se reconstruire après une mastectomie

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  • Syndrome de la poupée Barbie : la dangereuse chirurgie du « beau sexe » - L’Express Styles
    http://www.lexpress.fr/styles/soins/chirurgie-labiale-le-dangereux-complexe-du-beau-sexe_1931846.html

    Selon les derniers chiffres de la Société internationale de chirurgie esthétique (ISAPS), en 2015, on recensait plus de 95 000 labioplasties -réduction des grandes lèvres- et plus de 50 000 vaginoplasties -resserrement ou élargissement du vagin- dans le monde. Des opérations pourtant quasi inexistantes il y a encore cinq ans. Si, dans certains cas, l’acte de chirurgie répond à une gêne physique en raison du dépassement des petites lèvres -douleurs durant le sport ou l’acte sexuel, impossibilité à porter certaines matières de sous-vêtements- « dans la grande majorité des cas les raisons sont esthétiques », note le sexologue.

    « Je suis effaré de constater le décalage entre les pratiques de certains de mes confrères qui ont clairement senti le bon filon, qui affichent, en apparence seulement, une certaine rigueur, et qui, dans la pratique, opèrent à 100%. Je n’ai jamais vu dans mon cabinet une femme me disant que le chirurgien lui avait expliqué que l’opération n’était pas nécessaire. »

    « Une chirurgie qui vieillit mal »

    Des ablations qui font échos aux mutilations génitales subies par des femmes dans certaines tribus. « Dans beaucoup de cas, l’excision passe par l’ablation des petites lèvres. On dénonce des pratiques en Afrique que l’on tente de reproduire pour des raisons esthétiques dans notre société occidentale. C’est une ambivalence qui interroge dans une société comme la notre, pourtant héritière historiquement de la libération des femmes. »

    #chirurgie_esthétique

    • Et dans le même temps, en france, seul 20% des femmes qui ont subi une mastectomie (ablation d’un sein) passent par la case reconstruction chirurgicale.
      https://seenthis.net/messages/619274
      Je ne sais pas si il y a des études réalisées sur ces femmes mais il semble que la plupart n’ont pas envie de revivre de chirurgie après le parcours qu’elles se sont mangé. Donc, même si c’est par peur, il y a quelque chose d’assumé de ne pas avoir des formes sur la poitrine qui ressemblent à des seins quand on est nue, ça n’apparait pas comme une nécessité, et je trouve ça plutôt bien de le savoir et de le dire.