• Sommet à Paris : l’UE crée des camps de détention pour les #migrants africains
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/aou2017/immi-a31.shtml

    L’objectif du sommet lui donnait un caractère politiquement criminel. Il s’agissait de refuser le droit d’asile à des centaines de milliers de réfugiés et de bloquer leur voyage à travers la Libye et la Méditerranée vers l’Europe. L’Europe compte utiliser les forces armées des régimes africains pour retenir les réfugiés et les renvoyer vers les pays qu’ils avaient fuis, les gardant ainsi en Afrique pour dissuader de nouvelles migrations.

  • Le chef de la #police anti-drogue française mis en examen
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/aou2017/drog-a29.shtml
    L’#impunité policière contre l’état de droit !

    L‘affaire Thierry n‘est pas la seule a avoir secoué l‘establishment policier ces derniers temps. En mai de cette année c‘est tout le service national d’enquêtes des douanes qui a été décapité, de nombreux cadres de ce service étant limogés pour cause de « graves événements » selon la direction des douanes. Une des responsables avait été mise en examen en avril pour « complicité d’importation et de détention en bande organisée de marchandises contrefaites ».

    Selon Mediapart, le service était alors « touché par une demi-douzaine d’enquêtes judiciaires qui mettent à mal ses méthodes. » Une des enquêtes portait entre autre « sur une saisie de kalachnikovs au péage de Reims, en novembre 2013 », trafic dans lequel était impliquée l‘antenne des douanes du Havre. Là on avait saisi 800.000 euros, et le 5 janvier 2017 un agent des douanes s‘y était suicidé.

    En mai dernier, c‘était le numéro deux de la PJ de Lyon, Michel Neyret, un autre « super-flic » à qui il était reproché de protéger et d‘entretenir en grand des relations amicales avec des membres de la pègre, qui était condamné à deux ans et demi de prison ferme.

    Indépendamment des motivations de l‘appareil judiciaire et de sections de l‘establishment politico-policier dans ces affaires, celles-ci lèvent en partie le voile sur la collusion en France entre la police et les trafiquants en tout genre. Cela montre le caractère hostile à l’État de droit de forces de police à qui on a donné des pouvoirs extraordinaires dans le cadre de l‘état d‘urgence.

  • Trudeau promet de contrer l’immigration de milliers d’Haïtiens qui fuient vers le Canada
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/aou2017/cpmj-a26.shtml

    La position intransigeante de Trudeau envers les #réfugiés qui fuient les États-Unis provient de la détermination de son gouvernement à maintenir et approfondir à tout prix l’étroit partenariat économique, militaire et sécuritaire entre Ottawa et Washington. Elle expose également la propagande hypocrite « favorable aux réfugiés » du gouvernement Trudeau, qui a été utilisée afin d’offrir une image « progressiste » à ses politiques de droite dont les vastes augmentations des dépenses militaires, le maintien d’un bas taux d’imposition pour les entreprises et la privatisation les infrastructures publiques.

    #migrants

    • C’est plus compliqué que ça, et il faut différencier les effets d’annonce et la réalité. Ainsi la commission d’enquête sur les femmes autochtones disparues est au point mort, après une série de démissions. Ainsi les politiques rivalisent de discours racistes, tout en louant la réputation de pays d’accueil du Canada qui a toujours besoin de main d’œuvre...

  • Le gouvernement allemand perquisitionne et ferme le site internet de gauche Indymedia
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/aou2017/alle-a28.shtml

    Le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière a ordonné la fermeture vendredi matin du site de gauche linksunten.indymedia.org. Ce site Web, l’une des deux filiales allemandes du site multimédia mondial Indymedia, a été retiré d’Internet peu de temps après et ne sera pas accessible jusqu’à nouvel ordre.

    Dans les petites heures de la matinée, des unités de la police de Bade-Wurtemberg et de la police fédérale ont fait une descente aux domiciles des personnes présentées comme les administrateurs du site à Fribourg et confisqué des ordinateurs et d’autres objets. Plus tard, le siège de la police du Bade-Wurtemberg a présenté des couteaux, des matraques, des tuyaux et des lance-pierres pour prouver la prétendue nature d’« extrême gauche » de linksunten.indymedia.org.

    Dans un communiqué de presse, de Maizière a remercié « toutes les forces de police impliquées dans l’opération » et le « travail préparatoire intensif de l’Office fédéral du renseignement nationale », sans lequel « les mesures d’aujourd’hui n’auraient pas été possibles ».

    De Maizière a officiellement justifié cette interdiction en affirmant que le site était dirigé contre « l’ordre constitutionnel » et que « dans son intention et activité agissait contrairement au droit pénal ». Le site aurait été utilisé pendant des années pour « semer la haine contre ceux qui pensent différemment et les représentants du pays ». En fin de compte, « les événements du sommet du G20 à Hambourg ont montré les conséquences qu’une telle agitation peut avoir ».

    #démocratie #internet #censure

  • Le Canada utilise le stade olympique de Montréal pour abriter les réfugiés haïtiens qui fuient les États-Unis
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/aou2017/hait-a16.shtml

    La vague d’Haïtiens demandeurs d’asile a commencé à augmenter en mai quand l’administration Trump a recommandé de mettre fin au Statut de protection temporaire pour plus de 50.000 Haïtiens qui demeurent aux États-Unis. Les réfugiés haïtiens ont par la suite obtenu une prolongation de six mois, mais ils ont été avertis que cela pourrait être la dernière.

    Le général à la retraite du Marine Corps, John F. Kelly, qui était alors le secrétaire à la Sécurité intérieure et actuellement le chef de cabinet de la Maison-Blanche, a déclaré en mai que « Le département de la Sécurité intérieure exhorte les Haïtiens qui n’ont que le Statut de protection temporaire à utiliser le temps qu’il leur reste avant le 22 janvier 2018, pour se préparer et organiser leur départ des États-Unis. »

    « C’est du jamais vu », a dit la dirigeante de PRAIDA Francine Dupuis à la Gazette de Montréal. « En 30 ans, je n’ai jamais vu un tel volume ou une telle intensité. »

  • L’ingénieur en chef du moteur de recherche de Google légitime le nouvel algorithme de censure
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/aou2017/trot-a01.shtml

    M. Gomes a révélé que Google a recruté quelque 10 000 « évaluateurs » pour juger de la « qualité » de divers domaines Web. La société a des « évaluateurs – des personnes réelles qui évaluent la qualité des résultats de recherche de Google – nous donner des commentaires sur nos expérimentations ». L’ingénieur de recherche en chef n’identifie pas ces « évaluateurs » ni n’explique les critères utilisés dans leur sélection. Cependant, en utilisant les dernières évolutions dans la programmation, Google peut enseigner à ses moteurs de recherche à « penser » comme les évaluateurs, c’est-à-dire traduire leurs préférences politiques, leurs préjugés et leurs aversions dans les résultats acceptés par l’État et les grandes entreprises.

    M. Gomes affirme que ces « évaluateurs » doivent se conformer aux lignes directrices de la société pour une Recherche de qualité, qui « fournissent des exemples plus détaillés de pages Web de mauvaise qualité pour que les évaluateurs puissent coter de manière appropriée, ce qui peut inclure des informations trompeuses, des résultats offensants inattendus, des canulars et des théories du complot sans fondement. »

    Encore une fois, Gomes emploie une rhétorique incendiaire sans expliquer la base objective sur laquelle reposent les évaluations négatives des sites Web.

    En utilisant la contribution de ces « évaluateurs », Gomes déclare que Google a « amélioré nos méthodes d’évaluation et a fait des mises à jour algorithmiques pour faire paraître un contenu qui fait plus autorité ». Il affirme à nouveau, plus bas, « Nous avons ajusté nos algorithmes pour faire paraître des pages qui font plus autorité et rétrograder le contenu de mauvaise qualité ».

    Ce que cela signifie, concrètement, c’est que Google décide non seulement des points de vue politiques qu’il veut censurer, mais aussi des sites à favoriser.