L’ingénieur en chef du moteur de recherche de Google légitime le nouvel algorithme de censure

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  • L’ingénieur en chef du moteur de recherche de Google légitime le nouvel algorithme de censure
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/aou2017/trot-a01.shtml

    M. Gomes a révélé que Google a recruté quelque 10 000 « évaluateurs » pour juger de la « qualité » de divers domaines Web. La société a des « évaluateurs – des personnes réelles qui évaluent la qualité des résultats de recherche de Google – nous donner des commentaires sur nos expérimentations ». L’ingénieur de recherche en chef n’identifie pas ces « évaluateurs » ni n’explique les critères utilisés dans leur sélection. Cependant, en utilisant les dernières évolutions dans la programmation, Google peut enseigner à ses moteurs de recherche à « penser » comme les évaluateurs, c’est-à-dire traduire leurs préférences politiques, leurs préjugés et leurs aversions dans les résultats acceptés par l’État et les grandes entreprises.

    M. Gomes affirme que ces « évaluateurs » doivent se conformer aux lignes directrices de la société pour une Recherche de qualité, qui « fournissent des exemples plus détaillés de pages Web de mauvaise qualité pour que les évaluateurs puissent coter de manière appropriée, ce qui peut inclure des informations trompeuses, des résultats offensants inattendus, des canulars et des théories du complot sans fondement. »

    Encore une fois, Gomes emploie une rhétorique incendiaire sans expliquer la base objective sur laquelle reposent les évaluations négatives des sites Web.

    En utilisant la contribution de ces « évaluateurs », Gomes déclare que Google a « amélioré nos méthodes d’évaluation et a fait des mises à jour algorithmiques pour faire paraître un contenu qui fait plus autorité ». Il affirme à nouveau, plus bas, « Nous avons ajusté nos algorithmes pour faire paraître des pages qui font plus autorité et rétrograder le contenu de mauvaise qualité ».

    Ce que cela signifie, concrètement, c’est que Google décide non seulement des points de vue politiques qu’il veut censurer, mais aussi des sites à favoriser.