• Les ondes de choc d’Hiroshima n’ont pas encore disparu
    (film de 1h34mn dans l’article)
    https://www.latribune.fr/economie/international/les-ondes-de-choc-d-hiroshima-n-ont-pas-encore-disparu-825031.html

    REPLAY. Hiroshima le 6 août 1945, Nagasaki 3 jours plus tard. Cette enquête de grande ampleur éclaire aussi bien les motivations réelles des Américains que les conséquences sociales, sanitaires et environnementales du désastre. Un regard indispensable sur un événement qui a provoqué tant d’aveuglement.

    Les noms sont entrés dans la mémoire collective, et ils résonnent encore de manière macabre. Le projet atomique américain s’appelait « Manhattan Project », la bombe, « Little Boy », et l’avion qui a ouvert sa soute, Enola Gay. Le 6 août 1945, sur ordre du président Truman, un bombardier B-29 largue sur Hiroshima la première arme nucléaire jamais utilisée lors d’une guerre.

    « Il y eut un anneau de feu rouge et aveuglant, un scintillement de couleurs. Je ne devrais pas le dire, mais c’était magnifique », confie un des survivants.

    « L’aube d’une ère nouvelle », assurent certains scientifiques. Quatre-vingt mille Japonais paient de leur vie sur-le-champ ce basculement de l’histoire de l’humanité, au moins cent quarante mille au total trouveront la mort. Si, bien entendu, les suites immédiates et dantesques de l’explosion sont l’épicentre du documentaire, elles n’en constituent pas l’unique objet. Grâce à la révélation d’étonnants secrets, Hiroshima, la véritable histoire dissipe les écrans de fumée qui ont, en grand partie à cause de l’habile désinformation occidentale, détourné le monde de la réalité des faits.

    Cette investigation ambitieuse éclaire aussi bien les motivations réelles des Américains que les conséquences sociales, sanitaires et environnementales du désastre. Little Boy était-elle un « mal nécessaire » pour forcer les Japonais à capituler ? Le film démontre que le pays de l’empereur Hirohito avait de toute façon déjà perdu la guerre et s’apprêtait à négocier. Les objectifs de Truman étaient autres : tester in vivo l’efficacité de la bombe et devancer les Russes dans la course à l’armement.

    Même duplicité après la seconde explosion atomique, à Nagasaki, le 9 août : les Américains coupent du monde les zones japonaises dont ils ont pris le contrôle, mènent des études scientifiques mais ne soignent personne. Le quotidien des irradiés est occulté : considérés comme des pestiférés, ils doivent subir l’emprise rapace des mafias japonaises et la désagrégation des rapports humains. Dans le même temps, aux États-Unis, une propagande gouvernementale massive tente de légitimer les bombes et de rendre populaire le recours au nucléaire.

    Bénéficiant d’images d’archives inédites et de documents confidentiels, le film de Lucy van Beek met en avant de nombreux témoignages, notamment japonais (experts, agents secrets, survivants). Les souvenirs et les histoires individuelles qu’ils esquissent aboutissent tous au même constat : les ondes de choc d’Hiroshima n’ont pas encore disparu.

  • http://www.ciip.fr/spip.php?article1335#nb2

    « Original Child Bomb »

    La bombe a explosé à 30 m. du point visé.
    La boule de feu s’est élargie jusqu’à 5.500 m.
    La température au centre de la boule de feu a atteint cent millions de degrés.
    Ceux qui se trouvaient près du centre de la boule de feu disparurent.
    Toute la ville fut réduite en morceaux par le souffle
    et les ruines prirent feu partout instantanément
    en brûlant impétueusement.
    70.000 personnes furent tuées immédiatement
    ou moururent en quelques heures.
    Ceux qui ne moururent pas souffrirent atrocement.
    Peu d’entre eux étaient militaires.

    Le poème entier est beaucoup plus long. Seule la strophe 32 est traduite ici en français. On peut le consulter (en anglais) sur ce site :
    https://inaspaciousplace.wordpress.com/2012/08/06/hiroshima-original-child-bomb-by-thomas-merton
    #Hiroshima #bombe_atomique

    https://www.arte.tv/fr/videos/054197-000-A/hiroshima-la-veritable-histoire
    http://hibakushas.arte.tv