• #1993
    Bull ou la faillite d’un rêve
    http://www.lexpress.fr/informations/bull-ou-la-faillite-d-un-reve_605866.html

    L’usine ultramoderne de Villeneuve-d’Ascq était le symbole des ambitions du Nord et de la technologie française. Voici qu’elle ferme ses portes, mettant en lumière le drame de l’informatique tricolore. L’Etat, qui y a déjà englouti une fortune, n’a plus qu’une idée : se débarrasser de Bull. Et remet 8,6 milliards (de francs, ndr) au pot pour rendre l’affaire présentable. Histoire d’un incroyable gâchis.

    Sympa les journaux qui laissent en ligne de vieux articles, plus besoin d’aller voir les microfilms à la bibliothèque.

    #histoire #informatique #bull #lille

    • J’ai détesté ce reportage pour son traitement nauséeusement islamophobe :

      Cette fois, c’est prouvé : les « maîtres des lieux » maintiennent par la terreur des territoires de la République sous le règne de la loi islamique qui interdit la présence des femmes dans l’espace public. Le « grand remplacement » est en marche, comme s’empresse de le clamer la fachosphère, arguant que même France 2 l’atteste…

      Lire : Grand remplacement sur France 2 et tapis rouge à Le Pen sur BFM : http://television.telerama.fr/television/grand-remplacement-sur-france-2-et-tapis-rouge-a-le-pen-sur-bfm,

      Alors qu’il présente des scènes qui ont pour moi un goût de déjà vu : les rues et les bars réservés aux hommes ? c’est kif-kif pareil au bar des chasseurs du village et dans certaines rues au cœur de Paris. Aussi, je suis quelque peu soulagée que la journaliste, Caroline Sinz, précise après coup :

      Mon reportage est filmé dans des banlieues, mais on pourrait aussi parler de certaines campagnes en France, ajoute-t-elle, alors questionnée quant aux risques de caricature des banlieues.

      Lire : Des femmes indésirables dans un café : la journaliste de France 2 s’explique : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/des-femmes-indesirables-dans-un-cafe-la-journaliste-de-france-2-s-explique_

      Me reste quand même le sentiment que ce sujet sert une autre cause que celle qu’il prétend défendre : la place des femmes y est prétexte à nourrir la xénophopbie exactement comme la pédocriminalité justifie de surveiller internet, comme les droits des mômes justifie l’homophobie LMPT…

    • Merci de vos commentaires : je n’emploie pas le mot islamophobie, le mot racisme me suffit. Les femmes et leurs droits font toujours les frais des bonnes âmes moralisantes et surtout des différentialistes culturel.les. Les droits des femmes sont toujours secondaires et doivent s’effacer devant des causes toujours plus importantes que les nôtres.

    • A mon avis @hypathie la cause des femmes n’est pas une lutte secondaire pour @tetue

      En fait cette video me semble être un cas de « fémo-nationalisme » ; une instrumentalisation de la cause des femmes à des fins racistes. Il est parfaitement vrai que les femmes ne sont pas bienvenues dans les cafés, les bars, l’espace publique en générale. Le reportage accuse l’Islam et la culture du Bled, mais la culture traditionnelle catholique est strictement la même au niveau femmes et bistrot (ou femme et pub chez les protestants) et le reportage de Pujadas oublie ce fait d’importance et tombe dans le racisme grossier.

      Le taux de chômage est évoqué mais le sujet ne fait pas le lien avec la classe sociale et la manière dont la misogynie masculine s’exprime dans ces classes et préfère parler d’une spécificité musulmane et africaine (cf le Bled). Les mots féminisme et patriarcat ne sont même pas présent dans le sujet.

      Le femmes sont privés de ces lieux dans toutes les classes sociales. Si elles vont dans ces lieux elles le payent chers en agressions sexuelles, harcèlement et autres. Et dans n’importe quel bar il faut s’attendre à se faire emmerdé par « un gros lourd », euphémisme commun pour ne pas dire « oppresseur de femmes en action ». Il y a des actions anti-machiste dans toute sorte de bars et pas seulement dans les bars PMU-Foot fréquenté par les hommes des classes pauvres et racisées. Je vais voire ce que je retrouve à ce sujet.

      (edit - A Lille un label « bar sans relou » http://www.madmoizelle.com/label-bar-sans-relou-lille-348333
      J’ai aussi vu des affichettes dans un bar lyonnais avec une action similaire )

      Cette interdiction faite aux femmes des lieu de socialisation à un impacte aussi sur les salaires, et sur le plafond de verre, comme c’est expliqué ici : https://seenthis.net/messages/524400

      A mon avis il faut faire très attention de pas se laisser embarquer par ces racistes, ni laisser la cause des femmes être invisibilisé par les antiracistes. Je me méfie autant des uns que des autres et c’est plus prudent de mordre des deux cotés quant ces deux coté nous prennent pour leurs propriété.

      #fémo-nationalisme

    • Ah et puis j’avais pas fait gaffe, mais invoqué l’Islam dans cette histoire de bar c’est tout de même assez grandiose. La position de l’Islam sur la consommation d’alcool est la même pour les femmes que pour les hommes.

    • « Je sais que je vais me faire agonir ce soir, mais il y a une île, tout ce qu’il y a de plus française, où dans les cafés, les femmes aussi sont mal accueillies. Donc essayons de regarder le problème dans son entièreté. Il n’y a pas que dans le 93, et c’est un scandale, où les femmes sont mal accueillies ou pas accueillies dans les bars et dans les cafés », a déclaré Maurice Szafran, l’ex-patron de l’hebdomadaire Marianne, vendredi sur le plateau du Grand Journal de Canal+, avant de confirmer qu’il parlait bien de la Corse.

      http://www.liberation.fr/france/2016/12/11/femmes-dans-les-bars-corses-france-3-repond-avec-humour-a-maurice-szafran

      Relancé par les chroniqueurs de l’émission, Maurice Szafran précisait vendredi qu’en dehors de la Corse et de la banlieue parisienne, il n’a « jamais vu ça en province », où il affirme y passer sa vie puisqu’il a « une maison dans le Sud ». Le journaliste aurait dû regarder le reportage de France 2 en entier, puisqu’on y voit aussi un groupe de femmes qui se bat contre ce phénomène – sans grand succès – à Rillieux-la-Pape, en banlieue lyonnaise. En « province », donc.

    • Lettre ouverte d’un habitant de Sevran à France 2 | Bondy Blog
      http://www.bondyblog.fr/201612120843/lettre-ouverte-dun-habitant-de-sevran-a-france-2

      Le Sevranais que je suis est en fait un très proche voisin de ce café.
      Et certains aspects de ma ville, de cet endroit, ont été volontairement occultés. 
      Factuellement, ce café est avant tout un bar PMU.
      Un lieu de paris, un lieu de jeux.
      Lorsque le reportage nous parle de problème religieux, en mettant l’accent sur des personnes typées arabes, des femmes voilées, on comprend bien que l’on parle d’islam.
      Or, il me semble que les PMU ne sont pas vraiment des fiefs de radicaux prosélytes musulmans.
      Par ailleurs, je suis de ceux qui aiment se balader à travers la France et qui apprécient particulièrement la campagne. Et j’ai croisé bon nombre de bars dans les villages, plein d’hommes, où rarement une femme se mêlait à ces échanges de turfistes sur fond de demie et d’expresso.
      Cela n’excuse en rien ce machisme ordinaire, mais la récupération politique sur le dos des Sevranais, des banlieusards en général et des musulmans dans leur ensemble laisse un goût particulièrement amer.
      Ce pays tout entier, cette société moderne est frappée du mal de la domination masculine.

    • Admettons, il y avait aussi Rillieux la Pape dans la région lyonnaise :)) Si on arrive dans un bar d’un bourg breton, il n’y a que des mecs dedans, mais si une femme rentre, on ne la regarde pas sévèrement, et on ne fait pas de remarque sur sa présence. Bon, OK, biais, je suis une femme d’aspect castrateur, ils préfèrent me foutre la paix dans un rayon, disons de 50 mètres de possibilité de fuite. Et ce n’est pas possible dans un bar.

    • Autre point de vue, de Nadia Remadna de la « brigade des mères » : à Sevran, « j’ai le sentiment d’être de retour en Algérie en 1990 » – Bellica - Linkis.com
      http://linkis.com/yaos2

      L’enfermement n’est pas réservé aux musulmans originaires du Maghreb qui vivent en banlieue parisienne. Dans notre association, la Brigade des mères, nous avons aussi des catholiques des quartiers chics de Paris qui luttent contre le même phénomène d’enfermement.

      Mon engagement associatif me coûte parfois cher. La plupart des mères qui ont commencé la Brigade avec moi ont fini par s’en aller par peur de représailles. L’attention que les médias nous ont porté les a effrayées. C’est dommage.

    • Le maire de Sevran s’exprime suite à ce reportage :
      http://rmc.bfmtv.com/emission/pourquoi-stigmatiser-sevran-pour-quelle-nouvelle-haine-quels-nouveaux-aff

      Sevran, une ville française où il y a des enjeux de mixité, d’égalité femmes-hommes, un combat pour la laïcité. Quelle ville peut dire qu’elle n’a pas à se mobiliser autour de ces enjeux ? Sevran, une ville française où il y a des problèmes de vivre ensemble. Quelle ville peut dire qu’elle n’en vit pas ?

      […]

      Ce reportage pose un problème de sens des responsabilités en stigmatisant, toute une ville, toute une population. Sans savoir. Sans égards. Sans respect. Où va-t-on avec ça ? Vers quelle haine ? Vers quels affrontements ?

    • On m’a parlé de ce « reportage » il y a une semaine mais ne regardant pas la télé je ne l’avais pas encore vu. J’avoue que je ne m’attendais pas à ce qu’il soit présenté sur seenthis sans aucun esprit critique. Depuis quand y a t’il des gens ici qui croient que les media de masse sont intéressés par la condition des femmes ? La télé a pour objectif (entre autres) de perpétuer une image dégueulasse des quartiers populaires, des noirs, des arabes et des musulmans, ce qu’elle fait avec beaucoup d’efficacité.
      Aux soi-disant-e-s féministes qui sont d’accord avec ça, assumez au moins le fait que votre pseudo lutte pour les femmes sert à nourrir votre profond racisme avant toute chose tout en pouvant passer pour les rebelles de service : trop courageuses ! À défaut de faire avancer les choses en matière d’égalité, vous creusez les inégalités entre les blanc-he-s et les autres. Bravo, vous avez au moins le mérite d’être dans l’air du temps et dans le troupeau !
      Il suffit pourtant d’écouter les propos de la femme qui s’exprime à 5:04 qui explique qu’elle ne comprend pas l’intérêt de ces revendications. « Je ne ressens pas le besoin d’aller dans les bistrots ». Tout simplement. C’est marrant mais moi non plus, et encore moins dans les PMU. Et après les blanches de la vidéo se demandent pourquoi les femmes musulmanes ne sont pas là. Question qui restera sans réponse lol
      Je vous donne une réponse parmi d’autres par le texte qu’une musulmane des quartiers populaires a écrit et fait circuler après avoir vu cette propagande :

      La journaliste de France 2 Caroline Sinz a déclaré qu’en envoyant deux femmes arabes (qui militent au Printemps Républicain, mouvement islamophobe), entrer dans un PMU de Sevran (ville visée depuis deux ans par une offensive médiatique raciste spectaculaire), elle n’a « pas regardé les choses avec une orientation politique », et qu’elle a juste voulu qu’on regarde « le sort de ces femmes ».
      Madame Caroline Sinz, le jour où vous enverrez ces deux femmes arabes essayer d’entrer dans un club à cigares pour riches réservé aux hommes, strictement interdit aux femmes, là peut-être que vous serez un peu crédible. Parce que même la porte blindée placée 500 mètres avant le bar, elles ne la passent pas les deux Arabes. Vous-même, Madame Caroline Sinz, vous ne la passez pas cette porte. Et en réalité, vous-même il ne vous viendrait pas à l’idée ne serait-ce que d’oser penser passer cette porte. Donc soucie toi déjà de ton sort à toi et des bars d’où tu te ferais jeter comme un chien galeux si par miracle t’arrivais à entrer, avant de venir t’apitoyer sur notre sort à nous.
      Parce que nous qui sommes des femmes arabes et habitant ces quartiers populaires, on s’en bat la race des PMU de quartier, on n’a jamais voulu y entrer de notre vie, JAMAIS. Comme d’habitude, les imposteurs nous inventent des combats qui n’existent pas.
      Par contre, nous on veut entrer dans le comité de rédaction de France 2, comme toi Caroline Sinz. Nous on veut entrer dans un grand appartement parisien, comme le tien Caroline Sinz. Nous on veut entrer dans le chalet savoyard où t’es sûrement en train de passer tes vacances d’hiver, Caroline Sinz.
      Le reportage de Caroline Sinz a contrairement à ce qu’elle prétend, une orientation éminemment politique : cette orientation est raciste, elle est aussi sexiste puisqu’elle contribue à invisibiliser le système sexiste blanc, elle est islamophobe, et elle s’inscrit dans la lutte que mènent les classes moyennes supérieures blanches contre les classes populaires racisées.
      Le reportage de France 2 sur le PMU de Sevran est politique. Il s’inscrit dans la longue tradition (post)coloniale d’instrumentalisation de la cause des femmes non-blanches. Il faut donc le combattre politiquement.
      Femmes racisées, organisons-nous en tant que telles, politiquement.
      Fatima Ouassak - Réseau Classe/Genre/Race

    • Je ne ressent pas le besoin d’aller au bistrot non plus, pas plus que le besoin d’aller dans un sous marin ou dans l’armée ou la police et tout un tas d’endroits. Mais si tous ces endroits où je ne veux pas aller me sont interdits du fait que je suis une femme, je militerai pour que des femmes si elles veulent aller au bistrot, dans des sous marins, a l’armée ou dans la police, puissent le faire. Le fait que les femmes soient harceles dans les bistrots, dans la rue, sur leur lieu de travail et en fait partout est une réalité. Ce qui est raciste c’est de faire de ce harcelement une spécificité arabe-maghrébine-musulmane car ce n’est pas le cas.

    • Ce qui est raciste c’est, comme le dit Fatima Ouassak, de créer des luttes déconnectées des priorités des premières concernées. Je cite :

      Comme d’habitude, les imposteurs nous inventent des combats qui n’existent pas.

      Ce qui est raciste c’est aussi de lutter sans ces 1ères concernées.
      On ne libère personne par la contrainte et chaque femme est suffisamment autonome pour savoir quelles sont les actions qui la rendront plus libre. Et il n’est pas difficile de comprendre que l’enjeu est d’avoir accès aux lieux de pouvoir.

    • Les deux femmes du reportage ont l’air elles, de vouloir y allé dans les bars et elles ont l’aire d’être elles aussi des « premières concernées ».

      A Montreuil il y a eu une initiative similaire il y a quelques années, des femmes qui ont monté une asso et un label pour les bars qui voulaient bien leur faire accueil car elles se sentaient indésirables dans ces lieux elles aussi. Elles aussi premières concernées qui ne sont pas d’accord avec tes « premières concernées ». A lyon et à Lille il y a aussi des bars avec un label anti sexiste comme on disait plus haut. C’est bien qu’il y a aussi la bas des femmes premières concernées qui voudraient bien pouvoir allé boire un coup et se détendre sans se faire emmerdé par les hommes. Pourquoi réduire ca à un problème raciale ? C’est ce que fait Pernault et les politicien·ne·s racistes mais illes instrumentalise la question de l’accès à l’espace publique à des fins racistes. Ca s’appel du #fémonationalisme et il faut le dénoncé pour ce que c’est sans tombé dans l’invisibilisation des problèmes de genre.

      Prétendre que les premières concernées par le harcelement masculin dans les bars sont les femmes racisées est faux. Prétendre qu’aucune femme racisée n’a jamais envie d’allé au bistrot me semble faux aussi. Pourquoi aucune femme racisée ne voudrait aller profité d’un matche de foot en collectif avec des amies au bar du coin pendant que leur compagnon ou compagne fait sa part de travail domestique et parental au domicile ? Perso je ne croie pas que toute femme racisée est hostile à l’idée d’un moment de détente en terrasse d’un café avec des ami·e·s sans se faire traité de pute ou regarder de travers ou demander son 06 ou subir je ne sais quoi qu’inventent les hommes pour nous renvoyé au foyer.

      Perso je ne sort plus dans les bars parceque je ne supporte plus l’attitude de certains hommes dans ces lieux et la tolérance des autres à ces comportement au mieux qualifié de « lourds ». Si je sort quant même dans un bar je vais faire très attention à ma tenue et je serais de toute façon sur mes gardes ce qui me gache le plaisir. Je ne suis pas racisées. Et je pense être une « première concernée » moi aussi par l’accès aux lieux publiques dont les bars font partis.

      Et je ne comprend pas en quoi ca dérange des femmes qui ne veulent pas allé au bistrot, que d’autres s’organisent pour vouloir y allé. Aucune asso de femmes ne demande une obligation de bistrot pour toutes les femmes et pas plus pour les femmes racisées. Juste le droit d’y allé sans subir de harcèlement masculin pour celles qui ont envie si ca leur chantent qu’elles soient racisées ou pas.

      Enfin par rapport à l’autonomie de chaque femme pour se liberés seule, ca me semble très individualiste et dépolitisant. Si les femmes étaient autonome pour se libéré seul, à quoi bon être féministe et à quoi bon se réunir en collectif ? Chacune se libère dans son coin sur son petit problème perso selon ses envie et puis celles qui voudraient allé boire un coup au bistrot (ou sortit en mini jupe, ou porter un voile), n’ont qu’a se débrouilles seules avec leur autonomie pour encaissé les stigmates de la salope, le harcèlement et l’hostilité masculine. Le sexisme est un système on ne peu pas lutter contre un système seule avec son autonomie.
      La lutte collective c’est tout de même l’idée de se soutenir, même pour des trucs qu’on a pas envie de faire sois même. Par exemple, j’ai absolument pas envie de porter un voile moi même, et pourtant je suis pour que les femmes qui ont cet envie puisse le faire sans qu’on les emmerde et j’ai pas envie de porter de mini jupe non plus, mais je suis aussi pour que celles et ceux qui ont envie d’en porter une puissent le faire en paix tout autant.

    • Merci @aude_v

      Pour revenir a ces histoires de bistrot. C’est claire que le reportage de Pernault est raciste et j’ai pas vu que cet aspect était nié dans cette discussion. Par contre ce qui est dit c’est que ce problème d’accès aux lieux publiques (dont font partie les bars) existe réelement et qu’il est en lien avec la masculinité patriarcale.

      En 1999 le Fouquet’s avait interdit son accès aux femmes seules, soupçonnées d’être des prostituées. Pour moi c’est exactement la même chose qui se passe au Fouquet’s que dans les bars de Sevran.
      http://www.lexpress.fr/informations/les-bannies-du-fouquet-s_635690.html
      ici le communiqué des CDG de l’époque : https://chiennesdegarde.com/Action1999-FouquetsPubliq.html
      Il y a un article de l’Huma sur le sujet :
      http://www.humanite.fr/node/217232

      edit : Cet exemple du Fouquet’s montre que ce n’est pas plus un problème de classe que de race, contrairement à ce que je laissait entendre plus haut ( https://seenthis.net/messages/549828#message550478 ).

    • Voici le communiqué d’une asso de femmes qui milite sur ce sujet depuis 5 ans à Aubervillers.

      https://placeauxfemmes.wordpress.com
      « Pour la mixité dans l’espace public et les cafés d’Aubervilliers »

      Depuis deux semaines se succèdent des reportages télés ou articles de presse qui réduisent la lutte des femmes pour l’espace public à une lutte contre les hommes musulmans ou de culture musulmane.
      Nous sommes extrêmement choquées par cette vision des médias visant à stigmatiser de la façon la plus malsaine et nauséabonde une partie de la population française. Ce dérapage relève d’une parole raciste que nous n’acceptons pas.
      Nous ne pouvons tolérer que les problèmes que les femmes rencontrent quotidiennement soient résumés à une simple question culturelle et religieuse tant nous sommes souvent confrontées et à tous les échelons de la société à un machisme dont les racines se trouvent au cœur même des fondements patriarcaux et capitalistes de cette même société.
      L’inégalité de l’occupation de l’espace public par les femmes n’est malheureusement pas une particularité de la banlieue ou du 93. Des femmes de toute la France, de tout âge, de toute culture et de toute religion s’interdisent certaines parties de l’espace public à certaines heures, certains endroits, vers certains équipements culturels et sociaux. Soit elle n’est la bienvenue sur aucun trottoir, soit lorsqu’elle s’y trouve, elle risque d’être rappelée à sa condition de femme par des remarques et réflexions déplacées.
      C’est pour cela que Place aux femmes se réunit dans les cafés : ni contre telle ou telle culture, ni contre certains territoires où l’espace public est encore plus largement confisqué qu’ailleurs.
      Aubervilliers est traditionnellement une ville d’immigration d’hommes, souvent seuls, qui se retrouvent dans les innombrables cafés existants, car le café est un lieu chaleureux et convivial. Il est donc facile et inquiétant de voir se développer des attaques contre le 93 en exploitant les ficelles racistes bien connues.
      Le collectif « Place aux femmes » d’Aubervilliers utilise depuis maintenant 5 ans le café comme lieu symbolique de l’espace public d’où les femmes sont absentes. Il s’adresse autant aux hommes qui prennent possession de cet espace qu’aux femmes qui ne revendiquent pas leur place. Nos rencontres au café sont un acte militant qui interpelle toute la population.
      Nous appelons les femmes à occuper l’espace public partout où il leur est confisqué, dans les stades, dans la rue, en terrasse de cafés, à certaines heures du soir et de la nuit, etc. Les femmes connaissent cette mainmise partout. Elle existe avec des aspects différents dans tous les milieux sociaux et culturels, dans tous les lieux urbains et provinciaux, dans tous les mondes du travail, des usines aux banques, des traders aux PMU. Les lieux de domination masculine ne manquent pas.
      Tout en restant vigilantes par rapport aux agressions machistes, quels que soient leurs prétextes culturels, nous refusons les amalgames dangereux et continuons notre travail sur l’espace public, dans le respect de toutes les citoyennes et de tous les citoyens d’Aubervilliers.

    • Je vous rappelle quand même que cette vidéo a été postée sans aucun recul critique alors que son parti pris est clairement raciste. Si vous voulez traiter des problématiques d’accès des femmes à l’espace public faites le au moins avec un support intègre concernant les formes de discrimination qu’il peut induire par ailleurs, c’est quand même le minimum. Surtout vu le contexte de racisme hyper violent en ce moment. Parce que j’ai vraiment du mal à croire que c’est de la naïveté vu les grosses ficelles du discours islamophobe.
      Je suis sûre que sur n’importe quel autre sujet rien que le fait que les images soient de France2 et passent à un moment de grande écoute vous aurait alerté-e-s.
      Concernant les premières concernées je rappelle comme le dit Fatima Ouassak, que les deux femmes en questions font partie de la brigade des mères et militent au Printemps Républicain. Renseignez-vous sur ces mouvements ! On peut être arabes ou kabyles et islamophobes. D’ailleurs il y a une grande tradition de la part des instances de pouvoir à mettre en avant des femmes arabes pour faire passer des idées dégueulasses : je ne vous rappellerai pas Amara, Dati, Bougrab et toutes les autres. Les perspectives pour les femmes noires et arabes étant tellement bouchées professionnellement, il est facile de comprendre les avantages énoooooormes qu’elles vont récolter si elles s’opposent publiquement à leur communauté d’origine.
      Quant à Caroline Sinz, ce n’est ni une débutante ni une pigiste, c’est une journaliste bien en place donc ça va.

    • Petite précision par rapport à certaines réactions le « reportage » n’est pas de Pernault mais de

      Caroline Sinz, journaliste au service société de France 2 et auteure de l’enquête

      @Aude sur le local de Violette : je ne sais pas si ça marche ou pas, je ne fréquente pas ce lieu.
      Mais quand je lis qu’il faut

      sortir du modèle ou des femmes blanches avec du capital social ouvrent des lieux pour les mêmes.


      je ne suis pas sûre que ce soit mieux que des femmes blanches avec du capital social ouvrent des lieux pour les autres. Déjà « capital social » ça ne me plaît pas du tout comme expression. Et en plus ou bien tu fais un projet commun et il est commun dès la mise en œuvre du projet ou alors selon moi il vaut mieux que ce soit effectivement pour soi-même. Je l’ai déjà dit, je ne crois pas à la libération des femmes noires et arabes par les blanches, sinon on en arrive aux cérémonies de dévoilement en 58 à Alger ! De toute façon je ne crois pas à la libération de quiconque par des autres qui ne partagent pas les mêmes conditions sociales. La lutte collective n’est pertinente que par les premières concernées sinon on tombe dans le paternalisme ou matérialisme, au mieux.
      Mais je sais que Fatima Ouassak est venu faire un week-end d’atelier chez Violette sur le racisme vis à vis des femmes noires et arabes il y a peu de temps. Donc je suppose que les choses avancent.

    • Bon après j’arrête lol mais voilà un article sur un blog de Mediapart qui parle précisément des positions idéologiques du Printemps Républicain " « Printemps républicain » : le rappel à l’ordre de la bourgeoisie jacobine ".
      https://blogs.mediapart.fr/philippe-marliere/blog/080416/printemps-republicain-le-rappel-l-ordre-de-la-bourgeoisie-jacobine
      Très intéressant : il n’y a que du beau monde. Même Caroline Fourest trouve les positions trop extrémistes c’est dire.
      On y évoque aussi une de nos protagonistes

      Nadia Remadna, présidente de l’association « La brigade des mères », décrit des « banlieues islamisées et arabisées ».

      Sympa tout ça non ?

    • Je pense être assez claire dans mes propos pour que les personnes concernées par les positions que je dénonce se reconnaissent. De toute façon je ne suis pas là pour donner des bons ou des mauvais points. Quant au lieu chez Violette je ne l’ai pas critiqué en tant que tel mais juste la façon dont il était présenté. Je n’aurais pas la malhonnêteté intellectuelle de critiquer un lieu que je ne fréquente pas. J’ai même dit que des ateliers intéressants semblaient y avoir eu lieu. Et non seulement ce n’est pas un problème de faire les choses pour soi même mais c’est justement ce qu’il faut faire avant tout. Donc si les meufs ont ouvert un truc pour elles c’est bien c’est tout, du moment qu’elles ne se mettent pas en tête d’avoir une mission de sauvetage de femmes qui ne leur ont rien demandé. Et c’est ce qui fait qu’une initiative réussit : quand elle est faite avec sincérité et sans intention cachée.
      Bon après je vais arrêter de me justifier sous prétexte que certaines personnes sont vexées en lisant ce que j’écris ou la façon dont je l’écris.

    • Je pense qu’il est intéressant de mettre le lien vers l’article du Bondy blog
      http://www.bondyblog.fr/201703101815/bar-pmu-de-sevran-la-contre-enquete-du-bondy-blog
      qui a voulu revenir sur cette histoire et a complètement déconstruit les accusations faites par les deux femmes membres de la brigade des mères. L’article est très complet. À noter, le propriétaire du PMU subit des insultes et baisse de sa clientèle et a décidé de porter plainte contre France 2.

  • Cauchemars et facéties #49
    https://lundi.am/Cauchemars-et-faceties-49

    Trouvés sur l’internet.

    « http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2016/10/09/droles-superstitions-autour-smartphones-263578 »
    « https://www.mediapart.fr/journal/france/121016/rennes-les-interdictions-de-manifester-pleuvent?onglet=full »
    « http://www.liberation.fr/france/2016/10/12/le-demantelement-de-la-jungle-retarde_1521495 »
    « http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/notre-dame-des-landes-la-grande-cacophonie-4553242 »
    « http://www.challenges.fr/challenges-soir/derriere-la-cacophonie-de-l-executif-une-decision-notre-dame-des-landes-n »
    « http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2016/09/cir_41346.pdf »
    « http://www.liberation.fr/france/2016/10/11/rappeurs-braqueurs-le-clip-qui-mene-direct-chez-les-flics_1521127 »
    « http://www.telerama.fr/medias/les-reseaux-sociaux-meilleurs-ennemis-des-militants,148726.php »
    « http://www.lexpress.fr/informations/le-maire-fouettard-de-new-york_634771.html »
    « http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2016/09/15/fenetre-brisee-mal-science »
    « http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/10/11/la-psychose-des-clowns-aux-etats-unis-reflet-d-une-epoque-apeuree-et-surconn »
    « http://www.lci.fr/international/clowns-mechants-aux-usa-ronald-mc-donald-prive-de-sortie-2007441.html »
    « http://www.bondyblog.fr/201610060750/surveillance-classement-pressions-sois-caissiere-et-tais-toi »

    • Le 6, Daniel Cohn-Bendit comparaît en fin de matinée à la Sorbonne, ce qui entraîne évidemment de nouvelles échauffourées, scandées par le slogan désormais célèbre « Libérez nos camarades ! ». A l’issue de cette nuit chaude (plus de 300 policiers blessés, 422 arrestations), le commissaire Maurice Gravaud alerte sa hiérarchie sur l’inadaptation des forces de police face à cette nouvelle guérilla urbaine : « Ces groupes organisés sont extrêmement durs et mobiles et ne sont retenus par aucune considération morale et sociale. [...] Si le courage physique de nos unités comme des autres formations (gardes mobiles ou CRS engagés) est très grand, notre matériel s’avère toutefois peu adapté à des actions adverses si violentes. Il serait utile, sur les grands axes, de disposer de véhicules protégés ne craignant ni la crevaison ni les obstacles et pouvant abriter la progression à pied. [...]

      Les liaisons radio, liées aux véhicules, sont insuffisantes. C’est ainsi que, mon véhicule ayant été immobilisé par une crevaison, j’ai perdu le contact radio, pendant mon engagement boulevard Saint-Germain. Enfin, le public curieux dans lequel se diluent des manifestants devrait être avisé par tout moyen d’information d’avoir à fuir au plus vite les lieux de cette manifestation. »

      Les souhaits du commissaire vont être exaucés au fil des émeutes. Les boucliers opaques, sans visibilité, qui obligeaient les policiers à exposer leur visage, seront remplacés par des boucliers transparents. Les lourds bulldozers utilisés contre les barricades laisseront la place à de petits engins à pelleteuse Mercedes plus mobiles. Les liaisons radio seront considérablement développées. On inventera même des petits barrages métalliques pliables spécialement destinés à protéger les ponts... Bref, le matériel de maintien de l’ordre a, lui aussi, connu sa révolution.

  • Auschwitz: la vérité - L’Express
    http://www.lexpress.fr/informations/auschwitz-la-verite_595879.html

    La sécheresse technique de l’étude de Jean-Claude Pressac, dénuée de tout commentaire et de tout témoignage, nous fait pénétrer la réalité humaine d’une usine. Sa vie quotidienne. Ses problèmes. Il y a des pannes fréquentes : il est rare que l’ensemble des crématoires fonctionnent en même temps. Certains sont abandonnés, déficients après avoir été surexploités ou à cause d’un défaut de structure. La Bauleitung a aussi de gros ennuis avec les cheminées, qui, soumises à un rythme de plus en plus rapide, se fissurent souvent sous l’effet de la chaleur. Topf, comme toutes les entreprises, a des contentieux de facturation avec son client. Il lui arrive de faire du dumping pour évincer ses concurrents (notamment Kori, à Berlin) et emporter le maximum de marchés dans les différents camps du Reich. Prüfer, qui touche personnellement 2% sur les bénéfices des ventes, veut être présent partout.

    La chronique de la vie professionnelle de ces fonctionnaires, techniciens et employés, constitue par sa banalité l’un des plus terribles documents sur la Solution finale. Car c’est à cause de ce travail appliqué de mise au point de techniques incinératrices surpuissantes qu’Auschwitz devint un lieu d’anéantissement massif des juifs. Les premiers gazages eurent lieu à Auschwitz I, le camp principal, en décembre 1941 (et non en septembre, comme on le pensait jusque-là), sur des malades qualifiés d’ « irrécupérables » et des prisonniers soviétiques, et en 1942 et 1943 furent réalisés à Auschwitz II-Birkenau les crématoires II, III, IV et V, à très grande capacité.

    #archives #histoire #extermination #génocide #banalité_du_mal

    • Article du Nouvel Obs du 30 septembre 1993 (pdf) sur ordiecole.com
      Auschwitz : enquête sur la mécanique de l’horreur
      avec Jean-Claude Pressac sur les lieux du génocide
      http://www.ordiecole.com/auschwitz_pressac.pdf

      Une grande partie des archives d’Auschwitz saisies par les Soviétiques dormaient à Moscou depuis 1945. Jean-Claude Pressac est celui qui, le premier, a pu les consulter après la chute du communisme. Son livre, « les Crématoires d’Auschwitz » (CNRS Ed.), qui démonte la mécanique de l’extermination, se veut avant tout technique. D’abord parce que son auteur, né en 1944, est un scientifique. Ensuite et surtout parce qu’il a été un collaborateur de Faurisson. Les éléments nouveaux qu’il apporte sur la construction et le fonctionnement des chambres à gaz et des fours crématoires, sur le calendrier de la solution finale, fournissent des précisions irréfutables sur la réalité - depuis longtemps établie - du génocide.

      … lire la suite !

      >>>>>
      Sur une présentation rétrospective rapide de l’ouverture des archives soviétiques
      L’ouverture des archives soviétiques : une adaptation dans la confusion : Le Panoptique
      http://www.lepanoptique.com/sections/histoire/l%E2%80%99ouverture-des-archives-sovietiques-une-adaptation-dans-la-co

      Le 31 décembre 1991 disparaissait officiellement l’URSS. La fin de cet immense empire allait entraîner de nombreuses conséquences, autant politiques, économiques que sociales. Toutefois, un aspect mérite l’attention de tout passionné d’histoire : l’ouverture des archives de l’ex-URSS. Ce que plusieurs qualifient de « révolution archivistique » ne sera qu’un bref intermède dans l’histoire russe. Le régime de Vladimir Poutine mettra fin à la « ruée vers l’or » des chercheurs en rétablissant des règles plus « normales » en matière d’archives.

    • Dans mon souvenir le petit livre de Pressac ( éditions du CNRS, 1993 ) ne fut jamais commenté par les historiens peu ou pas intéressés par cet « aspect » du nazisme.
      Pharmacien, chercheur amateur, le type n’était pas de la famille universitaire. Il avait fait le boulot des historiens professionnels de la deuxième guerre mondiale, lesquels toujours selon mon souvenir, évitèrent de creuser la question.
      La presse évoqua ce travail pionnier, mais pas beaucoup et pas longtemps. On est là devant le fonctionnement typique d’une caste universitaire, proprio de ses thèmes...
      Les Américains avaient une autre approche ; sans hésiter ils avaient édité les précédents ouvrages de Pressac :
      L’Album d’Auschwitz d’abord chez Random house, N-Y, puis au Seuil en 1983.
      The Struthof Album the Beate klarsfeld Foudation,1985.
      Auschwitz : Technique and Operation of the gas Chambers , N-Y 1989.
      The deficiencies and inconsistencies of "The Leuchter report" N-Y,1990.
      Ces recherches publiées aux USA étaient ignorées ( méprisées ?) par l’Université française.

    • @paulo

      Il avait fait le boulot des historiens professionnels de la deuxième guerre mondiale, lesquels toujours selon mon souvenir, évitèrent de creuser la question.

      Je ne suis pas sûr que cela soit si simple. Dans mon souvenir, dans le dernier tome de la Destruction des Juifs, d’Europe , Raul Hilberg, que l’on ne peut pas soupçonner de s’être insuffisamment documenté, a consacré tout un chapitre sur les enjeux industriels de la solution finale. Quant à la question du point de vue d’un chimiste sur la question, il y a un très intéressant passage dans les Assassins de la mémoire , dans lequel Pierre Vidal-Nacquet s’appuie sur le travail de recherche d’un chimiste pour démonter une partie de la falsification des révisionnnistes.

      Lorsque les archives anciennement soviétiques ont été ouvertes au début des années 90, il y a effectivement eu la possibilité pour de nombreux chercheurs de découvrir des sources nouvelles d’informations à propos de la destruction des Juifs d’Europe, parmi ces travaux, il y avait le livre de Pessac, dont je ne dirais pas qu’il a souffert de silence médiatique, j’ai le souvenir assez distinct de plusieurs chroniques à propos de ce livre qui toutes prospectivement énonçaient que le biais de cette recheche mettrait les historiens dans la gêne. Si j’osais, je dirais qu’il s’agissait plutot du crénau éditorial de ce livre.

      J’ai un souvenir vague de sa lecture en revanche, je garde le souvenir que le point de vue était inédit et bien documenté, mais qu’il ne constituait pas une véritable découverte au regard de la somme d’Hilberg.

    • Raoul Hilberg ? Historien juif d’autriche et devenu américain...

      Première édition :The Destruction of the European Jews. Chicago, Quadrangle, 1961.
      ensuite :
      The destruction of the European Jews, New York : Harper & Row, [1967], c1961.(ISBN 0061319597)1
      1st New Vewpoints ed édition, 1973. ASIN : B000735G5E Harpercollins College, 1979. (ISBN 0-06-131959-7)
      Édition révisée, 3 vols. New York, Holmes and Meier, 1985. xii + 1274 Seiten. (ISBN 0-06-131959-7) (plus une édition pour étudiants 1986 ; 360 Seiten. (ISBN 0-8419-0910-5)
      Yale University Press, 2003. 3 Bd., xvi + 1388 Seiten. (ISBN 0-300-09585-6)
      ( toujours Wikip.)
      Travail américain, non ?
      Je ne désire pas m’en prendre aux historiens français, mais ils ont leurs défauts, nul doute. Cela me rappelle ce (bon) historien français de l’opinion publique durant la période Vichy qui distinguait mémoire et histoire, considérant que la mémoire et les témoignages des particuliers de l’époque étaient à prendre avec des pincettes, tandis que le travail sur

      l’Histoire

      , c’était tout de même autre chose. Même et surtout si son sujet : l’opinion publique, était et demeure quasi subjectif. L’histoire n’est pas différente des idéologies : elle vous empêche souvent de penser librement.
      Pour moi il y avait là une manifestation évidente de l’arrogance universitaire

    • « Voyez cet arbre, à l’angle de la ferme, on le retrouve sur un dessin d’un détenu, commente Jean-Claude Pressac. Les témoins peuvent se tromper. Ils ne mentent jamais. Faurisson les confronte pour les démolir. Moi, mon travail c’est de replacer les souvenirs dans le temps et dans l’espace. Je leur rends leur valeur. C’est de la destruction de témoignages, ça ? »

      dans l’article du NouvelObs.

  • Les belles histoires de l’Oncle Oscar

    Comme je consultais les billets de SeenThis, le vieil Onkel Oskar , n’ayant rien perdu de ses habitudes professionnelles, lorgnait dans le miroir ce qui s’affichait sur mon écran. Il s’écria soudain : "Bad Aibling ! Ma jeunesse ! C’est là que j’ai passé mes plus belles années !"

    Il venait de voir l’illustration de l’article signalé par @artemis1 http://seenthis.net/messages/194452


    Emporté par ses souvenirs, il continuait : "Louis II, l’ Oktoberfest , les petites bavaroises ! Et quant à mon boulot, je ne m’embêtais pas.
    – Oh oui, tonton, raconte !
    – Je ne peux rien te dire, tout est confidentiel.
    Du lieber Onkelchen ! Rien de déjà connu ?"

    Alors, il se fit une douce violence. Il adorait raconter ses campagnes et, pour une fois, ça le changerait d’un n-ième récit de la fuite de la famille, lorsque, devant l’avancée des hordes rouges, elle avait dû fuir le village natal de Zährendip (maintenant Ašaražiai, en Lituanie).

    "C’est bien parce que c’est toi, et pour te faire plaisir, Voici quelques morceaux de la Lopez Affair .
    – Vous suiviez déjà les amours de J.Lo. Quoi, je ne pensais pas que c’était ton boulot !
    Ach nein, blöder Kerl ! C’est bien d’un J. López dont il s’agit, mais celui-là, c’est José Ignacio López de Arriortúa. Son affaire a défrayé la chronique pendant plusieurs années mais pas chez les people , plutôt à la rubrique économie ou industrie. Une des plus grandes affaires d’espionnage industriel entre General Motors, la première entreprise mondiale de l’époque et le premier constructeur automobile européen, Volkswagen.
    Ce natif d’Amorebieta, à mi-chemin entre Durango et Bilbao, avait gagné une notoriété certaine en menant chez Opel, en tant que directeur des achats, une vigoureuse opération de réduction des coûts avec des méthodes qui lui avaient valu de la part des fournisseurs le surnom affectueux d’ étrangleur de Rüsselsheim (siège d’Opel). C’est lui qui lança la mode de mettre les fournisseurs en slip. Il imposait aussi à ses collaborateurs une diététique draconienne. Avec de telles méthodes, il ne pouvait qu’être promu au siège de la maison mère et promis à un avenir radieux chez GM. Vêtu de sa bure et armé de son hachoir, il se préparait à suivre cette voie glorieuse, lorsque, soudain, il trébucha et bascula du côté obscur.
    – Eh bien, de Bad Aibling, quand donc viendra le tour ?
    – Laisse de mon récit se dérouler le cours.
    – Iñaki portait en son sein un rêve, un idéal, una ilusión , qui était de parachever son œuvre par la création d’une usine d’assemblage à Bilbao dans son pays natal. Une usine modèle où se serait exprimée sa vision des rapports de production, des relations clients-fournisseurs et de la diététique du guerrier. Aussi, son monde s’effondra-t-il lorsqu’il comprît que GM l’avait mené en bateau et que son usine chérie, pour de minables raisons de coût, serait plutôt construite en Pologne. Atteint en plein par ce coup de biscayen, le Biscayen céda aux sirènes du concurrent et passa avec armes, bagages et collaborateurs proches à Wolfsburg. Volkswagen lui offrait un pont d’or pour venir appliquer les méthodes d’amincissement qui avaient fait sa gloire.
    Dans ses bagages, il y avait un paquet de cartons de documents provenant de Detroit. 20 d’après les allemands, 70 pour les états-uniens. De méchantes langues, notamment parmi ses anciens collaborateurs de GM, firent courir la rumeur que parmi lesdits documents se trouvaient des pièces confidentielles comme la liste intégrale des prix pratiqués par les fournisseurs…
    – Parti des bords du Main, trahi au Michigan, Ñaki Campeador , valeureux combattant passera-t-il enfin par la Haute-Bavière ?
    – J’y arrive à l’instant, neveu impatient !
    Le conflit, porté sur le terrain judiciaire s’éternisait, les avocats échangeaient les qualifications de vol ou d’espionnage industriel depuis plus de 3 ans. Il s’acheminait doucement vers l’enlisement. C’est là que, deus ex machina , nous sortîmes de derrière les antennes la transcription des échanges téléphoniques entre M. López et les dirigeants de VW.
    – Et que se disaient-ils ?
    – Je ne peux te le dire !
    Mais, vois-tu mon garçon, ce qui me coupe la chique
    C’est que les gens n’voient pas, et malgré les médias,
    Qu’en ces temps héroïques, nous à la NSA,
    Nous n’nous contentions pas des seules metadata
    Et n’avions pas besoin d’Internet et des TIC
    Pour suivre pas à pas le monde économique."

    ============================
    Sources (très instructives !)
    • une alléchante mention dans l’article de Wikipédia sur la station de #Bad_Aibling http://en.wikipedia.org/wiki/Field_Station_81

    The López affair that was cleared up by telephone surveillance in the BAS gained worldwide audience.

    où le lien est, malheureusement, en rouge…
    https://maps.google.com/maps?q=bad+aibling,+allemagne&hl=fr&ie=UTF8&ll=47.857619,12.003282&spn=

    • une présentation détaillée de l’affaire en 2006 par un magazine automobile The Lopez Affair http://europe.autonews.com/article/20060220/ANE/60310010/the-lopez-affair#axzz2kLQSP6D3
    expliquant, entre autres, que l’affaire avait pourri pendant de longues années les relations entre Volkswagen et la presse.

    • l’article sur José Ignacio López sur Wikipédia allemand http://de.wikipedia.org/wiki/José_Ignacio_López_de_Arriortúa présentant le point de vue… allemand.
    (PS : je viens de voir que son projet devait s’appeler Carmen .

    Sein Lebenstraum, eine baskische Autofabrik unter der Marke Carmen zu errichten, hat sich bis 2012 noch nicht verwirklicht.

    Trop sentimental, c’t’homm’là ; ça l’a perdu !)

    • le point de vue états-unien, à chercher dans l’article de Wikipédia sur General Motors, puisqu’il n’y a pas d’entrée sur l’affaire http://en.wikipedia.org/wiki/History_of_General_Motors#1981.E2.80.93present

    José Ignacio ("Inaki") López de Arriortúa, who worked under Jack Smith in both Europe (particularly the successful turnaround of Opel) and the United States, was poached by Volkswagen in 1993, just hours before Smith announced that López would be promoted to head of GM’s North American operations. He was nicknamed Super López for his prowess in cutting costs and streamlining production at GM, although critics said that his tactics angered longtime suppliers. GM accused López of poaching staff and misappropriating trade secrets, in particular taking documents of future Opel vehicles, when he accepted a position with VW. German investigators began a probe of López and VW after prosecutors linked López to a cache of secret GM documents discovered by investigators in the apartment of two of López’s VW associates. G.M. then filed suit in a United States District Court in Detroit, using part of the Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act, which left VW open to triple damages (billions of dollars) if the charges were proved in court. VW, faced with a plummeting stock price, eventually forced López to resign. GM and Volkswagen since reached a civil settlement, in which Volkswagen agreed to pay GM $100 million and to buy $1 billion worth of parts from GM.

    • Deux articles de l’Express, à chaud, à 4 mois d’intervalle (avril et août 1993)
    Volkswagen : un « tueur » sous le capot - L’EXPRESS
    http://www.lexpress.fr/informations/volkswagen-un-tueur-sous-le-capot_605208.html

    Et puis, surtout, Lopez avoue une manie : il déteste les gros, qu’il persécute dans son service comme des créatures corrompues et démoniaques. A peine arrivé, en mai 1992, l’ascétique dictateur, sec comme un coureur de fond, inflige à ses subordonnés médusés un mémo de 10 pages sur le « régime alimentaire du guerrier », qui leur interdit les hamburgers et le café même décaféiné, institue les petits déjeuners à base de fruits et proscrit l’indécent mélange des protéines et des carbohydrates. Pour les sous-traitants, la diète est plus sévère encore : lors de son premier déjeuner avec les fournisseurs de General Motors, il renvoit carrément les plats en cuisine pour mieux expliquer son programme ; allégorie saisissante d’un mortifiant serrage de ceinture. Car, dans l’intimité glaciale de son bureau, Lopez déchire prestement des contrats indexés depuis quarante ans ; exige, dans un incompréhensible mâchouillement anglo-castillan, des concessions irrévocables de 20% sur le prix des tôles et des plastiques, arrache des rabais à des PME exsangues en les menaçant de concurrents fictifs. « Ce type, c’est un mélange de Cortés et d’Attila », murmure un industriel local, sous réserve d’anonymat total.

    Lopez, voleur de mémoires ? - L’EXPRESS
    http://www.lexpress.fr/informations/lopez-voleur-de-memoires_595575.html

    Autre indice : les 8 et 9 mars, à Rüsselsheim, où siège Opel, José Lopez de Arriortua a assisté à une réunion à huis clos des dirigeants de General Motors, consacrée à la stratégie d’avenir du groupe et à ses projets de modèles pour les prochaines décennies. En présence du président du groupe, Jack Smith, Lopez a demandé aux participants de lui remettre leurs dossiers les plus confidentiels, traduits en allemand. Ce qui fut fait sur-le-champ. Or, le 9 mars, à 21 h 57, José Lopez signait son contrat d’embauche avec les dirigeants de Volkswagen, ce qui ne l’empêchait pas, le lendemain encore, de détourner de nouveaux documents internes de General Motors. Outre les plans de la O-Car et des modèles successeurs de la Vectra et de l’Astra, le Basque se serait procuré une arme secrète : la liste des prix obtenus par Opel auprès de ses fournisseurs pour chacune des 60 000 pièces détachées qui composent ses véhicules.
    (…)
    Fin mars, à Wolfsburg. A l’abri des regards, dans des bâtiments reculés, naguère occupés par des travailleurs immigrés italiens, des « petites mains » font entrer des kilomètres de texte sur des ordinateurs portables. Il s’agit d’une dizaine de stagiaires employés chez Volkswagen. Parmi eux, un jeune Français. Sur instruction de José Lopez, la troupe recopie des documents en provenance des bureaux d’étude de General Motors. Une secrétaire se souvient d’avoir vu le sigle d’Opel en tête des imprimés qui lui étaient confiés.

    À l’époque, avant l’inflation des griefs, GM n’en était qu’à 14 gros cartons

    • le commentaire d’un ancien employé du gouvernement é.-u. à propos d’un article du 19 avril 2011 commentant les décisions de justice autorisant la pose de mouchards GPS.

    Juan Cole : Starship Amerika - Juan Cole - Truthdig
    http://www.truthdig.com/report/page2/starship_america_20110419
    drbhelthi commente (20/4/11, 17:04)

    The infamous auto-secrets espionage case, GM/Opel against VW, approx. 1993- 1996, titled the “Lopez Affair,” was uncovered by the NSA, functioning in Germany, quasi legally. The NSA operated the U.S.Army spy station in Bad Aibling, Germany, and recorded telephone conversations between Mr. Lopez and VW leadership in Germany. The recordings were passed to German authorities, who used these illegal “telephone tappings” to “discover” the industrial espionage case. Who gave the NSA authority to monitor German telephone conversations, illegal at the time? Who decided to select-out the recordings of Mr. Lopez, from the thousands on hand? The U.S. Army installation in Bad Aibling was shut down when the NSA went “hi-tech”. And for other reasons.

    La conclusion de l’article commence ainsi :

    The federal rulings so far on GPS tracking have been all over the map, so to speak, and that the Fourth Amendment will meaningfully survive the almost cosmic electronic surveillance capabilities of our burgeoning national security state is not at all clear.

    (On trouve d’ailleurs facilement le même genre de mise en garde à partir de 2005-2006).

    ===================

    Enfin, et hors sujet (ou presque), le même commentateur cite aussi ceci :

    GHWBushJr knew German Chancellor Schroeder´s position on international issues before Schroeder´s announcement. His phones were tapped, admitted proudly by “Junior” Bush.

    dont on peut trouver confirmation, par exemple ici (citant le magazine Bild am Sonntag du 27/10/13)

    White House : Obama did not discuss tapping Merkel’s phone with #NSA chief | i24news - Information has a new name
    http://www.i24news.tv/en/news/international/131027-white-house-obama-did-not-discuss-tapping-merkel-s-phone-with-nsa-chi

    Bild said the NSA had increased its surveillance, including the contents of Merkel’s text messages and phone calls, on Obama’s initiative and had started tapping a new, supposedly bug-proof mobile she acquired this summer, a sign the spying continued into the “recent past”.

    The NSA first eavesdropped on Merkel’s predecessor Gerhard Schroeder after he refused to support President George W. Bush’s war in Iraq and was extended when Merkel took over in 2005, the paper said.

    Eighteen NSA staff working in the US embassy in Berlin, some 800 meters from Merkel’s office, sent their findings straight to the White House, rather than to NSA headquarters, the paper said. Only Merkel’s encrypted landline in her office in the Chancellery had not been tapped, it added.

  • Albert Jacquard : « Qu’est-ce que cela veut dire, être intelligent ? »
    http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20130912.OBS6824/albert-jacquard-qu-est-ce-que-cela-veut-dire-l-intelligence.html

    L’intelligence, c’est la faculté de comprendre. Or comprendre vraiment quelque chose, c’est toujours long. Etre vraiment intelligent, c’est... comprendre qu’on n’a pas compris. Exemple type : Albert Einstein, élève à la scolarité médiocre, qui ne fut certainement pas un enfant surdoué, et dont personne ne prétendra, je suppose, qu’il n’était pas intelligent. Mais comprendre que l’on n’a pas encore compris, c’est beaucoup plus intelligent que de croire que l’on a compris ? ce qui est la caractéristique de l’enfant prétendument surdoué. Ce dernier se signale avant tout par la confiance en soi, par l’habitude de s’imposer, ou l’aptitude à se manifester. C’est une simple question d’aventure sociale.

    • Après l’exemple d’Einstein élève quelconque et dont le « géni » n’etait pas reconnu par l’ecole, ca me fait mal de voire cette fin d’entretiens, sur « l’intelligence scolaire moyenne des filles ».

      Malheureusement, ici comme ailleurs, nous succombons à cette mode absurde : la valorisation de la vitesse, dominant de la société actuelle. Cessons de confondre la vitesse avec l’aboutissement, car, on le sait depuis longtemps, rien ne sert de courir... Moi qui enseigne la génétique à des étudiants en première année de médecine, je constate que, en moyenne, les filles sont meilleures. Est-ce à dire que les garçons sont moins intelligents ? Je pense qu’il y a une explication plus logique : à cet âge, tandis que les filles pensent à leurs études, les garçons pensent aux filles...

      Pour Albert Einstein, il a pu bénéficier aussi du travail de sa première épouse Mileva Maric et l’inverse n’est pas réciproque. Après leur divorce elle n’a pas pu/voulu poursuivre ses recherches et toute son oeuvre est tombé dans l’oubli au point qu’on a perdu les documents la concernant.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Mileva_Einstein

      The other side of Albert Einstein

      Probably the most widely believed claim about Einstein’s darker side concerns his first wife, Mileva Maric. Maric was also a physics student, three years older than Einstein, and rumours have spread since the early 1990s that she was the real brains of the partnership. The story reached its widest audience with the 2003 US television documentary, Einstein’s Wife.

      Maric came to general attention with the publication of the love letters between herself and Einstein as part of the Princeton Press’ Collected Papers of Albert Einstein. The letters show that the two students discussed their work and planned to carry out research together, and that Maric supported her lover while he looked for work before they married in early 1903.

      But did she collaborate on those vital papers of 1905 or even, as some critics claim, do the bulk of the work? Even the 2003 documentary admitted that the evidence was slim. The key piece of evidence waved by Mileva’s advocates comes via the Soviet physicist Abram Joffe who, it is claimed, wrote in a 1955 obituary of seeing an original manuscript signed by ’Einstein-Marity’ (a Hungarianised form of Maric), implying that the two originally shared credit. However, Joffe makes no claim about having seen the original papers, but believed that such a hyphenated surname was the Swiss custom.

      “The fact there was nothing by Maric in her own name or co-signed with Einstein, either before she met him, while they were living together, or in the 30 years after they separated, I take as strong evidence that she never played a major creative role in his thinking,” says John Stachel, director of the Center of Einstein Studies at Boston University, and editor of the Collected Papers.

      Mileva did act as Einstein’s amanuensis, checking his calculations and looking up data, but while he continued to discuss his work in his letters to her, Mileva often did not reply in kind. “We have one of his most important letters about the electrodynamics of moving bodies, and her response where she discusses everything else in his letter but that,” Stachel adds. “There’s no evidence she acted as anything more than a sounding board for his ideas.”

      http://www.2ubh.com/features/Einstein.html
      Les historiens tienne comme une preuve de la non importance de Mileva le fait qu’elle n’ai pas publié après son divorce, mais si son travail lui à été volé par son ex, je peu comprendre son dégout à poursuivre dans ce domaine. D’autre part comme les ecrits de Mileva n’ont pas été conservés on ne saura jamais. Il est aussi pris pour preuve de la non importance de Mileva le fait qu’elle n’ai pas été publié en son nom seul, mais qui prennait au serieux une physicienne en 1905, pas grand monde vu ce que l’histoire nous a laisser de ces chercheuses.

      Voire aussi ceci en Français
      http://www.lexpress.fr/informations/n-numero-1-einstein-un-genie-d-une-sagesse-toute-relative_629587.html

      Cette naissance escamotée creuse un fossé entre Albert et Mileva. Ils se marient en janvier 1903 à Berne. Mais rien ne sera plus comme avant désormais. Hans Albert, leur premier fils, naît en mai 1904. La théorie de la relativité restreinte, elle, voit le jour en 1905. C’est de l’Histoire, la grande. La petite susurre un contre-chant. Mileva, toujours Mileva. Quelle est la part de la brillante étudiante dans l’élaboration géniale d’Albert ? Celle qu’il appelait « ma main droite » a- t-elle inspiré Einstein ? Ou bien lui doit-on le travail mathématique qui accompagne sa théorie ? Les biographes serbes de Mileva lui attribuent presque la paternité de l’idée. Quelques savants américains aussi. La question a donné lieu à des bagarres « homériques », selon Highfield et Carter, au congrès de la très sérieuse association des scientifiques américains (AAAS), en 1990, à La Nouvelle-Orléans. Einstein, c’est un fait, n’a jamais décrit la genèse de l’idée de la relativité. Quand, pour soutenir l’effort de guerre en 1943, on lui demanda de mettre en vente l’original du texte sur la relativité, il répondit qu’il s’en était débarrassé après sa publication. Peter Michelmore, auteur en 1963 d’Einstein, profil de l’homme - un livre décrié par ses thuriféraires - affirme que, selon Hans Albert, Mileva aurait résolu certains problèmes mathématiques, les idées créatrices ayant bien jailli du cerveau bouillonnant du futur prix Nobel. Un prix dont Einstein remettra le montant à Mileva, après leur divorce.

  • D’habitude, on ne cite pas d’article aussi vieux sur SeenThis (dix-huit ans !) mais celui-ci est vraiment trop mignon.

    http://www.lexpress.fr/informations/communication-la-folie-internet_599707.html

    « Piller l’ordinateur de l’université de Sydney, tenir forum avec des intellos de Los Angeles ou écrire des insanités aux vicieux du monde entier, et en direct... Tout est possible avec ce réseau d’ordinateurs. La dictature du clavier ? »

    #Internet #Minitel #Histoire