Le consentement des mineurs victimes d’infractions sexuelles

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  • Sur le figaro un article horrible sur une affaire de viols incestueux avec plusieurs éléments de culture du viol dans le texte. #TW

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    Oise : un homme mis en examen pour avoir violé ses filles depuis l’enfance
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/08/23/97001-20170823FILWWW00313-oise-un-homme-mis-en-examen-pour-avoir-viole-ses-

    Selon des informations du Parisien, un homme qui résidait dans l’Oise aurait été mis en examen et placé en détention provisoire, ce mercredi, pour avoir violé ses deux filles, aujourd’hui adultes, depuis l’enfance. L’une d’elles, âgée de 22 ans, aurait accouché d’un enfant de cet homme de 48 ans. Selon le quotidien, les viols auraient duré de 1998 à 2017.

    Les enquêteurs auraient été alertés après la naissance de l’enfant, en janvier dernier, à l’hôpital d’Amiens, dans la Somme. La mère est questionnée par les médecins et les infirmières, et elle aurait répondu : « Le père, c’est mon père ». Des tests ADN auraient été réalisés en urgence, et la paternité aurait bien été confirmée ces derniers jours. Le nourrisson aurait, quant à lui, été placé en attendant le jugement.

    Si, comme le rappelle Le Parisien, rien ne prouve, pour l’heure, que les relations sexuelles aient été commises sous la contrainte , elles se seraient déroulées quand les deux jeunes filles étaient mineures. Selon l’avocate de l’homme mis en examen, il aurait reconnu les faits « sans réellement en mesurer la gravité ».

    La cadette aurait porté plainte à deux reprises dans le passé, avant de les retirer par peur de ne pas être crue par les autorités, ajoute le journal. L’homme encourt 30 ans de prison.

    En 1998 la victime avait 3 ans... et pour le figaro et le parisien à 3 ans on peu se demander si la gamine était pas consentante et prendre la peine d’écrire ca en toutes lettres.
    Les viols deviennent des « relations sexuelles ». C’est un peu comme dire que les actes de torture et de barbarie sont de simples « relations sociales ». C’est vrai, la torture est une forme de relation sociale, mais qui oserait utilisé des mots pareils pour parler de ces actes ? Pour le viol on ose, c’est même banal. L’habitude est de se placé du point de vue de l’agresseur. Ici l’agresseur à même droit à l’expression de son point de vue, pour lui c’était (comme pour le Figaro et le parisien) des « relations sexuelles ».

    #culture_du_viol #inceste #viol #consentement #langage #vocabulaire #domination_masculine #violence_masculine #famille #male_gaze

    Pour la question du consentement des mineurs elles semble ne même pas devoir se posé et n’avoir aucune importance :

    L’immaturité ou le manque de discernement parfois afférents à la minorité conduisent logiquement à admettre que certaines catégories de mineurs ne sont pas en mesure, dans certaines hypothèses, de consentir librement à des relations sexuelles. C’est ainsi que dans le cadre des atteintes sexuelles sans violence, le consentement donné aux relations sexuelles par des mineurs de quinze ans (C. pén., art. 227-25) et ceux de plus de quinze ans à l’égard de leurs ascendants ou toute autre personne exerçant sur eux une autorité de fait ou de droit (C. pén., art. 227-27) ne constitue pas un obstacle à la répression puisque la preuve de l’absence de leur consentement n’est pas requise . Cette hypothèse ne saurait surprendre car, au-delà des atteintes sexuelles sans violence, le principe qui préside au droit pénal est celui de l’indifférence du consentement de la victime. Poursuivant davantage la satisfaction de l’intérêt général que celui des individus, le droit pénal ne peut dès lors qu’admettre un rôle limité au consentement de la victime(6). Par voie de conséquence, parce qu’il n’est pas un fait justificatif, le consentement des mineurs ne saurait constituer, en pareille occurrence, un frein à la répression.

    http://droitpenal.over-blog.fr/article-le-consentement-des-mineurs-victimes-d-infractions-sexu

    Les précautions du Figaro et du parisien sont inutiles du point de vue légal, et le titre parle à bonne escient de viol. Mais le corps tu texte entretiens une confusion favorable aux agresseurs.