/article

  • D’un côté des cheminots qui se battent pour défendre la ligne toulouse-auch qui serait menacé d’être fermée (déjà envisagé apparemment en 1995) et de l’autre, un article de mars dans la dépêche qui veut prouver le contraire... :

    Comme dans de nombreuses régions de France, les élus de la communauté de communes de la Gascogne toulousaine (CCGT) ont parcouru avec colère le rapport Spinetta, publié en février. Ce rapport préconise l’abandon de 9.000 km de voies ferrées et des dessertes couvertes jusque-là. Dans un communiqué, ces élus locaux ont donc souhaité « se positionner contre la fermeture de la ligne de chemin de fer entre Auch et Toulouse ». Ils font valoir pour cela les investissements réalisés à l’époque par Midi-Pyrénées « pour améliorer la sécurité et optimiser le fonctionnement » de cette ligne. S’ajoute à cet investissement structurel une très forte expansion démographique de la la communauté de communes de la Gascogne toulousaine.

    Outre l’usage du train que font les actifs habitant la la communauté de communes de la Gascogne toulousaine, qui travaillent souvent vers Toulouse, « les collectivités territoriales ont réalisé des investissements conséquents sur le pôle multimodal « gare » de L’Isle-Jourdain : près de 3 M€ y ont été consacrés ».
    Hausse du trafic
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    Jean-Luc Gibelin, vice-président en charge des transports, lui, est catégorique : « Il n’y aura pas de fermeture de la ligne Auch-Toulouse, bien au contraire : nous prenons le contre-pied du rapport Spinetta ». L’élu annonce même un renforcement des fréquences. « Nous venons de signer avec la SNCF un nouveau cadencement. Il y aura par exemple un 10e aller-retour quotidien Auch-Toulouse, mais pas seulement ! ». La région a signé pour plus de navettes, qui passent à 46 vers Arènes-Colombier. « En semaine, les usagers auront 80 TER et 4 de plus le samedi. » Autre nouveauté, un train toutes les 30 minutes le matin et le soir entre L’Isle-Jourdain et Toulouse ; toutes les heures entre Auch et Toulouse. « Les élus locaux ont raison de faire part de leur mécontentement à l’Etat, estime Jean-Luc Gibelin. Cette opposition, la région la vit comme une incitation et un soutien ».
    Le chiffre : 6. 000

    Travailleurs > Transit. Les études de la CCGT estiment à près de 6.000 personnes le flux quotidien Gers-Toulouse et à 5.500 ceux qui viennent travailler dans la CCGT, dont beaucoup par le train.

    https://www.ladepeche.fr/article/2018/03/31/2770716-la-ligne-toulouse-auch-en-voie-de-developpement.html

  • Toulouse : un mort en prison, révolte au Mirail
    https://rebellyon.info/Toulouse-un-mort-en-prison-revolte-au-19040

    Nous avons appris la mort de J. 27 ans habitant du quartier des Izards à Toulouse dans la nuit de samedi 14 à dimanche 15 avril. Il est décédé alors qu’il était incarcé à la maison d’arrêt de Seysses dans des circonstances jusqu’ici inconnues. Depuis, le quartier de la Reynerie (Mirail) à Toulouse a se révoltes toute les nuits. Le site Iaata.info propose un suivi de cette mobilisation bien loin de la vision proposé dans tous les JT ...

    #A_lire_sur_d'autres_sites

    / #Répression_-_prisons, Une

  • Syrie : ce que l’on sait des frappes américaines, françaises et britanniques
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/04/14/donald-trump-annonce-des-frappes-contre-la-syrie-en-coordination-avec-paris-

    L’opération a visé des sites militaires et un centre de recherche soupçonnés d’héberger le programme chimique du régime, à Damas et près de Homs.

    Je prends ce (joli) titre du Monde pour (essayer de) répondre à l’interrogation de @nidal : J’aimerais savoir si les missiles français ont violé, cette nuit, le territoire libanais
    https://seenthis.net/messages/686728

    Bon, inutile de suivre le lien vers l’article, on n’apprend pratiquement rien de plus détaillé que dans le chapeau, si ce n’est – au cas où l’ignorerait – que la frappe, #lourde_mais_proportionnée, a eu lieu en représailles à l’utilisation d’armes chimiques par le grand méchant Assad.

    On appréciera l’image (vignette, plutôt) associée à l’article bien qu’absente de la page web (elle figurait aussi en une électronique avec l’appel vers l’article), copie d’écran, j’imagine, d’un expert discourant doctement sur une carte de la région présentant un positionnement fantaisiste des forces des gentils frappeurs.

    • WP fournit une carte des lieux frappés (élaborée par le gentil DoD des gentils États-Unis)


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardements_de_Barzé_et_de_Him_Shinshar

      Comparons avec cette carte des frontières maritimes publiée en 2015 dans le Diplo (à propos du litige gazier libano-israélien, carte que je découvre à l’occasion)


      https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/litigegazmediterranee

      D’où il ressort qu’il n’est guère aisé d’atteindre la banlieue de Damas en provenance de la mer. Compte tenu des capacités de navigation des missiles, dits justement de croisière, voyons les différentes routes possibles.
      • la plus directe passe par le Liban. Oh, juste un petit bout. C’est la plus probable car la distance (beaucoup) plus courte s’accompagne de la propriété bien venue de minimiser le parcours au dessus du territoire syrien et donc l’exposition aux mesures anti-missiles
      • au prix d’un (léger) détour, les missiles peuvent survoler Israel qui, bien que probablement tout content de voir une bordée destinée à son voisin, préférerait sans doute que ça passe pas au dessus de chez lui. De plus, la route conduit au dessus du Golan dont une expérience récente a montré que l’activité anti-aérienne pouvait produire quelques résultats concrets
      • un détour plus grand encore par la Turquie ne fait qu’aggraver ces deux désavantages : susceptibilité de l’état de transit (Coucou, Recep !) et le temps de survol au dessus de la Syrie
      • le respect strict (?) des susceptibilités nationales (et des lois internationales) qui mènerait à tirer à partir de la façade maritime de la Syrie peut-être éliminé a priori, d’une part pour des raisons relatives à la psychologie des gentils frappeurs, d’autre part parce les missiles terre-mer ont déjà – et depuis longtemps – fait preuve d’une certaine efficacité
      • pour être complet, restent encore Jordanie et Irak, totalement exclus : la longueur du détour augmentant le délai de réaction de la défense anti-aérienne à partir de la détection. À moins que le(s) méchant(s) n’ai(en)t pas penser à regarder dans cette direction…

      Quant aux deux cibles à l’ouest de Homs, on est quasiment dans le coin nord-est du Liban (à quelques dizaines de kilomètres), donc approche libanaise très probable

    • Détails abondants chez Challenges

      Frappes en Syrie : quel a été le rôle de la France ? - Challenges.fr
      https://www.challenges.fr/entreprise/defense/frappes-en-syrie-quel-a-ete-le-role-de-la-france_580816

      Paris revendique quant à lui 12 engins tirés, dont 9 Scalp depuis des chasseurs Rafale, et 3 missiles de croisière navals (MdCN) depuis des frégates FREMM. On peut donc estimer à 10% environ la proportion de de frappes françaises dans l’opération de cette nuit.

      SI le chiffre peut paraître modeste, il s’agit indéniablement d’une opération de grande ampleur pour les forces françaises. Côté armée de l’air, selon le blog le Mamouth, pas moins de 17 avions de l’armée de l’air ont participé au dispositif : une dizaine de chasseurs (5 Rafale, accompagnés de 4 Mirage 2000-5), mais aussi 6 ravitailleurs. Il faut rajouter deux avions E-3F AWACS, des avions de détection et de commandement. Les appareils étant partis des bases françaises, il a fallu les ravitailler, cinq fois par chasseur selon le Mamouth. Soit le chiffre impressionnant de 50 ravitaillements.

      La Marine nationale a aussi largement participé à l’opération : elle a dépêché sur théâtre trois frégates FREMM, soit les trois quarts de la flotte de frégates multi-missions en service. Ces navires ont été soutenus par une frégate anti-aérienne, une frégate anti sous-marine, un pétrolier-ravitailleur et probablement un sous-marin nucléaire d’attaque pour protéger le dispositif. Trois missiles de croisière navals (MdCN) ont été tirés depuis les FREMM, une première pour ce nouvel armement livré en 2017 par l’industriel MBDA.

      Donnant lieu à ce satisfecit (ou encore #cocorico) mitigé par le manque de moyens budgétaires…

      Quelles conclusions tirer de la participation française ? Le raid massif de 10 heures de l’armée de l’air, effectué depuis la France, est une performance réservée à une poignée de forces aériennes dans le monde : il prouve que l’armée de l’air reste en première division. Cette performance a été rendue possible grâce à l’investissement continu de la France dans la dissuasion, qui permet de conserver les compétences sur des opérations longues et complexes. Côté marine, l’utilisation du couple FREMM/MdCN prouve que l’opération de modernisation du porte-avions Charles de Gaulle n’a pas obéré les capacités de frappes de la Royale. Le faible stock de MdCN, que l’on peut estime à 50-60 missiles, est en revanche un vrai facteur limitant

       : ce stock équivaut à la moitié des missiles américains tirés cette nuit.

    • Pour info, WP donne une portée de
      • 1000 km pour le MdCN (ex-SCALP Naval), 3 exemplaires tirés
      • 400 km pour le SCALP EG emporté par les Rafale, 9 exemplaires français, puisque les Tornado britanniques ont aussi expédié leur lot de missiles

      Il semblerait que la France et le R.-U. se soient limités aux objectifs de la région de Homs, laissant la banlieue de Damas aux états-uniens.

    • Précision sur les cibles et le stock de MdCN mais aussi incertitude (pour moi…) sur la composition de la force navale, la frégate ASM mentionnée peut aussi être une FREMM (en version FREDA…)

      Frappes en Syrie : La France utilise pour la première fois ses missiles de croisière navals - 14/04/2018 - ladepeche.fr
      https://www.ladepeche.fr/article/2018/04/14/2780283-frappes-syrie-france-utilise-premiere-fois-missiles-croisiere-nava

      La France a tiré 12 des 100 missiles de croisière à sa disposition pour mener à bien la frappe de la nuit dernière sur des «  sites de production d’armes chimiques  » syriens, selon l’Elysée et le ministère des armées. Le bombardement a été réalisé avec l’aide des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne.

      Parmi les 12 missiles utilisés, 3 sont des missiles de croisière navals MdCN, d’une portée de 1 000 km et d’une précision de l’ordre du métrique. Ils ont été tirés par l’une des trois frégates multimissions (FREMM) déployées pour l’opération. Sur les 5 FREMM disponibles, la France a choisi de mettre en service une frégate anti-sous-marine, une anti-aérienne ainsi qu’un pétrolier destiné au ravitaillement.

      Les cinq rafales mobilisés sur le front aérien sont à l’origine des autres projectiles tirés, 9 missiles Scalp tirés une demi-heure après la première offensive.

      Les deux zones visées dans la région de Homs sont des lieux de stockage et de fabrication d’armes chimiques selon le ministère des armées. Paris n’a pas participé au troisième raid aérien qui avait pour cible un lieu stratégique de la production d’armement chimique syrien.

    • Syrie : ce que l’on sait... et ce que l’on tait
      https://www.legrandsoir.info/syrie-ce-que-l-on-sait-et-ce-que-l-on-tait.html

      Depuis la soi-disant attaque chimique du 7 avril, le festival de mensonges sur la crise syrienne atteint une sorte de paroxysme. « Ce que l’on sait des frappes américaines, françaises et britanniques » titre le Monde... Apparemment, le Monde ne sait pas grand-chose. De leur côté, les médias russes fournissent quelques précisions qui ont malheureusement échappé au quotidien du soir. Et qui remettent en perspective la victoire rapide, facile et incontestable que l’on veut nous vendre.

      Une fois retombée la poussière et la fureur on apprend... que la majorité des missiles lancés sur la Syrie ont été abattus par la défense anti-aérienne syrienne ! Laquelle se compose de vieux systèmes S120 et S200 remontant à l’époque soviétique... Rien à voir avec le bilan calamiteux des Patriots ultramodernes dont on entendit monts et merveilles dans les années 90 et qui ne réussirent à intercepter qu’un Scud sur la quarantaine de missiles obsolètes et trafiqués par les Irakiens, qui avaient une fâcheuse tendance à se disloquer en vol...

      Les frappes (chirurgicales) contre la Syrie n’ont fait que trois victimes : la logique, la vérité et l’intelligence
      https://www.legrandsoir.info/les-frappes-chirurgicales-contre-la-syrie-n-ont-fait-que-trois-victime

    • ’No release of chemicals is best proof there were none’ – employee of bombed Syrian research site — RT World News
      https://www.rt.com/news/424228-syria-strike-civilian-research-facility

      An engineer at the now-bombed-out research facility north of Damascus, which the US claims was the heart of Syria’s chemical weapons program, says the labs were making medicine and testing toys for safety.

      C’est exactement la remarque que je me suis faite en regardant les vidéos des ruines. On entend tout plein de voix qui gazouillent autour. De deux choses l’une, ou je suis sous emprise de VVP, ou bien ce sont des staged up ruines…

      De mon intervention, il y a bien longtemps, bien avant la réglementation dite Seveso, dans une usine (dans le sud de la France) où le chlore était l’élément de base, j’ai surtout retenu les avertissements écrits en ÉNORME au dessus des ÉNORMES flèches : si vous entendez la sirène, vous avez 1 minute pour vous rendre à la salle de confinement où vous attendrez qu’on vienne vous chercher

    • Caught in a lie, US & allies bomb Syria the night before international inspectors arrive — RT Op-ed
      https://www.rt.com/op-ed/424186-us-allies-syria-lie

      In the same Pentagon briefing, General Joseph Dunford specified the US and allies’ targets in Syria, alleging they were “specifically associated with the Syrian regime’s chemical weapons program.” One target, at which 76 missiles were fired, was the Barzeh scientific research centre in heavily-populated Damascus itself, which Dunford claimed was involved in the “development, production and testing of chemical and biological warfare technology.

      This ‘target’ is in the middle of a densely-inhabited area of Damascus. According to Damascus resident Dr. (of business and economy) Mudar Barakat, who knows the area in question, “the establishment consists of a number of buildings. One of them is a teaching institute. They are very close to the homes of the people around.

      Of the strikes, Dunford claimed they “inflicted maximum damage, without unnecessary risk to innocent civilians.

      If one believed the claims to be accurate, would bombing them really save Syrian lives, or to the contrary cause mass deaths? Where is the logic in bombing facilities believed to contain hazardous, toxic chemicals in or near densely populated areas?

    • Le point sur les frappes occidentales en Syrie
      https://www.latribune.fr/economie/international/le-point-sur-les-frappes-occidentales-en-syrie-775396.html

      Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont lancé au total 105 missiles.Un chiffré corroboré par le haut commandement de l’armée syrienne qui a parlé de « environ 110 missiles [tirés] sur des cibles à Damas et ailleurs » dans le pays, mais affirmé en avoir intercepté « la plupart. »

      « Nous sommes sûrs que tous nos missiles ont atteint leur cible », a assuré le général McKenzie, qui a démenti les affirmations de Moscou selon lesquelles 71 des missiles occidentaux auraient été interceptés
      Selon le Pentagone, le centre de Barzé a été atteint par 76 missiles, dont 57 Tomahawk et 17 [lire 19, probable coquille] JASSM (Joint air to surface stand-off missiles), un nouveau type de missiles de croisière furtif que les Etats-Unis utilisaient pour la première fois en situation réelle.

      Le deuxième site a été visé par 22 missiles tirés par les trois pays : 9 Tomahawk américains, 8 Storm Shadow britanniques, et 3 missiles de croisière navals MdCNet et 2 missiles air-sol Scalp pour la France. Le troisième site a été atteint par 7 missiles Scalp, a précisé Washington.

      Le ministre américain de la Défense Jim Mattis a précisé que les forces américaines avaient employé deux fois plus de munitions que pour la frappe américaine d’avril 2017 sur la base militaire d’Al-Chaayrate, près de Homs.

      Les Etats-Unis ont engagé le croiseur USS Monterey qui a tiré 30 Tomahawk, et l’USS Laboon, un destroyer de la classe Arleigh Burke, qui en a lancé 7. Les deux bâtiments de guerre se trouvaient en mer Rouge. Depuis le Golfe, le destroyer USS Higgins a tiré 23 Tomahawks supplémentaires. Dans la méditerranée, un sous-marin, le John Warner, a tiré six Tomahawk. Deux bombardiers supersoniques B-1 ont en outre été utilisés, pour lancer 19 missiles JASSM.

      La France a engagé cinq frégates de premier rang et neuf avions de chasse dont cinq Rafale. Elle a annoncé avoir tiré pour la première fois des missiles de croisière navals, 3 sur les 12 missiles qu’elle a lancés parmi la centaine ayant visé la Syrie au total.

      Le Royaume-Uni a utilisé quatre avions de chasse Tornado GR4 de la Royal Air Force, équipés de missiles Storm Shadow. Londres a indiqué avoir frappé un complexe militaire - une ancienne base de missiles - à 24 kilomètres à l’ouest de Homs « où le régime est supposé conserver des armes chimiques ».

    • Toujours le même journaliste plusieurs articles dans le marin (papier) daté du 19 avril. Dans l’un d’entre eux, il cite une lettre « confidentielle » (la Lettre A) et le commandant du Sirpa marine.

      Les MdCN prévus ne sont pas partis…
      Pourquoi seulement trois missiles de croisière navals (MdCN) ont-ils été tirés, alors qu’une dizaine étaient disponibles en mer à bord de trois frégates multi missions (Fremm) ? Et pourquoi seulement de la frégate Languedoc, remplaçante de la doublure (Auvergne) de l’Aquitaine ? Panne, contre-temps, manque des conditions opérationnelles nécessaires pour tirer ?

      La Lettre A explique que la Marine est allée de Charybde en Scylla. L’Aquitaine prévue pour le premier tir, n’a pas pu s’exécuter, pas plus que l’Auvergne. L’origine de ces imprévus n’est pas précisément connue, mais un tir de MdCN est un alignement de lunes. Dans le cas contraire, le missile ne part pas.

      Pour l’état major des armées, «   l’effet militaire a été obtenu  », assure un porte-parole, qui ne répond pas sur cette chronologie. Sans se prononcer sur cette dernière ou le nombre d’armes embarquées, le capitaine de vaisseau Bertrand Dumoulin, commandant du Sirpa Marine, a expliqué au marin le mardi 17 avril que «  certains missiles ne sont pas partis dans la fenêtre très étroite, il a fallu se reconfigurer, ce qui a été fait  ».

      La Fremm Languedoc a alors tirés ses trois MdCN. «  Quand les missiles [manifestement des deux autres Fremm] ont pu être tirés, cela n’a pas été requis. En termes de planification, les cas non conformes sont pris en compte, c’est le rôle des planificateurs que nous sommes. Il y a eu un aléa technique dans la fenêtre. Ce la ne remet pas en cause l’arme  », insiste l’officier supérieur.

      À ce stade persistent donc deux inconnues : combien de MdCN devaient être tirées au total ? Et quelles sont les causes du retard sur les deux premiers navires ?

      Pour les missiles de croisière aérolargués, les opérationnels expliquent qu’il faut deux missiles pour traiter un objectif. Les trois MdCN français étaient réservés au site de stockage d’Him Shinshar, avec neuf Tomahawk, les huit missiles de croisières britanniques de la Royal Air Force, et deux autres tirés par les Rafale de l’armée de l’air. Avec des MdCN supplémentaires, le résultat aurait-il été meilleur ?

    • Et, toujours JMT, dans un article sur la même page :

      Syrie : les navires ont tiré deux fois plus de missiles que les avions
      […] Afin de saturer les défenses syriennes et éventuellement russes, les Français, Britanniques et Américains avaient décidé de tirer depuis la Méditerranée orientale, la mer Rouge et le golfe Persique. La seule direction de tir qui ne semble pas avoir été exploitée est la Turquie.

      Au final, les navires ont titré deux fois plus de missiles (60) que les avions (36). Les Américains se taillent la part du lion, avec 85 missiles tirés au total, sans doute des vieux T-Lam (Tomahawk Land attack missile) qui n’ont pas la précision des engins actuels. Résultat, il faut en tirer plus. Ils ont par contre dégainé leur nouveau JASSM-ER tiré à partir de bombardier B1 pour la cible la mieux défendue.

      La Royal Navy est absente cette fois-ci […] Sans doute une façon de limiter la facture économique, mais aussi politique : Theresa May n’était clairement pas soutenue par son opinion publique. Pas sûr non plus qu’elle avait à portée le sous-marin idoine. Que la presse britannique a dit traqué par deux sous-marins russes de classe Kilo.
      […]
      La présence de la marine française est solide avec au moins six navires (et très probablement un sous-marin nucléaire d’attaque) : trois Fremm (les Aquitaine, Auvergne, Languedoc), le Cassard, le Jean de Vienne et le pétrolier ravitailleur Var. Une telle concentration de frégates sans un porte-avions au milieu est historique. Mais illustre bien la portée nouvelle constituée par le MdCN.

      et en encadré :

      La France n’a commandé que 150 missiles de croisière navals, ce qui l’oblige à surveiller sa consommation de feu. Alors qu’elle possède bien plus de missiles de croisières tirés des airs.

      Aucun des missiles de croisières actuels (JASSM-ER américains, Scalp-EG et MdCN franco-britanniques, Kalibr russe) n’est supersonique ; ils peuvent donc être interceptés.

  • Une pétition contre la future Tour d’Occitanie à Toulouse - 23/11/2017
    https://www.ladepeche.fr/article/2017/11/23/2690704-une-petition-contre-la-future-tour-d-occitanie-a-toulouse.html

    L’urbanisme de Toulouse la petite provinciale a déjà été bien malmenée depuis les années 70, entre les quartiers où pourrissent les habitants les plus défavorisés et désocialisés comme au Mirail les autoroutes qui s’amusent à longer le canal du midi, les sorties directes du périphérique dans des lieux historiques comme les ponts jumeaux ou dernièrement les espaces qui auraient pu rester verts bouffés par les hypers supermarchés comme à la Cépière ou des espaces quelenom écologique noyés dans le béton.

    Aujourd’hui son maire mégalo veut sa tour phallus, son allée Ramblas sans mer, il mise actuellement sur des travaux de réfection à tout va pour fabriquer une ville musée qui cependant enterre les fouilles archéologiques possibles sous des couches de bitume au fur et à mesure comme à Saint Sernin.

    A se promener dans Toulouse on a l’impression que la ville est devenu un terrain de jeu miniature autour duquel s’affaire les promoteurs immobiliers.

  • Le cadmium, ce « tueur » caché dans les engrais qui divise l’Europe

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/03/16/le-cadmium-ce-tueur-cache-dans-les-engrais_5271887_3244.html

    La Commision veut limiter la présence de ce métal cancérogène dans les fertilisants phosphatés. L’Espagne s’y oppose fortement, la France brille par sa discrétion.

    Voilà un dossier sur lequel la France s’est montrée jusqu’ici très discrète. On aurait pourtant pu penser qu’à défaut du ministre de l’agriculture, son homologue à la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, se serait empressé de s’en saisir. Mardi 20 mars devait s’ouvrir une négociation serrée entre les Etats membres de l’Union européenne et le Parlement autour d’un projet de la Commission visant à réduire le taux de cadmium dans les engrais phosphatés. Cette discussion tripartite a été reportée au 11 avril a appris Le Monde. « Pour des raisons techniques et non politiques », précise-t-on à Bruxelles. L’affaire est sensible.

    Le cadmium est un métal lourd contenu dans les roches phosphatées. Il est utilisé pour fabriquer des engrais pour l’agriculture. Classé cancérogène pour l’homme par l’Organisation mondiale de la santé, il a des effets toxiques sur les reins, le squelette, l’appareil respiratoire, et est fortement suspecté d’être un perturbateur endocrinien. Or, l’utilisation d’engrais phosphatés dans les cultures est la principale cause de contamination des sols au cadmium, et donc de l’alimentation, qui représente 90 % de l’exposition à cette substance pour les non-fumeurs.

    Depuis près de dix ans, les agences sanitaires alertent sur ses dangers et la nécessité de réduire son exposition. En 2009, l’Autorité européenne de sécurité des aliments a fixé un niveau hebdomadaire d’ingestion – 2,5 microgrammes/kilo – à ne pas dépasser. Aussi, convaincue qu’il présente « un risque inacceptable pour l’homme et l’environnement », la Commission a décidé de durcir sa réglementation en introduisant une limite pour la teneur en cadmium des engrais phosphatés. Fixée à 60 milligrammes (mg)/kilo, elle doit être abaissée à 40 mg/kg après trois ans et à 20 mg/kg d’ici douze ans.

    Le projet de texte a reçu en octobre 2017 le soutien du Parlement européen, qui voudrait parvenir au 20 mg/kg en neuf ans. Le Conseil de l’Union européenne doit désormais se prononcer. Or, relève-t-on à Bruxelles, « les pays sont divisés ». Plusieurs gouvernements se sont déclarés favorables au texte, comme en Allemagne ou au Danemark. Quatorze Etats ont déjà instauré une limite inférieure ou égale à 60 mg/kg – et même à 20 mg/kg en Finlande, en Hongrie et en Slovaquie.

    Silence radio de la France

    D’autres pays, en revanche, s’opposent à ce texte : l’Espagne, le Royaume-Uni et la Pologne. Et la France ? Silence radio. Les ministères de l’agriculture et de la transition écologique n’ont pas répondu aux sollicitations du Monde. « Comment se fait-il que nous n’entendions pas la voix de la France ? », s’interroge le Réseau Environnement Santé (RES). Ce réseau, qui regroupe 28 associations nationales et locales, devait adresser, vendredi 16 mars, une lettre ouverte aux ministres de l’agriculture, de la transition écologique et de la santé pour demander à la France, « pays précurseur » dans la lutte contre les perturbateurs endocriniens, de « peser de tout son poids pour l’adoption du projet de la Commission européenne ».

    Associés à la baisse de qualité du sperme, aux malformations congénitales, à une puberté précoce, à l’obésité ou à l’autisme, « les perturbateurs endocriniens ne sont pas des substances comme les autres, rappelle André Cicolella, le président du RES. Il faut les éliminer à la source, car on ne peut pas les gérer par la dose. On s’est beaucoup focalisé sur les pesticides, mais le cadmium est un tueur caché, ajoute le toxicologue. Il est confirmé aujourd’hui qu’il est impliqué dans les cancers du sein et de la prostate ».

    Or les engrais phosphatés sont encore massivement utilisés en France. Selon les dernières ­données disponibles, l’agriculture française en a consommé 430 000 tonnes en 2015. Et une grande partie affiche des taux de cadmium élevés, selon RES. L’explication est simple. La majorité des fertilisants utilisés en France et en Europe sont fabriqués à partir des roches phosphatées marocaines, qui affichent des teneurs en cadmium comprises entre 30 mg/kg et 73 mg/kg.

    Le projet de réglementation de la Commission inquiète le Maroc. Le pays possède les plus grandes réserves minières en phosphates (évaluées à 50 000 millions de tonnes) de la planète. Le leader mondial du secteur, OCP, réalise 32 % de ses ventes dans l’Union européenne. Il avait proposé à Bruxelles de relever le seuil à 80 mg/kg. En vain. Le Maroc a aussi exprimé ses craintes à la France. Voilà qui pourrait peut-être expliquer en partie la prudence du gouvernement dans ce dossier.

    Autre élément : la peur des agriculteurs de voir s’envoler le coût des engrais. « Limiter le niveau de cadmium dans les engrais phosphatés aura un impact important sur le prix du produit fini en raison de la rareté des gisements de phosphates faibles en cadmium, a déjà prévenu Fertilizers Europe, le syndicat européen des producteurs d’engrais. L’augmentation des coûts sera transmise aux agriculteurs européens au détriment de leur compétitivité internationale. »

    Avec sa nouvelle réglementation, la Commission entend aussi encourager l’usage des engrais ­organiques et à base de déchets. Le projet de texte s’inscrit dans un train de mesures sur l’économie circulaire. Il précise que « l’UE importe environ 6 millions de tonnes de phosphates par an, mais pourrait remplacer jusqu’à 30 % de ce total par des boues d’épuration, des déchets biodégradables, des farines de viande et d’os ou du fumier ».

    « Conflit d’intérêts » en Espagne

    Des orientations qui ne semblent pas partagées par tous les Etats membres. Si la France n’a pas encore exprimé publiquement sa position, dans d’autres pays, le débat fait rage. L’Espagne a fait savoir qu’elle était opposée au projet de la Commission. « Des limites trop strictes de cadmium nous excluraient du marché des engrais phosphatés », a déclaré la ministre de l’agriculture et de l’environnement, Isabel Garcia Tejerina, le 21 février, devant les députés, affirmant que cette position était partagée par la France.

    La ministre espagnole a également assuré que les teneurs en cadmium actuelles ne représentaient « pas de risque pour les personnes ni pour l’environnement ». Le parti d’opposition Podemos accuse Mme Garcia Tejerina de « parrainer les engrais toxiques » et de « corruption » – une allusion au parcours professionnel de la ministre de l’agriculture. L’élue du Parti populaire a été, entre 2004 et 2012, directrice de la planification stratégique de Fertiberia, le premier producteur d’engrais en Espagne, et conseillère de Fertial (Société des fertilisants d’Algérie) appartenant au même groupe Villar Mir.

    A l’initiative de l’élu espagnol Florent Marcellesi, 38 députés européens, dont les écologistes français Yannick Jadot, Pascal Durand et Eva Joly, ont écrit à la pré­sidence bulgare du Conseil de l’Union européenne pour dénoncer un « conflit d’intérêts ».

  • 8 mars 2018
    en Espagne dans la rue des millions de femmes revendiquent leurs droits
    http://8mars.info/greve-generale-des-femmes-en-espagne

    pendant qu’en France, les manifestations pour les drots des femmes sont restreintes avec à Toulouse une interdiction préfectorale pour le parcours prévu et des contrôles d’identité effectués par les CRS

    https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/pour-la-journee-des-droits-des-femmes-une-manifestation-dans-les-rues-de-toulou

    à la dépêche du midi le sexisme se lâche sans modération des forums

    https://www.ladepeche.fr/article/2018/03/08/2755729-plus-1000-femmes-defilent-toulouse-droits-femmes.html

    et les manifestations racistes sont autorisées
    http://www.lavoixdunord.fr/332267/article/2018-03-10/le-tribunal-administratif-confirme-la-tenue-de-la-nuit-des-noirs-ce-sam

    le juge des référés du tribunal administratif de Lille a rejeté le recours présenté par le conseil représentatif des associations noires (CRAN) et l’alliance noire citoyenne (ANC), visant à faire interdire la Nuit des Noirs.

    #ça_va_pas_bien #femmes #revenez_dans_300_ans

    @tetue

  • De Victor Hugo à Jaurès et Matabiau, des chantiers à la pelle - 05/03/2018 - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/03/05/2753466-victor-hugo-jaures-matabiau-chantiers-pelle.html

    En plus de tous ces lieux où il y a des travaux à Toulouse, de nombreux autres espaces publics ont fermés leurs accès et on peut se poser la question de cette gestion des espaces normalement accessibles à tou·tes.
    Samedi et dimanche derniers les barrières de sécurité qui fermaient les quais de la Garonne et les digues ont été arrachées pour le bonheur des promenades sous le soleil. Sauf que ça risque d’être chaud, car ces bords de Garonne qui accueillent toute une foule dès qu’il fait beau sont signalés comme fermés pour travaux, certains pour deux ans et surtout tous en même temps - du Pont Saint Michel au Pont de Blagnac, presque 5km fermé d’un coup ! ça permet d’arracher les arbres qui formaient une petite forêt le long des berges et servaient de refuge sauvage aux oiseaux de toute sorte. Par ailleurs, des amis venus en visite m’ont demandé où passaient tous les beaux pavés qui étaient retirés pour être remplacés par du béton et combien ils étaient revendus.

    #urbanisme
    #écologie
    #toulouse

  • Sauver les hypermarchés, le grand chantier de la grande distribution
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/02/19/sauver-les-hypermarches-le-grand-chantier-de-la-grande-distribution_5259076_

    Après 30 ans de destruction des villes... les loups se mangent entre eux...

    Les distributeurs ne s’avouent donc pas vaincus et explorent les moyens de relancer le modèle. A commencer par une réduction de la taille des magasins, dont certains font plus de 24 000 m². Carrefour a l’intention de se séparer d’au moins 100 000 m2 d’ici à 2020.

    #urbanisme #consommation

  • Maternelles et écoles rurales risquent de payer le prix des CP et CE1 à douze élèves (Le Monde)
    http://www.lemonde.fr/education/article/2018/02/16/ces-ecoles-qui-risquent-de-payer-le-prix-des-dedoublements-de-classes_525785

    En milieu rural et dans les maternelles, la communauté éducative dénonce les fermetures de classes et la hausse des effectifs qui en découle.

    Primaire : L’école rurale "dépouillée" selon le Snuipp (Le Café Pédagogique)
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/02/19022018Article636546211190321879.aspx

    L’éducation prioritaire étant principalement située en zone urbaine, on assiste donc à un véritable redéploiement. Au niveau régional comme dans l’Académie de Toulouse où 89 postes sont créés avec 130 postes supplémentaires pour le seul département de la Haute-Garonne, aux dépens des départements ruraux de l’Ariège, des Hautes-Pyrénées, du Lot, du Gers, du Tarn et du Tarn-et-Garonne. Même logique à l’intérieur des départements avec des fermetures dans les écoles rurales pour permettre le dédoublement dans les centres urbains.

    Les écoles rurales payent depuis quelques années les politiques des "réformes à moyens constants", les luttes hyper-locales (au niveau des villages) ne sont d’habitudes relayées que par la presse locale.

    Quelques exemples :

    – Les maires défendent les écoles rurales (Hautes-Pyrénées, La Dépêche)
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/24/2727796-les-maires-defendent-les-ecoles-rurales.html
    – Carte scolaire : sept écoles disparaissent en Dordogne (Dordogne, Sud-Ouest)
    http://www.sudouest.fr/2018/02/17/sept-ecoles-disparaissent-4209842-2006.php
    – Fermeture de classes : la fronde des écoles rurales qui s’estiment “sacrifiées” (Centre-Val de Loire, France Infos)
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/fermeture-classes-fronde-ecoles-rurales-qui-s-estiment-
    – Carte scolaire : quand les écoles rurales se rebellent (Seine-Maritime, ParisNormandie.fr)
    http://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/carte-scolaire--quand-les-ecoles-rurales-se-rebellent-BE12258382

    #éducation #fermeture_classe #écoles_rurales #ruralité #territoires #inégalités #mise_en_concurrence_des_territoires

  • Dans un Piémont vieillissant, un médecin italien visite ses patients à cheval - 16/02/2018 - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/02/16/2743877-piemont-vieillissant-medecin-italien-visite-patients-cheval.html

    Bon évidemment c’est en milieu rural

    Nous sommes dans la région rurale de Verduno, dans le Piémont, connue pour son vin et ses noisettes et où la population vieillit. « C’est l’un des coins d’Italie où la longévité est la plus élevée. Les patients à qui je rends visite à cheval ont 70 ans et plus. Le plus âgé avait 104 ans », explique-t-il.

    Ici, « la structure sociale s’organise autour des +cascine+ (fermes), où l’ancien, le malade ou la personne handicapée est encore absorbé par la famille », raconte le médecin.

    « Il faut aller voir les anciens qui ne se déplacent pas. Ce sont en général des visites de routine, qui n’ont pas un caractère d’urgence mais qui sont à faire, pour contrôler le diabète, la pression, le cœur... »

    Après avoir pansé Ambra, sa jument de quatre ans, le médecin glisse des longes dans l’une de ses deux besaces et son matériel médical dans l’autre : stéthoscope, tensiomètre...

    « Chaque semaine, je parcours 80 à 100 kilomètres à cheval. Durant les trois premières années, j’ai fait 1.000 visites comme ça, et depuis, j’ai arrêté de compter », sourit le médecin qui exerce aussi dans deux cabinets.

    #médecine #proximité #vieillesse

    « Très souvent, ils offrent à manger, proposent de leur vin (...). Ils sont quasiment tous producteurs. Ils débouchent une bouteille et on ne peut pas refuser car ce serait comme refuser l’hospitalité et le fruit de leur travail », raconte le Dr Anfosso, qui peut alors se féliciter de ne pas avoir à prendre le volant.

  • Quand les algorithmes se mettent au service de l’emploi - 13/02/2018 - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/02/13/2741456-quand-les-algorithmes-se-mettent-au-service-de-l-emploi.html

    Le conseil départemental développe actuellement une plate-forme numérique nommée « Job47 » qui permettra de mettre en relation les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (#RSA) avec les #entreprises locales peinant à recruter. Ce « réseau de solidarité pour l’emploi » [sic] devrait être en place au printemps prochain et s’inspire d’une expérience menée par le conseil départemental du Loir-et-Cher. « Job41 » est une première en France, et « Job47 » veut en effet être sa déclinaison locale.

    « En matière de solidarités sociales, nous devons défricher de nouveaux terrains car je considère que la lutte contre le chômage reste une priorité nationale et locale, explique Pierre Camani, président (PS) du département. Ainsi nous mettrons prochainement en place une plate-forme numérique « Job47 » dédiée au retour à l’#emploi des bénéficiaires du RSA et, je l’espère, à l’avenir, d’autres personnes éloignées du marché du travail. Son objectif est de mettre en relations directes entreprises et chômeurs bénéficiaires du RSA. Je m’investirai personnellement notamment auprès des entreprises pour les sensibiliser à l’intérêt de cette démarche. Elle est déjà effective dans d’autres départements dont le Loir-et-Cher, territoire comparable au nôtre à bien des égards. Les premiers résultats s’y avèrent encourageants. »

    Ce service en ligne a été créé en janvier 2017 par cette collectivité, et développé en lien avec une #start-up de Blois, Neolink. La plate-forme fonctionne avec des #algorithmes de « matching » et un dispositif de #géolocalisation. Les allocataires du RSA s’inscrivent et constituent leur CV en ligne. Ils expliquent où ils sont, et quelles sont leurs compétences. De l’autre côté, les entreprises font de même, détaillent les postes ouverts et charge au système informatique de détecter le bon profil : un plombier disponible sur tel canton, un maçon dans un tel village, etc. La recherche est très ciblée et ça marche.

    #recrutement #chômeurs #précaires

  • Le trouble à l’ordre public pour gagner le bras de fer - 07/02/2018 - ladepeche.fr

    https://www.ladepeche.fr/article/2018/02/07/2737303-trouble-ordre-public-gagner-bras-fer.html

    « Nous manifestons pour que soit maintenue la #cartographie des zones dites défavorisées, sur lesquelles l’agriculture est compliquée. Cultiver sur ce type de zones donne droit à des aides financières, qui sont indispensables aux exploitants. Hélas, et mille fois hélas, ces subventions sont essentielles car les prix agricoles ne sont toujours pas assez rémunérateurs. »

    #agricultures #zones_défavorisées

  • Compteur Linky, mensonges de Bernard Lassus d’Enedis, liste des agressions qui continuent
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14480-compteur-linky-mensonges-de-bernard-lassus-d-enedis-liste-des-agres

    Marc Filterman (son site) a bossé dans les Radars etc... donc il connait un peut le domaine. ; ))))

    Monsieur le Président de la République

    et Mesdames et Messieurs les Présidents

    des groupes parlementaires.

    Site : http://agoravox.fr/auteur/filterman

    Date : 01/02/2018

    Lettre ouverte

    La pose des compteurs électriques Linky du groupe ENEDIS /EDF provoquent très régulièrement des incidents, parce que les abonnés n’en veulent pas pour plusieurs raisons totalement justifiées.

    Pose forcée et illégale de compteur non obligatoire,

    Problèmes sanitaires,

    Augmentation de la facturation,

    Le système Linky est énergivore, mais la consommation précise n’a jamais été révélée,

    Dysfonctionnement ou détérioration de matériels électroniques,

    Dysfonctionnement ou détérioration de matériels électro-ménagers, (...)

    • Bonus : Les compteurs Linky prennent feu. La Dépêche du Midi
      https://www.ladepeche.fr/article/2017/11/27/2692870-deux-compteurs-linky-prennent-feu.html

      C’est arrivé vendredi dernier, vers midi. Deux compteurs Linky ont brûlé dans la résidence des Jardins du Pech, au numéro 10 de la rue du 14-Juillet, dans le quartier de la Cépière. « Je dormais, les voisins ont sonné à l’interphone, il y avait de la fumée partout, on a aussitôt appelé les pompiers », raconte Christelle, une des copropriétaires. Les secours sont arrivés de suite, ils ont localisé les compteurs immédiatement. « Heureusement, que c’est arrivé dans les locaux professionnels du bâtiment, vous imaginez si cela s’était produit dans un appartement », s’inquiète Christelle. Les pompiers ont pu constater que les boîtiers avaient fondu, explosé, laissant de grandes marques noires sur les murs.

      « Ils sont tout neufs, ils n’auraient pas dû prendre feu, ils ont été installés en décembre 2016 », poursuit Christelle.

      . . . . . . .

  • Communiqués de l’Amassada
    Après Notre-Dame-des-Landes,
    le gouvernement joue la carte de l’intimidation en Aveyron

    L’Amassada

    https://lavoiedujaguar.net/Communique-de-l-Amassada-Apres-Notre-Dame-des-Landes-le-gouvernement

    Jeudi 25 au petit matin, les premiers rayons de soleil n’ont pas encore réussi à percer la nuit et les nuages, que déjà plusieurs dizaines de gendarmes pénètrent dans une dizaine de maisons du Sud-Aveyron pour signifier la mise en garde à vue de leurs habitants. Menottés, escortés sans relâche, dispatchés dans de nombreux commissariats du Nord-Aveyron, les gardes à vue prendront finalement fin toutes au même moment après plus de neuf heures.

    Dès que la nouvelle se propage, un rassemblement spontané de plus de cinquante personnes est organisé devant la gendarmerie de Saint-Affrique, se déplaçant ensuite jusqu’à la mairie. Tous demandent l’arrêt de ces gardes à vue démesurées et s’unissent d’une même voix pour clamer que nous n’avons pas peur, que nous ne laisserons pas les bétonneurs détruire nos terres impunément. (...)

    #Aveyron #méga-transformateur #RTE #éoliennes_industrielles #résistance

  • Les astronomes sont furieux : une boule à facettes suspendue dans l’espace ! - 26/01/2018 - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/26/2729783-astronomes-sont-furieux-boule-facettes-suspendue-espace.html

    La communauté internationale des astronomes est furieuse ! Ce mercredi 24 janvier, la société aérospatiale privée Rocket Lab a profité du premier tir de son lanceur chargé de trois satellites pour placer en orbite « Humanity star », une fausse étoile qui deviendra l’un des objets les plus lumineux du ciel. L’éclat de cet objet d’environ un mètre de diamètre seulement devrait être obtenu grâce à ses 65 panneaux réfléchissants, à une rotation permanente de la boule sur elle-même et enfin à sa position dans le ciel, à une altitude de 500 km.

  • La CPAM du Lot gère les dossiers de 48 900 détenus
    https://www.ladepeche.fr/article/2017/12/12/2702940-cpam-lot-gere-dossiers-48-900-detenus.html

    La CPAM du Lot, l’une des caisses les plus petites du pays, a obtenu de la CNAM, la gestion des dossiers de plus de la moitié des détenus français soit plus de 48 000 personnes écrouées en métropole et en Outre-Mer. La caisse lotoise a créé un service dédié à cette tâche et embauché quinze personnes [youpi,ndc].

    #santé #détenus

  • #Laits contaminés par des #salmonelles : #Lactalis savait... et n’a rien dit
    https://www.nouvelobs.com/sante/20180102.OBS0048/laits-contamines-par-des-salmonelles-lactalis-savait-et-n-a-rien-dit.html

    Lactalis s’est bien gardé d’ébruiter l’affaire. Comme l’y autorise la loi, le numéro 1 mondial des produits laitiers n’a pas fait savoir qu’au mois d’août, puis de novembre 2017, elle avait repéré « des salmonelles sur du matériel de nettoyage et sur les carrelages » de son site de Craon, en Mayenne, rapporte « le Canard enchaîné » ce mercredi 3 janvier. Soit cette même usine d’où sont issus les lots de laits infantiles dont le rappel a été ordonné par les pouvoirs publics début décembre... pour cause de contamination aux salmonelles.

    Mais ça n’est pas tout. L’hebdomadaire satirique révèle aussi que l’inspection sanitaire du ministère de l’Agriculture serait passée à côté de la contamination de l’usine, lors d’une visite de routine en septembre dernier.

    Interrogé par « le Canard », un expert en sécurité sanitaire des #aliments s’en étonne :

    « Comment les contrôleurs s’y sont-ils pris pour ne détecter en septembre aucune salmonelle, alors que l’on sait aujourd’hui, après enquête, que l’usine était infectée depuis février, au moins ? »

    #crimes #criminels #santé

    • Lait contaminé Lactalis : la réponse des autorités mise en cause - 03/01/2018 - ladepeche.fr
      https://www.ladepeche.fr/article/2018/01/03/2715274-lait-contamine-lactalis-la-reponse-des-autorites-mise-en-cause.htm

      Le ministère de l’Agriculture, épinglé par le Canard Enchaîné, a reconnu mercredi qu’aucune anomalie n’a été décelée en septembre dans l’usine lors d’un contrôle sanitaire. Cela s’explique par le fait que l’inspection « portait » seulement sur « un nouvel atelier de mélange à sec de céréales » et pas sur les activités de poudre de lait.

      Le ministère affirme n’avoir « pas eu connaissance » des résultats des auto-contrôles menés par le groupe en août et en novembre qui avaient décelé, eux, des traces de salmonelles dans les bâtiments, mais pas sur les chaînes de production.

      Pour sa défense, il souligne aussi qu’une obligation de notification n’existe que lorsque une non-conformité a été décelée sur un produit mis sur le marché.

      En face, Lactalis rétorque que « les autorités ont à disposition les résultats des audits en permanence ».

  • Déjà 929 petits cours d’eau rayés des cartes - 27/12/2017 - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/article/2017/12/27/2711963-deja-929-petits-cours-d-eau-rayes-des-cartes.html

    En Haute-Garonne la FNSEA se félicite d’avoir obtenu gain de cause sur la moitié des cours d’eau proposés par ses adhérents. L’enjeu est lourd de conséquence. « Car une fois qu’un cours d’eau est déclassé les agriculteurs ne sont plus tenus de maintenir une bande enherbée sur ses berges ; ni de respecter les zones de non-traitement à cinq mètres de chaque côté du cours », explique Christian Mazars, président de la FDSEA31.

    #environnement #eau #fnsea #agro-industrie #pollution

    https://www.ladepeche.fr/article/2017/12/27/2711959-un-recul-de-la-protection-de-la-nature.html

    Pour les défenseurs de l’environnement ce déclassement d’une partie des cours d’eau est incompatible avec les principes de la bonne conduite agricole et environnementale (BCAE) tels qu’ils ont été adoptés en avril 2015. Car cette redéfinition des cours d’eaux est moins disante que les dispositions de la BCAE alors même que la loi sur la biodiversité de 2016 interdit toute régression en matière de protection de l’environnement.

    Humour noir : ce recensement a été piloté par la direction départementale des territoires, DDT (ça ne s’invente pas).