• Le premier cargo à propulsion éolienne au monde a mis les voiles
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/premier-cargo-propulsion-eolienne-42422.php4

    Le navire Pyxis Ocean a inauguré le 21 août dernier la première ligne commerciale à propulsion éolienne au monde, lors d’un voyage inaugural entre Singapour et le Brésil. Ce cargo vraquier de 230 m de long de Mitsubishi Corporation et affrété par Cargill a été rétrofité avec deux WindWings, des voiles à ailettes de 37,5 mètres de haut.

  • L’anthropocène a trouvé son point de référence géologique
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/anthropocene-point-reference-geologique-42364.php4

    Encore à l’état de proposition, l’anthropocène, première époque géologique influencée par l’activité humaine, est à deux doigts d’être validée par la communauté scientifique. Le lac Crawford au Canada en serait son point de référence.

    Parmi les marqueurs de l’anthropocène présents au fond du lac Crawford, les chercheurs y ont retrouvé des cendres de combustion du pétrole et du charbon, des métaux lourds comme le cuivre et le plomb ou encore des microplastiques. Un marqueur en particulier a retenu leur attention : la présence de plutonium. Rarement relevé dans la nature, ou à l’état de simples traces, cet élément chimique montre des concentrations sans précédent dans des strates datées d’après 1950. Le 1er novembre 1952, les États-Unis effectuent la première explosion-test d’une bombe à hydrogène, avec l’opération « Ivy Mike » dans l’attol d’Eniwetok dans le Pacifique. Cet essai a produit des isotopes radioactifs du plutonium et des métaux lourds encore inconnus (l’einsteinium et le fermium).

    En somme, « une pareille présence de plutonium nous donne un marqueur indéniable du moment où l’humanité est devenue une telle force géologique qu’elle pouvait laisser une empreinte incomparable à l’échelle des temps passés », souligne Andrew Cundy, chercheur en radioactivité environnementale à l’université de Southampton et membre de l’AWG. Cet essai atomique, comme le reste des prémisses de l’ère nucléaire, coïncide avec ce que les chercheurs surnomment la « grande accélération », une multiplication rapide des activités humaines à fort impact environnemental – notamment dans la consommation d’énergie et de carburants – initiées après la Seconde guerre mondiale. Ce phénomène incarne, selon eux, le moment où l’holocène, époque géologique entamée après la dernière glaciation il y a 11 700 ans (et donc dite « interglaciaire »), cède sa place à l’anthropocène. Et, si le lac Crawford fait consensus, elle ferait du « crawfordien », le premier âge de la 39ème époque géologique de l’histoire de la Terre.

  • La canopée agrivoltaïque de TSE fait ses preuves en Haute-Saône
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/canopee-agrivoltaique-tse-preuves-haute-saone-41155.php4

    La première d’une quinzaine de « canopées agricoles » de TSE dresse le bilan de sa première récolte sous ombrières photovoltaïques. Non seulement le rendement est inchangé, mais il profite aussi de meilleures conditions climatiques.


    #canopée_agricole #photovoltaique

  • Les grandes économies mondiales ont doublé leur soutien aux énergies fossiles en 2021
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/ocde-aie-51-pays-grandes-economies-monde-soutien-public-energies

    Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le soutien public aux combustibles fossiles de 51 pays parmi les plus grandes économies du monde, a presque doublé, passant de 362,4 milliards de dollars US en 2020 à 697,2 milliards de dollars en 2021. En cause : la hausse des prix de l’énergie associée à la reprise de l’économie mondiale, puis à leur flambée accentuée par la guerre en Ukraine déclenchée par la Russie. Les estimations de l’OCDE et de l’AIE, publiées le 29 août, couvrent 51 grandes économies parmi lesquelles des membres de l’OCDE, du G20 et 33 autres grandes économies productrices et consommatrices, « qui représentent ensemble environ 85 % du total des approvisionnements en énergie de la planète ».


    Je ne vois pas bien ce que la guerre en Ukraine débutée en février 2022 vient faire dans cet article concernant la production d’énergie en 2021.

  • L’exposition professionnelle des pompiers classée cancérogène par le Circ
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/exposition-professionnelle-pompiers-cancerogene-circ-40194.php4

    L’agence du cancer de l’Organisation mondiale de la santé établit que l’exposition professionnelle des soldats du feu provoque le mésothéliome et le cancer de la vessie. Des preuves limitées existent pour d’autres types de cancers.

  • Une pollution aux composés perfluorés identifiée dans le couloir de la chimie, au sud de Lyon
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/pollution-composes-perfluores-couloir-chiie-sud-lyon-39626.php4

    Il paraissait étonnant que la France puisse échapper au scandale des « polluants éternels », mis en lumière pour les États-Unis par le film Dark Waters. L’équipe Vert de rage du journaliste d’investigation Martin Boudot révèle à travers une enquête, qui sera diffusée dans le magazine Envoyé Spécial de France 2, le jeudi 12 mai, une contamination par des composés perfluorés (PFAS) des milieux situés à proximité de la plateforme industrielle de Pierre-Bénite, au sud de Lyon. Cette plateforme héberge deux entreprises, Arkema et Daikin, qui utilisent, ou ont utilisés, ces composés. Il s’agit de deux installations classées (ICPE) soumises à autorisation, la première étant, de surcroît, classée Seveso seuil haut.

  • La valorisation de déchets faiblement radioactifs désormais possible
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/valorisation-dechets-failement-radioactifs-reglementation-deroga
    Tu as toujours rêvé de touiller ton café avec une cuillère radioactive ? Dis merci à la macronie.

    Le gouvernement a publié le dispositif réglementaire qui autorise de façon dérogatoire la valorisation de substances métalliques faiblement radioactives après fusion et décontamination.

    • L’emploi du terme « décontamination » en une escroquerie puisqu’on ne sait pas supprimer la radioactivité (sinon le problème des déchets serait résolu) . Au mieux on transfert un peu de la radioactivité (dans l’air via les fumées de fonderie, par exemple).

  • L’approvisionnement de l’aquaculture intensive par des poissons sauvages fait des dégâts
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/comment-nourrir-aquaculture-37513.php4?xtor=AL-62

    « Avant, la consommation de saumons était réservée aux jours de fêtes. Les habitudes ont changé », déplore Natascha Hurley, directrice de campagne à la Fondation Changing Markets. Et cette hausse de la consommation de saumons et autres crevettes issus de l’élevage aquacole intensif n’est pas sans conséquence sur l’environnement. Dans un rapport publié ce mercredi 12 mai, cette fondation néerlandaise dénonce, comme d’autres ONG avant elle, l’#alimentation des poissons d’élevage par des #farines et huiles issues de #poissons_sauvages (sardines, harengs, anchois, etc.), et le rôle de la grande distribution dans le développement de ces pratiques non durables.

    #aquaculture

  • Pourquoi l’objectif de 10 % d’aires marines sous protection forte en 2022 ne sera pas tenu
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/objectif-10-pour-cent-aires-marines-protegees-protection-forte-2

    Placer 10 % du territoire sous protection forte dès 2022. Cet objectif est loin de la réalité : seulement 1,6 % des aires marines sont bien protégées et la pêche destructrice continue à faire des ravages.

  • Érosion de la biodiversité et pandémies : le pire est à venir
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/biodiversite-pandemies-rapport-ipbes-36397.php4

    Les conclusions de l’atelier organisé en juin dernier par le Giec de la biodiversité sur les liens entre dégradation de la nature et pandémies sont inquiétantes. Révélées ce jeudi 29 octobre, elles montrent que les futures pandémies seront plus fréquentes, se propageront plus rapidement, impacteront davantage l’économie mondiale et feront plus de victimes que l’actuelle pandémie de Covid-19.

  • Pollution de l’eau dans le Finistère : interrogations sur la méthanisation industrielle
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/pollution-eau-finistere-methanisation-industrielle-35978.php4

    La restriction de l’usage de l’eau dans 50 communes bretonnes résulte d’une pollution occasionée par une installation de méthanisation. Un événement qui interroge sur le fort développement de la filière et les risques qu’il comporte.

    « Cet événement (…) est également révélateur de la fragilité de notre modèle d’approvisionnement en eau », pointe ERB. L’association déplore l’abandon, ces quarante dernières années, de centaines de petits captages communaux et le recours à des interconnexions qui « éloignent toujours plus le consommateur de la ressource ». Résultat ? En cas d’accident de ce type, « ce modèle ne laisse alors aucune alternative qu’une restriction d’usage pour des milliers de consommateurs ».

    #méthanisation #eau_potable #bretagne #agriculture

  • Les « oublis » de la Convention citoyenne pour le climat
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/convention-citoyenne-climat-oublis-35690.php4

    Commandé pour réfléchir à l’opportunité d’abandonner ou non la hausse de la taxe carbone, qui avait tant exaspéré les gilets jaunes, le rapport de la Convention citoyenne pour le climat a tout simplement décidé… de ne pas traiter le sujet. C’est ainsi que le rapport ne comporte aucune référence à cette taxe carbone, à l’exception d’un rappel assez mou d’un vieux serpent de mer : la faire au niveau européen plutôt que français, ce qui revient à ne rien dire.

    La taxe carbone n’est pas le seul oubli volontaire de ce rapport : en réalité la quasi-totalité des sujets qui fâchent a été mise de côté. C’est ainsi que le rapport, consacré au climat et à l’énergie en France, réussit le tour de force de ne jamais parler de nucléaire. Pas un mot sur cette énergie qui représente pourtant une large part de notre production d’électricité et dont le coût pèse déjà sur le budget consacré à la transition énergétique.

    De même, la question des freins administratifs au développement des économies d’énergie ou des énergies renouvelables a soigneusement été éludée au profit de quelques considérations générales sur l’intérêt d’associer les citoyens à la production d’énergie. Pas un mot non plus sur la fiscalité qui continue d’encourager la vente des énergies fossiles au profit de quelques considérations sur l’usage de l’avion ou la vitesse des voitures sur autoroute, dont on sait d’avance qu’aucun responsable politique ne les reprendra à quelques mois de l’élection présidentielle.

    Le rapport ne propose pas une révolution mais une série d’adaptations souvent assez tièdes de mesures déjà existantes ou déjà discutées. Toutes les propositions qui sont versées dans le débat public depuis des années pour tenter, non de « rustiner » mais bien de changer en profondeur notre organisation administrative, politique et économique, ont été mises de côté car la priorité était manifestement d’obtenir un consensus parmi les 150 membres de la Convention citoyenne au risque de se contenter du plus petit dénominateur commun. Un exemple ? La mesure phare du rapport consiste à imposer une obligation de rénovation énergétique des bâtiments à leurs propriétaires occupants ou bailleurs. Outre que cette obligation existe déjà dans le code de la construction, les auteurs du rapport proposent pour l’essentiel de renvoyer cette obligation à… 2040 ! D’ici là parions que tout le monde aura oublié la Convention citoyenne pour le climat.

    Même les propositions qui semblent ambitieuses sont toujours tempérées dans le contenu. C’est ainsi qu’au prix d’une vision binaire de l’agriculture, le rapport préfère parler « d’agroécologie » - comme le font généralement les ministres de l’Agriculture pour ne froisser personne, plutôt que d’agriculture bio. Ce qui donne cette phrase d’une grande ambition que les agriculteurs qui font l’effort de la conversion au bio apprécieront : « orienter les comportements des consommateurs vers les produits issus de l’agroécologie voire de l’agriculture biologique ». Tout est bien sûr dans le « voire ».

    #eau_tiède #écologie

    Je rappelle que la conférence de citoyens de 2002 avait proposé des réformes plus ambitieuses que ça.

    • Le rapport ne propose pas une révolution mais une série d’adaptations souvent assez tièdes de mesures déjà existantes ou déjà discutées.

      Même les propositions qui semblent ambitieuses sont toujours tempérées dans le contenu.

      Autre exemple : le rapport propose de réviser la Constitution et reprend courageusement une idée pourtant déjà acceptée par le président de la République dont le Gouvernement a déjà déposé, à deux reprises, un projet de loi constitutionnelle pour modifier la rédaction de l’article 1er. La phrase que la Convention citoyenne pour le climat propose d’insérer à cet article 1er est cependant bien moins ambitieuse que celle que Nicolas Hulot défendait lorsqu’il était ministre de la Transition écologique et solidaire.

      La cause environnementale est ainsi réduite à un simple effort de préservation dont personne, si ce n’est « la République », n’est responsable. Ce qui constitue une régression nette par rapport au texte de la Charte de l’environnement qui, fort heureusement, nous impose un devoir d’amélioration de l’environnement. Enfin, on ne peut que regretter que le rapport ne comporte aucune proposition de réforme de l’État et passe sous silence le rôle des collectivités territoriales. Tout se passe comme si tout devait tomber d’en haut, c’est-à-dire de Paris.

      L’oubli du droit

      Les auteurs du rapport évoluent manifestement dans un monde où le droit n’existe pas. Aucune des 150 propositions du rapport ne rappelle quelles sont les règles de droit (directives, lois, décrets…) qui existent déjà, quelles sont les règles de droit qu’il faudrait adopter pour traduire les propositions en normes, quelles sont les autorités compétentes (Parlement, Gouvernement, élus locaux…) pour y procéder. En outre, il faut attendre la « transcription légistique » des propositions de ce rapport pour vraiment en apprécier l’intérêt. Entre une idée et sa traduction sous forme de règle de droit il y a bien souvent un monde : une proposition peut toujours être interprétée et son sens tout à fait modifié lorsqu’elle est couchée sur le papier de la loi comme tout étudiant en droit de première année le sait parfaitement. Tant que nous ne disposons pas de cette « transcription légistique » il est impossible de vérifier la promesse présidentielle qui est au cœur de l’exercice de la Convention citoyenne pour le climat : ses propositions seront-elles reprises sans filtre ? Pourquoi ne pas avoir publié cette « transcription légistique » plus tôt ?

      Last but not least, cet oubli du droit se double d’un oubli de l’Europe. Lorsque l’on sait que 80 % de notre droit de l’environnement est en réalité du droit européen de l’environnement, il est étonnant que les auteurs du rapport n’indiquent jamais si leurs propositions relèvent de la compétence du président de la République française ou bien des institutions de l’Union européenne.

      Toute personne qui s’intéresse à l’écologie le sait bien : depuis le Grenelle de l’environnement de 2007, les rapports remplis de propositions intéressantes s’empilent mais tous butent sur la même question : quels moyens pour mettre en œuvre toutes ces solutions ? Une question d’autant plus importante à un instant où la crise sanitaire vient de bouleverser l’économie mondiale, de faire plonger le PIB et de gonfler les chiffres du chômage.

      Pourtant les auteurs du rapport soumis au vote de la Convention citoyenne ne se posent jamais la question ni des moyens ni des conséquences de la Covid-19 pour la mise en œuvre de leurs propositions. Tout au plus ont-ils commandé un rapport à part qui contiendra des « pistes de réflexion » sur la question des financements.

      À quoi sert ainsi de défendre l’inscription dans la loi du crime d’écocide lorsque l’on sait que la police de l’environnement et justice pénale n’a absolument pas les moyens d’enquêter, de poursuivre et de sanctionner de telles infractions ? Pourquoi défendre la création d’une « haute autorité des limites planétaires » alors que les agences de l’environnement crient déjà famine ?

      Oublier la question des moyens c’est prendre le risque de se contenter de symboles. Les symboles permettent certes de communiquer mais sont rarement utiles pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre.

      Prévue par aucun texte et organisée sans le concours de la Commission nationale du droit public pourtant chargée du débat public dans notre pays, cette Convention n’a bénéficié d’aucune des exigences et garanties du principe de participation du public pourtant inscrit dans notre Constitution.

      Réduits au rang d’influenceurs ou d’observateurs, les représentants de ces associations n’ont pas directement participé au processus de décision qui se résume à un dialogue direct entre le chef de l’État et ses 150 citoyens qui, en aucun cas, ne peuvent prétendre représenter la société toute entière.

      Quant aux entreprises dont l’action est pourtant primordiale pour engager une véritable transition écologique, elles n’ont pas non plus trouvé leur place. Pour mémoire, le Grenelle de l’environnement avait au moins eu ce mérite de permettre à tous les collèges d’acteurs de participer directement à la discussion du texte de propositions et non pas simplement d’envoyer des experts colloquer.

      Alors rappelons qu’organiser un référendum à quelques mois de l’élection présidentielle aura pour seul effet de simplifier un sujet complexe, celui de l’écologie, en le ramenant à un choix oui / non sur des questions ou des textes qui ne sont jamais rédigés par celles et ceux qui votent.

      Plutôt que d’envoyer la démocratie directe aux orties comme il le fait, je trouverais important d’expliquer ses usages manipulateurs...

      Je le trouve assez méprisant dans sa critique du côté peu juridique des propositions mais j’ai une copine juriste qui me dit toujours que les militant·es (parmi lesquel·les elle se met) proposent toujours des mesures qui existent déjà. D’autre part : c’est un problème de mobiliser 150 personnes pour un truc à moitié fini alors qu’on peut mobiliser 15 personnes moins longtemps pour établir des grandes lignes (la preuve, ça s’est fait), arriver plus facilement à un consensus. Et ensuite traduire en droit ensuite.

    • La Convention citoyenne pour le climat rejette les 28 heures - Challenges
      https://www.challenges.fr/france/la-convention-citoyenne-pour-le-climat-rejette-les-28-heures-de-travail_7

      « Le partage c’est beau mais avec la crise actuelle c’est pas possible. J’ai travaillé toute ma vie 50 heures par semaine en élevant seule deux enfants. C’est toujours les mêmes qui travaillent moins, toujours les mêmes qui travaillent plus et pour des salaires minables, » lançait de son côté Marie-Hélène en refusant la mesure. « C’est hors mandat par rapport à la diminution des gaz à effet de serre », jugeait de son côté Lionel, tandis que d’autres abondait : « Il faudrait une convention citoyenne séparée sur le travail ». « Le télétravail avant c’était un ovni, personne n’imaginait ça. Mais l’application de cette mesure ça n’est pas dans six mois, c’est dans dix ans, il faut se projeter et réfléchir », répondait Sylvie pour défendre la mesure.

      « On peut être d’accord ou ne pas être d’accord, mais ça n’est pas à vous de dire qu’on va avoir l’air de guignols », lançait Annie. « On a voulu dire que le modèle et le système ne nous conviennent pas, alors osons ».

      C’est le genre de propos de café du commerce qui fait douter de la capacité qu’ont eue ces personnes de sortir d’elles-mêmes, de se sentir légitimes pour changer les choses... Accablant.

  • Pandémie de Covid-19 : la première d’une longue liste en raison du dérèglement climatique ?
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/dereglement-climat-coronavirus-augmentation-propagation-virus-pa

    La fonte de la cryosphère et la hausse des températures augmentent le risque d’exposition à des pathogènes humains, laissant craindre que la pandémie de Covid-19 ne soit que la première des épidémies à venir si le dérèglement du climat n’est pas enrayé.

    Le dégel du pergélisol n’est pourtant pas le danger le plus immédiat, selon les chercheurs. L’exploitation industrielle des ressources minières et gazières du nord de la Sibérie, facilitée par la fonte de la banquise, représente une menace toute aussi importante pour la santé humaine. « Les prospections n’ont pas encore commencé, explique Chantal Abergel, mais elles ne deviennent possibles parce qu’avec le réchauffement climatique, ces terres sont beaucoup plus accessibles qu’auparavant. Tant qu’il n’y a pas de passage humain dans ces zones-là, il n’y a pas tellement de risques que l’on réactive des pathogènes humains. Par contre, creuser dans le passé avec des pelleteuses et remuer des milliers de tonnes de pergélisol pour aller chercher ces richesses va ramener des choses beaucoup plus anciennes en surface », prévient-elle.

    Existerait-il un risque que les virus ainsi libérés se propagent de la Sibérie au reste de la planète ? « Tout dépendra des précautions sanitaires qui seront prises dans ces endroits-là », estime Chantal Abergel. « Il peut ne rien se passer si l’on établit des campements où il y a tout sur place, afin d’éventuellement enrayer une infection bactérienne ou virale. Si les choses restent confinées, il y a moins de danger que cela s’éparpille partout, même si, à partir du moment où il y a des humains, il y a toujours un danger. »

    #Coronavirus #épidémies #Réchauffement_climatique

  • Pesticides non autorisés dans l’UE : le Conseil constitutionnel valide l’interdiction d’exportation
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/pesticides-interdiction-exportation-QPC-decision-conseil-constit

    La production des pesticides non approuvés dans l’UE sera bien interdite en France à compter du 1er janvier 2022. Le Conseil constitutionnel a jugé, ce vendredi 31 janvier, que cette interdiction était conforme à la Constitution.

  • Pesticides dans l’air : une base de données en attendant une surveillance nationale
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/pesticides-air-base-donnees-surveillance-34672.php4

    La base de données PhytAtmo, recense à ce jour quinze années de mesures des pesticides dans l’air. Pas moins de 321 substances actives sont recherchées sur 176 sites. « Au final, ce sont entre 40 et 90 substances actives (herbicides, fongicides, insecticides) qui sont quantifiées annuellement à l’échelle nationale », indique Atmo. Entre 2015 et 2017, dix substances ont été mesurées de manière récurrente sur les sites permanents de surveillance : cinq herbicides (Pendiméthaline, Triallate, s-Métolachlore, Prosulfocarbe et Diméthénamide(-p)), deux insecticides (Lindane et Chlorpyriphos-éthyl) et trois fongicides (Chlorothalonil, Folpel et Cymoxanil). Fait surprenant : le Lindane est interdit depuis plus de vingt ans (1998).

    Ça fait 20 ans qu’on s’étonne de toujours retrouver des pesticides pourtant interdit depuis des décennies, mais la lutte contre les trafiquants de ces produits semble être toujours au point mort ;-(
    Et pas plus d’enquête journalistique ...

  • #Lubrizol : le préfet a donné son feu vert à des augmentations de capacités sans évaluation environnementale
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/lubrizol-rouen-stockage-produits-dangereux-autorisation-prefet-e

    En juin 2018, le gouvernement a publié un décret qui réduit le périmètre des projets soumis à évaluation environnementale. Parmi les installations concernées figurent les installations Seveso, qui constituent les installations les plus dangereuses au sein de l’Union européenne, du fait de la quantité de produits dangereux qu’elles mettent en œuvre. Malgré cela, l’exécutif a décidé de soustraire les modifications de ces établissements à une évaluation environnementale systématique pour les soumettre à une procédure d’examen au cas par cas.

    Jusqu’à la loi Essoc d’août 2018, cet examen relevait dans tous les cas d’une autorité environnementale indépendante. Mais cette loi de simplification a donné cette compétence au préfet lorsque le projet consiste en une modification des installations, et non une création. Une compétence que le gouvernement aimerait étendre, via la loi énergie-climat en attente de promulgation, à l’ensemble des examens au cas par cas.

    Deux demandes successives d’augmentation

    L’établissement Lubrizol de Rouen a bénéficié de ces assouplissements. L’exploitant a présenté deux demandes successives d’augmentation des quantités de substances dangereuses le 15 janvier et le 19 juin 2019. Conformément à la loi Essoc, c’est donc le préfet qui s’est prononcé sur les demandes et non l’autorité environnementale indépendante. Dans les deux cas, il a considéré qu’il n’y avait pas lieu à évaluation environnementale.

  • Des déchets ! où ça ?
    Stocamine : L’Etat renonce au déstockage des déchets
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/stocamine-etat-renonce-destockage-dechets-32737.php4

    « Selon la logique LREM @EmmanuelMacron @FdeRugy @Prefet68, mieux vaut assurer une pollution de la plus grande nappe phréatique d’Europe à long terme pour éviter le risque d’une pollution de l’eau à court terme... comprenne qui pourra », a regretté dans un tweet, France nature environnement (FNE) Grand Est.

    #pollution

  • Les procédures pour la reprise des terres de Notre-Dame-des-Landes ont fixé le devenir des 1.425 hectares du site


    https://www.actu-environnement.com/ae/news/terres-Notre-Dame-des-Landes-32656.php4#xtor=EPR-1

    Le devenir des terres situées sur l’emprise du projet abandonné de Notre-Dame-des-Landes se dessine. Fin décembre, le président du département et le préfet de la Loire-Atlantique ont signé un protocole d’accord pour une rétrocession des terres. Il concrétise l’accord de principe donné par Sébastien Lecornu en mars dernier. Le département avait cédé à l’Etat en 2012, 892 hectares qu’il avait acquis en prévision de la construction du nouvel aéroport. Après l’abandon du projet, il a souhaité les récupérer. Le transfert de propriété devrait s’opérer au cours du premier trimestre.

    #NDDL

  • Après le départ de Nicolas Hulot, François de Rugy nommé ministre de la Transition écologique
    https://www.huffingtonpost.fr/2018/09/04/apres-le-depart-de-nicolas-hulot-francois-de-rugy-nomme-ministre-de-l

    Un ministre politique pour un ministère surexposé. Après avoir envisagé Daniel Cohn-Bendit et Pascal Canfin pour prendre la suite de Nicolas Hulot, Emmanuel Macron a finalement proposé le ministère de la Transition écologique à François de Rugy, un autre ancien cadre d’Europe-Ecologie Les Verts converti au début du quinquennat au nouveau monde macroniste.

    Animal politique

    Ancien député Vert de Loire-Atlantique réélu en 2017 sous les couleurs de La République En Marche, l’actuel président de l’Assemblée nationale a déjà fait la preuve de sa souplesse politique. Une qualité qu’appréciera le président de la République après les démissions successives de deux ministres issus de la société civile en moins d’une semaine.

    Début 2017, François de Rugy s’était porté candidat à la primaire de la gauche où il avait récolté moins de 4% des suffrages. Comme Manuel Valls, ce responsable politique expérimenté de 44 ans à la voix métallique s’était rapidement affranchi de sa promesse de soutenir le vainqueur Benoît Hamon en apportant son soutien à Emmanuel Macron.

    Réformiste assumé et en froid avec ses ex-amis écolos, l’auteur du livre « Ecologie ou gauchisme, il faut choisir » (paru en 2015 chez L’Archipel) est-il le mieux armé pour prendre la difficile succession de Nicolas Hulot, parti en dénonçant la politique environnementale « des petits pas » d’Emmanuel Macron ? Ses derniers amis, comme Barbara Pompili avec qui il avait coprésidé le groupe vert, saluent son « sens politique » qui lui a permis de se hisser à la quatrième place de l’Etat dans l’ordre protocolaire. A l’inverse, ses détracteurs lui reprochent d’avoir sacrifié ses convictions écologistes sur l’autel de ses ambitions. « Tout ça pour ça... Bon courage au nouveau ministre, depuis le temps qu’il attendait », a persiflé le porte-parole d’EELV Julien Bayou après sa nomination.

    Souvenirs mitigés à l’Assemblée

    Lors de son court mandat de 18 mois à la présidence de l’Assemblée nationale, François de Rugy a davantage marqué les esprits par sa volonté de réformer l’institution que par ses convictions écologistes. Soucieux de moderniser le fonctionnement du Palais-Bourbon, celui qui s’est illustré en invitant le rappeur Joey Starr à venir déclamer du Victor Hugo à l’Hôtel de Lassay est rapidement devenu la bête noire de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon lui reprochant régulièrement sa gestion méticuleuse du temps de parole et l’embouteillage parlementaire épuisant de ces derniers mois.

    Pourtant opposé à la limitation du droit d’amendement parlementaire envisagé par l’exécutif, François de Rugy a aussi appelé en juin le gouvernement à « mettre de l’ordre dans l’ordre du jour ». Mais l’opposition ne lui en a pas particulièrement su gré, le député PCF Sébastien Jumel y voyant les « coups de menton » et « fausses colères » d’un président ayant « dealé un affaiblissement du Parlement », via le projet de réforme institutionnelle. « L’Assemblée nationale comme marche-pied, comme paillasson. François de Rugy restera fidèle au reniement dans son Ministère de la démission écologique », a renchéri la députée communiste Elsa Faucillon. « Un opportuniste » a jugé Jean-Luc Mélenchon tandis que le député LR Julien Aubert qualifiait sa promotion gouvernementale « d’excellente nouvelle pour le Parlement ».

    En critiquant l’absentéisme de certains députés, le président de l’Assemblée s’est aussi aliéné une partie de la majorité LREM, dont le président du groupe Richard Ferrand qui espérait lui contester son poste à la mi-mandat. Sa nomination au gouvernement offre désormais un boulevard au chef de file des députés macronistes.

    #animal_politique
    Tout est perdu !

  • Notre-Dame-des-Landes face à l’imbroglio du foncier agricole
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/notre-dame-landes-foncier-agricole-devenir-30618.php4

    Sur les quatre syndicats, trois ont répondu présent à cette réunion, mais pas la Confédération paysanne des Pays de Loire. Son président, Dominique Deniaud, explique à Actu-Environnement avoir été convoqué moins de 48 heures à l’avance. ’’Et les quatre agriculteurs les plus concernés n’étaient pas présents non plus. La FNSEA (syndicat agricole majoritaire, ndlr) est persuadée que ce n’est qu’une question agricole. On diffère sur la vision de l’avenir. Celui-ci n’est pas l’histoire d’une corporation. Après dix ans de lutte très forte portée par des paysans, des occupants et des citoyens, on ne peut pas se contenter de dire à chacun de rentrer chez soi. Curieusement, ce sont ceux qui ne se sont jamais mobilisés pour lutter contre cet aéroport qui maintenant se mobilisent pour le #foncier''.

    Dès l’annonce de l’abandon du projet, la Chambre d’agriculture a fait part de ses propositions à la Préfète de Région et a répondu aux sollicitations des services de l’Etat. Son président réclame que le projet repose sur ’’un usage strictement agricole du territoire et un retour à l’exploitation agricole des terres en conformité avec les règles départementales et nationales qui régissent l’ensemble de l’agriculture de Loire-Atlantique’’.

    De son côté, la Confédération paysanne souhaite que l’Etat conserve la propriété des terres afin de ’’garder le foncier groupé et d’éviter la fragmentation’’, estime Dominique Deniaud. L’ensemble pourrait former un tout qui serait confié à une société de gestion selon un bail emphytéotique, comme c’est le cas du plateau du Larzac depuis la création d’une société civile foncière en 1981.

    Droit à l’expérimentation

    Parmi les propositions qui circulent : un #observatoire de la #biodiversité, un centre international de l’agro-écologie, un centre de recherche sur l’#éco-construction, un centre international de l’alimentation, un festival international du goût, une bibliothèque de l’#écologie, de l’#agriculture et de la #nourriture.

    #NDDL