Dette écologique : les externalités de l’extractivisme

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  • CADTM - Dette écologique : les externalités de l’extractivisme
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    La vie dans nos sociétés modernes se caractérise par la maximisation du rapport entre l’internalisation des commodités et l’externalisation des nuisances. Philippe Gruca |1|

    Sous le terme « dette écologique », quatre différentes dettes peuvent être regroupées : la dette historique, la dette environnementale, la dette climatique et la dette sociale.

    Les multinationales extractivistes refusent de prendre en charge de nombreux coûts. On dit qu’elles les externalisent. Le réchauffement climatique, la pollution des eaux, les désastres environnementaux, le déplacement des populations ou le prix des maladies causées par les extractions en sont les plus importants. L’externalisation est un moyen d’augmenter les bénéfices en cachant et en reportant sur d’autres le prix réel des extractions. Les fabricants de pesticides - dont les produits, polluant l’air, les sols, les aliments, sont responsables d’une grande part des maladies modernes et de la disparition des pollinisateurs indispensables à notre alimentation - ne peuvent réaliser des profits que dans la mesure où les États souverains ne leur font pas payer la réparation des dommages causés par leurs molécules. Dominique Méda parle de « l’invisibilité des coûts de croissance : le PIB occulte par construction les coûts de l’augmentation de la production sur le patrimoine naturel et les conditions de vie »

    #dette_environnementale #extractivisme #néo-colonialisme #capitalism_is_evil