Cuarto mito de la lucha por la seguridad

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  • Pour les narcotrafiquants, la terreur passe aussi par le Web
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/05/23/pour-les-narcotrafiquants-la-terreur-passe-aussi-par-le-web_1705277_3222.htm terrifiants ces #zetas

    En ligne, « les cartels ont une stratégie de communication très sophistiquée », explique-t-elle. Une partie consiste à vanter le style de vie du narcotrafiquant. MySpace, réseau musical qui a connu son apogée au milieu des années 2000, est une mine de narco-corridos, ces chansons à la gloire des trafiquants. « Sur Facebook, ils mettent des photographies de grosses voitures, de vêtements chers, de belles filles et de flingues en or. Ils glorifient leur style de vie devant la jeunesse mexicaine, et ils ont une influence considérable », ajoute Mme Dillavou, parlant de « narco-glam ».

    Le Web reste un des derniers terrains où les Mexicains peuvent tenir tête aux cartels. « Historiquement, il y a toujours eu une culture de l’entraide en ligne au #Mexique contre l’activité des #cartels, même avant les #réseaux_sociaux, avec les forums et le mail. C’était vrai surtout dans les zones très violentes, près de la frontière, comme Juarez et Tamaulipas. Maintenant, c’est beaucoup plus rapide, réactif et organisé », explique Shauna Dillavou.

    Cette pratique a été confortée par l’explosion de l’accès à Internet. Selon les données de l’Association mexicaine d’Internet (AMIPCI), le nombre d’utilisateurs a doublé depuis 2005 pour atteindre 35 millions, soit près de 30 % de la population. Quand à Twitter, il est passé de 32 000 utilisateurs en 2009 à près de 2,5 millions.

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=wyb6VXsyIRQ