/SarpatwariSinhaKesselheim.pdf

  • The opioid epidemic as a microcosm of a broken pharmaceutical market (PDF)
    http://harvardlpr.com/wp-content/uploads/2017/07/SarpatwariSinhaKesselheim.pdf

    In this article, we argue that non-rigorous patenting standards and ineffectual policing of both fraudulent marketing and anticompetitive actions played an important role in launching and prolonging the opioid epidemic. We further show that these regulatory issues are not unique to prescription opioids but rather are reflective of the wider pharmaceutical market.

    #brevets #drogues #pharma #opioids #régulation

    • Je suis avec une belle soeur américaine, les gens n’ont plus les moyens de se payer leur « painkiller » et se detournent sur l’héroine et les opioides pour leur faible cout.
      Tain cette fois ci j’ai un témoin à ma main.

    • J’imagine qu’une addiction ou dépendance après prise de painkiller amène les consommateurs à rechercher un produit conforme à leur dépendance ou addiction.
      Si tu commences dès le départ à lutter contre la douleur avec de l’alcool, l’alcool restera ta substance de lutte.
      Le cas des opioïdes est assez différent puisqu’ il s’agit de prescription médicale.

      Il existe d’ailleurs différents types de médicaments :

      les antalgiques opioïdes faibles comme la codéine et ses dérivés, le tramadol couplé ou non au paracétamol ;

      les antalgiques opioïdes mixtes comme la buprénorphine et la nalbuphine ;

      les antalgiques opioïdes morphiniques comme le fentanyl, la morphine et l’oxycodone.

      L’addiction est une pathologie cérébrale multifactorielle, chronique, récurrente, caractérisée par la poursuite répétée d’une consommation ou d’un comportement pour lutter contre une souffrance, malgré des conséquences sur la santé. La capacité à ressentir du plaisir et à trouver la motivation à poursuivre des activités quotidiennes est touchée. Des envies irrésistibles de consommer sont présentes et obsédantes. Les émotions négatives, lorsque ces envies ne sont pas assouvies, sont présentes. Une mauvaise prise de décision, une perte de contrôle, un manque de régulation personnelle, sont également des éléments présents dans cette maladie et à l’origine de rechutes.

      Les antalgiques opioïdes ont un potentiel addictif non négligeable de par leur action pharmacologique et neurobiologique.

      Aux Etats-Unis, selon l’enquête nationale menée par la Substance Abuse and Mental Health Services Administration en 2014, 1,9 millions de personnes avaient un trouble lié à l’usage de substances impliquant les antalgiques opioïdes. En 2014, 467.000 adolescents américains utilisaient régulièrement ces médicaments et 168.000 d’entre eux souffraient d’une addiction aux tueurs de douleur. La population féminine serait plus exposée à la dépendance à ces médicaments que les hommes. Un début de consommation à un jeune âge, entre 16 et 45 ans, des consommations excessives, des antécédents familiaux d’addiction, des antécédents personnels d’abus de substances, des pathologies psychiatriques associées (trouble bipolaire, dépression, TOC, hyperactivité avec déficit de l’attention...), des antécédents d’abus sexuel avant l’adolescence, des facteurs génétiques, des facteurs développementaux, l’environnement sont des facteurs de risque de développement d’une addiction. Mais tout le monde ne devient pas addict !

      Les antalgiques opioïdes, pris de façon chronique, peuvent entraîner un état pharmacologique appelé dépendance physiologique, qu’il faut distinguer de l’addiction. Il s’agit d’un syndrome de manque (sevrage) associé ou non à un phénomène de tolérance (augmenter les doses pour retrouver les effets de la première fois).

      http://www.huffingtonpost.fr/laurent-karila/painkillers-tueurs-de-douleur-anatomie-addiction_b_9994100.html