• En Chine, deux « chatbots » bannis après des propos défavorables au régime
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/08/07/en-chine-deux-chatbots-bannis-apres-des-propos-defavorables-au-regime_516968

    Les programmes BabyQ et XiaoBing ont été bannis de la messagerie QQ, très populaire en Chine. Deux « chatbots », ces programmes informatiques conçus pour dialoguer, ont été bannis d’une messagerie chinoise après avoir tenu des propos défavorables au régime de Pékin, rapportent Reuters, le Financial Times et la BBC. BabyQ, créé par Turing Robot, une importante entreprise chinoise d’intelligence artificielle, et XiaoBing, développé par Microsoft, étaient hébergés sur le service de messagerie QQ, de (...)

    #Tencent #QQ #bot #censure #web #surveillance #algorithme

  • Controversé et un peu gênant : le manifeste antidiversité qui circulait à Google
    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/08/07/le-genant-manifeste-antidiversite-d-un-employe-de-google_5169624_4408996.htm

    C’est un message qui a fait grand bruit dans les couloirs des bureaux de Google. Et même, comme c’est rarement le cas, à l’extérieur. La semaine dernière, un employé de Google a diffusé en interne, notamment par e-mail, un document d’une dizaine de pages dénonçant la politique de l’entreprise en matière de diversité.

    Ce message, que le site spécialisé Gizmodo a pu se procurer et a publié dans son intégralité samedi 5 août, estime notamment que le manque de femmes au sein des ingénieurs de l’entreprise, et à des postes à responsabilité, ne relève pas du sexisme. Pour lui, ce sont les « différences biologiques » qui l’expliquent. Les femmes sont, assure-t-il, « plus ouvertes aux sentiments et à l’esthétique qu’aux idées. (…) Elles ont généralement un intérêt plus fort que les hommes pour les gens, plutôt que pour les objets. Ces différences expliquent en partie pourquoi les femmes préfèrent relativement les métiers des secteurs sociaux ou artistiques ». Contrairement aux hommes qui, selon lui, sont plus attirés par le code.

    • De l’article original, avec le texte intégral de la note, cette recommandation pour atténuer le #blues_du_mâle_blanc_réac et, accessoirement, faire du business (qui c’est qu’à les sous ?)

      Exclusive : Here’s The Full 10-Page Anti-Diversity Screed Circulating Internally at Google [Updated]
      http://gizmodo.com/exclusive-heres-the-full-10-page-anti-diversity-screed-1797564320

      Stop alienating conservatives.
      • Viewpoint diversity is arguably the most important type of diversity and political orientation is one of the most fundamental and significant ways in which people view things differently.
      • In highly progressive environments, conservatives are a minority that feel like they need to stay in the closet to avoid open hostility. We should empower those with different ideologies to be able to express themselves.
      • Alienating conservatives is both non-inclusive and generally bad business because conservatives tend to be higher in conscientiousness, which is require for much of the drudgery and maintenance work characteristic of a mature company.

    • Viré…

      Google licencie l’employé qui avait signé un manifeste anti-parité - Business Insider France
      http://www.businessinsider.fr/google-licencie-employe-auteur-manifeste-anti-parite

      Google a licencié un employé qui avait, dans une note interne à l’entreprise, justifié l’inégalité de traitement entre femmes et hommes dans le secteur des hautes technologies par des différences biologiques.

      James Damore, l’ingénieur ayant rédigé ce memo d’une dizaine de pages intitulé ""Google’s Ideological Echo Chamber", a confirmé son licenciement dans un courriel à Reuters, précisant avoir été remercié pour « #perpétuation_des_stéréotypes_de_genre ».

      Il a dit envisager tous les recours légaux possibles.

      J’imagine le dossier avec une telle motivation en prud’hommes…

    • Ben, le dossier suit son cours… et vient de se prendre une première gamelle qui aurait (c’est au conditionnel) abouti au retrait de l’un des recours.

      Premier revers pour James Damore, l’auteur d’un manifeste sexiste licencié par Google
      http://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/02/19/premier-revers-pour-james-damore-l-auteur-d-un-manifeste-sexiste-licencie-pa

      Google n’a pas enfreint la loi en renvoyant James Damore. C’est du moins ce qu’assure dans un mémorandum publié lundi 19 janvier et rendu public jeudi 15 février par une avocate membre du National Labor Relations Board (NLRB), une agence américaine indépendante chargée d’enquêter sur les violations du droit dans le monde du travail.

      James Damore avait été licencié en août par son employeur, après avoir diffusé en interne un manifeste sexiste jugé contraire au code de conduite de l’entreprise. Dans le texte, l’ingénieur critiquait la politique de diversité de l’entreprise. Il expliquait aussi que la sous-représentation des femmes chez Google, notamment aux postes d’ingénieurs, était liée à des « différences biologiques », et non à une forme de sexisme.

      Après son renvoi, l’homme avait intenté deux actions en justice contre Google. La première est ce recours déposé auprès du NLRB le 7 août pour non-respect des droits dans le cadre de l’entreprise.

      La seconde, actée le 8 janvier, est une action groupée à l’initiative de M. Damore et d’un autre ancien salarié de Google, David Gudeman. Tous deux reprochent au grand groupe de la Silicon Valley de les avoir « ostracisés, rabaissés et sanctionnés pour leur point de vue politique hétérodoxe, et pour le péché supplémentaire de leur naissance, ayant fait d’eux des Blancs et/ou des hommes ».

      C’est sur la première que le mémorandum a porté. Ecrit par l’avocate Jayme Sophir, il recommande à la NLRB de ne pas donner suite à la plainte de James Damore, jugeant que le renvoi n’est pas contraire à la loi. Il considère en effet que les déclarations de l’ingénieur étaient « trop blessantes, discriminatoires et dérangeantes » pour être protégées par le principe de liberté d’expression qui vaut dans les entreprises. Elles constituent par ailleurs selon le mémo « du harcèlement sexuel », malgré les « efforts » faits pour enrober le manifeste de « références et analyses “scientifiques” ».

      Si ce texte n’a pas en soit de valeur législative († sic), il aurait pu influencer le jugement de la NLRB. Cependant, selon plusieurs médias, parmi lesquels Techcrunch, Wired et Bloomberg, James Damore aurait décidé d’abandonner les poursuites auprès de la NLRB quelques jours après sa publication.

      La seconde plainte de l’ingénieur, menée sous la forme d’une action collective, est, elle, toujours bien engagée contre Google.

      † lire évidemment «  valeur juridique  » à la place du débile «  valeur législative  »