 »
    « http://www.motherjones.com/politics/2016/11/education-secretary-betsy-devos-vouchers-michigan-trump »
    « https://www.thenation.com/article/trumps-transition-team-is-dirty-and-its-dark »

  • À propos de Walid Phares, « membre de l’équipe de politique étrangère de Trump », et son passé (passif) au sein des Forces libanaises

    Février 2007 : Walid Phares and the Lebanese Forces
    http://angryarab.blogspot.fr/2007/02/walid-phares-and-lebanese-forces.html

    I am aware that Phares now likes to deny his past role with the Lebanese Forces (the right-wing, sectarian Christian militia that—among other war crimes—perpetrated the Sabra and Shatila massacres). Somebody yesterday posted a comment challenging my statement about Phares and his association with the Lebanese Forces. These are only two of many newspaper clips that I have in which his affiliation is clearly noted. In the top one, (As-Safir, 12/6/1987), it said that "Member of the Command Council of the Lebanese Forces, [and] head of the Lebanese Immigration Apparatus in the Lebanese Forces, Walid Phares, lectured on “the Role of Free Christianity in Lebanon and the Middle East.” In the lecture, he also “criticized the mechanism of the development of Lebanse Christian resistance over 12 years.” In the second one above, (As-Safir, 27/8/1991), Phares was identified as the “vice-chair” of the Extraordinary Emergency Committee for the Lebanese Front (the political leadership committee of the Lebanese Forces) (the chairperson was Etienne Saqr (who founded the Guardians of the Cedar, which during the civil war raised the slogan “Kill a Palestinian and you Shall enter heaven,” and he now resides in Israel). And it has to be said that his rise in the Lebanese Forces took place at a time when it was aligned with the regime of... Saddam Husayn.

    Octobre 2014 : Walid Phares : his true story and role in the Lebanese Forces militia
    http://angryarab.blogspot.fr/2014/10/walid-phares-his-true-story-and-role-in.html

    American right-wing Lebanese, Walid Phares, was a Middle East adviser to Mitt Romney. At that time, some media pointed out to his past role in the leadership of the Lebanese militia, Lebanese Forces. He has been maintaining that the person with that name in the Lebanese Forces is not his, and that the name are similar. Of course, I have said repeatedly that this claim of his is a flat-out lie. I was looking into my archives yesterday, and stumbled upon this Zionist publication from 1992, in which he tells his life story. By the way, not the notion that he was kidnapped by the Lebanese Phalanges militia because he called openly for an alliance with Israel is another flat-out lie because the Phalanges were also aligned with Israel. But I guess that in speaking to the Zionist publication he felt the need to appear as a brave Zionist in Lebanon.

    Walid Pharès : « Trump va s’asseoir avec Poutine, mais il ne se laissera pas faire »
    http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/11/07/01040-20161107ARTFIG00348-trump-va-s-asseoir-avec-poutine-mais-il-ne-se-lai

    La première fois que le professeur Walid Pharès a rencontré Donald Trump, c’était au quartier général du milliardaire sur la 5e Avenue, au sommet de sa fameuse tour. « Il m’avait vu sur Fox News », raconte ce politologue d’origine libanaise, chrétien maronite et spécialiste du Moyen-Orient. « Je le vois assis à son bureau. Je lance des idées et il me bombarde de questions. Il va droit au but, dans un style très business, très concret. » Pharès découvre un homme passionné par les cartes et la géopolitique. « Cela lui vient sans doute de sa carrière de magnat de l’immobilier, dit-il. Il est sensible à la géographie du terrain comme élément du rapport de force. »

    Signalé par Sean Lee sur Twitter :
    https://twitter.com/humanprovince/status/796322025967063040


    I give you Trump’s Middle East advisor.

    • Octobre 2011: Top Romney Adviser Tied to Militia That Massacred
      http://www.motherjones.com/politics/2011/10/walid-phares-mitt-romney-lebanese-forces

      In 1978, the Lebanese Forces emerged as the umbrella group of the assorted Christian militias. According to former colleagues, Phares became one of the group’s chief ideologists, working closely with the Lebanese Forces’ Fifth Bureau, a unit that specialized in psychological warfare.

      Régina Sneifer, who served in the Fifth Bureau in 1981 at the age of 18, remembers attending lectures where Phares told Christian militiamen that they were the vanguard of a war between the West and Islam. She says Phares believed that the civil war was the latest in a series of civilizational conflicts between Muslims and Christians. It was his view that because Christians were eternally the victims of Muslim persecution, the only solution was to create a national home for Christians in Lebanon modeled after Israel. Like many Maronites at that time, Phares believed that Lebanese Christians were ethnically distinct from Arabs. (This has since proven to be without scientific basis.)

      Sneifer, now an author in France who wrote a 1995 book detailing her experiences in Lebanon’s civil war, recalls that in his speeches, Phares “justified our fighting against the Muslims by saying we should have our own country, our own state, our own entity, and we have to be separate.”

    • Et dans le Akhbar:

      وليد فارس مستشاراً لترامب: إسرائيلي من أصل لبناني! | الأخبار
      http://www.al-akhbar.com/node/268049

      لا يهمّ من هو اللبنانيّ وكيف وصل إلى ما وصل إليه؛ المهم أن وليد فارس صار واحداً من مستشاري الرئيس الأميركي الجديد دونالد ترامب. هو “يرفع اسم لبنان عالياً”، ويشرّف وسائل إعلام عاملة على تحريض اللبنانيين بعضهم على بعض، وفقاً لتقسيم مذهبي بشّر به فارس منذ ثمانينيات القرن الماضي. يريد البعض أن يحتفل بوصول ابن بلاد الأرز إلى عتبة البيت الأبيض، وتجاهل تاريخه. وليد فارس مستشارٌ للرئيس الأميركي؟ هذا ليس انتصاراً للبنان، بل أحد إنجازات العدو الإسرائيلي

  • End the Fit For Work tests as not fit for purpose, and investigate 9,580 deaths. - Petitions
    https://petition.parliament.uk/petitions/170364

    The DWPs ’Fit For Work’ tests are not fit for purpose, and are routinely abused to cause stress and harm to vulnerable people.

    From Dec 2011 to Feb 2014, 2,380 people died shortly after being declared ’fit for work’ and having their benefits stopped. I call on the House to hear their stories.

    In the same period, 9,200 people in receipt of ESA were found ’fit to work in future’ and died shortly afterwards. These statistics are from a Freedom Of Information request to the DWP.

    I call on the House to hear their stories, and to abolish this test. To allow GPs opinions to override that of a ’decision maker’ with no medical qualifications. And to investigate how 2,380 people were declared fit enough to work and financially penalised, when they were not fit enough to live, let alone work.

    Sign this petition (launched by @MxJackMonroe)

    #travail #santé #royaume-uni #chômage #sanctions

    • même principe de #guerre_aux_pauvres, mais aux #États-Unis (merci #Clinton) :

      Snap Judgment | Mother Jones
      http://www.motherjones.com/politics/2016/10/welfare-reform-snap-food-cuts

      The tension between the rhetoric of welfare reform and the realities of poverty is nowhere more evident than in Mississippi, which has the nation’s highest rates of food insecurity and poverty and its fifth-highest unemployment rate. By reinstating the SNAP time limit, Gov. Bryant said he wanted to “steer people to jobs.” Yet with unemployment rates rising above 10 percent in some Mississippi counties, few jobs exist. And the loss of SNAP, which averages about $5 a day, will leave many low-income residents hungry

      (...) more than 42,000 able-bodied adults disappeared from the state’s SNAP rolls in the first half of this year, about 7 percent of the Mississippians who’d been getting food aid.