https://www.arte.tv

  • #Tunisie : l’#enfer des exilés

    En Tunisie, la vie des exilés venus d’Afrique sub-saharienne, est devenue un enfer. Un enfer peu documenté : les autorités tunisiennes empêchant les journalistes de travailler sur ce thème.

    Pourtant, des ONG accusent le pays de provoquer le naufrage d’embarcations en pleine mer et d’aller jusqu’à livrer au désert des exilés arrêtés au large de la Tunisie, pendant leur tentative de traversée de la Méditerranée.
    Julien Goudichaud et Davide Mattei se sont rendus en Tunisie, en se faisant passer pour des touristes, pour mener une enquête exceptionnelle. Ils ont réussi à prouver ces exactions en parvenant à filmer des bus chargés de migrants et en retrouvant des victimes en plein désert.
    Livrés à eux-mêmes, sans eau ni nourriture ni abri, beaucoup d’entre eux périssent de soif et d’insolation.
    Le président tunisien Kaïs Saïed, qui s’est arrogé les pleins pouvoirs en 2021, mène depuis une politique anti-migrants répressive, qui s’appuie sur la théorie xénophobe du « grand remplacement » pour lutter contre la présence des exilés dans le pays. Pour sécuriser sa frontière méditerranéenne, l’UE a négocié un accord de coopération avec la Tunisie, qui porte notamment sur la gestion des frontières et la lutte contre le trafic d’êtres humains. En contrepartie, la Tunisie bénéficie de plus de 100 millions d’euros de financement européen. Depuis l’entrée en vigueur de cet accord, la violence des autorités semble avoir explosé.

    https://www.arte.tv/fr/videos/125279-000-A/tunisie-l-enfer-des-exiles
    #vidéo

    #migrations #réfugiés #abandon #expulsions #renvois #déportation #désert #Sahara #désert_du_Sahara #exernalisation #frontières

    –-

    ajouté à la métaliste sur les « #left-to-die in the Sahara desert »...
    https://seenthis.net/messages/796051

  • Allemagne : au sein des Témoins de Jéhovah
    https://www.arte.tv/fr/videos/111748-012-A/arte-regards


    Dans ce documentaire disponible jusqu’au 29/01/2030 le journaliste d’Arte Theo Heyen essaye d’être hyper-sympa avec les Témoins de Jéhovah. Heureusement la page d’acceuil de leur site web te donne vachement envie de rejoindre la bande de chiliastes.

    Le reportage arrive quand même à te faire comprendre que les simples membres du culte sont exploités à max et vivent dans une forme de servitude volontaire qui ressemble à de l’esclavage. A montrer aux gamins qui se demandent ce que c’est la religion.

    Points d’entrée dans le sujet

    Discours de la servitude volontaire
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire

    Témoins de Jéhovah
    https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9moins_de_J%C3%A9hovah

    #religion #sectes #témoins_de_jéhovah #reportage

  • ARTE 28 minutes : « dans le milieu scientifique il y a aussi du MILITANTISME » (La Science c’est le MAL)
    Invité du jour : Damien GREFFIN, vice-président de la FNSEA.

    (à partir de 16’10)
    https://www.arte.tv/fr/videos/119476-194-A/28-minutes

    (Hasard du calendrier ? Le cours du plomb s’est apprécié de 1,81% depuis le 22 mai).

    #lobbying #biosolutions #techno-solutionnisme #agroindustrie #productivisme #environnement #écosystèmes (préservations des)

  • n’avait pas la force de lire, pas la force de jouer à Candy Crush Saga®, pas la force de pleurnicher et même pas la force de rédiger un dazibao, aussi s’est-elle comportée hier soir en sale petite bourgeoise décadente : elle s’est plantée moitié comateuse devant un film sur Arte — elle ne sait pas pourquoi elle précise puisque cela fait maintenant Gai-Luron et Belle Lurette qu’il n’existe plus qu’une seule chaîne de télévision.

    Elle jeta son dévolu sur « Les Misérables », de Ladj Ly. Qu’en dire ? Déjà que le film ne passerait pas le test de Bechdel, puisque si à des degrés divers il est effectivement plein de « nouveaux » Javert, de « nouveaux » Valjean, de « nouveaux » Thénardier et de « nouveaux » Gavroche c’est en vain que l’on y chercherait trace d’une « nouvelle » Fantine ou d’une « nouvelle » Cosette — ce phallocentrisme saute aux yeux. Ensuite que pour le reste l’ouvrage tient davantage du documentaire que de la fiction : lutte des classes, pauvreté, petites et grandes humiliations, racisme institutionnel, âgisme, harcèlement policier, violence d’État, « bavures » qui n’en sont pas... tout est hélas tellement crédible que l’on s’y croirait. Est-ce que cela rend philanthrope ? Évidemment non. Mais est-ce que nous l’aurions été sans cela ? Ha ha, non plus.

    Voilà, c’est tout. C’est un dazibao ch***t, n’est-ce pas ? Que voulez-vous, on n’y peut rien, les billets si nuancés dans lesquels on ne fait pas que dire du mal d’une œuvre ou de ses auteurices sonnent toujours un peu creux.

  • Eine Jaffa-Orange
    https://www.arte.tv/de/videos/104909-000-A/eine-jaffa-orange
    https://arteptweb-a.akamaihd.net/am/ptweb/104000/104900/104909-000-A_SQ_0_VO-STF_09963924_MP4-2200_AMM-PTWEB-101143117

    27 Min., Verfügbar bis zum 15/06/2025

    TV-Ausstrahlung am Freitag, 30. Mai um 04:20

    Sendung vom 18/05/2025

    Mohammed, ein junger Palästinenser, sucht verzweifelt nach einem Taxi, mit dem er über einen Checkpoint zu seiner Mutter fahren kann, die auf der israelischen Seite auf ihn wartet. Der Taxifahrer Farouk zögert, da der junge Mann keinen Passierschein hat, sondern nur eine europäische Aufenthaltsgenehmigung. Der Ärger beginnt ...

    Mit

    Samer Bisharat (Mohammed)

    Kamel El Basha (Farouk)

    Regie

    Mohammed Almughanni

    Drehbuch

    Mohammed Almughanni

    Produktion

    Synecdoche

    Indeks Film Studio

    Lumisenta Film Foundation

    Produzent/-in

    David Frenkel

    Patryk Sielecki

    Marcin Malatynski

    Schnitt

    Natalia Jachec

    Musik

    Robert Logan

    Ton

    Aleksandra Landsmann

    Land

    Frankreich

    Polen

    Jahr

    2022

    #Kino #Taxifilmfest #Palästina #Israel #Film #Taxi

  • L’ invasion de Sergei Loznitsa
    (documentaire, 28 épisodes, 2h25min au total, 2022-2025)

    https://www.arte.tv/fr/videos/112563-000-A/l-invasion-1-28

    Par le cinéaste Sergei Loznitsa, une immersion sensible dans la guerre au quotidien en #Ukraine à travers une série d’instantanés. De l’intérieur, la vie ordinaire contaminée par la violence et, face à elle, le corps collectif qui résiste.


    Bande-annonce :
    https://www.youtube.com/watch?v=_pxdHtYACLo

  • Un livre pour ma vie - Yuval Noah #harari - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/118865-008-A/un-livre-pour-ma-vie-yuval-noah-harari

    Yuval Noah Harari, historien, philosophe et auteur à succès, expose dans cet entretien sa perspective sur la dynamique entre la #science, la narration et le comportement humain. Il soutient que, bien que la science offre une compréhension du monde infiniment plus complexe et imaginative que la mythologie, son principal défi réside dans son incapacité à raconter des histoires captivantes. Or, les humains sont motivés à l’action par les récits, non par les faits seuls. Harari explique que les mythes qui façonnent les sociétés (sur l’immigration, les conflits, l’identité nationale ou religieuse) puisent souvent leur force dans des "drames biologiques" fondamentaux (rivalité tribale, peur de la perte parentale, dynamique familiale), compréhensibles même au niveau mammifère. Ces récits, bien (...)

    #biology #mythology #anthropology #storytelling #books #narrative #language #stories #imagination #evolution #bureaucracy #conspiracy #cognition #bias #management #organizations #complexity #reality #bestof

  • Divas : d’Oum Kalthoum à Dalida
    https://www.arte.tv/fr/videos/123399-000-A/divas-d-oum-kalthoum-a-dalida

    L’âge d’or de la culture dans le monde arabe des années 1920 aux années 1970, a vu les femmes prendre une place déterminante. Elles ont fait vibrer et rêver des peuples très divers, de Bagdad à Casablanca.Ces femmes, restées pour certaines des monstres sacrés sont les symboles d’une époque révolue mais aussi des modèles et des sources d’inspirations pour de nombreux artistes contemporains.

    https://www.youtube.com/watch?v=uoXyN9R51n8

    #musique #chanson #monde_arabe #Égypte #Algérie #Liban


  • Algorithmes - Vers un monde manipulé

    Documentaire, 95 min.

    https://www.arte.tv/fr/videos/101914-000-A/algorithmes-vers-un-monde-manipule

    Disponible jusqu’au 01/08/2025

    Calculer le danger qu’encourt une femme victime de violences conjugales, faire « matcher » étudiants et universités, proposer de la publicité ciblée ou encore évaluer les droits aux aides sociales : les algorithmes font désormais partie intégrante de notre environnement et sont à l’origine de décisions lourdes de conséquences. Avec eux, le « rêve Internet », conçu au départ comme un espace infini de connaissance et de création qui serait investi par l’humanité tout entière, a peu à peu été accaparé par les grandes entreprises, appâtées par cette potentielle source de profits. En se substituant aux services publics mais également aux travailleurs auxquels elle devait fournir des outils d’assistance, l’intelligence artificielle renforce l’emprise du marché sur nos corps. Mus par une logique commerciale implacable, les algorithmes nous enferment dans nos habitudes culturelles, idéologiques, sociétales, reproduisant stéréotypes et discriminations.

    Capitalisme de surveillance
    Remontant le flux immatériel des données et les câbles sous-marins, bien réels, servant à leur transport, cette enquête met en lumière la montée en puissance d’un « capitalisme de surveillance », illustrée par de nombreux exemples, à l’instar des employés d’Amazon espionnés jusque dans leur intimité. S’appuyant sur l’œuvre de l’artiste, géographe et auteur Trevor Paglen, qui critique la manière dont les algorithmes consolident les préjugés, ce film très politique décortique les dessous du monde digital au travers d’analyses de chercheurs et de témoignages d’utilisateurs. Il nous conduit notamment au Venezuela, où des milliers de « micro-travailleurs » rémunérés à la tâche alimentent, derrière leurs écrans et dans des conditions de travail indécentes, cette économie numérique et nos désirs de consommateurs connectés.

    Réalisation : Dorothe Dörholt
    Pays : Allemagne, France
    Année : 2022

  • #Mozzarella, le #fromage de la souffrance

    La mozzarella di bufala - ou mozzarella au lait de bufflonne - est un produit premium apprécié au-delà des frontières italiennes dont la couleur blanche évoque l’innocence. Et pourtant, coté production, la pureté n’est pas toujours au rendez-vous dans les exploitations de #Campanie.

    Plus de 90 % de la mozzarella de bufflonne #AOP italienne provient de Campanie. Malgré une demande européenne en hausse, de nombreux éleveurs de bufflonnes luttent pour survivre. Paolo Carlino pâtit de la hausse des #prix du fourrage et de l’énergie. Sans parler d’un autre fléau, la #brucellose_bovine, qui a décimé la moitié de son troupeau qui comptait trois cents bêtes. Même si son #élevage en stabulation lui garantit un rendement laitier supérieur à celui généré par l’élevage en pâturage (quelque 1 000 litres par buffle et par an), sa marge a fondu de 50 à 10 % ces dernières années. Avec des conséquences désastreuses pour toute sa famille.

    Cette pression sur les prix et la production se répercute souvent sur la santé des animaux. Francesco Ceccarelli, défenseur des animaux et membre de l’ONG « Essere Animali », documente à l’aide de caméras cachées et de drones les manquements parfois graves des élevages de buffles en Italie, afin d’alerter les autorités locales et les milieux politiques européens. Les veaux mâles sont assimilés à des déchets, ils sont inutilisables pour la production de lait et la viande de buffle ne fait pas recette.

    Antonio Palmieri est passé en bio il y a 30 ans. Un pari risqué à l’époque, car cette agriculture n’avait pas encore le vent en poupe. Aujourd’hui, sa ferme fait figure de parc d’attractions pour la mozzarella di bufala bio. Trente mille visiteurs s’y croisent chaque année. Bien qu’il s’engage en faveur d’une mozzarella irréprochable, il lui arrive de faire quelques concessions sur le bien-être animal lorsque les bénéfices sont en jeu.

    https://www.arte.tv/fr/videos/111749-018-A/arte-regards
    #mozzarella_di_bufala #bufflonne #agriculture #exploitation #Italie #coûts #agriculture_biologique #mozzarella_di_bufala_campana #vidéo

  • Les succès volés Arte
    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-026283/les-succes-voles

    Disponible jusqu’au 03/06/2025

    Certaines inventions et découvertes ont été attribuées à des hommes, à tort ! Ainsi le créateur du Monopoly s’est largement inspiré d’un jeu développé par Elizabeth Magie, tandis que la découverte de la structure hélicoïdale de l’ADN a été dérobée à Rosalind Franklin. En deux épisodes, la lumière est faite sur l’histoire de ces succès volés.

    Série inspirée du livre « #Femmes_volées » (« Beklaute Frauen », Penguin, 2024) de l’autrice allemande Leonie Schöler

  • La Sicile normande | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/098846-000-A/la-sicile-normande

    Comment, du milieu du XIe à la toute fin du XIIe siècle, des mercenaires normands ont conquis la Sicile sarrasine pour y bâtir avec Arabes et Grecs l’un des royaumes les plus avancés de ce temps.

    Le moment drôle du documentaire, c’est quand le vainqueur arrive dans le palais du vaincu, et que le vaincu apprend au vainqueur à se laver les mains, avant de partager un repas ensemble. Tu comprends que les élites locales ont décidées d’accepter cet encombrant envahisseur, avec patience et abnégation.

  • On - Off : le show électrique anti russe

    Le dessous des images - Arte

    https://www.arte.tv/fr/videos/121271-028-A/le-dessous-des-images

    Le 9 février 2025, les pays baltes ont mis fin à leur dépendance énergétique à la Russie en se raccordant au réseau électrique européen lors d’une cérémonie très scénarisée. Un show festif et hautement symbolique marquant leur quête d’indépendance face à Moscou.

    Sortis de l’URSS depuis trente-cinq ans, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie étaient encore reliées au réseau électrique russe. Face aux menaces de Moscou, elles ont mis fin à cette dépendance en se raccordant au réseau européen lors d’une cérémonie très symbolique. Angélique Palle, géographe et spécialiste de la sécurité énergétique, analyse les enjeux diplomatiques de la communication des pays baltes. Céline Bayou, cheffe du centre de recherches Europes-Eurasie de l’Inalco, explique que ce geste s’inscrit dans un long combat pour l’indépendance, marqué par de nombreuses opérations symboliques depuis la chute du rideau de fer.

    #Pays_baltes
    #Russie
    #transport
    #Énergie

  • Andrée Blouin - Africa’s overlooked independence heroine
    https://www.bbc.com/news/articles/c5ydjkgx7x4o


    A black and white picture of Andrée Blouin wearing a hat Eve Blouin

    6.1.2025 by Wedaeli Chibelushi - “I know that you can die twice. First comes physical death... to be forgotten is a second death,” notes screenwriter Eve Blouin, in an epilogue at the end of her mother’s autobiography.

    Eve understands this sentiment more than most.

    In the 1950s and 60s, her mother, the late Andrée Blouin, threw herself into the fight for a free Africa, mobilising the Democratic Republic of Congo’s women against colonialism and rising to become a key adviser to Patrice Lumumba, DR Congo’s first prime minister and a revered independence hero.

    She traded ideas with famed revolutionaries like Ghana’s Kwame Nkrumah, Guinea’s Sékou Touré and Algeria’s Ahmed Ben Bella, yet her story is hardly known.

    Going some way towards remedying this injustice, Blouin’s journey featured in last year’s Oscar-shortlisted documentary Soundtrack to a Coup d’Etat.

    What’s more, Blouin’s memoir, titled My Country, Africa: Autobiography of the Black Pasionaria, is being re-released, having spent decades out of print.

    In the book, Blouin explained that her yearning for decolonisation was sparked by a personal tragedy.

    She grew up between Central African Republic (CAR) and Congo-Brazzaville, which at the time were French colonies named Ubangi-Shari and the French Congo respectively.

    In the 1940s, her two-year-old son, René, was being treated in hospital for malaria in the CAR.

    René was mixed-race like his mother, and because he was one-quarter African, he was denied medication. Weeks later, René was dead.

    “The death of my son politicised me as nothing else could,” Blouin wrote in her memoir.

    She added that colonialism “was no longer a matter of my own maligned fate but a system of evil whose tentacles reached into every phase of African life”.

    Blouin was born in 1921, to a 40-year-old white French father and a 14-year-old black mother from the CAR.

    The two met when Blouin’s father passed through her mother’s village to sell goods.

    “Even today, the story of my father and my mother, while giving me much pain, astonishes me still,” Blouin said.

    When she was just three, Blouin’s father placed her in a convent for mixed-race girls, which was run by French nuns in the neighbouring Congo-Brazzaville.

    This was common practice in France and Belgium’s African colonies - it is thought that thousands of children born to colonialists and African women were sent to orphanages and separated from the rest of society.

    Blouin wrote: “The orphanage served as a kind of waste bin for the waste products of this black-and-white society: the children of mixed blood who fit nowhere.”

    Eve Blouin A black-and-white picture of a group of girls and a nun at the Order of Saint Joseph Cluny convent posing for a picture.Eve Blouin

    For 12 years, Andrée Blouin (second from bottom right) lived at the Order of Saint Joseph Cluny convent in Brazzaville

    Blouin’s experience in the orphanage was extremely negative - she wrote that the children at the institution were whipped, underfed and verbally abused.

    But she was headstrong - she escaped from the orphanage aged 15 after the nuns attempted to force her into marriage.

    Blouin eventually married by her own will, twice. After René’s death, she moved with her second husband to Guinea, a West African country which was also governed by the French.

    At the time, Guinea was in the midst of a “political tempest”, she wrote. France had promised the country independence, but also required Guineans to vote in a referendum on whether or not the country should maintain economic, diplomatic and military ties with France.

    The Guinean branch of the pan-African movement the Rassemblement Démocratique Africain (RDA) wanted the country to vote “No”, arguing that the country needed total liberation. In 1958, Blouin joined the campaign, driving throughout the country to speak at rallies.

    A year later, Guinea secured its independence by voting “No” and Sékou Touré, Guinea’s RDA leader, became the nation’s first president.

    By this point, Blouin had begun to develop considerable clout in post-colonial, pan-African circles. She wrote that after Guinea became independent, she used this influence to advise the CAR’s new President Barthélemy Boganda, persuading him stand down in a diplomatic row with Congo-Brazzaville’s post-independence leader, Fulbert Youlou.

    But counselling was not all Blouin had to offer this fast-changing Africa.

    In a restaurant in Guinea’s capital, Conakry, she met a group of liberation activists from what would later become DR Congo. They urged her to help them mobilise Congolese women in the fight against Belgian colonial rule.

    Blouin was pulled in two directions. On one hand, she had three young children - including Eve - to raise. On the other, “she had the restlessness of an idealist with a certain anger at the world as it was”, Eve, now 67, told the BBC.

    In 1960, with Nkrumah’s encouragement, Andrée Blouin flew alone to DR Congo. She joined prominent male liberation activists, such as Pierre Mulele and Antoine Gizenga, on the road, campaigning across the country’s 2.4 million sq km (906,000 sq miles) expanse. She cut a striking figure, travelling through the bush with her coiffed hair, form-fitting dresses and chic, translucent shades.

    Eve Blouin Andrée, her husband, her daughter and the presidents talk in a group while wearing smart evening wear.Eve Blouin

    Andrée Blouin (far left), her husband André (second left) and her daughter Rita (third left) are pictured in Algiers with Algeria’s first President, Ahmed Ben Bella (far right), and Guinea’s first President, Sékou Touré.

    In Kahemba, near the border with Angola, Blouin and her team paused their campaign to help build a base for Angolan independence fighters who had fled from the Portuguese colonial authorities.

    She addressed crowds of women, encouraging them to push for gender equality as well as Congo’s independence. She also had a knack for organising and strategy.

    Soon, the colonial powers and international press caught wind of Blouin’s work. They accused her of being, among many things, Nkrumah’s mistress, Sékou Touré’s agent and “the courtesan of all the African chiefs of state”.

    She attracted even more attention when she met Lumumba.

    In her book, Blouin describes him as a “lithe and elegant” man whose “name was written in letters of gold in the Congo skies”.

    When the country clinched its independence in 1960, Lumumba became its first prime minister. He was just 34 years old.

    Lumumba selected Blouin as his “chief of protocol” and speechwriter. The pair worked together so closely that the press dubbed them “Lumum-Blouin”.

    Blouin was described by the US’s Time magazine as a “handsome 41-year-old” whose “steel will and quick energy make her an invaluable political aide”.

    But a slew of disasters struck team Lumum-Blouin - and the newly formed government - just a few days into their tenure.

    Firstly, the army revolted against their white Belgium commanders, sparking violence across the nation. Then, Belgium, the UK and US backed secession in Katanga, a mineral-rich region that all three Western nations had interests in. Belgian paratroopers swooped back into the country, supposedly to restore security.

    Blouin described the events as a “war of nerves”, with traitors “organising everywhere”.

    Herbert Weiss Wearing a patterened dress, Andrée gives a speech to a large crowd of men and women at a rally in the Democratic Republic of CongoHerbert Weiss

    Andrée Blouin had a talent for oration

    She wrote that Lumumba was a “true hero of modern times”, but also admitted she thought he was naïve and, at times, too soft.

    “It is true that those who are of the best faith are often the most cruelly deceived,” she said.

    Within seven months of Lumumba taking charge, army chief of staff Joseph Mobutu seized power.

    On the 17 January Lumumba was assassinated by firing squad, with the tacit backing of Belgium. It is possible the UK was complicit, while the US had organised previous plots to kill Lumumba - fearing that he was sympathetic to the Soviet Union during the Cold War.

    In her book, Blouin said the shock and grief caused by Lumumba’s death left her speechless.

    “Never before had I been left without torrents of things to say,” she wrote.

    She was living in Paris at the time of the killing, having being forced into exile after Mobutu’s coup.

    To ensure Blouin would not talk to the international press, the authorities made her family - who had moved to Congo - stay in the country as “hostages”.

    The separation was crushing for Blouin, who, as Eve describes, was “very protective” and “very maternal”.

    Reflecting on her mother’s personality, Eve adds: “One wouldn’t want to antagonise her because even though she had a big and generous heart, she could be rather volatile.”

    While Blouin was in exile, soldiers looted her family home and brutally beat her mother with a gun, permanently damaging her spine.

    Blouin’s family were finally able to join her after months of separation.

    They spent a brief period in Algeria - where they were offered sanctuary by the country’s first post-independence President, Ahmed Ben Bella.

    They then settled in Paris. Blouin remained involved in pan-Africanism from afar “in the form of articles and almost daily meetings”, Eve wrote in the memoir’s epilogue.

    Herbert Weiss Pierre Mulele, one foot inside a van, peruses a piece of paper. A man inside the van uses a typewriter, while Andrée Blouin stands outside the van with her hands on her hips.Herbert Weiss

    Andrée Blouin helped independence figures such as Pierre Mulele (centre) prepare speeches during Congo’s 1960 election

    When Blouin began writing her autobiography in the 1970s, she still had great reverence for the independence movements she had dedicated herself to.

    She had high praise for Sékou Touré, who by that point had established a one-party state and was ruthlessly suppressing freedom of expression.

    Blouin did however grow deeply despondent that Africa had not become “free”, as she had hoped.

    “It is not the outsiders who have damaged Africa the most, but the mutilated will of the people and the selfishness of some of our own leaders,” she wrote.

    She grieved the death of her dream, so much so that she refused to take medication for the cancer that was ravaging her body.

    “It was terrible to watch. I was absolutely powerless,” Eve said.

    Blouin passed away in Paris on 9 April 1986, at the age of 65. According to Eve, her mother’s death was met by the world with “dreary indifference”.

    She remains an inspiration in some corners, however. In DR Congo’s capital, Kinshasa, a cultural centre named after Blouin offers the likes of educational programmes, conferences, and film screenings - all underpinned by a pan-African ethos.

    And through My Country, Africa, Blouin’s extraordinary story is being released for a second time, this time into a world that shows greater interest in the historical contributions of women.

    New readers will learn of the girl who went from being stashed away by the colonial system, to fighting for the freedom of millions of black Africans.

    My Country, Africa: Autobiography of the Black Pasionaria, published by Verso Books, goes on sale on 7 January in the UK

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    Why voters fall out of love with liberation movements
    Why Belgium returned Lumumba’s golden tooth
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    Getty Images/BBC A woman looking at her mobile phone and the graphic BBC News AfricaGetty Images/BBC

  • Enfance saccagée en organisation .
    Boule dans la gorge à lire grand matin.
    Saloperie de patriarcat catholique.

    Le village d’enfants de Riaumont est situé près de Liévin. Il est fondé en 1953 par le Père Revet d’obédience bénédictine. Il s’entoure d’une dizaine de moines et finit pas demander et obtenir, en 1960, un agrément de foyer de semi-liberté. Il pratique des prix de journée très bas et accueille des profils difficiles, catégorisés à l’époque comme « débiles », « caractériels » ou « cas sociaux ». Plus de 700 garçons âgés de 6 à 18 ans vont passer dans cette institution, placés soit par la DDASS ou l’Éducation surveillée.

    https://dubasque.org/livre-ouvert-les-enfants-martyrs-de-riaumont

    #pédocriminalité #enfance_détruite

  • « Nous découvrons le visage de l’Amérique que le reste du monde connaît depuis longtemps », une conversation avec Pierre Haski | Le Grand Continent
    https://legrandcontinent.eu/fr/2025/03/11/nous-decouvrons-le-visage-de-lamerique-que-le-reste-du-monde-connai

    PIERRE HASKI — Dans le pays aux 400 guerres, la violence fait partie de la vie quotidienne.

    Le soft power américain avait suffi à conquérir l’Europe à bas bruit — nous faisons aujourd’hui, comme le reste du monde, l’expérience de la brutalité d’une nation guerrière à l’Ouest.

    Alors qu’Arte diffuse ce soir le documentaire « L’Amérique en guerre », nous revenons avec Pierre Haski sur l’actualité d’une histoire militaire réactivée par le tournant impérial de Trump.

    • L’Amérique en guerre
      Documentaire, 91min.

      https://www.arte.tv/fr/videos/119270-000-A/l-amerique-en-guerre

      À l’heure où Donald Trump menace de mettre en oeuvre ses visées expansionnistes, Pierre Haski nous propose une plongée passionnante dans l’épopée militaire de l’Amérique, nation née dans la guerre avant de s’imposer tardivement en « gendarme du monde » – un rôle désormais contesté.

      Disponible jusqu’au 08/06/2025 | À la télévision le mardi 25 mars à 01:55

      Réalisation : Pierre Haski
      Auteur : Pascal Blanchard, Farid Abdelouahab, Pierre Haski.

    • Le mot « #empire » est très présent, y compris dans la manière dont vous cadrez le récit. Il existe toute une partie de l’historiographie qui travaille sur les États-Unis au XXe siècle et qui considère que l’utilisation du mot « empire » à l’état pur est compliquée. On parle alors d’« empire souterrain », d’« empire qui se cache ». Il y a tout un appareillage qui sert à montrer que des guerres impériales ont lieu, qu’il y a une forme d’usage du militaire qui paraît impérial — mais en même temps, le discours officiel américain n’assume pas jusqu’au bout cette logique. Aujourd’hui, cette conception arrive à un point de rupture. Comment l’avez-vous traité ?

      Beaucoup de choses que nous avons tournées ont pris encore plus de sens avec l’élection de Trump.

      Le président McKinley — pour être honnête, je n’avais jamais entendu parler de lui avant de me plonger dans cette histoire — m’a intéressé à cause de la conquête des Philippines en 1897. J’étais en train de faire des recherches sur ce personnage et tout d’un coup, Trump annonce rebaptiser un mont d’Alaska qu’Obama avait débaptisé. Il lui rend le nom de McKinley, qui est son héros — McKinley qu’on avait surnommé le « premier président impérialiste » des États-Unis, McKinley qui a aussi construit sa carrière politique sur les droits de douane et les tarifs.

      Il le dit d’ailleurs dans son discours d’investiture.

      Oui, c’est frappant. Nous avons donc développé dans le film, au lendemain de l’investiture, la partie sur McKinley, car la veille, on ne le traitait que sous l’angle des Philippines — qui est déjà un épisode fascinant, parce que c’est la première opération militaire américaine hors du continent. En 1897, pour bloquer la route de l’Espagne qu’ils essaient de chasser de Cuba, les États-Unis ont coulé la flotte espagnole à Manille et se sont retrouvés pris dans une guerre. Ils font alors la conquête des Philippines et deviennent, en quelque sorte, une puissance coloniale accidentelle.

      Nous avons également remarqué un deuxième point. Nous avions simplement mentionné la guerre de 1812 contre les Anglais, qui étaient encore présents dans les territoires du Nord, donc ce qui est aujourd’hui le Canada. Mais nous n’avions pas développé ce passage. Et tout à coup, Trump déclare : « Je veux faire du Canada le 51ᵉ État des États-Unis » et il se met à surnommer Trudeau « le gouverneur de la province du Canada ». Nous avons donc développé ce passage pour montrer à quel point la pensée et les références de Trump sont celles du XIXe siècle.

      En d’autres termes, non seulement il se place, du point de vue des représentations, avant 1945 et la construction de cet ordre mondial actuel, plutôt finissant, mais il va bien au-delà, dans la période de conquête impériale du XIXe siècle.

      En 1812, les Américains attaquent les forces britanniques et proposent au Canada (qui ne s’appelle pas encore le Canada) de devenir le 14e État de l’Union. Ils perdent cette guerre, et le Canada voit le jour des années plus tard, à la frontière nord des États-Unis. Quand, deux siècles plus tard, Donald Trump dit « Je veux que le Canada soit le 51ᵉ État », ce n’est pas l’expression d’une lubie de quelqu’un qui se réveille un jour en disant « je vais conquérir le Canada » : il s’agit d’une référence à quelque chose qui a existé dans la pensée américaine à une période antérieure.
      Le passé est de fait très présent dans tous les discours trumpistes sur « l’hémisphère » américain…

      En effet, on pourrait dire la même chose du Groenland. L’Alaska a été acheté à la Russie, tout comme la Louisiane à la France, à une époque où cela se faisait, où on pouvait acheter des territoires. On se faisait alors un « Monopoly » entre puissances qui pouvaient s’entendre. Cette histoire d’« empire » est donc intéressante en ce que, au XIXe siècle, la notion d’empire est évidemment totalement présente.

      Les Américains ne reconnaissent pas ce mot d’« empire », ils ne se sont jamais véritablement considérés comme un empire, même si, de fait, ils l’ont été. Le propre d’un empire, c’est de ne pas avoir de frontières totalement définies.

      Les États-Unis se sont construits en étendant leurs frontières en permanence : une fois qu’ils sont arrivés au Pacifique, ils sont partis ailleurs. Mais aujourd’hui, Trump réhabilite cette notion, tout comme Poutine ou Xi Jinping sont les émanations de leurs empires passés. C’est une des dominantes, je pense, de la politique internationale aujourd’hui que d’avoir cette résurgence d’empires — on pourrait rajouter Erdogan en Turquie, ou même Orban en Hongrie — qui sont des empires qui ont mal fini et dont les appétits de puissance sont en train de renaître.

      L’Amérique est donc conforme à la tendance du jour. Il se trouve que cette tendance est aussi liée à un pouvoir politique autoritaire.

    • À la surprise générale, il y a quatre fois plus de visionnages du film sur la chaîne allemande que sur la chaîne française. On parle de chiffres importants puisqu’on approche le million de visionnages en une semaine. Une partie de l’explication, c’est que le choc Trump, l’effet Trump, est beaucoup plus important en Allemagne qu’en France — et que les Allemands sont à la recherche de tout ce qui peut les aider à donner du sens à ce qui leur arrive.

      [...]

      L’historien allemand qu’on interviewe dans le film a une phrase marquante : « la pax americana a été bonne pour nous. Elle n’a pas été bonne partout dans le monde, parce que les Américains ont soutenu des dictatures en Amérique latine ou en Asie. Mais pour nous, Européens de l’Ouest, cela a été une bénédiction. Elle nous a permis de nous développer dans la liberté, dans la prospérité, et c’est eux qui assuraient la sécurité. »