Prvenir les « dviances » chez les jeunes ds leur petite enfance

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  • Prévenir les « déviances » chez les jeunes dès leur petite #enfance
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/15/prevenir-les-deviances-chez-les-jeunes-des-leur-petite-enfance_1701036_3232.

    Mais ces jeunes « musulmans », « étrangers », « immigrés » qu’on a diabolisés ces dernières semaines sont l’arbre mensonger qui cache la forêt. Toutes les enquêtes récentes sur les consommations de drogues montrent que les jeunes les plus aisés sont les plus concernés ; la maltraitance et la souffrance des enfants sont présentes dans toutes les classes sociales (comme je l’ai montré dans « Les oubliés », ouvrage sur l’enfance maltraitée). Il faut accepter ces deux vérités pénibles : la #délinquance a des racines profondes dans la souffrance, et cette dernière se retrouve aussi bien dans les « cités » que dans le huis clos des maisons bourgeoises qui ne font pas l’objet de la même suspicion.

    C’est dire que la prévention de toutes les déviances chez les jeunes, qu’il s’agisse de la délinquance ou de la tentation terroriste, mais aussi du suicide, de l’addiction aux drogues doit être très précoce et que la stratégie préconisée par François Hollande est la bonne : donner des moyens à l’école maternelle et à l’école élémentaire. Certes il va être difficile de reconstruire le tissu protecteur qui entourait, il y a encore quelques années, les enfants. Que sont devenus les principaux outils : les RASED supprimés, le système de santé scolaire soigneusement détricoté et maintenant exsangue ! Oui il faut créer des postes et pas seulement des postes d’enseignants mais aussi de psychologues, infirmières, médecins...

    #fb

    • Oui, investir dans le scolaire... D’un autre côté, l’école n’est pas la salut, ce serait plutôt le développement personnel et les « apprentissages ». Alors, ne faut-il pas surtout investir dans le soutien à l’associatif, au para scolaire, à la parentalité, ...

      Par contre, je trouve terrible d’aborder ces questions sous le vocable de prévention des « déviances ». Terrible. Tant qu’on en reste à une notion de prévention, on reste dans une idéologie de la peur.