/videos

  • #Mafias et #banques

    Retour sur l’histoire d’une saga méconnue : l’alliance que vont tisser groupes criminels organisés et #institutions_financières, des années 1920 à nos jours à l’échelle de la planète. Cette série documentaire en trois épisodes, sous forme d’enquête, plonge dans les eaux troubles de la mafia. De #Michele_Sindona, le banquier du Vatican, au cartel de #Pablo_Escobar en passant par la City et les Bahamas.

    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-024485/mafias-et-banques
    #mafia #crimalité_organisée #finance
    #documentaire #film_documentaire



  • Interdire la publicité pour les paris sportifs

    Les plates-formes de paris sportifs sont devenues des sponsors majeurs du monde du sport. Elles se révèlent hélas redoutablement toxiques pour nombre de joueurs devenus accros.

    L’addiction aux paris a des conséquences financières (pertes d’argent, dettes, ...), conjugales (conflits, mensonges, violence, ...), sociales (isolement, emprunts, précarisation, ...), émotionnelles (dépression, honte, idées suicidaires, ...), professionnelles (absentéisme, irritabilité, licenciement) et judiciaires (suite à vols, détournements d’argent, ...).

    Les professionnels de santé tirent la sonnette d’alarme, somment les pouvoirs publics d’intervenir, mais la plupart des États européens - à l’exception notable de l’Espagne - préfèrent fermer les yeux : la manne rapportée par les paris sportifs s’avère bien trop conséquente. (...)

    En France, la proposition de loi n°708 https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/dossiers/interdire_pub_paris enregistrée le 17/01/2023 vise à interdire la publicité pour les paris sportifs.

    Cette pétition vise à soutenir cette proposition.


    À voir sur le sujet : https://www.arte.tv/fr/videos/107182-000-A/paris-sportifs-les-bookmakers-raflent-la-mise


    publiée le 29/11/2023
    commission des lois
    admissibilité : 5k en 6 mois

    https://politipet.fr/2032
    https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-2032

  • Refaat in Gaza 🇵🇸 sur X :

    Asshole.

    https://twitter.com/itranslate123/status/1729173168856936533

    On va très probablement assisté à une instrumentalisation de l’expression vu la photo émouvante qui accompagne le post.

    Le fait est que le mec n’est pas sympathique : l’état sioniste lui avait dit que sa fille faisait partie des morts du 7 octobre 2023 et sa réponse alors avait été qu’il préférait la savoir morte que prisonnière vu « ce dont sont capables les gens de Gaza »

    Joe Catron sur X : " itranslate123

    Imagine the day she finds the video.

    https://twitter.com/jncatron/status/1729194879300063365

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1728782880992563200/pu/vid/avc1/576x1024/-ws55nbwdSCA390Y.mp4?tag=12

  • Les images de guerre, arme d’émotion massive ?
    http://imagesociale.fr/11340

    A la différence de Guillaume Erner, je n’ai pas vu les vidéos de l’attaque du 7 octobre, images de vidéosurveillance ou de téléphones portables compilées par Tsahal dans un film de 48 minutes, régulièrement présenté depuis le 23 octobre à des membres de la Knesset, à des journalistes ou à des groupes de parlementaires étrangers (voir la description analytique proposée par CheckNews). C’est normal : Guillaume Erner est animateur de la matinale de France Culture, et je ne suis qu’un simple spécialiste de culture visuelle.

    C’est aussi un peu dommage, car Guillaume Erner ne considère que ce que les images montrent, alors qu’un spécialiste s’interroge d’abord sur les conditions de visibilité de ce matériau. Qui sont pour le moins étranges. Qu’un Etat belligérant présente sa vision du conflit appartient à l’ordre des choses. Mais qu’il le fasse par l’intermédiaire d’un montage de sources vidéo, alors que dès les premières heures de l’attaque, les réseaux sociaux ont répété l’avertissement désormais rituel de ne pas relayer les images de crimes, constitue une manière pour le moins paradoxale d’opérer. Le choix de ne pas diffuser ce matériau au public, mais de restreindre le visionnage à des médiateurs choisis confirme et redouble cette contradiction. Que ces médiateurs acceptent ensuite de relayer la communication de l’Etat israélien sans la moindre prise de distance relève d’un exercice qui peut difficilement échapper à l’accusation de propagande.

    Nous n’avons pas vu les images des victimes des attentats du 11 septembre, de Charlie ou du Bataclan. Pourquoi Tsahal a-t-elle rompu avec la doctrine de la censure des images violentes, confirmée lors des précédents conflits contre Daech ou en Ukraine, et qui a incité à une modération plus stricte des vidéos sur les réseaux sociaux ? Pour le comprendre, il suffit d’écouter Guillaume Erner et ses invités décrire, le 14 novembre dernier, l’horreur et la « cruauté » de ces captations, mentionner l’épisode atroce d’un père tué sous les yeux de ses enfants, avant que le meurtrier ne prenne un Coca dans le frigo, souligner la « jubilation des tueurs », ou rapprocher ces images de la production vidéo du groupe terroriste Daech. A rebours de la défiance suscitée par les images de violence, l’Etat israélien a délibérément choisi l’exposition des formes documentaires brutes pour exciter l’indignation et la colère, dans une sorte de « stratégie du choc » appliquée aux images de guerre.

    Comme la transformation de l’attaque du 7 octobre en un événement sans cause, l’imposition du cadre de la « guerre des civilisations » ou de nombreux autres éléments de langage, l’enjeu de cette stratégie de maximisation est d’occulter la réalité d’un contexte d’occupation coloniale, et de faire apparaître l’occupant comme une victime. Ce n’est donc pas en vertu d’une négation ou d’une modification de la doctrine de censure des images, mais bien parce l’Etat israélien espère bénéficier de l’émotion que provoque la vision de la violence qu’il multiplie ces projections. On n’a pas entendu les journalistes insister sur le caractère inédit de cette stratégie – habituellement réservée aux groupes terroristes, en raison de l’asymétrie des moyens qui les caractérise.

    Il apparaît toutefois que, pas plus que les cris du député Meyer Habib, les images du 7 octobre ne parviennent à masquer l’ampleur des représailles qui s’abattent sur Gaza. Six semaines après l’attaque du Hamas, l’opération de communication de Tsahal n’a guère éveillé d’échos au-delà des cercles qui soutiennent déjà activement l’Etat israélien.

    On peut s’interroger sur cette réception des plus modérées, qui contredit l’idée reçue des effets de la violence des images. Là encore, il faut recourir à l’analyse des conditions de visibilité plutôt qu’à celles des seuls contenus pour comprendre l’échec de l’entreprise. Comme dans les cas des violences policières, la valeur de preuve des images n’existe que parce que le document vient contredire la version généralement falsifiée des forces de l’ordre. Xavier Bertrand, en réclamant que le visionnage du film de Tsahal soit imposé aux auteurs d’actes antisémites, invoque le précédent du procès de Nuremberg. Mais les images qui furent alors présentées aux criminels nazis avaient pour fonction de réfuter leurs dénégations.

    Personne n’a contesté la violence du massacre du 7 octobre, et les détails les plus atroces – voire quelques éléments inventés – ont abondamment nourri les débats sur la nécessité de la riposte. Lorsqu’un fait n’est pas remis en cause, le pouvoir de confirmation de l’image paraît sans objet. S’infliger la vision d’actes insoutenables n’a de sens que lorsque le document modifie la perception existante. « Non seulement on n’a pas eu besoin de voir la décapitation de James Foley pour faire comprendre ce qu’est l’État islamique ou de montrer la tête de Samuel Paty pour rendre compte de l’atrocité de son assassinat, mais, surtout, les images, on le sait, ne persuadent pas les complotistes », constate le député macroniste Eric Bothorel. A trop vouloir manipuler l’émotion, on prend le risque de montrer le doigt plutôt que la Lune.

    • 7 octobre : la jouissance des « barbares »
      https://www.arretsurimages.net/chroniques/obsessions/7-octobre-la-jouissance-des-barbares

      Les combattants du Hamas ont voulu que leur jouissance soit vue. Les monteurs israéliens aussi -sur ce point, ils se rejoignent.

      S’agissant des Israéliens, on comprend bien leur objectif : exhiber au monde la barbarie de l’ennemi. Ce but est moins clair de la part des porteurs de GoPro du Hamas. On peut se demander, s’interroge un de nos abonnés, pourquoi ils tiennent tant à jouer le rôle des parfaits barbares, d’une manière quasi-Hollywoodienne. Après tout ce genre d’organisations pourrait tout à fait enseigner à ses candidats au martyre qu’un bon musulman se doit de prendre des airs désolés et d’exprimer par une prière son regret d’avoir tué, au lieu de sourire au milieu des cadavres. Et pourtant ils n’en font rien.

      Et voici donc son hypothèse : la principale raison, c’est qu’en adoptant des codes opposés ils se positionnent en ennemis de l’Occident et de son hypocrisie « civilisée ». C’est quelque part un clin d’oeil à tout le Sud Global, qui tout en étant déjà accoutumé à voir de la violence et pas qu’à la télé, est bien plus dégouté par l’hypocrisie des enrobages moraux qu’on donne à la nôtre que par la joie sincère du faible qui finit par parvenir à se venger un peu des forts, de si horrible manière que ce soit.

      Autrement dit, avec ce montage, les civilisés parleraient aux civilisés, et les barbares aux barbares. C’est une hypothèse qui mérite examen.

      https://www.arretsurimages.net/discussions/images-du-7-octobre-le-piege-de-la-projection?uuid=05ff1f99-6cd7-4ff

    • Qu’un Etat belligérant présente sa vision du conflit appartient à l’ordre des choses. Mais qu’il le fasse par l’intermédiaire d’un montage de sources vidéo, alors que dès les premières heures de l’attaque, les réseaux sociaux ont répété l’avertissement désormais rituel de ne pas relayer les images de crimes, constitue une manière pour le moins paradoxale d’opérer.

      Oui-mais-quand-c’est-pour-défendre-la-civilisation-contre-des-animaux-y-z’ont-le-droit-...-Tout-comme-les-députés-de-l’assemblée-nationale-ont-le-droit-de-se-visionner-pépouze-un-#snuff_movie-parce-que-c'est-pour-défendre-le-droit-international-qui-fait-rien-qu'à-être-bafoué-par-#des_animaux

  • Pour Jean-Paul Rouve, « des gens en place qui sont dans le cercle de Matzneff » ont entravé la promotion du film « Le Consentement » - Marie Claire
    https://www.marieclaire.fr/pour-jean-paul-rouve-des-gens-en-place-qui-sont-dans-le-cercle-de-matzne

    « Je sais qu’il y a encore quelque chose autour de Matzneff. Je vous dis un truc qu’on n’a jamais dit. Quand on fait la promo du film, (...) l’attachée de presse contacte les différents médias, pour faire les émissions, des articles... (...) Il y a des endroits où on a rien fait, parce qu’il y a encore des gens qui sont en place et qui sont dans le cercle plus ou moins proche de Matzneff, et de toute cette bande », révèle-t-il en colère.

    #pédocriminels

    • Il a toujours un logement social à Paris et fait des séjours en france pour ses soins medicaux. La maire du Veme arrondissement Florence Berthout semble l’avoir à la bonne

      Pour ce logement situé dans le quartier Latin, au cœur de la capitale, Gabriel Matzneff paie un loyer de 350 euros. « Monsieur Matzneff est un vieux monsieur qui s’est cassé le col du fémur. Je trouve que sur le plan humanitaire, on aurait pu lui refaire sa salle de bains », a déclaré au Parisien Florence Berthout. L’élue déplore également une « chasse aux sorcières. »

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Florence_Berthout
      source :
      https://www.lefigaro.fr/faits-divers/logement-social-gabriel-matzneff-demande-a-la-ville-de-paris-de-renover-sa-
      Plus d’infos sur le logement social social du pédo-scribouillo-violeur
      https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/gabriel-matzneff-loue-un-hlm-du-quartier-latin-pour-348-euros-par-mois-b

      Situé rue Maître-Albert, entre les quais, la rue de Bièvre (où habitait François Mitterrand) et le boulevard Saint-Germain, le studio, au premier étage, donne sur rue et sur une petite cour silencieuse et pavée. (...)

      « C’est Jean Tiberi, alors maire du Ve arrondissement, bras droit de Chirac, pilier du RPR, qui s’en est lui-même occupé », poursuit cette source.

      « Il ne lui a pas trouvé pas un appartement dans une barre de la porte de la Chapelle avec vue sur le périph », ironise Jean-Baptiste Eyraud du DAL (Droit au logement) qui rappelle en passant qu’à Paris « il y a 130 000 demandeurs de logement en souffrance ». (...)

      Cette HLM de luxe a, depuis, échappé à tout contrôle. Si les revenus de l’écrivain semblent très modestes ces dernières années, pendant ces 25 ans, il ne lui a jamais été demandé, comme aux autres locataires de HLM classiques, de justifier de ses ressources, y compris l’année où il a gagné le prix Renaudot. Il n’a pas non plus été assujetti au supplément de loyer.

      https://www.journaldemontreal.com/2020/01/09/gabriel-matzneff--mieux-vaut-tard-que-jamais

      Voici la jolie rue ou loge Madzneff et curieusement sur wikipédia il n’est pas mentionné parmis les curiosités et fait remarquables locales ! Elle s’appelait la rue perdue comme en témoigne cette gravure toujours visible.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_Ma%C3%AEtre-Albert

      en cherchant je trouve beaucoup de belles choses !

      L’écrivain pédophile Gabriel Matzneff a reçu 160.500 euros d’aides publiques

      Depuis 2002, Gabriel Matzneff est bénéficiaire de l’allocation annuelle aux auteurs. Il a reçu 160.500 euros d’argent public.
      écrivain Gabriel Matzneff , au cœur d’un scandale concernant ses relations sexuelles avec des mineurs et ses écrits pédophiles depuis l’annonce de la parution du Consentement de Vanessa Springora , a été aidé financièrement, à hauteur de 160.500 euros, par le Centre national du livre (CNL). Depuis l’été 2002, Matzneff touche en effet une « allocation annuelle aux auteurs » de la part de cet établissement public placé sous la tutelle du ministère de la Culture. Il s’agit d’une aide sociale accordée à des auteurs vieillissants ayant de faibles revenus - 14 autres écrivains, hommes et femmes âgés de 72 à 96 ans, ont reçu cette prestation en 2019 (un est mort depuis) pour un montant total de 140.000 euros.
      Depuis 2013, aucun nouvel écrivain ne peut bénéficier de cette aide

      Avant les 160.500 euros dont il a bénéficié entre 2002 et 2019, Matznef

      https://www.lejdd.fr/Societe/info-jdd-lecrivain-pedophile-gabriel-matzneff-a-recu-160500-euros-daides-publi

      Arrivé à l’âge de la retraite en 2002, il avait sollicité une aide financière auprès du ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon , qui avait plaidé sa cause auprès du CNL. Avant une réforme de 2004, cette aide était censée être versée « à vie » et sans contrôle de revenus.

      https://www.nouvelobs.com/culture/20200103.OBS23015/gabriel-matzneff-ne-touchera-plus-ses-6-000-euros-par-an-d-aide-publique.

      J’ai une gastro mais au moins j’ai une bonne raison de vomir.
      Je retrouve Jean-Jacques Aillagon sur la defense de Rose Bonbon un roman pedo qui avais été censuré par Sarko en 2002.
      https://www.lemonde.fr/archives/article/2002/10/06/jean-jacques-aillagon-contre-toute-censure-dans-l-affaire-rose-bonbon_425784

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      Et si je cherche Aillagon et Claude Leveque ca va donné quoi...
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      PARIS, FRANCE - OCTOBER 17 : Thomas Aillagon and Jean Jacques Aillagon attend the « Claude Leveque » Exhibition Preview at Galerie Kamel Mennour Rue Saint Andre des Arts on October 17, 2015 in Paris, France. (Photo by Bertrand Rindoff Petroff/Getty Images)
      https://www.gettyimages.ch/detail/nachrichtenfoto/thomas-aillagon-and-jean-jacques-aillagon-attend-the-nachrichtenfoto/493200256?language=fr

      Pour mémoire

      « Tout le monde savait » : Claude Lévêque, une omerta au nom de l’art

      Alors qu’une partie du milieu artistique est sidérée d’apprendre que le plasticien fait l’objet, depuis 2019, d’une enquête préliminaire pour « viols et agressions sexuelles sur mineurs », d’autres semblent moins surpris…

      https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/01/15/tout-le-monde-savait-claude-leveque-une-omerta-au-nom-de-l-art_6066318_3246.

    • Dans la liste des signataires de la pétition de Matzneff (publiée le 26 janvier 1977 dans Le Monde) pour défendre des pédo-criminels inculpés, il y a les signatures de quantité de criminels pédophiles condamnés, dont un meurtrier trafiquants d’arme sous pseudo "Nègrepont" qui cache en fait deux infects personnages Jean-Pierre Négre & Michel Pont

      Michel Pont

      Michel Pont né le 19 mars 1948 a été condamné en 1983 pour pédopornographie (1), il est le neveu de l’architecte François Spoerry (2) et compagnon de Pierre Maltais.
      Il est co-auteur du numéro 12 de la revue recherches, publié en 1973, 220 pages « Trois milliards de pervers : Grande encyclopédie des homosexualités » dont la partie pédophilie reste censurée.

      Jean-Pierre Négre

      Jean-Pierre Négre né Pierre Doris Maltais le 28 juin 1937 à East Angus Quebec de Pierre Maltais et Béatrice Leroux, est un pédocriminel, également criminel financier, trafiquant d’armes, condamné à plusieurs reprises mais qui échappe à toute incarcération en s’enfuyant mystérieusement. Il a sévit en France, Belgique, Italie, Canada, Costa Rica, Danemark, Nicaragua … C’est un imposteur qui agit sous de multiples identités : Pierre Maltais, Norman William, MicMac, ou Apjolinoman, ou Maolin Tiam, ou Piel Petjo Maltest, ou Henry Pont, ou Saumon ressourçant (sic) ou prince de Faucigny-Lucinge, entre autres.

      Il est le gourou de la secte Ecoovie, société créée en 1978 à Paris, mais qu’il a initié depuis 1973 en prenant progressivement la direction d’une petite communauté hippie. Il est accusé de viols, de disparitions d’adultes et d’enfants, de rapts et de maltraitances.

      Il serait mort en juillet 2015 à Granada au Nicaragua (3b)

      Plusieurs publications relient ces deux criminels à Matzneff et à d’autres signataires.

      Mais comme les journalistes ne font pas leur travail, vous ne lirez cela qu’ici. Le New-York Times et Médiapart ont pourtant été informés.

      Serge July a même encensé dans sa nécrologie en 1999 un des signataires de cette pétition pedocriminel arrêté au Cambodge et condamné https://www.liberation.fr/france/1999/08/31/mort-de-christian-hennion-ancien-de-liberation_280264
      qui participe également à la publication "3 milliards de pervers"

      CF arrestation en 1997 de Hennion par interpol pour viols d’enfants au Cambodge
      https://www.aparchive.com/metadata/youtube/db3c86701d7e9a21c2e6aff104b11bd5

      Matzneff a revendiqué la paternité de cette pétition dans un article publié en 2003 sur son blog. Cf. Robin Andraca, « Matzneff : les signataires d’une pétition pro-pédophilie de 1977 ont-ils émis des regrets ? »
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Matzneff#cite_note-p%C3%A9tition-68

      La plupart des personnes contactées se montrèrent favorables ; il n’y eut que de rares refus (Marguerite Duras, Hélène Cixous, Xavière Gauthier, Michel Foucault entre autres).

    • Merci @mad_meg Tout ce beau monde a porté Matzneff à la gloire et continue de distiller ce droit au viol même si ce n’est plus de la même manière, ces soutiens montent encore haut dans l’arbre des tenants de la culture française. Ces personnes sont de fait souteneurs des pédocriminels et du passage à l’acte de nombre de malades sexuels inconnus de la littérature qui n’auront pas de place au panthéon médiatique ou politique mais qui ont harcelé et violé des enfants à la suite de ce blanc seing qui leur a été donné.

      Je pense avec compassion aux générations suivantes qu’il faut protéger et aux survivant·es d’enfances brisées par tout ces abuseurs de pouvoir.

    • en 2019/2020 pour avoir mené cette enquête sur les signataires, et notamment sur Maltais, et pour avoir vu des documentaires qui encensent (Godbout) cet infect mec et ces délires terrifiants … ne serait-ce que de voir dans le dernier épisode les adeptes pleurer cette secte criminelle qui disent y voir du positif, vraiment, je peux pas supporter cela. C’est une réhabilitation par arte que je trouve très problématique des délirium gaïaland etc.

      Je laisse juste ce lien vers Rapport de la Commission d’enquête parlementaire belge sur les pratiques illégales des sectes - Examen du dossier judiciaire d’Ecoovie - L’organisation du groupe en Belgique Chambre des Représentants de Belgique
      mars 1997
      https://www.lachambre.be/doc/flwb/pdf/49/0313/49k0313008.pdf

    • Secte Ecoovie : à partir de la page51 du document. Merci @touti
      Et oui, malheureusement, certain·es ancien·nes adeptes semblent toujours sous une forte emprise et le témoignage de certains concernant le décès de l’un d’entre eux est sidérant. C’est à peine s’ils comprennent la gravité de leurs actes.

    • @sombre emprise d’autant plus forte et ignoble que le gourou avait des pratiques sexuelles (documentées dans certains reportages) consistant à être l’étalon reproducteur du groupe. Il interdisait les couples et séparait les enfants des adultes. Comment s’extraire alors de ce genre de secte.

      On retrouve dans le rapport belge le quartier privilégié de Matzneff St Germain des Près, Odéon où les deux Nègrepont exposaient leurs photos à la galerie Régine Lussan.

    • Oui, j’avais pas encore tout visionné. Ce qui est troublant, ce sont ces deux adeptes femmes choisies par le maître comme reproductrices et visiblement en état de #stress_post_traumatique qui n’arrivent pas à mettre des mots sur ce qu’elles ont dû subir. Quant au décès du très jeune enfant initié secrètement par le gourou parce qu’il était (soit disant) appelé à être le futur chaman de la tribu, comment dire ... Une belle pourriture ce pseudo-Amérindien Micmac ... (ou plutôt mic-mac)
      #sectes #emprise #manipulations_mentales

    • 24 nov. 2023
      Le film « Le consentement » est toujours à l’affiche à Paris dans plus de 10 salles et encore projeté dans les villes de

      Marseille
      Nantes
      Nice
      Brest
      Annemasse
      Avignon
      La Rochelle
      Montpellier
      Perpignan
      Lyon
      Rouen
      Nanterre
      Tours
      Grenoble
      Le Mans
      Ambérieu-en-Bugey
      Bohain-en-Vermandois
      Vichy
      Manosque

      Tu ne verras donc pas ce film à Lille, Rennes, Bordeaux ou Toulouse (soit des villes d’étudiant·es avec entre 200 000 et 500 000 habitants) rassure toi, tu peux toujours aller à Ambérieu-en-Bugey ville qui dispose d’une gare pour ses 15.000 habitants (et apparemment d’un cinéma) à 35 km au sud-est de Bourg-en-Bresse.

  • This is England
    https://www.arte.tv/fr/videos/043374-000-A/this-is-england

    1983, Shaun a 12 ans et habite avec sa mère dans une ville côtière du Nord de l’Angleterre. Garçon solitaire, c’est pour lui le début des vacances d’été, lorsqu’il rencontre un groupe de skinheads locaux. Avec eux, Shaun découvre le monde des fêtes, du premier amour et des bottes Dr Martens. Le ton change quand Combo, un skinhead raciste et plus âgé, sort de prison.
    Alors que sa bande harcèle les communautés étrangères locales, Shaun va subir un rite de passage qui le sortira violemment de l’enfance.

    Bons acteurices et révision d’anglais au menu.
    Suivi de séries sur le même thème par le même réalisateur, moins réussies mais visibles ...
    #skins #ska #trojan

  • The future of warfare : A $400 drone killing a $2M tank – POLITICO
    https://www.politico.eu/article/future-warfare-400-army-strike-drone-unit-2m-tank

    Facing an enemy with superior numbers of troops and armor, the Ukrainian defenders are holding on with the help of tiny drones flown by operators like Firsov that, for a few hundred dollars, can deliver an explosive charge capable of destroying a Russian tank worth more than $2 million.

    On ne te dit pas que les chars européens et américains donnés aux ukrainiens ont été décimés tout au long de la contre-offensive estivale par le même type de drones russes, intervenant en essaims autonomes. On ne te le dit pas, parce qu’en fait, on ne sait pas encore le faire en Occident. Mais là, on a appris, et on te le dit, qu’on est héroïques et vraiment trop malins, et que demain on va gagner la guerre contre les horribles russes.

  • #Premier_de_corvée

    Malgré deux emplois dans la #restauration et la #livraison, la vie hors des radars d’un travailleur clandestin malien. Un documentaire qui raconte par l’exemple les #luttes des sans-papiers en France, estimés à près de 700 000, pour de meilleures conditions d’existence.

    Depuis son arrivée en France en 2018, Makan cumule deux boulots : plongeur dans une brasserie chic près des Champs-Élysées et livreur à vélo. Solitaire et sacrifiée, la vie de ce Malien de 35 ans est tout entière dédiée au travail, qui lui permet de subvenir aux besoins de sa famille restée au pays, une femme et des enfants qu’il n’a pas vus depuis bientôt quatre ans. « On n’est pas venu ici pour prendre des photos de la tour Eiffel. On est venu ici pour bosser. Ta famille est dans la merde, toi aussi t’es dans la merde », confie-t-il. Comme des centaines de milliers d’autres personnes en France, cantonnées aux #marges de la société alors qu’ils font tourner des pans entiers de l’#économie, Makan est sans-papiers. Il espère sortir de la #clandestinité et, en attendant, « reste dans [son] coin », effectuant avec courage ces métiers ingrats que seule une main-d’oeuvre précaire accepte désormais. « Si les immigrés ne se présentaient pas, je ne sais pas qui prendrait leur place », reconnaît sans ciller sa cheffe de cuisine. En attendant, Makan se demande pourquoi sa vie reste si difficile en France, « le pays des droits »...

    Existences invisibles
    Entre spleen et courage, le documentaire suit le quotidien d’un travailleur sans-papiers dans sa quête de régularisation, précieux sésame qui lui permettrait de se rendre dans son pays natal pour revoir ses proches qui subsistent grâce à son sacrifice. Aidé notamment par des militants syndicaux de la #CGT, Makan, qui tente de sortir de l’ornière administrative où il s’est enlisé, a rejoint la #lutte de ceux qui se mettent en grève pour obtenir de meilleures #conditions_de_travail. Mettant en lumière ces « premiers de corvées » condamnés à mener des existences invisibles (ils seraient près de 700 000 en France), ce film révèle sans misérabilisme le vécu intime de l’exil, de la clandestinité et de l’#abnégation.

    https://www.arte.tv/fr/videos/107817-000-A/premier-de-corvee
    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/68753_0
    #film #documentaire #film_documentaire #sans-papiers #travail #migrations #régularisation #France #logement #travailleurs_sans-papiers #sacrifice #déqualification #syndicat #grève

    ici aussi (via @kassem) :
    https://seenthis.net/messages/1006257

  • Une brève histoire de Gaza - Jean-Pierre Filiu
    https://www.arte.tv/fr/videos/116044-003-A/une-breve-histoire-de-gaza-jean-pierre-filiu

    Alors que le monde entier regarde vers #Gaza, ce petit territoire de 365 km² où vivent plus de 2 millions de personnes, nous avons voulu revenir sur son #histoire avec Jean-Pierre Filiu, historien du conflit israélo-palestinien.
    Auteur de l’ouvrage Histoire de Gaza, Jean-Pierre Filiu s’est rendu plusieurs fois à Gaza depuis 1980. Blocus israélien, victoire du Hamas, nous raconte comment il a vu le territoire évoluer au fil des ans. 

    pas encore vu

    edit Les fondements historiques du #Hamas à #Gaza (1946-1987), Jean-Pierre Filiu
    https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2012-3-page-3.htm

    Les débats actuels sur les origines du mouvement Hamas sont intimement liés à la question de sa légitimité à incarner le combat nationaliste contre Israël. Cet article vise à dépasser ce postulat et à rompre avec les deux légendes symétriques qui polarisent jusqu’à aujourd’hui l’historiographie consacrée au Hamas : l’une, « officielle », qui en fait un mouvement viscéralement indépendant de toute manipulation étrangère (égyptienne ou israélienne) ; l’autre, à l’inverse, qui en fait une simple création des services secrets israéliens, destinée à mettre en échec le Fatah de Yasser Arafat. En s’appuyant essentiellement sur des sources locales en arabe, l’auteur montre que la réalité est plus complexe et que seule la longue durée permet de saisir toutes les composantes d’un mouvement qui est, en tous cas aujourd’hui, profondément enraciné à Gaza.

    https://seenthis.net/messages/1022130

    #histoire

  • Travail forcé, le SOS d’un prisonnier chinois | ARTE

    https://www.arte.tv/fr/videos/109846-000-A/travail-force-le-sos-d-un-prisonnier-chinois

    À partir d’un appel au secours découvert dans un test de grossesse, cette investigation exemplaire porte jusqu’au Parlement européen un secret bien caché du made in China : un système de « prisons-entreprises » exploitant des détenus esclaves.

  • Australia & the Voice referendum : The noes have it
    https://www.focaldata.com/blog/bi-focal-9-australia-and-the-voice-referendum

    On 14 October, Australian voters will cast their ballots in a historic referendum, known as ‘The Voice’. We forecast a “No” result.

    une analyse extrêmement détaillée du (catastrophique) résultat du référendum australien sur la “voix” des peuples autochtones (note : analyse faite avant le vote, à partir de sondages… mais la réalité n’a pas été différente)

    #colonialisme #australie #peuples_autochtones #réparations

    • On illumine la tour Eiffel aux couleurs d’Israël. Jamais la Palestine n’a eu cet honneur, alors que je peux vous rappeler une bonne dizaine d’épisodes avec plus de 500 morts palestiniens en deux jours. Des grand-mères et des enfants palestiniens massacrés, il y en a eu ! Les grand-mères israéliennes ne sont pas les premières, et croyez que mon cœur saigne pour elles ! Mais à ce niveau-là, ce n’est même plus du deux poids deux mesures : c’est tout simplement indécent. »

    • “Terrorisme” ou “résistance” ?

      « Les mots sont importants. Les actes commis par le #Hamas sur les civils sont des crimes de guerre. On parle de tuer des civils, de massacrer des enfants devant les yeux de leurs parents. Malheureusement, toutes les résistances au colonialisme se sont rendues coupables de telles exactions. Ce qui s’est passé samedi 7 octobre est une sorte de grand attentat-suicide collectif. Les combattants du Hamas, qui sont des kamikazes, savent qu’ils vont mourir et que leurs familles vont payer très cher.

      Pour en arriver là, il faut clairement avoir été soumis à un haut niveau d’endoctrinement religieux, mais aussi être dans un désespoir inouï. Pour la plupart, ils sont très jeunes et constituent un réservoir inépuisable. Je n’ai vraiment aucune sympathie pour leurs leaders, ni pour les moyens qu’ils emploient, ni pour le projet de société terrible qu’ils offrent aux Palestiniens, mais il faut bien comprendre que le réservoir de chair à canon qui compose les rangs des combattants du Hamas ne se tarira que si la politique d’Israël à l’égard de la Palestine change. »

    • Et maintenant ?

      « On ne peut pas vraiment savoir ce qui va se passer. Israël, c’est neuf millions d’habitants, une petite société. Quand on a d’un coup presque mille morts, qu’on est face à un tel degré d’horreur dans le crime, il est logique que la sidération l’emporte dans un premier temps. Le réflexe normal est un sentiment d’union nationale. Mais je lis depuis deux jours dans la presse israélienne des choses qui seraient inimaginables dans la presse française. Beaucoup de commentateurs israéliens sont absolument furieux, exigent la démission du gouvernement et disent, ce qui est vrai, qu’une des raisons pour lesquelles il y a eu tellement de morts est qu’il y avait très peu de soldats pour garder la frontière. Pour schématiser, l’armée israélienne est devenue une police de protection des colons. Des bataillons entiers sont employés à sécuriser des petites colonies de dix, quinze, vingt familles qui ne cessent de proliférer en Cisjordanie. Même les familles des kidnappés, qui ont donné hier une conférence de presse, sont très en colère contre le gouvernement. Donc un sentiment d’union nationale, oui, mais certainement pas autour de Netanyahou, dont cette attaque marque sans doute le début de la fin politique.

      Côté palestinien, vous aurez du mal à trouver des gens qui condamnent complètement les actes du Hamas et ce même si ce sont des opposants très affirmés à l’islam politique. Une chose est sûre : si les Palestiniens n’accèdent pas à un minimum de liberté, d’indépendance et de dignité, alors le pire est encore devant nous. »

    • https://lundi.am/La-nausee

      La révolution ainsi que la libération palestinienne sont nécessaires, et non pas de manière abstraite. Oui, la guerre, c’est sale, oui il y a du sang, des injustices, des “dommages collatéraux” AKA la mort d’innocents.

      Mais le Hamas joue mal. Il dessert la cause palestinienne, montrant un visage de terreur et de haine à la communauté internationale. Il désolidarise quand la solidarité envers le peuple palestinien est plus que jamais nécessaire. C’est l’enfer tout bonnement qui attend les Gazaouis cette semaine.

      La lutte décoloniale est aussi une lutte médiatique. Les images que j’ai vues et qui désormais hantent ma mémoire comme un cauchemar ineffable sont injustifiables. Ni au nom de la libération palestinienne, ni au nom de la révolution, je ne peux adouber ce que j’ai vu et continuer à porter le nom d’Homme.
      La vision de la barrière de sécurité passée au bulldozer est une réjouissance, une véritable évasion de prison. Les postes de police brûlés, les bases militaires saisies. Bien, il y a cohérence, les oppressés de toujours s’en prennent à l’oppresseur, ses institutions, son armée et sa police.

      Le reste est insupportable, tout bonnement. Entrer dans les foyers, tirer à bout portant sur des familles entières, violer des femmes sur les cadavres de leurs amis pour ensuite les exécuter ou parader, le corps nu et humilié, comme un trophée de guerre tandis qu’une foule en délire crache dessus. J’ai envie de vomir. Voilà que les “freedom fighters” s’abaissent au niveau de l’oppresseur, et peut-être même, s’enfoncent dans des ténèbres plus épaisses encore.

      Que ceux qui scandent que : ce sont de toute façon des colons, qu’ils n’avaient qu’à pas aller à une fête à la frontière de la prison à ciel ouvert qu’est #Gaza se posent la question ; tous ceux qui vont se coucher dans leur lit le soir alors qu’il y a sans-abris et réfugiés qui dorment au pied de leurs immeubles, méritent-ils la mort ? Ceux qui passent en sifflant devant les murs de nos prisons, songeant à leur crush, méritent-ils la mort ? Où commence la culpabilité ? Et ne sommes-nous pas tous coupables ?

    • Mais le Hamas joue mal

      Bon, pour moi ça sonne un peu comme « daesh joue mal », à un moment donné faut comprendre que le Hamas est un mouvement islamiste (et sûrement pas « décolonial »), qui souhaite l’anéantissement d’Israël (et probablement des juifs en général), c’est le pendant de Netenyahu, c’est juste qu’il y en a un qui a des mitraillettes et roquettes tandis que l’autre a des tanks et des missiles. Je comprends mieux l’incompréhension de certaines personnes si elles pensaient que le Hamas était un mouvement de « freedom fighters »...

    • https://lundi.am/L-instant

      Aujourd’hui être Musulman ou Juif en France, c’est le même cauchemar. La même peur en circulant dans l’espace public, la même violence contre nos deuils. La même instrumentalisation par l’extrême-droite. Nous sommes des minorités honnies, essentialisées, réduites à deux pôles dans un conflit territorial que les médias tentent de dépeindre comme civilisationnel. Nous sommes des gens qui souhaitent vivre, on compte nos morts en se demandant combien il en faudra encore pour que ça cesse. Nous ne sommes ni le gouvernement Israélien, ni le Hamas. « Sioniste », « Islamiste », « colon », « terroriste », tous ces termes qui nous écrasent et nous musèlent sont issus d’une même logique d’effacement de nos singularités et de déshumanisation. À qui cela profite de nous monter les uns contre les autres et qu’on s’entre déchire ? À ceux qui veulent nous appeler « barbares » ou bien « fourbes marionnettistes ». C’est contre eux que nous devons nous allier au lieu d’attendre de voir à qui ils jetteront la première pierre, le premier os. « Diviser pour mieux régner » est une tactique vieille comme le monde. Elle a déjà été employée par la France coloniale, avec succès.

  • Jacques Loussier, parce que pour moi quand j’étais un petit gars qui apprenait la musique ça a été celui qui m’a montré qu’il n’y avait pas de frontières dans les musiques (et les écoles de musique c’était du lourd à ce moment là...). Il y avait le disque à la maison et je me le suis mouliné grave :
    https://www.arte.tv/fr/videos/107204-000-A/swinging-bach-jacques-loussier
    Le doc est pas terrible. Le choix de ses « continuateurs » est plus que discutable à mon sens.
    J’ai réécouté les albums « play Bach » après et la chair de poule est revenue direct.

    #musique #improvisation #jazz #composition

  • Comment appeller toutes ces productions culturelles dont la trame de fond permet d’innocenter la #pédocriminalité ?

    Péril en la demeure
    https://www.arte.tv/fr/videos/114550-000-A/peril-en-la-demeure
    Franchement, oui, le film est bien foutu et les acteurs excellentes.
    Mais merde quoi, à la fin, comme une évidence, car ils sont tous manipulateurs et menteurs, il part avec la seule honnête et gentille qui dispose d’un avenir : Viviane, mineure à qui il donnait des cours de guitare.
    Là tu as le résumé
    https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9ril_en_la_demeure_(film)

    Spoleir ! ne lis pas la suite si tu veux regarder ce film.
    Il se barre avec le fric, dit à ses parents qu’il ne faut pas croire qu’il s’est suicidé, débarque chez la jeune fille qui l’accueille à sa fenêtre et que l’on voit nue 5 secondes puis dans la même pause, habillée. Genre, fantasme Mara desnuda, son désir est magique et imparable puisqu’il la voit à poil.

    #1984

  • La santé des femmes - De l’ignorance à la reconnaissance - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/106660-000-A/la-sante-des-femmes

    Diagnostics erronés, traitements inappropriés, lacunes persistantes dans l’enseignement supérieur... Le domaine médical, dont la référence reste le corps masculin, néglige encore trop souvent les particularités physiologiques des femmes.

    Longtemps dominé par les hommes, le monde de la médecine continue d’ériger en norme le corps masculin : que ce soit dans la recherche, dans l’enseignement universitaire ou dans la pratique quotidienne, les différences physiologiques liées au sexe – et à des facteurs génétiques, hormonaux ou métaboliques – sont encore mal connues et trop peu prises en compte. Les médecins tendent par ailleurs à minimiser certains symptômes comme la douleur, lorsqu’ils sont décrits par des femmes... Des points aveugles de la pratique médicale qui peuvent conduire à des diagnostics erronés ou retardés, notamment pour certaines maladies comme l’endométriose. Passé le diagnostic, il arrive également que les traitements prescrits s’avèrent inadaptés au corps féminin, qui réagit différemment à certains médicaments. En cause, un manque criant de données : en dépit des exigences de l’Union européenne, la proportion de femmes enrôlées dans les essais cliniques reste encore marginale. Face à ces insuffisances, certaines praticiennes se veulent pionnières d’une médecine sensible au genre, comme Vera Regitz-Zagrosek, fondatrice de l’Institut de recherche sur le genre à l’hôpital de la Charité de Berlin, ou son homologue française, Claire Mounier-Vehier, qui propose des dépistages gratuits aux femmes de quartiers défavorisés. Selon elles, une médecine adaptée aux différences sexuelles serait bénéfique à tous, y compris aux hommes qui se voient diagnostiquer – souvent bien trop tard – des maladies réputées « féminines ».

    Destins individuels bouleversés
    Dressant le constat d’un « gender gap » alarmant dans le domaine médical, ce documentaire poignant et intimiste expose les conséquences concrètes des inégalités de genre sur la vie d’hommes et de femmes. Il retrace les destins individuels de personnes mal diagnostiquées, depuis les premiers symptômes et les premiers rendez-vous médicaux jusqu’à la découverte tardive de la maladie et aux interventions chirurgicales filmées en bloc opératoire.

    • une médecine adaptée aux différences sexuelles serait bénéfique à tous, y compris aux hommes qui se voient diagnostiquer – souvent bien trop tard – des maladies réputées « féminines ».

      Heureusement il y a l’espoir qu’on trouve le remède aux maladie réputées « féminines » lorsqu’elles concernent les hommes ^^

      #sexisme #androcentrisme

    • Ca se mord un peu la queu, si la santé des femmes était considéré pour elle même on en serait pas à faire des emissions pour sensibiliser au pbl. Le docu à l’air bien quand même, merci pour son signalement.

  • "Lyon presqu’île", la balade musicale de Benjamin Biolay dans la capitale des Gones.

    « "Lyon presqu’île" propose une approche sensible et géographique des lieux. Le titre permet de rappeler qu’un espace, avant d’être un objet d’étude, reste surtout un lieu de vie, un espace vécu où l’on use ses fonds de culottes. "On n’est pas d’un pays, mais on est d’une ville", comme le suggère Bernard Lavilliers, Stéphanois de naissance et de cœur. Ici, Biolay se remémore, ému, les lieux de son adolescence et de sa jeunesse lyonnaise. Les souvenirs reviennent en nombre et « c’est comme si j’étais parti la veille », constate le chanteur. »

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2023/09/lyon-presquile-la-balade-musicale-de.html

  • Brainwashed - Le sexisme au cinéma - Regarder le documentaire complet | ARTE

    https://www.arte.tv/fr/videos/110260-000-A/brainwashed-le-sexisme-au-cinema

    Analysant avec rigueur plus de 175 extraits de films, la réalisatrice Nina Menkes montre qu’un sexisme systémique guide la représentation des femmes au cinéma. Le septième art, « langage commun de la culture du viol » ?

    De Metropolis à Eyes Wide Shut en passant par The Breakfast Club, Il était une fois à Hollywood¸ After Hours de Scorsese ou même Titane, de Julia Ducournau, Nina Menkes analyse plus de 175 extraits de films sur une période allant de 1896 à 2020 en focalisant son attention sur les plans de femmes dans le cinéma de Hollywood (soit 80 % des contenus de « divertissement » diffusés à travers le monde) et d’ailleurs.

    C’est vrai qu’à un moment je ne suis plus allée au cinéma parce que j’étais lasse de voir se répéter à l’envie la propagande de la domination masculine. Super analyse en tout cas !

    • Ça recroise bien les analyses de Titiou Lecoq sur l’argent https://seenthis.net/messages/1015512 L’histoire d’hollywood qui passe aux mains de la finance qui n’est constituée que d’hommes. Comme en informatique, au début du cinéma il y a avait autant de femmes que d’hommes. Dès qu’il y a du pouvoir, les hommes chassent les femmes, au propre comme au figuré.
      Le passage du travelling sur le corps nu et les fesses de l’esclave noir violé par sa maitresse est incroyable pour souligner les rapports de domination qui sont mis en place sur les corps quand ils sont filmés d’une certaine manière.

      Ça donne envie de retracer l’histoire de la représentation picturale des femmes, du processus continuel de réification par les images, cf histoire de la peinture / photos / films etc.

      #malegaze

  • Frankenstream - Culture et pop | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-023064/frankenstream

    « Frankenstream » rencontre les pères fondateurs du stream, ausculte son histoire et sa conquête du monde pour finalement interroger notre aveuglement face à la pollution numérique. Collage d’archives, d’interviews et de données, le récit offre une effrayante plongée dans cette technologie, miroir de nos propres excès sur internet.

    #streaming #documentaire #arte #écologie #énergie #internet

  • Brainwashed - Le sexisme au cinéma
    https://www.arte.tv/fr/videos/110260-000-A/brainwashed-le-sexisme-au-cinema

    Analysant avec rigueur plus de 175 extraits de films, la réalisatrice Nina Menkes montre qu’un #sexisme systémique guide la représentation des femmes au #cinéma. Le septième art, « langage commun de la culture du viol » ?
    [...]
    Hommes et femmes sont filmés différemment. De ce constat implacable et rigoureusement étayé, Nina Menkes met en évidence la #réification des protagonistes féminines dans le cinéma, message plus ou moins conscient qui aboutit selon elle à un « langage commun de la culture du viol ». Car dans l’immense majorité des cas exposés, les femmes sont montrées à l’écran comme objet du regard, souvent silencieuses, décorrélées de leur environnement, fragmentées à l’image (poitrine, fesses...) et réduites à une simple fonction sexuelle. Le ralenti, par exemple, est utilisé pour les filmer en tant que corps sur lesquels le regard s’attarde, tandis qu’au masculin on n’y recourt que pour des scènes d’action. Désormais confronté à la critique féministe, le milieu du cinéma ne semble pas prêt à se réformer en profondeur. Fondée aussi sur l’une de ses conférences ("Sexe et pouvoir : le langage visuel du cinéma") et sur les témoignages d’actrices et d’essayistes, à l’instar de Laura Mulvey (qui a défini en 1975 le « #male_gaze », le « regard masculin »), la démonstration de Nina Menkes crève littéralement les yeux (et l’écran). La réalisatrice revient également sur sa propre expérience de spectatrice soumise à son corps défendant au diktat du male gaze pour nous interroger avec acuité : comment réinventer la représentation des femmes ?

    • Female gaze : outil partout concept nulle part @lucile https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-regard-culturel/le-regard-culturel-chronique-du-lundi-11-septembre-2023-7350822

      (…) Le cinéma confort

      Oui à peu près l’inverse de l’analyse filmique, et ce même si - et c’est troublant -, Nina Menkes emploie tout un tas de termes techniques : zoom, travelling, plan, découpage, point de vue etc. A l’appui, Bardot nue auprès de Piccoli dans Le Mépris, Rita Hayworth regardée par Orson Welles sur le bateau de La Dame de Shangaï, une scène de Raging Bull, dans laquelle des hommes parlent d‘une femme qu’on entend pas. Quel lien formel, quelle continuité contextuelle, la statistique règne en maîtresse, une statistique idiote et nue, décorrélée de sa nécessaire analyse. Tout ça pour montrer que l’expression d’un point de vue, en cinéma ce qu’on appelle la mise en scène, est dans le fond, une forme de manipulation nécessairement toxique, une manière de violenter le spectateur qui ne serait pas un homme hétérosexuel. C’est assez frappant cette manière de psychologiser l’analyse, d’ailleurs plusieurs psys sont interviewés pendant le film qui assènent des banalités effrayantes sur l’identification au personnage. La conclusion est tout à fait révélatrice, qui clame son espoir je cite “de retrouver son expérience intime à l’identique dans un plan de cinéma”. Bazardée avec le point de vue, la question complexe de l’identification, ramenée à une pure notion psychologique, confondue en fait avec la reconnaissance : ce qu’on appelle de ses vœux, c’est un cinéma où on se reconnaît en tous points, ce qu’on appelle un “safe space”, ce lieu du confort où l’on ne peut être que seul. J’y vois, à l’échelle de l’analyse filmique, tout un devenir-développement personnel de la théorie, et avec lui, un repli sur des valeurs individualistes peu compatible avec le combat.

    • @thibnton Intéressant mais le problème de ces très courtes trois minutes c’est que ça ne permet pas de dire pourquoi ça ne fonctionne pas, qu’est-ce que le contexte apporterait de plus ? Qu’est-ce que voudrait dire concrètement une analyse critique du rapport statistique ?

      Car dans l’histoire du male gaze, qui est effectivement statistique, peu importe qu’il y ait telle ou telle exception, tel ou tel contexte : c’est la régularité, la permanence, la quantité, le systémisme qui fait le problème, et non pas tel film précis, tel homme réalisateur précis ("not all directors" ?).

      Par ailleurs, il est difficile/problématique de reprocher le manque de critique cinématographique, à une critique qui est globale, culturelle, politique, donc qui n’est justement pas sur un plan artistique/esthétique.

      C’est peu ou prou comme si à une critique du système capitalisme en général, on opposait « oui mais il faut voire au cas par cas chaque patron, chaque entreprise à son contexte… », tu vois le problème ?

      En revanche, la critique du safe space à tout pris (alors que c’est pas le but d’une œuvre d’art, que ce soit film, littérature, peinture ou autre) me parait intéressante à développer… mais ne peut pas être argumentée pareil, qu’on considère qu’il y ait bien un male gaze systémique, ou pas.