Nous mangeons trop de produits ultra-transformés

/Nous-mangeons-trop-de-produits-ultra-tr

  • Nous mangeons trop de produits ultra-transformés
    https://reporterre.net/Nous-mangeons-trop-de-produits-ultra-transformes

    Ces aliments peuvent jouer un rôle dans des marchés de niche, comme les friandises, les pâtisseries, les aliments à destination clinique, les rations de survie ou pour l’effort (armée, sport…) ou, pourquoi pas, l’alimentation dans l’espace, autant de situations, sportives, festives, pathologiques…, où les aliments ultra-transformés peuvent vraiment être utiles. Le problème, c’est qu’aujourd’hui ils ne sont pas des produits de niche mais de consommation courante au point de constituer plus de 50 % de l’apport calorique dans de nombreux pays, surtout dans les grandes villes.

    Or, ils sont souvent plus pauvres en #micronutriments protecteurs et riches en énergie (calories) provenant des sucres, matières grasses (ajoutées) notamment. C’est pourquoi certains scientifiques parlent de calories « vides », donc vides de micronutriments !

    Une étude brésilienne [4] a montré qu’au-delà de 13 % de calories quotidiennes provenant des produits ultra-transformés, le risque d’obésité commence à augmenter significativement. Il n’est donc pas exagéré de conseiller de ne pas dépasser 1 calorie sur 6 en provenance des produits ultra-transformés, et non 1 sur deux comme cela tend à devenir le cas dans les pays occidentalisés, notamment anglo-saxons, la France semblant mieux résister que d’autres pays européens — sans doute en raison de sa tradition culinaire.

    #alimentation