• Au sujet des emplois aidés
    https://blog.monolecte.fr/2017/08/24/au-sujet-des-emplois-aides

    D’accord, je vais énerver, mais pourquoi défendre les emplois aidés ? De ce que j’ai pu expérimenter dans ma vie active, ceux qui sont aidés, ce sont surtout les employeurs et non les employés… et pas qu’un peu… au point que l’idée même de valeur du travail a disparu de leurs pensées. Le prétexte, c’est rapprocher […]

    #argent #société #solidarité #travail #précarité

    • Par contre, son coût s’amplifie avec le temps qui passe. Et le pourcentage de prise en charge qui diminue. Si le bilan financier de l’association est équilibré pendant le temps de prise en charge plein pot du salarié aidé, les comptes vont s’éroder au fur et à mesure que le temps passe et que la part salariale laissée à la charge de l’employeur s’alourdit. Or, on ne peut compenser cette augmentation des coûts par une augmentation de la productivité. Impasse.
      Heureusement, les subventions étant liées aux personnes, pas au poste, il suffit de lourder le mec qui devient cher pour en reprendre un subventionné plein pot à la place. Et comme il s’agit là de CDD, ce n’est guère compliqué ou coûteux. Ainsi nous avons des emplois qui sont toujours subventionnés, grâce à la noria des contrats aidés.

    • Les emplois aidés, ce sont tout de même leurs bénéficiaires qui en parlent le mieux !

      Bonjour Monolecte,

      Tout à fait d’accord avec vous !

      Les « emplois aidés » existent depuis de nombreuses années et ont été baptisés et rebaptisés plusieurs fois : TUC, CIE, etc…

      J’y ai eu droit, moi aussi, juste avant l’âge de ma retraite. C’était un CIE (Contrat initiative emploi), et je sais fort bien que le ou les gagnants de cette sorte d’emploi sont les employeurs.

      On ne peut pas mettre en doute ce que j’affirme car je faisais (entre autre, car il n’y a guère que la cuisine que je faisais pas…) la comptabilité. C’était une entreprise d’ambulances et de pompes funèbres.

      J’étais taillable et corvéable à merci, tous les jours de la semaine sauf le dimanche, pour un SMIC qui coûtait à mes patrons le tiers des débours car mon emploi était exonéré des charges sociales…

      Mauvais souvenir qui n’a duré qu’un an (ces contrats étaient de un an non renouvelable)

      J’ai bien conscience que les chômeurs de longue durée, trouvant une opportunité pareille, soient satisfaits de trouver un job… Mais l’Etat et les employeurs auraient dû avoir honte de les berner ainsi.

      Bien à vous.

      C’était un commentaire en reprise de cet article sur Agoravox.