• Dans l’établissement de la date du « jour du dépassement », il y a plusieurs paramètres qui ne sont pas toujours mentionnés de façon explicite. Parle-t-on des ressources renouvelables (genre, le bois, l’eau) ? Parle -t-on de la capacité de résilience des éco-systèmes aux dommages que leur font subir les activités humaines ? Ne risque-t-on pas aussi de faire l’amalgame avec toutes les ressources non renouvelables (sources d’énergie fossiles, métaux ...), auquel cas, il faudrait plutôt parler de pic de production en ayant bien à l’idée qu’il devient de plus en plus difficiles d’extraire le pétrole, le cuivre etc ... ?
      Par exemple, en 1900, 1 $ d’investissement permettait d’extraire 100 l de pétrole brut. Actuellement, ce dollar de référence ne permet plus d’en extraire que 12 l (c’est une valeur moyenne). Aucun des articles que j’ai pu lire ici et là à ce sujet ne permet de clarifier toutes ces problématiques.
      Exemple de confusion entretenue par les médias :
      http://www.liberation.fr/planete/2017/08/01/jour-du-depassement-une-equation-en-question_1587612

      « Le jour du dépassement est donc le jour où l’empreinte écologique de l’humanité est supérieure à la biocapacité de la planète. Tout le reste de l’année va se faire sur le déficit écologique : on va consommer plus de ressources et émettre plus de pollution que la capacité de la nature à répondre durablement à nos besoins », décrit Aurélien Boutaud.