• Les produits pour lisser les cheveux, notamment par les femmes noires, font courir un risque accru de cancer de l’utérus.

    Use of Straighteners and Other Hair Products and Incident Uterine Cancer | JNCI : Journal of the National Cancer Institute | Oxford Academic
    https://academic.oup.com/jnci/advance-article/doi/10.1093/jnci/djac165/6759686

    L’étude se fonde sur les données de près de 33.500 Américaines, recrutées entre 2003 et 2009 et suivies sur quasiment onze années. Au total, 378 femmes ont développé un cancer de l’utérus.

    Pour les femmes n’ayant jamais utilisé de produit de lissage capillaire, le risque de développer un cancer de l’utérus d’ici leurs 70 ans est de 1,64%, contre 4,05% pour les utilisatrices fréquentes, a détaillé dans un communiqué Alexandra White, auteure principale de l’étude.

    #cancer #perturbateurs_endocriniens #cancérigènes #cheveux_frisés #femmes_noires

    Et comme ce n’est jamais indiqué nulle part, je te rappelle que les #perturbateurs endocriniens investissent les cellules fœtales car ils ont quasiment la même structure moléculaire que les hormones humaines. Et qu’il faut attendre un certains nombre d’années avant qu’elles ne déclenchent des cancers, une fois le foetus devenu adulte, donc longtemps après, (ou pas). C’est la mère « contaminée » qui est le véhicule des hormones perturbées par ces produits de merde à base de #pétrole #plastique #chimie #moderne Aujourd’hui ce sont elles qui se choppent ces cancers, demain ce seront leurs enfants mais tout le monde s’en fout.

    Avec le tag #L'OREAL_criminel puisqu’ils sont les promoteurs internationaux du défrisage des cheveux crépus.

    Hair products may contain hazardous chemicals with endocrine-disrupting and carcinogenic properties. Previous studies have found hair product use to be associated with a higher risk of hormone-sensitive cancers including breast and ovarian cancer; however, to our knowledge, no previous study has investigated the relationship with uterine cancer.
    Methods

    We examined associations between hair product use and incident uterine cancer among 33 947 Sister Study participants aged 35-74 years who had a uterus at enrollment (2003-2009). In baseline questionnaires, participants in this large, racially and ethnically diverse prospective cohort self-reported their use of hair products in the prior 12 months, including hair dyes; straighteners, relaxers, or pressing products; and permanents or body waves. We estimated adjusted hazard ratios (HRs) and 95% confidence intervals (CIs) to quantify associations between hair product use and uterine cancer using Cox proportional hazard models. All statistical tests were 2-sided.
    Results

    Over an average of 10.9 years of follow-up, 378 uterine cancer cases were identified. Ever vs never use of straightening products in the previous 12 months was associated with higher incident uterine cancer rates (HR = 1.80, 95% CI = 1.12 to 2.88). The association was stronger when comparing frequent use (>4 times in the past 12 months) vs never use (HR = 2.55, 95% CI = 1.46 to 4.45; Ptrend = .002). Use of other hair products, including dyes and permanents or body waves, was not associated with incident uterine cancer.
    Conclusion

    These findings are the first epidemiologic evidence of association between use of straightening products and uterine cancer. More research is warranted to replicate our findings in other settings and to identify specific chemicals driving this observed association.

    #utérus #sein

  • Cancers : les « médecines alternatives » augmentent le risque de décès - Sciencesetavenir.fr
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cancers-les-medecines-alternatives-augmentent-le-risque-de-deces_11

    Les patients qui choisissent de recourir aux seuls remèdes alternatifs pour soigner des cancers fréquents ont jusqu’à cinq fois plus de risque de mourir que ceux qui optent pour des traitements classiques, selon des chercheurs.

    Cette différence dans le risque de décès cinq ans après le diagnostic « a été la plus élevée pour le cancer du sein et du colon », a déclaré à l’AFP l’auteur principal de l’étude, Skyler Johnson de l’Université de Yale.

    L’étude rapporte l’impact sur la survie pour quatre cancers du recours exclusif aux remèdes alternatifs (homéopathie, plantes, qi gong, yoga, naturopathie, acupuncture, diètes, méditation, prières...) au détriment des traitements classiques (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie, traitement hormonal), dans une étude récemment parue dans le Journal of the National Cancer Institute.

    Le risque de mort, pour le cancer du sein a plus que quintuplé (5,68 fois plus), plus que quadruplé (4,57) pour le cancer colorectal, et doublé pour le cancer du poumon. Un tiers des patients pro-médecines alternatives atteints de cancer colorectal étaient ainsi en vie cinq après le diagnostic contre 79% de ceux traités classiquement, selon l’étude.

    « Pour le cancer de la prostate, il n’y a guère de différence entre ceux qui ont opté pour un traitement conventionnel (91,5% de survie à 5 ans) ou un traitement alternatif (86,2%) », note le Pr Johnson. « Le cancer de la prostate se développe généralement très lentement au début » et sur de nombreuses années, explique-t-il sans écarter les effets de surdiagnostics.

    Pour les besoins de l’étude, les chercheurs ont comparé le comportement de 560 malades traités de façon habituelle et de 280 autres - sans métastases - , ayant opté pour des médecines alternatives.

    En moyenne, pour le groupe médecine alternative le risque de décès a plus que doublé (multiplié par 2,5) cinq ans après le diagnostic.

    « Pour plusieurs raisons » ces résultats sont « probablement sous-estimés », a dit à l’AFP le Pr Johnson. D’abord, ces données ne couvraient que le traitement initial, ce qui signifie que certains des patients qui ont d’abord utilisé des remèdes alternatifs ont pu passer aux traitements standards, une fois que leur maladie a progressé, et prolonger ainsi leur survie.

    De plus, le groupe ayant eu recours aux médecines alternatives était en meilleure santé au départ, plus jeune, jouissait d’un meilleur niveau d’éducation et de revenus plus élevés.

    « Nous ne connaissons pas le nombre exact de personnes qui décident de recourir à une médecine alternative au lieu d’un traitement conventionnel contre le cancer », a dit le Pr Johnson, car les patients hésitent à se confier aux médecins à ce sujet.

    • Résumé de la publication originale du JNCI, le reste est sous #paywall

      Use of Alternative Medicine for Cancer and Its Impact on Survival | JNCI: Journal of the National Cancer Institute | Oxford Academic
      https://academic.oup.com/jnci/article-abstract/110/1/djx145/4064136/Use-of-Alternative-Medicine-for-Cancer-and-Its?redirectedFrom=fulltext

      Abstract
      There is limited available information on patterns of utilization and efficacy of alternative medicine (AM) for patients with cancer. We identified 281 patients with nonmetastatic breast, prostate, lung, or colorectal cancer who chose AM, administered as sole anticancer treatment among patients who did not receive conventional cancer treatment (CCT), defined as chemotherapy, radiotherapy, surgery, and/or hormone therapy. Independent covariates on multivariable logistic regression associated with increased likelihood of AM use included breast or lung cancer, higher socioeconomic status, Intermountain West or Pacific location, stage II or III disease, and low comorbidity score. Following 2:1 matching (CCT = 560 patients and AM = 280 patients) on Cox proportional hazards regression, AM use was independently associated with greater risk of death compared with CCT overall (hazard ratio [HR] = 2.50, 95% confidence interval [CI] = 1.88 to 3.27) and in subgroups with breast (HR = 5.68, 95% CI = 3.22 to 10.04), lung (HR = 2.17, 95% CI = 1.42 to 3.32), and colorectal cancer (HR = 4.57, 95% CI = 1.66 to 12.61). Although rare, AM utilization for curable cancer without any CCT is associated with greater risk of death.