/normandie

    • Selon lui, la moitié des habitants de ce quartier populaire arrive à la retraite invalide. « Ce sont des travailleurs qui ont des conditions de travail difficiles, explique Dominique Tribillac. Jusqu’à 45 ans, ils n’ont pas d’arrêt, et après ça commence.

      L’usure se déclare à cause de mouvements répétitifs qui sollicitent les mêmes membres ou muscles. « On arrive donc à une situation bancale en fin de carrière. Le patient peut-il encore travailler ou non, faire le même job… »

      Le médecin pointe aussi le manque de spécialistes dont les délais d’attente pour un rendez-vous sont de plus en plus élevés : « Les gens ne peuvent donc pas reprendre leur travail sans les avoir vus. »
      Un médecin dans l’illégalité

      Mais tous ces arguments n’ont pas convaincu l’Assurance maladie. Ainsi, le docteur Tribillac a été sanctionné malgré un avis favorable d’une commission consultative pour le laisser exercer sereinement. C’était sans compter sur la direction de la CPAM de Seine-Maritime qui en a décidé autrement. Cette dernière n’a d’ailleurs pas souhaité répondre à nos questions au sujet du médecin du Val-Druel.

    • Quand un membre de l’ordre médical se solidarise avec les patients il est systématiquement réprimandé puis annihilé s’il continue à lutter du côté des patients.

      Unit 731
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Unit_731


      L’exemple historique qui a défini cette logique de classe sont les aides soignants et médecins tués par leurs pairs dans les camps de la mort japonais parce qu’ils ne supportaient plus de participer aux vivisections et expérimentations quotidiennes. Ces médecins trop humains subissaient le même sort que les autres victimes des médecins japonais.


      Shirō Ishii / 石井 四郎, médecin chef et directeur du camp de recherche médicale l’unité 731
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Unit_731
      On traite le sujet des Mengele et Ishii dans le cadre de la documentation des crimes de guerre japonais et du génocide des juifs d’Europe par les nazis.

      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Japanese_war_crimes
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/German_war_crimes

      C’est faux car la shoa n’était pas un crime de guerre mais une politique d’extermination conçue indépendamment de la stratégie militaire. L’holocauste a été possible à cause du contexte de la guerre. La Endlösung était gérée par une administration indépendante de l’appareil militaire allemand.


      Berlin, Unter den Eichen 135, l’ancien SS-Wirtschafts- und Verwaltungshauptamt

      Elle. constituait un élément clé de l’organisation criminelle nazie sans aucune place dans les actions et stratégies militaires. Dans une logique administrative il faudrait la placer au niveau policier qui est différent du domaine militaire.

      La raison d’être des camps de la mort japonais était la recherche médicale et biologique dans un but et contexte militaire. A la différence des camps nazis ils faisaient partie de l’organisation militaire et les médecins y avaient des grades militaires japonais.

      Pourtant le rôle des médecins dans ces mécaniques meurtrières constitue un sujet particulier qu’on fait disparaître derrière le brouillard idéologique des discussions du racisme et nationalisme. Parfois on évoque même l’idéologie du surhomme nazi et de la race suprême japonaise.

      La vérité cachée du rôle central des médecins dans les organisations de la mort

      L’élément commun à toutes ces horreurs et à l’histoire du gentil médecin de famille qui paie de sa poche les indemnités de.ses patients est le pouvoir de sélection, de triage à la rampe d’Auschwitz comme dans le cabinet ou le médecin accepte ou refuse d’accorder un arrêt de travail pour cause de maladie.

      Les médecins participent à la rentabilisation des investissements dans le capital humain en limitant les arrêts maladie au minimum nécessaire. Ce triage concerne tous les assurés et condamne à la souffrance et la mort un plus grand nombre de travailleurs que celui des pauvres victimes du triage à la rampe d’Auschwitz. Au fond c’est la même chose.

      Il y a une différence remarquable entre les deux systèmes :

      L’extermination des juifs et opposants politiques n’était pas rentable immédiatement. On comptait sur l’effet à long terme dans un monde sans parasites et sous-hommes. La recherche des médecins japonais, plus « sérieuse » et efficace que les sordides expérimentations farfelues du côté allemand, misait sur sa rentabilisation par le succès des armes chimiques dans les guerres á venir. A partir de 1945 les me´decins japonais ont d’alleurs réussi à acheter leur impunité contre la communication de leurs données aux médecins proches du général MacArthur.

      Le médecin dans un pays démocratique par contre exerce un métier qui doit contribuer à la rentabilité immédiate de la coûteuse ressource humaine. Il doit réaliser l’équilibre entre les dépenses pour le bien aller des individus et le profit qu’ils sont censés produire pour la classe économique au pouvoir.

      Les expérimentations meurtrières des Mengele/Ishii ne font d’ailleurs que confirmer la véracité de la définition du médecin comme maître incontesté des décisions sur la vie et la mort des patients.

      #iatrocratie #mafia_médicale #médecine_de_classe
      #unit_731 #Auschwitz #médecine #crimes_de_guerre #armes_biologiques

  • Chasse aux #arrêts_de_travail : des médecins dénoncent « une campagne d’#intimidation générale »

    L’#Assurance_maladie contrôle des centaines de #médecins_généralistes qui prescriraient, selon elle, trop d’arrêts de travail, et leur impose des #quotas au mépris de la situation des patients. Des médecins, « écœurés », contestent la démarche.

    « Ça m’a fait perdre confiance en ma pratique. Je me suis dit : où est le problème, qu’est-ce que je ne fais pas bien ? » Comme d’autres confrères et consœurs, Valérie* [1] fait partie des 1000 médecins généralistes ciblés par l’Assurance maladie, parmi 6000 préalablement identifiés. En cause : leur trop grande prescription d’arrêts de travail. En juin 2023, le ministre de l’Économie, #Bruno_Le_Maire, dénonçait l’« explosion » des arrêts de travail et disait vouloir lutter contre les « #dérives » et « #abus ».

    Selon le gouvernement, les arrêts maladie auraient augmenté de 7,9 % en un an, et de 30 % entre 2012 et 2022, passant de 6,4 millions arrêts prescrits en 2012 à 8,8 millions désormais. Les #indemnités_journalières, versées par l’Assurance maladie pour compenser le salaire lors d’un arrête maladie, coûteraient 16 milliards d’euros par an.

    D’où la #chasse_aux_arrêts_de_travail, initiée par le gouvernement, qui se poursuit avec le projet de loi de financement de la #Sécurité_sociale pour 2024, adopté le 4 décembre dernier. Parmi les mesures que la #loi prévoit : la limitation à trois jours des arrêts de travail prescrits lors d’une téléconsultation, sauf prescription par le médecin traitant ou incapacité de se rendre chez le médecin. « Il y a véritablement eu un changement de politique en 2023 », constate Théo Combes, vice-président du syndicat des médecins généralistes MG France. L’homme voit dans cette offensive « une campagne d’intimidation générale contre la profession ».

    La particularité des patients oubliée

    « Qu’on discute de nos pratiques oui, mais on est dans le #soin, pas dans l’abus », réagit Valérie. Installée en Vendée, elle a eu la surprise de recevoir en juin dernier un courrier recommandé de l’Assurance maladie l’informant de sa trop grande prescription d’indemnités journalières. « En six ans, il y a une personne de 36 ans qui m’a demandé de lui faire un arrêt pour un rhume, que j’ai refusé. Là je suis d’accord qu’il ne faut pas abuser, mais ça m’est arrivé une fois ! » met-elle en avant. Surtout, les critères de contrôles ne tiennent selon elle pas du tout compte des particularités des patientèles.

    Partagée entre son cabinet en libéral et l’hôpital, Valérie est spécialisée en addictologie. « Pour les patients avec des problématiques d’addiction, on sait que les arrêts de travail, pour virus ou autre, sont source de rechute. Donc après, la pente est plus longue à remonter, et les arrêts aussi par conséquent. Pareil pour des patients qui ont des troubles psychiatriques, pour qui c’est vraiment source de décompensation », explique-t-elle. La professionnelle de santé a en effet constaté que ses prescriptions d’indemnités journalières ne font qu’augmenter : « Mais parce que ma patientèle ciblée augmente », précise-t-elle.

    Médecin depuis 30 ans dans le troisième arrondissement de Lyon et membre du Syndicat des médecins libéraux (SML), Laurent Negrello fait le même constat : « Je suis dans un quartier un peu défavorisé, avec 50 % de logements sociaux et plus de difficultés, ce qui impacte probablement mes quotas d’arrêts de travail », appuie-t-il. Contrôlé pour la deuxième fois en cinq ans, il insiste aussi sur le contexte sanitaire global, qu’il a vu nettement évoluer ces dernières années. « L’inflation des arrêts est à mon avis aussi due à des #conditions_de_travail qui sont devenues très difficiles. Les gens sont en #burn-out, ont des #accidents, une pression de rentabilité… ». Les conditions de travail (contraintes posturales, exposition à des produits toxiques, risque d’accidents, etc.) ne se sont globalement pas améliorées depuis 30 ans selon le ministère du Travail.

    Crainte de dépasser le quota

    Et il devient de plus en plus compliqué d’obtenir un rendez-vous chez un spécialiste. « À Lyon, il faut trois mois pour voir un orthopédiste ou un rhumatologue, et je ne parle même pas des psys, avec qui c’est impossible… », explique le généraliste. Plus les délais de prise en charge s’allongent, plus l’état d’un patient peut se dégrader et nécessiter un arrêt de travail. La #Caisse_nationale_d’Assurance_maladie (#Cnam) assure de son côté à Basta ! que ses données sont « standardisées » : « On essaie d’avoir des patientèles comparables. » La limite d’arrêts à ne pas dépasser, c’est plus de deux fois la moyenne du département. « Une approche purement statistique », déplore Théo Combes de MG France, qui pointe une « méthodologie contestable à plusieurs niveaux ».

    Alors que Michel Chevalier, médecin depuis 36 ans à Ousse, près de Pau, se remémore d’anciens contrôles par « entretiens confraternels », il déplore aujourd’hui « une absence de dialogue ». Après la réception d’un courrier recommandé en juin, il a été convoqué avec deux jeunes consœurs : « L’une exerce dans un quartier très pauvre de Pau et une autre dans un désert médical. Elle a 34 ans et n’en dort plus depuis le mois de juin », rapporte ce membre du Syndicat de la médecine générale (SMG). Valérie confie elle aussi s’être sentie « stressée d’être pointée du doigt » à la réception de ce courrier : « Je trouve la procédure violente en elle-même. Sachant qu’on a des délégués médicaux qui viennent régulièrement nous voir, avec qui ça se passe très bien. Je pense que ça aurait pu être fait autrement », met-elle en avant.

    À la réception du courrier, chaque médecin dispose d’un mois pour répondre et faire ses observations à l’Assurance maladie, qui décidera si les éléments apportés sont « suffisamment probants », nous détaille le service communication de la Cnam. Si ce n’est pas le cas, la procédure prévoit qu’il soit proposé au médecin ciblé une #mise_sous_objectif (#MSO) : pendant six mois, ce dernier doit réduire ses prescriptions d’arrêts de travail de 15 à 20 %. Ce que Valérie a refusé, comme de nombreux autres : « Heureusement, car au sein du cabinet médical où j’exerce, plus personne ne prend de nouveaux patients sauf moi quand ça touche des problématiques d’addiction. »

    Déjà contrôlé il y a cinq alors, Laurent Negrello avait alors accepté « la mise sous objectif » : « Pendant six mois, j’ai réduit mon temps de travail, donc les patients allaient voir ailleurs et j’ai atteint mes objectifs », relate-t-il avec ironie. Cette année, il a refusé ce procédé qu’il juge « très pesant et stressant » : « On travaille toujours dans la #crainte de dépasser le quota qui nous est imparti. Mais on est un peu dans le #flou parce qu’on ne sait pas vraiment quels sont les quotas exacts. On nous dit qu’il faut baisser de 20 %, mais c’est une zone grise, on ne sait pas comment baisser nos arrêts. Quels sont les critères ? On a face à nous des situations concrètes, donc baisser de 20 % c’est absurde », critique-t-il.

    En cas de refus de mise sous objectif, les médecins peuvent être « mis sous accord préalable », procédure pendant laquelle un médecin conseil de l’Assurance maladie doit valider tous les arrêts de travail prescrits par le médecin sous 48 heures. Valérie raconte avoir été convoquée à une commission ayant pour but de statuer sur sa soumission à ce dispositif en novembre.

    Convoqués à des « #commissions_des_pénalités »

    « Ça m’a occasionné beaucoup de stress et pris beaucoup de temps. J’ai préparé un argumentaire, fait des recherches. Sans compter les deux heures de route pour 30 minutes d’entretien prises sur ma journée de repos », relate-t-elle. La commission a voté à l’unanimité le refus de sa « #mise_sous_accord_préalable ». Mais la professionnelle de santé a dû attendre la réception d’un courrier de la CPAM, mi-décembre, pour avoir la confirmation de « l’abandon de la procédure ».

    Le 7 novembre dernier, Théo Combes a participé à l’une de ces « commissions des pénalités », notamment composées de représentants syndicaux et médecins d’un côté, et de représentants des employeurs et salariés de l’autre. « Des médecins sont venus s’expliquer. Ils étaient proches de la rupture d’un point de vue moral et psychologique, avec des risques suicidaires qui transparaissaient. J’aurais pensé que leurs récits auraient ému un mort, même si c’est peut-être un peu fort. Mais après quatre heures d’audition on s’est dit que c’était vraiment une #mascarade. C’est un système pour broyer les gens, les humilier », décrit le vice-président de MG France, écœuré.

    À l’issue des contrôles, des #pénalités_financières de plusieurs milliers d’euros peuvent s’appliquer s’il n’y a pas d’évolution du nombre de prescriptions d’arrêts de travail. « C’est très, très infantilisant. On a l’impression d’être dans la #punition plutôt que dans le dialogue, et de faire ça intelligemment », déplore Valérie, qui craint pour ses patients tout autant que pour sa profession. « On peut très bien imaginer maintenant que les médecins vont sélectionner les patients et ne plus s’occuper de ceux qui leur font faire trop d’arrêts », ajoute Michel Chevalier.

    L’Assurance maladie espère de son côté avoir un bilan chiffré de ces mesures « autour du deuxième trimestre 2024 ». Michel Chevalier, lui, ne sera plus là : « Le côté dramatique, c’est que j’ai décidé de prendre ma retraite à la suite de ces contrôles, ça a été la goutte d’eau. » Comme il n’a pas trouvé de successeur, ses patients n’ont plus de médecin depuis le 1er janvier.

    https://basta.media/chasse-aux-arrets-de-travail-medecins-denoncent-campagne-intimidation

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1041346
    #santé #France #humiliation #infantilisation #macronisme

    • Pourquoi ce médecin prescrit trois fois plus d’arrêts de travail que la moyenne à #Dieppe

      Le docteur Tribillac exerce au #Val-Druel, à Dieppe. Sanctionné pour avoir délivré trop d’arrêts de travail, il tente en vain d’expliquer la situation à l’Assurance maladie.

      « Je suis un lanceur d’alerte ! », commence #Dominique_Tribillac. Depuis 35 ans, ce médecin de famille exerce dans le quartier du Val-Druel, à Dieppe (Seine-Maritime). Âgé de 70 ans, il est ce que l’on appelle « un retraité actif ».

      Il devrait prendre bientôt sa retraite, avant l’été, mais un problème administratif l’occupe fortement depuis plusieurs mois : l’Assurance maladie l’a sanctionné car il donne trop d’arrêts de travail.

      La Sécurité sociale a fait les calculs, entre le 1er septembre 2022 et le 28 février 2023 : 4 911 journées indemnisées ont été prescrites.
      Trois fois plus d’arrêts de travail

      « Le nombre d’indemnités journalières versées, rapporté au nombre de patients a été de 16,7 », indique l’Assurance maladie. « En Normandie et au sein du groupe de communes semblables au sens de l’indice de défavorisation de l’Insee, l’institut national de la statistique et des études économiques, pour les praticiens exerçant une activité comparable, le nombre d’indemnités journalières versées par nombre de patients est de 5,90. »

      Le médecin du Val-Druel prescrit donc trois fois plus d’arrêts de travail.

      Une lettre aux médecins de France

      Mais le docteur Tribillac ne se laisse pas faire. Il conteste notamment l’indice de défavorisation mis en place par la Sécurité sociale. Selon lui, il ne reflète pas la réalité. « Il est très mal conçu, souligne-t-il. Il fait le contraire de ce qu’il est censé faire ». C’est-à-dire protéger et prendre en compte les populations les plus fragiles.

      « J’ai débusqué une véritable saloperie, ajoute Dominique Tribillac qui a le sentiment qu’on l’empêche d’aller au bout de sa démarche : « L’Assurance maladie essaie d’étouffer l’affaire. »

      Il va même envoyer une lettre ouverte à tous les médecins de France pour raconter son histoire et sa trouvaille concernant le référentiel sécu.
      Une population défavorisée

      Ce docteur, très apprécié de ses patients, ne cesse d’invoquer l’usure de ces derniers, dans un quartier prioritaire de la cité dieppoise. « Un quartier fermé avec une patientèle qui ne bouge pas, précise le professionnel. En tant que médecin de famille, j’ai vu les grands-parents, les parents, les enfants… Les gens qui vivent là y restent. »

      Au Val-Druel, « plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté, indique-t-il. Les #polypathologies sont donc plus fréquentes, en moyenne deux fois plus élevées ». Le secteur dans lequel le médecin évolue est principalement touché par des problématiques psychologiques, de l’obésité, de chômage, de tabac, de cancers…

      Manque de spécialistes

      Selon lui, la moitié des habitants de ce quartier populaire arrive à la retraite invalide. « Ce sont des travailleurs qui ont des conditions de travail difficiles, explique Dominique Tribillac. Jusqu’à 45 ans, ils n’ont pas d’arrêt, et après ça commence.

      L’usure se déclare à cause de mouvements répétitifs qui sollicitent les mêmes membres ou muscles. « On arrive donc à une situation bancale en fin de carrière. Le patient peut-il encore travailler ou non, faire le même job… »

      Le médecin pointe aussi le manque de spécialistes dont les délais d’attente pour un rendez-vous sont de plus en plus élevés : « Les gens ne peuvent donc pas reprendre leur travail sans les avoir vus. »

      Un médecin dans l’#illégalité

      Mais tous ces arguments n’ont pas convaincu l’Assurance maladie. Ainsi, le docteur Tribillac a été sanctionné malgré un avis favorable d’une commission consultative pour le laisser exercer sereinement. C’était sans compter sur la direction de la CPAM de Seine-Maritime qui en a décidé autrement. Cette dernière n’a d’ailleurs pas souhaité répondre à nos questions au sujet du médecin du Val-Druel.

      Il exerce donc sa fonction dans l’illégalité depuis le 1er février 2024, refusant de remplir des papiers supplémentaires permettant à un médecin-conseil de vérifier les prescriptions d’arrêts maladie du docteur Tribillac. On appelle cette procédure une MSAP, une mise sur accord préalable.

      « Pas coupable »

      « Je ne suis pas coupable ! », argue-t-il. « Je ne remplirai pas ces dossiers. Ce médecin-conseil devrait plutôt voir ou appeler lui-même mes patients. »

      Conséquence pour ces derniers : ils ne peuvent plus toucher leurs indemnités journalières versées par la Sécu.

      https://actu.fr/normandie/dieppe_76217/pourquoi-ce-medecin-prescrit-trois-fois-plus-darrets-de-travail-que-la-moyenne-

  • Eure : un sanglier abattu en ville, le riverain touché par un éclat de balle est mort | L’Impartial
    https://actu.fr/normandie/gaillon_27275/eure-un-sanglier-abattu-en-ville-le-riverain-touche-par-un-eclat-de-balle-est-m

    .... À l’angle de la rue Gustave-Flaubert et du boulevard de la Verte-Bonne [à Gaillon], un agent des services techniques, également chasseur, arrive à approcher la bête.

    Avec l’autorisation des gendarmes « par état de nécessité », il tire une première fois, à bout portant. Le sanglier blessé reprend la fuite. Dans ce quartier résidentiel, l’agent tire une seconde fois. L’animal est finalement neutralisé dans le parc de la Verte-Bonne.

    L’affaire aurait pu en rester là. Mais un riverain a été touché par un éclat de balle à la suite du deuxième tir. Une semaine après, l’homme, âgé de 71 ans, est décédé des suites de ses blessures jeudi 21 décembre 2023 à l’hôpital d’Évreux.

  • Dans l’Eure, un retraité condamné après avoir accroché une banderole anti-Macron
    https://actu.fr/normandie/saint-agnan-de-cernieres_27505/dans-leure-un-retraite-condamne-apres-avoir-accroche-une-banderole-anti-macron_

    Si le délit d’offense au chef de l’État a été supprimé il y a dix ans, une banderole ciblant le président de la République peut être considérée comme un outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique, défini à l’article 433-5 du code pénal, un fait punissable potentiellement d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.

    Alors attention, motif de l’« outrage » :

    Cet habitant de Saint-Agnan-de-Cernières avait accroché une banderole devant sa maison avec les mots « Macron, on t’emm… ».

    L’épouvantable terroriste sera donc bien puni, et l’objet du crime a déjà été promptement détruit (voilà une banderole qui ne pourra plus faire de mal) :

    Dans son cas, l’habitant de Saint-Agnan-de-Cernières a été condamné à un stage de citoyenneté, dont la date n’est pas encore déterminée.

    La banderole anti-Macron, considérée comme une pièce à conviction, a été saisie et détruite par la gendarmerie

  • Équipé d’un marteau et d’une faucille, il détruit des vitrines à Rouen | 76actu
    https://actu.fr/normandie/rouen_76540/equipe-d-un-marteau-et-d-une-faucille-il-detruit-des-vitrines-dans-rouen_582542

    Dans la nuit du 20 au 21 mars 2023, un jeune a été interpellé à Rouen (Seine-Maritime) après avoir cassé des vitrines. Il était équipé d’un marteau et d’une faucille. Précisions.

    https://actu.fr/normandie/rouen_76540/equipe-d-un-marteau-et-d-une-faucille-il-detruit-des-vitrines-dans-rouen_582542

    Marteau à la main, faucille dans le sac, un jeune homme a été interpellé à Rouen (Seine-Maritime) après avoir dégradé des vitrines, dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 mars 2023. (©Adobe Stock/Illustration)

    Rouen devient-elle La cité de la peur ? Dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 mars 2023, un jeune homme a été interpellé, équipé d’un marteau et d’une faucille, après avoir dégradé des vitrines.

    Deux grammes d’alcool dans le sang

    Selon une source judiciaire, le suspect a été repéré aux alentours d’1h15 du matin, rue Jeanne-d’Arc. « Sous les yeux des policiers, il va mettre plusieurs coups de marteau dans les vitrines de la banque HSBC et de l’agence immobilière Laforêt », précise notre source.

    Pris en flagrant délit, marteau à la main, l’homme de 24 ans est interpellé. Les policiers ont retrouvé, en plus du marteau, une faucille dans son sac. Le suspect a également soufflé à l’éthylomètre à près de deux grammes d’alcool dans le sang. Il a donc été placé en garde à vue.

    Notre source judiciaire indique ne pas avoir connaissance d’un quelconque lien entre le suspect et la manifestation contre la réforme des retraites survenue plus tôt dans la soirée.

    « Mécontent du recours au 49.3 », il incendie des poubelles dans un quartier du Havre
    https://actu.fr/normandie/le-havre_76351/mecontent-du-recours-au-49-3-il-incendie-des-poubelles-dans-un-quartier-du-havr

    Un homme a été interpellé, samedi 18 mars 2023 vers 21h30, après avoir déclenché quatre feux de poubelles dans le secteur de la rue Massillon au Havre (Seine-Maritime). Il explique son geste par la colère provoqué chez lui par l’utilisation du 49.3 pour passer en force la réforme des retraites.

    Tout commence quand des témoins appellent la police après avoir vu l’incendiaire en action rue Massillon. « C’est un secteur où il y a eu plusieurs incendie les jours précédents », indique une source judiciaire.

    Des policiers mettent en place une surveillance et finissent par tomber sur un homme en train de mettre le feu à des poubelles de la rue Baheux. Il est interpellé. Âgé de 23 ans, il reconnaît les faits devant les policiers, ainsi que trois autres incendies dans le secteurs le même jour.

    « Il dit qu’il fait cela parce qu’il est mécontent de la réforme des retraites et du recours à l’article 49.3 », détaille notre source. En tout, ses quatre feux ont conduit à la destruction d’une quinzaine de conteneurs poubelle.

    Un autre incendiaire a été interpellé au Havre lundi 20 mars vers 1h30 du matin. Prévenus là-encore par un témoin, les policiers de la brigade anti-criminalité ont surpris cet homme de 26 ans dans la rue du Docteur Lecadre en train de mettre le feu à une poubelle.

    Ils l’ont interpellé rue de Neustrie. Il a été placé en garde à vue sans détailler les raisons de son geste.

  • Notre anecdote à la con en ce moment à #Montpellier

    Nos petits (11 ans, en sixième) vont chaque jeudi après le collège, avec une prof de sport, à la piscine. Ça c’est super-cool. Le seul souci c’est que mes gamins sont gaulés comme des crevettes, et ielles ont froid : frissons et lèvres bleues.

    Alors la prof accompagnante a conseillé à maman de leur chercher des combinaisons de chez Décathlon.

    Le week-end suivant, je suis donc allé avec les petits chez Décathlon, et on a pris deux « combinaisons de natation » :
    https://www.decathlon.fr/p/combinaison-de-natation-garcon-shorty-100-kloupi/_/R-p-323542?mc=8616157&c=BLEU_TURQUOISE
    dont la description répond exactement à notre problème :

    Marre de grelotter en entrant et en sortant de l’eau ? La combinaison Kloupi aide l’enfant à limiter la perte de chaleur hors de l’eau pour un maximum de plaisir.

    Le jeudi suivant, ils se pointent donc à la pistoche avec la prof et arrivent au bassin qui leur est dédié après avoir fièrement enfilé leur combinaison. Ils ont fier allure, mes gamins, dans leur combinaison « Kloupi »… (je dirais même plus : ils sont tchoupi.)

    Et c’est là que ça se met à déconner sévère : se pointe alors le maître-nageur, qui fait savoir que c’est interdit. La prof indique que c’est parce qu’ils ont froid à la piscine, mais non non non, c’est pas possible : s’ils veulent porter ça, il leur faut une (tiens-toi bien)… prescription médicale.

    Alors ça tombe quasiment bien, maman avait rendez-vous quelques jours plus tard chez notre généraliste pour autre chose, elle en profite donc pour demander comment ça se passe pour obtenir une telle prescription (faut-il qu’elle revienne avec les gamins, est-ce que la médecin peut faire ça juste vite fait pour pas perdre de temps… ?). Mais la médecin refuse : elle ne va pas se mettre à faire des prescriptions pour autoriser les gens à traverser la rue. Si les enfants ont les lèvres bleues à la piscine, ben oui il faut qu’ils portent une tenue qui les réchauffe, c’est pas compliqué et il n’y a pas à demander l’autorisation d’un médecin… Elle conclut sobrement : « C’est le bon sens ». On est bien d’accord, c’est juste qu’on est pris entre le bon sens de notre généraliste et la connerie du règlement de la Métropole.

    Alors maman décide de téléphoner au directeur de la piscine, qui finit par rappeler et discuter de manière fort sympathique, mais qui explique que non non, il n’a absolument pas le droit d’autoriser les gamins à porter une telle tenue, c’est le réglement dans toutes les piscines de la métropole.

    À la fin, maman demande tout de même pourquoi ça semble si important et pourquoi c’est visiblement aussi bloqué sur la question… Réponse : « vous comprenez, rapport à la laïcité et les dérives… ». Manan qui aime bien que les choses soient claires : « Vous voulez dire le burkini ? ». Réponse : « Oui ».

    Voilà, et cette panique morale, c’est une « ville de gauche », bloquée en mode « oh mon Dieu, c’est important qu’on se fasse pas reprocher par l’extrême-droite d’autoriser le burkini ».

    Parce que comme tu sais, et comme l’a rappelé le Conseil d’État dans sa décision à l’encontre de Grenoble (qui officialise à mon avis totalement l’islamophobie d’État) : le burkini on n’a pas le droit de l’interdire explicitement (l’obligation de neutralité religieuse c’est pour le service public, pas pour ses usagères), alors on va prendre des arrêtés qui l’interdisent sans dire que ça cible spécifiquement le burkini, d’où l’interdiction de la tenue de mes gamins qui grelottent (par contre selon le Conseil d’État si tu abroges l’arrêté municipal hypocrite qui permet d’interdire le burkini sans explicitement interdire le burkini, alors tu ne peux pas puisque logiquement tu le ferais pour autoriser le burkini-qui-n’est-pas-interdit, et ça c’est pas laïc).

    En tout cas, ici on est bien emmerdés : on ne sait pas trop si on va continuer à envoyer les gamins à la piscine, parce que les lèvres bleues c’est pas une expérience sympa. Mais apparemment c’est le prix à payer pour sauver la laïcité-à-la-française-tout-ça…

    • Pour ceux qui l’ignorent, en juin 2022, le Conseil d’État a à nouveau prétendu que les arrêtés qui interdisent le burkini, en réalité c’est pour l’hygiène et la sécurité :
      https://www.conseil-etat.fr/actualites/le-conseil-d-etat-confirme-la-suspension-du-reglement-interieur-des-pis

      la règle commune, édictée pour des raisons d’hygiène et de sécurité, de port de tenues de bain près du corps

      Hygiène et sécurité qui, soudainement, ne se justifient plus quand ça concerne tous les pas-musulmans :
      https://www.tf1info.fr/societe/video-crise-d-energie-nogent-sur-marne-la-piscine-coupe-le-chauffage-combina

      Dans le Val-de-Marne, la piscine olympique de la commune de Nogent-sur-Marne n’est plus chauffée depuis la mi-mai, mais depuis le 1er octobre, une condition pour la baignade vient de s’ajouter pour les plus téméraires. Le port d’une combinaison thermique a été rendu obligatoire.

      Mais comme à Montpellier, ils n’ont pas (encore) baissé la température des bassins, on va continuer à te causer hygiène et sécurité parce que sinon, hein, « la laïcité, les dérives, vous voyez ».

    • ouverture de parapluies à tous les étages, un bon gros classique ; comme y a des étages, faut ptet remonter un cran de plus le long de la pyramide et taper à celui du dessus. C’est qui le CHEF du dirlo de la piscine ?

      Autant, tu appelles/mail ce/cette CHEF pour qu’il appuie sur la tête de son subordonné afin qu’il laisse tes enfants, équipés de combinaisons anti-froid ad-hoc autorisées par le règlement, bénéficier de l’infrastructure publique en toute sécurité.

      Par ailleurs, le burkini est non-interdit seulement pour les femmes de complexion maghrébine, non ? :-) Pas pour les enfants.

    • Exemple en septembre dernier : une fachote « signale » la tenue de sa voisine qui va « à l’encontre des règles de la laïcité dans notre pays », le maire répond qu’en fait c’est autorisé, mais comme la sauce a pris, il va « préciser sa position ». Et de « c’est autorisé » on passe à « l’absence constatée de respect de certaines règles » :
      https://actu.fr/normandie/courseulles-sur-mer_14191/burkini-dans-une-piscine-au-nord-de-caen-la-mairie-veut-revoir-son-reglement-in

      Dans cette station balnéaire de la Côte de Nacre au nord de Caen, une personne en burkini a été signalée par une autre participante lors d’une d’une session d’aquagym. Cette dernière s’est émue « qu’une femme en burkini intégral a pris le cours… Cela va à l’encontre des règles de la laïcité dans notre pays », soutient cette habituée de la piscine courseullaise qui a alerté la municipalité.

      Dans un premier temps, la mairie de Courseulles a rappelé que « tout vêtement destiné à un autre usage que la natation est interdit, tel est notre règlement. Le burkini maillot de bain de natation est donc autorisé. »

      Mais dans les jours qui ont suivi, la mairie a souhaité préciser sa position. « Devant l’absence constatée de respect de certaines règles, le désordre et les problèmes d’hygiène qui en découlent, la ville de Courseulles-sur-Mer et la ligue de Normandie de natation (qui exploite la piscine) sont contraintes de rappeler qu’une tenue correcte est exigée pour l’accès aux bassins et que toute tenue provocante ou ne respectant pas visiblement une hygiène irréprochable peut être interdite. »

    • C’est la fête du slip (de bain) cette histoire

      – « ne respectant pas visiblement une hygiène irréprochable »

      déjà cette question d’hygiène pue le racisme à plein nez, personne ne renifle de trop près le slip de la « bonne taille »

      – « habituée de la piscine »

      forcément, puisque l’autre usagère se fait dégager quand elle est trop (ou pas assez) vêtue.

      Franchement pourquoi on se casse la tête

    • Je me demandais : les hommes grenouilles ou les apnée-istes, y sont autorisés à s’entraîner en hiver dans les piscines de Montpellier ou de fRance ? :-)

      Et tous ces bitniks en combi qui font du surf, du kite ou de la planche, en public, devant nos belles plages et nos chères têtes blondes, faudrait pas les dénoncer à Darmator ? Paske chais pas vous, mais moi, je trouve qu’ils ont un peu des tendances vestimentaires radicalisées.

    • Alors pour Grenoble, je ne sais pas si vous avez suivi, mais il y a eu une « suite » à la décision du Conseil d’État. Le CE avait validé le fait que la mairie de Grenoble n’avait pas le droit d’autoriser explicitement les « jupettes » qui ne sont pas « près du corps » (à condition de ne pas dépasser mi-cuisse), jugeant que c’était une exception introduite uniquement pour autoriser le burkini.

      Mais du coup, le reste de l’arrêté de Grenoble était validé, et ainsi à Grenoble sont autorisés le topless à la piscine, mais aussi les combinaisons de natation collées au corps (sans jupette burkiniesque).

      Ce qui fait que des femmes sont allées à la piscine avec des combinaisons couvrantes (mais près du corps), des « burkini » mais sans jupettes.

      Et tu t’en doutes, la droite en a profité pour chier une pendule contre les islamo-gauchistes de la mairie qui font rien qu’à nous grand-remplacer :
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/08/12/burkini-l-opposition-municipale-de-grenoble-annonce-porter-plainte-contre-le

      « Il appartient à tout organisme public d’assurer la neutralité du service public », a déclaré à l’Agence France-presse (AFP) Alain Carignon, ancien maire et président du groupe d’opposition municipale « société civile, divers droite, centre ». Selon lui, « Eric Piolle contrevient à la décision de la plus haute juridiction administrative française » en ayant « expressément autorisé l’intrusion dans la piscine de Grenoble de femmes en burkini », le 28 juillet.

      Et donc là ils sont emmerdés, même le préfet, parce que s’ils voudraient bien que ce ne soit pas autorisé, hé ben voilà : tu peux pas l’interdire, sauf à interdire toute forme de combinaison collée au corps. (Ce qui semble donc la solution retenue à Montpellier pour faire « mairie de gauche super-laïque ».)

      Faudrait voir à pas faire de vagues à la piscine.

    • en amont de la conjoncture raciste dont ces règlements témoignent, un corps normé, ici un corps moulé (faut pas que ça baille, que ça flotte, mais que ça fonctionne pour le bien hydrodynamique des nageurs, ça fait de la combi un exemple enquiquinant).
      à Paris, bien avant tout cela et encore aujourd’hui, seuls sont autorisés les maillots de bain à l’exclusion de tout autre vêtement, avec un distributeur de vente de maillots dans le hall d’entrée pour prévenir et remédier à des infractions essentiellement masculines, les shorts de bain.

      #sport #hygiène #discipline

  • A Jort, près de Falaise. Nécropole d’enfants de la fin de l’époque gauloise, objets peu fréquents... une fouille très instructive | Les Nouvelles de Falaise
    https://actu.fr/normandie/jort_14345/a-jort-pres-de-falaise-necropole-denfants-de-la-fin-de-lepoque-gauloise-objets-

    Dans une sépulture, une logette a même été creusée dans le calcaire pour former une sorte de coussin sous la tête d’un jeune enfant. Un quart des tombes comportent du mobilier funéraire déposé avec le squelette, un vase en céramique ou une fibule en fer. Ces pratiques funéraires sont inédites pour la période en Normandie.

    Elles témoignent d’un soin particulier accordé à ces jeunes défunts, décédés en grande majorité avant l’âge de quatre ans, en période périnatale ou durant leur première enfance. Une dizaine d’adultes ont également été inhumés parmi les sépultures d’enfants.

    Selon Raphaëlle Lefebvre, « cette nécropole pourrait refléter un épisode de mortalité inhabituel d’enfants, dans un contexte particulièrement troublé. La datation des tombes renvoie, en effet, à la guerre des Gaules qui fut marquée dans notre région par l’occupation de plusieurs légions romaines » .

    L’étude paléopathologique menée en collaboration avec le Dr F. Boursier, médecin légiste et paléopathologiste associé au Musée de l’Homme (UMR 7206) montre, par ailleurs, que de nombreux enfants inhumés dans cette nécropole (39 %) présentent des lésions pathologiques et des carences nutritionnelles (scorbut) indiquant qu’ils sont probablement morts de faim.

    Ceci pourrait résulter de l’instabilité politique qui marque la fin de la période gauloise et en particulier de la présence de légions romaines dans cette région vers 52 avant J.- C., attestée par les commentaires de César lui-même. On sait que de telles occupations militaires se traduisaient généralement par des violences à l’encontre des populations et par la confiscation des vivres et du bétail nécessaires à leur survie.

  • Météo « capricieuse » en cette fin de 18 juin 2022 ...

    A Villers-sur-Mer, un mort et cinq blessés après le passage d’une mini tornade | Le Pays d’Auge
    https://actu.fr/normandie/villers-sur-mer_14754/a-villers-sur-mer-un-mort-et-cinq-blesses-apres-le-passage-d-une-mini-tornade_5

    https://twitter.com/KeraunosObs/status/1538172593928273925

    🌡️⏬#Canicule - Peu après 16h30, le vent d’ouest est rentré par le pays basque avec une baisse brutale de 41.6°C à 29.3°C en 12 minutes à la pointe de Socoa (Saint-Jean-de-Luz). #Galerne

    Ici (53), le coup de galerne est arrivé vers 21h30. Le vent orienté au Sud, a changé quasi instantanément pour se mettre à souffler en rafales venant d’Ouest. On a perdu 8°C en 30 minutes, de 33°C à 25°C

  • Liste des footballeurs morts sur un terrain en 2021
    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_footballeurs_morts_sur_un_terrain

    La presse sportive en parle assez peu, probablement de peur que le football soit interdit.

    2018 1 décès.

    2019 8 décès.

    2020 3 décès.

    2021, on est déjà à 15 décès

    03/01/2021 - Alex Apolinario - décède à l’hôpital quatre jours après avoir fait un arrêt cardiorespiratoire sur le terrain - Source : RMC Sport.
    https://rmcsport.bfmtv.com/football/portugal-forte-emotion-apres-le-deces-d-un-jeune-joueur-bresilien_AN

    11/04/2021 - Reda Saki (Maroc) - s’effondre lors d’un match de championnat amateur puis décède peu de temps après son transfert à l’hôpital - Source : africatopsports.com.
    https://www.africatopsports.com/2021/04/12/maroc-joueur-meurt-match

    04/06/2021 - Giuseppe Perrino (Italie) - Décédé d’un arrêt cardiaque lors d’un match en hommage à son frère - Source marca.com.
    https://www.marca.com/en/football/international-football/2021/06/05/60bbd7d722601d9a708b4608.html

    17/06/2021 - Robert Lima (Salvador) - Meurt au cours d’un match amical, victime d’une crise cardiaque - Source today.in-24.
    https://today.in-24.com/sport/News/2311.html

    21/06/2021 - Viktor Marcell Hegedüs (Hongrie) - Décédé après s’être effondré lors d’un entraînement - Source budapestherald.
    https://www.budapestherald.hu/sport/2021/06/26/an-18-year-old-hungarian-football-player-collapsed-and-died-during-tr

    16/07/2021 - Imad Bayoumi (Egypte) - S’effondre dans un match puis meurt à l’hôpital - Source eg24.news.
    https://www.eg24.news/2021/07/the-death-of-a-retired-egyptian-player-during-a-friendly-match-to-pay-tribute

    17/08/2021 - Moira Claire Arney (Texas) - Décédée lors d’un entraînement avec son équipe - Source Forth Worth Star-Télégram.
    https://www.star-telegram.com/news/state/texas/article253583989.html

    04/09/2021 - Jens De Smet (Belgique Pays Bas) - Effondré sur le terrain, probablement à victime d’une cardiomyopathie - Source Sud Info.
    https://lacapitale.sudinfo.be/829129/article/2021-09-07/un-jeune-de-27-ans-decede-en-match-de-foot-amateur-mon-frere-etai

    05/09/2021 - Dylan Rich (Angleterre) - Victime d’un malaise cardiaque lors d’un match, il est hospitalisé puis décède trois jours plus tard - Source Voici.fr.
    https://www.voici.fr/news-people/actu-people/mort-de-dylan-rich-a-17-ans-le-footballeur-a-ete-victime-dun-malaise-cardiaque

    11/09/2021 - Frédéric Lartillot (Ain) - Succombe à une crise cardiaque dans les vestiaires après un match amical - Source Le Progrés.
    https://www.leprogres.fr/culture-loisirs/2021/09/11/deces-d-un-joueur-de-foot-apres-un-match-ses-coequipiers-ont-tout-tente-po

    28/09/2021 - Antonello Campus (Sardaigne) - Décède suite à une crise cardiaque à la fin de l’entraînement d’une équipe de jeunes - Source unionesarda.it/news.
    https://www.unionesarda.it/news-sardegna/sassari-provincia/tragedia-in-campo-malore-fatale-per-lallenatore-della-juniones-dellusine

    07/10/2021 - Niels De Wolf (Belgique) - Décédé à l’hôpital quelques jours après avoir fait un arrêt cardiaque dans les vestiaires - Source RTL 5mn.
    https://5minutes.rtl.lu/sport/international/a/1798456.html

    08/10/2021 - Benoît Sabard (Cher) - Succombe à un arrêt cardiaque pendant la seconde mi-temps - Source Ouest France.
    https://www.ouest-france.fr/centre-val-de-loire/cher/cher-un-footballeur-meurt-d-un-arret-cardiaque-en-plein-match-7461855

    10/10/2021 - (France) Un joueur de Saint James est victime d’une crise cardiaque - Source actu.fr/normandie .
    https://actu.fr/normandie/avranches_50025/un-joueur-de-foot-fait-un-arret-cardiaque-avant-le-match-saint-james-contre-avr
    Toujours vivant

    17/10/2021 - Badr Laksour (Vaucluse) - Mort d’un arrêt cardiaque en fin de première mi-temps. Source Ouest France.
    https://www.20minutes.fr/faits_divers/3153839-20211021-avignon-un-footballeur-amateur-meurt-d-un-arret-cardiaque

    24/10/2021 - Jean Megarus (Isére) - Victime d’un malaise cardiaque à la mi-temps, il n’a pas pu être ranimé. Source Rennes maville.
    https://rennes.maville.com/sport/detail_-isere.-un-gardien-de-but-meurt-dans-les-vestiaires-au-cours-

     #santé #santé_publique #décès #football #sport #foot #football_is_a_country #fifa #presse

    • Rugby : décès de l’internationale écossaise Siobhan Cattigan à 26 ans
      https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/rugby-deces-de-l-internationale-ecossaise-siobhan-cattigan-a-26-ans-2021120

      01/12/2021 La Fédération écossaise de rugby a annoncé le décès brutal de l’internationale Siobhan Cattigan à l’âge de 26 ans. « Scottish Rugby est profondément attristé d’apprendre le décès de l’internationale écossaise Siobhan Cattigan. Les pensées de tous nos employés et joueurs vont à la famille de Siobhan et à de nombreux coéquipiers du comté de Stirling et de l’Écosse en cette période incroyablement difficile », indique la Fédération dans un communiqué, qui ne précise pas les causes de son décès. Trois-quarts polyvalente, Siobhan Cattigan avait porté le maillot écossais à 19 reprises.


      Siobhan Cattigan avait été sélectionnée 19 fois en équipe d’Écosse. Photo Scottish Rugby

    • Diminué depuis qu’il est vacciné, Jérémy Chardy suspend sa saison L’équipe ! ! ! !
      https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Jeremy-chardy-suspend-sa-saison/1287521

      Jérémy Chardy (73e mondial) a été contraint de suspendre sa saison, sans savoir pour combien de temps, en raison d’une réaction au vaccin Pfizer contre le Covid. « Depuis que j’ai eu mon vaccin (entre les Jeux olympiques et l’US Open, ndlr), j’ai un problème, j’enchaîne les galères. Du coup, je ne peux pas m’entraîner, je ne peux pas jouer », a-t-il confié à l’AFP en expliquant ressentir de violentes douleurs partout dans le corps dès qu’il fait un effort physique.

      « Je préfère prendre plus de temps pour me soigner et être sûr que, dans le futur, je n’aurai pas de problème »

      Durant plusieurs semaines, le Français (34 ans) s’est posé des questions sur la provenance de ces douleurs quasiment paralysantes. « Maintenant, j’ai été voir deux docteurs, j’ai fait des tests, donc je sais ce que j’ai et le plus important, c’est de me soigner. Je préfère même prendre plus de temps pour me soigner et être sûr que, dans le futur, je n’aurai pas de problème, plutôt que d’essayer de revenir le plus vite possible sur le court et me retrouver avec encore des problèmes de santé. Dans la tête, c’est difficile parce que je ne sais pas combien de temps ça va durer. Pour l’instant, ma saison est arrêtée et je ne sais pas quand je reprendrai », a-t-il encore souligné, toujours sous le choc vingt-quatre heures après avoir reçu les résultats de ses analyses.
      . . . . . .

    • Officialisation des réactions graves suite aux vaccins.
      Les personnes qui ont très mal réagi au vaccin auront un certificat de vaccination sans deuxième dose Belga
      https://bx1.be/categories/news/les-personnes-qui-ont-tres-mal-reagi-au-vaccin-auront-leurs-cst

      Les personnes qui ont fait une réaction grave à la vaccination contre le Covid-19 et pour qui une deuxième injection n’est plus envisageable peuvent également recevoir un certificat de vaccination par l’un des 21 médecins de référence officiels. Cette attestation n’est pas contre valable qu’en Belgique, a indiqué samedi la Taskforce vaccination.

      Depuis septembre, certaines personnes qui, pour des raisons médicales (risque élevé de réactions allergiques notamment) ne peuvent pas se faire vacciner, peuvent se voir proposer par l’un de ces 21 médecins de référence, une attestation leur permettant le remboursement sans limite des tests PCR. A peine quelques dizaines de personnes en ont profité depuis le début de l’année scolaire, malgré la quantité importante de demandes reçues, la plupart des personnes pouvant être vaccinées moyennant quelques adaptations, a précisé la taskforce lors d’un point de presse.

      Depuis peu, les personnes ayant eu une réaction indésirable très grave (ayant entraîné une hospitalisation) après une première vaccination peuvent également être envoyées par leur médecin généraliste vers un médecin de référence qui pourra envisager d’utiliser un vaccin différent pour la prochaine vaccination anti-coronavirus ou, si cela n’est pas possible, une attestation permettant d’obtenir un CST-vaccination, mais qui ne s’appliquera qu’au territoire belge.

      #vaccins #effets_secondaires #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé_publique 

  • Eure. Une ancienne Vernonnaise devient la seule experte du peintre Eugène Delacroix dans le monde | Le Démocrate Vernonnais
    https://actu.fr/normandie/vernon_27681/eure-une-ancienne-vernonnaise-devient-la-seule-experte-du-peintre-eugene-delacr

    Eure. Une ancienne Vernonnaise devient la seule experte du peintre Eugène Delacroix dans le monde

    Ancienne élève du lycée Georges-Dumézil de Vernon (Eure), Virginie Cauchi, vivant aujourd’hui dans la Drôme, est la seule experte du peintre Eugène Delacroix au monde.

    En 2019, une Vernonnaise apparaît dans les colonnes du New York Times. Virginie Cauchi, ancienne élève du lycée Georges-Dumézil, est appelée pour authentifier une œuvre du peintre Eugène Delacroix, achetée par le musée des Beaux-Arts de Houston : Femmes d’Alger dans leur appartement.

    En 20 ans de recherche consacrés à ce peintre, Virginie Cauchi est devenue la seule experte d’Eugène Delacroix dans le monde. Autrement dit, une référence dans le milieu.

    « Les experts, peut les compter sur les doigts d’une main. En règle générale, il existe des comités ou des groupes d’historiens de l’art mais les experts sont rares. »
    Virginie Cauchi
    Experte du peintre Eugène Delacroix

    Aujourd’hui Virginie Cauchi vit dans la Drôme mais revient souvent à Vernon pour voir sa famille. Cet automne, elle publiera son livre, les résultats de sa thèse, intitulé Delacroix et la critique.
    Un professeur passionnant

    Cette consécration, elle la doit à sa professeur d’art, Josette Silly, au lycée Georges Dumézil. Elle a « su allumer quelque chose » dans le cœur de son élève.

    « J’adorais ce professeur. C’était un professeur passionnant, qui vivait son cours. D’ailleurs, je l’ai recontactée lorsque j’ai authentifié le tableau de Delacroix. Tout ce que j’ai fait, c’est grâce à elle. »
    Virginie Cauchi

    Trente ans en arrière, tout est parti d’un simple travail pour le lycée. En septembre 1995, le professeur demande à ses élèves de préparer un exposé sur une œuvre d’art.

    « Quelques jours plus tard, je tombe sur la Une du magazine Beaux-arts et je suis frappée par l’œuvre de Delacroix : La Mort de Sardanapale. Je me suis prise de passion pour ce peintre qui allait me suivre tout au long de ma carrière. »
    Virginie Cauchi

    « Elle a vu que j’étais faite pour ça »

    Et les « cours passionnants » de son professeur, qui connaissait bien son sujet, ont d’autant plus encouragé l’adolescente. « Elle m’a suivie tout au long du lycée. Elle a vu que j’étais faite pour ça. Après mon bac, elle me voyait faire de longues études, entrer dans des écoles prestigieuses, voire même à l’école Boulle », se souvient Virginie.

    À l’époque, la jeune femme ne se sentait pas prête, ni assez mature, pour entamer des études en autonomie. D’autant plus qu’elle n’avait aucun contact pour entrer dans ce cercle fermé qu’est le monde de l’art. « Ça m’a fait mal au cœur de ne pas être à la hauteur des attentes de mon professeur », avoue Virginie qui finit par suivre un BTS tourisme qui ne lui convient pas du tout.
    Elle authentifie des œuvres d’art

    À 24 ans, sa passion la rappelle à l’ordre : « Je me suis rendu compte que j’étais vraiment faite pour ça. Je me suis inscrite en licence d’histoire de l’art, j’ai suivi des cours par correspondance », explique-t-elle.

    Virginie mène tout de front : vie professionnelle, sa vie de famille et sa passion. « J’ai continué en master et à côté, je faisais un boulot alimentaire », raconte Virginie.

    « Je ne pensais pas atteindre ce niveau »

    Elle se lance ensuite dans un doctorat à la Sorbonne où elle est entourée par des pointures de Delacroix. Elle se fait « son pedigree » et devient l’experte de Delacroix, un peu malgré elle. « Ce n’était pas mon ambition. Je ne me suis jamais dit que j’allais atteindre ce niveau », avoue-t-elle.

    Aujourd’hui, elle est sollicitée par des amateurs d’art, des musées pour des authentifications et autres. Elle intervient également dans un documentaire qui a été diffusé sur Arte dimanche 3 octobre : Peintres romantiques et rêves de liberté.
    Son livre Delacroix et la critique sera disponible dans toutes les librairies samedi 23 octobre 2021.

  • Cotentin : grève à l’usine Mont-Blanc, 30 démissions en un an ! | La Presse de la Manche
    https://actu.fr/normandie/sainte-mere-eglise_50523/cotentin-greve-a-l-usine-mont-blanc-30-demissions-en-un-an_41779425.html

    Des salariés de l’usine Mont-Blanc, basée à Chef-du-Pont (commune déléguée de Sainte-Mère-Eglise), dans la Manche, sont en grève depuis la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 mai 2021. Mardi 11 mai, ils étaient encore décidés à poursuivre le mouvement.

    Née dans les Alpes en 1917, cette marque célèbre pour ses fameuses crèmes desserts s’est implantée dans le premier département laitier de France, la Manche, en Normandie, depuis 1952.

    En 2007, Mont-Blanc s’est rapproché de Materne pour former le groupe MOM.

    Trente démissions en un an

    Selon les salariés rencontrés devant l’entrée de l’usine mardi, le climat de travail est tendu.

    C’est tout un ensemble depuis un an. On a un nouveau directeur qui a mis en place un plan de répression. Il y a eu trente démissions. On a renvoyé un cadre sans motif…
    Mickaël Guérin
    Délégué syndical

    La récente mise à pied de trois jours infligée à un salarié du service maintenance est « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase« , assure un autre gréviste.

    La production stoppée

    Selon eux, « 98% de la production et de la maintenance est en grève » sur la centaine de salariés qui compose l’ensemble de ces deux services.

    Les grévistes laissent passer les camions de lait pour ne pas pénaliser les producteurs. « Ils n’y sont pour rien ». Mais la production est stoppée. Pour que le lait ne soit pas perdu, la direction doit tenter de le revendre à des entreprises laitières du secteur.

    Nombreux à vouloir s’exprimer, les salariés regroupés devant l’entrée de l’usine ne revendiquent pas de revalorisations de salaires. Mais ils mettent en cause « le management, les conditions de travail dégradées, un taux d’intérim élevé ».

    Depuis le rachat en 2007, on doit être à huit ou neuf directeurs.
    Mickaël Guérin

    « Il y a trois ou quatre mois, on avait déjà fait un débrayage », poursuit Mickaël Guérin.

    Grévistes et direction auraient pu dialoguer pour la première fois ce mardi 11 mai, mais cela a échoué : les grévistes voulaient être tous reçus, la direction ne voulait recevoir qu’une délégation de six personnes en raison des contraintes sanitaires.
    Appel à la direction du groupe Mom France

    Les grévistes ont envoyé un courriel à Pascal Colas, le directeur général du groupe Mom France dans lequel ils listent près d’une vingtaine de points.

    « Les élus tiennent à préciser que ces points sont, pour la plupart d’entre eux, systématiquement remontés à chaque réunion de CSE sans trouver aucun écho de la part de la direction », déplorent-ils dans le courriel envoyé à la direction nationale du groupe.

    Il va être très difficile de se sortir de cette situation en discutant avec la direction du site car, pour la grande majorité des salariés et des élus, c’est le mode de management de notre directeur qui est en cause

    Sollicitée depuis vendredi, la direction de la communication n’a pas répondu à l’heure où nous écrivons ces lignes.

    Contactée par téléphone et par mail, la direction du site a répondu mardi 11 mai vers 16 h 20 : « Nous n’avons pas de commentaire à faire. Nous travaillons actuellement pour trouver des solutions. »

  • Cotentin : grève à l’usine Mont-Blanc, 30 démissions en un an ! | La Presse de la Manche
    https://actu.fr/normandie/sainte-mere-eglise_50523/cotentin-greve-a-l-usine-mont-blanc-30-demissions-en-un-an_41779425.html

    C’est tout un ensemble depuis un an. On a un nouveau directeur qui a mis en place un plan de répression. Il y a eu trente démissions. On a renvoyé un cadre sans motif…
    Mickaël Guérin, Délégué syndical
    La récente mise à pied de trois jours infligée à un salarié du service maintenance est « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase« , assure un autre gréviste.

    La production stoppée

    Selon eux, « 98% de la production et de la maintenance est en grève » sur la centaine de salariés qui compose l’ensemble de ces deux services.

    Les grévistes laissent passer les camions de lait pour ne pas pénaliser les producteurs. « Ils n’y sont pour rien ». Mais la production est stoppée. Pour que le lait ne soit pas perdu, la direction doit tenter de le revendre à des entreprises laitières du secteur.

    #agro-industrie #grève