• Une révélation inquiétante - Initiatives pour le Désarmement #Nucléaire
    http://www.idn-france.org/2016/03/une-revelation-inquietante

    en cas de #guerre et d’empêchement du Président de la République, l’ordre de tir #nucléaire serait dévolu à un #individu désigné secrètement par le Président et “sans doute situé en #province. Ceci sans tenir compte des procédures de dévolution prévues par la #Constitution.
     Ainsi, un individu, homme ou femme, pourrait se voir attribuer du jour au lendemain le #pouvoir de donner la mort à des millions de personnes sans aucune légitimité constitutionnelle !

    tout s’éclaire :

  • France : des historiens dénoncent le retrait de l’enseignement des civilisations d’Afrique au collège - JeuneAfrique.com
    http://www.jeuneafrique.com/272057/societe/france-historiens-denoncent-retrait-de-lenseignement-civilisation-de-l

    Dans un document publié par l’Éducation nationale sur le programme d’histoire prévu pour la classe de 5ème, l’enseignement « Regards sur l’Afrique » représentait « environ 10% du temps consacré à l’histoire ». Les enseignants étaient alors priés de choisir une civilisation de l’Afrique subsaharienne parmi l’empire du Ghana, l’empire du Mali, l’empire Songhaï ou encore le Monomotapa. Objectif : « montrer que l’Afrique subsaharienne a donné naissance, dans les siècles correspondant au Moyen Âge européen, à des civilisations brillantes et originales ». Une ouverture sur l’histoire du continent désormais réduite à la traite esclavagiste.

    #connaissance #histoire #Afrique

  • Référendum grec, 5 juillet 2015 - Todd : « On assiste à la 3e autodestruction de l’Europe sous direction allemande » - Herodote.net
    http://www.herodote.net/Todd_On_assiste_a_la_3e_autodestruction_de_l_Europe_sous_direction_alleman

    Ce qu’on a vu depuis 2011, c’est l’incroyable obstination des élites européennes – et notamment des élites françaises néovichystes (laissez « néovichystes » !) : mélange de catholiques zombies, de banquiers et de hauts fonctionnaires méprisants – à faire durer ce système qui ne marche pas. L’euro est le trou noir de l’économie mondiale. L’Europe s’est obstinée dans une attitude d’échec économique incroyable qui évoque en fait un élément de folie.

    Le tragique réel de la situation, c’est que l’Europe est un continent qui, au XXe siècle, de façon cyclique, se suicide sous direction allemande. Il y a d’abord eu la guerre de 14, puis la deuxième guerre mondiale. Là, le continent est beaucoup plus riche, beaucoup plus paisible, démilitarisé, âgé, arthritique. Dans ce contexte ralenti, comme au ralenti, on est en train sans doute d’assister à la troisième autodestruction de l’Europe, et de nouveau sous direction allemande (...).

    L’article du Soir est sous #paywall
    Emmanuel Todd : « L’Europe s’autodétruit sous la direction allemande » - lesoir.be
    http://www.lesoir.be/932378/article/debats/2015-07-09/emmanuel-todd-l-europe-s-autodetruit-sous-direction-allemande

    Pour le démographe et anthropologue français, l’Europe est en train de scissionner par le milieu : nord contre sud.

    Autres extraits dans Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2015/07/10/emmanuel-todd-une-autodestruction-de-l-europe-sous-direction-allemande_13

  • L’#école saisie par le management antiterroriste | aggiornamento hist-geo
    http://aggiornamento.hypotheses.org/2454

    Toujours est-il que nous ne sommes pas du tout uniquement face à une question de maladresse formelle. Cette affaire est le symptôme beaucoup plus lourd de la rencontre entre la banalisation des idées et pratiques racistes, et la néolibéralisation d’une Ecole qui a troqué la quête d’efficacité contre celle de la performance. Au milieu de cela se fabriquent alors des outils gestionnaires qui ne sont en réalité que des instruments de domestication des catégories populaires et d’engraissage de comptes en banque d’experts peu scrupuleux.

    #racisme

    • Les races n’existent pas elles sont des créations pour justifier des discriminations. Il n’y a pas plus pas moins de race noir, blanche, juive, musulmane, que de race masculine et féminine. Il arrive par exemple qu’on parle du sexisme comme d’une forme de racisme. C’est à dire que prendre le critère de couleur de peau pour fonder une race n’est pas plus pertinent que de choisir la taille des gens ou la forme de leurs sexe.

    • Le cal, ça existe hein, si je ne dis pas de bêtise, dans certains milieux très pieux, on a même tendance à le forcer un peu puisqu’il est bien perçu de l’arborer — j’avais vu ça en Égypte notamment, et des connaisseurs du pays m’avaient expliqué le phénomène. Mais c’est comme le reste de cette liste : si on confond les marques de piété, même potentiellement un peu hypocrites, avec des marques de « radicalisation », c’est un vrai problème…

  • Iran is far more progressive on social issues than you might think

    http://www.yourmiddleeast.com/culture/iran-is-far-more-progressive-on-social-issues-than-you-might-think_2

    In 2007, when former President Mahmoud Ahmadinejad declared during a Columbia University appearance, “In Iran we don’t have homosexuals like in your country,” many chuckled. It seemed to verify the average person’s preconceptions of the country as being primitive and socially backwards. Ahmadinejad was obviously wrong and his response spotlighted the fact that homophobia is a major issue in Iranian society. The event wasn’t meant to facilitate a productive discussion on the Islamic Republic’s many failings though, it was meant to reassure Columbia students and faculty of their own progressiveness. Ahmadinejad got a podium. The audience got a way to criticize his ideological beliefs.

    Orientalist thinking like this obviously has consequences in how we discuss and view Iran. It isn’t just that we have trouble discussing the many problems that do exist in the country, such as human rights violations. We are also prevented from recognizing when Iran is doing things more or less right. Iran is actually far more progressive than many people realize on a number of issues. This is especially apparent when it comes to: organ donations, family planning, transgender surgery, drug rehabs, stem cell research, and HIV prevention.

    #Iran #santé #recherche #LGBT #drogue #femmes

    cc @alaingresh cc @mona

  • Le data center le plus vert du monde
    http://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/20141008trib088bf8509/le-data-center-le-plus-vert-du-monde.html


    Véritable bunker creusé dans la montagne, ultrasécurisé, le site de l’île de Rennesoy abrite un méga-data center conçu par les équipes de Schneider Electric. (Crédits : DR)

    En Norvège, un ancien entrepôt de munitions de l’Otan a été reconverti en centre de données ultra-sécurisé et écologique, grâce à l’eau du fjord refroidissant les salles de serveurs informatiques. Un lieu hors normes, qui sert de vitrine technologique à Schneider Electric.

    Apparemment, c’est vert, parce que c’est l’eau qui est chauffée directement, mais impossible d’en savoir plus, le reste est derrière #paywall,…

  • 12 août 1961 - Construction du Mur de la honte - Herodote.net
    http://www.herodote.net/12_aout_1961-evenement-19610812.php

    Dans la nuit du 12 au 13 août 1961, les autorités de la République démocratique allemande (RDA) érigent une enceinte fortifiée sur la ligne qui sépare à Berlin leur zone, sous occupation soviétique, des zones sous occupation américaine, anglaise et française.

    Des policiers et des ouvriers dépavent à la hâte les accès routiers entre la zone d’occupation soviétique, aussi appelée Berlin-Est, et les autres zones, ou Berlin-Ouest.

    Ils tendent des barbelés, creusent des fossés et entament la construction d’un mur en béton. Dans le même temps, les liaisons ferrées sont aussi coupées.

    Dans les jours et les semaines qui suivent, à la stupéfaction du monde occidental, les autorités est-allemandes parachèvent le travail en murant les fenêtres et les portes des constructions situées sur la ligne de démarcation.....

    #12_Août_1961
    #mur
    #Berlin
    #histoire

  • Ordres honorifiques et décorations - Les honneurs et la gloire - Herodote.net
    http://www.herodote.net/Ordres_honorifiques_et_decorations-synthese-1684-221.php

    « C’est avec des hochets qu’on mène les hommes ! » Ainsi répond en 1802 Napoléon Bonaparte à un conseiller d’État qui s’inquiète de ce que la Légion d’Honneur viole le principe révolutionnaire d’égalité.

    Disant cela, le Premier Consul s’inscrit dans une démarche vieille d’un demi-millénaire, la plupart des grands monarques ayant eu à coeur, dès la fin du Moyen Âge, de s’assurer à moindre coût, par des distinctions purement honorifiques, le dévouement de leurs serviteurs.

    Un substitut à l’allégeance féodale

    Aux alentours de l’An Mil, en Europe occidentale, le pouvoir monarchique se structure autour des liens de vassalité par lesquels les guerriers font serment de servir leur suzerain en toute exclusivité.

    À la fin du Moyen Âge, au XIVe siècle, ces liens s’affaiblissent du fait des allégeances multiples. Certains seigneurs prennent prétexte de ce qu’ils ont prêté serment de vassalité à plusieurs suzerains pour n’obéir ni aux uns ni aux autres.

    Dans le même temps, dans les châteaux, avec l’élévation du niveau d’instruction, on se prend de passion pour les récits épiques autour de Roland ou des chevaliers de la Table Ronde, qui mettent à l’honneur les vertus chevaleresques.

    Les souverains se saisissent de ce levier affectif pour s’attacher leur noblesse. C’est ainsi qu’en 1330, le roi Alphonse X de Castille et Léon fonde le premier « ordre de chevalerie » : l’ordre de la Bande (aujourd’hui disparu).
    Les grands ordres de chevalerie

    L’exemple espagnol est très vite repris par les autres souverains qui fondent à leur tour des ordres de chevalerie, avec des rituels et des attributs vestimentaires prestigieux ainsi que des grades, le plus haut étant celui de grand-maître de l’ordre, réservé au souverain, cela va de soi.

    Ces ordres précipitent la fin de la féodalité et l’avènement des États modernes, leurs membres, honorés pour leurs mérites, n’ayant plus de motif d’obéir à d’autres suzerains que leur roi.
    – L’ordre de la Jarretière :

    Le 23 avril 1348, le jour de la Saint Georges, saint patron de l’Angleterre, le roi Édouard III fonde le « nobilissime ordre de la Jarretière » (en anglais : Most Noble Order of the Garter). C’est le plus ancien ordre de chevalerie qui subsiste aujourd’hui.

    La jarretière est un ornement féminin qui sert à fixer les bas mais c’est aussi un équipement qui retient les jambières des chevaliers.....

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    « C’est avec des hochets qu’on mène les hommes ! » Ainsi répond en 1802 Napoléon Bonaparte à un conseiller d’État qui s’inquiète de ce que la Légion d’Honneur viole le principe révolutionnaire d’égalité.

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    #Ordres_honorifiques
    #décorations
    #honneurs
    #gloire

  • 18 juin 2014 - Régions ou départements ? - Herodote.net
    http://www.herodote.net/Regions_ou_departements_-article-15.php

    Depuis un tiers de siècle, les élites parisiennes et les dirigeants régionaux voient dans la suppression des départements un remède miracle au mauvais fonctionnement de l’administration...

    La France souffre, paraît-il, d’un nombre excessif d’échelons administratifs. Le remède est tout trouvé : supprimons les départements et, mieux encore, réduisons le nombre de régions administratives.

    Archaïques les départements ? Créés le 15 janvier 1790, ils sont aussi vieux que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Serait-elle archaïque elle aussi ? Les Régions seraient-elles plus modernes ? Sans doute, puisqu’elles ont été créées en 1941 seulement, à l’initiative du Maréchal Pétain, qui avait la nostalgie des anciennes provinces, et se réfèrent aux Länder de notre grand voisin d’outre-Rhin, dans lequel notre classe dirigeante, aujourd’hui comme avant-hier, puise toutes ses références...

    Trêve d’ironie. De toute évidence, des réformes s’imposent dans le maillage administratif de la France du XXIe siècle. Reste à définir lesquelles...
    .......
    Indispensable réforme

    La Révolution a rationalisé les institutions coutumières héritées de l’Ancien Régime en créant les départements et les communes et en substituant l’allégeance à la Loi à l’allégeance au Roi. Ce « jardin à la française » a donné satisfaction pendant près de deux siècles.

    Le premier accroc est venu du régime de Vichy, qui a créé en 1941 des préfets régionaux, une façon de renouer avec les intendants de l’Ancien Régime. À la Libération, on a conservé ces régions administratives et, en 1982, on en a fait des collectivités territoriales à part entière, avec un conseil élu et des ressources propres. Il s’agissait tout à la fois de décentraliser l’Etat et de créer des échelons assez importants pour conduire des politiques économiques d’ambition européenne et bien ajustées au tissu local.

    Les choses auraient pu en rester là si l’exode rural n’était venu chambouler l’ordre hérité de la Révolution... En vidant les villages de leur jeunesse, il a eu raison du maillage territorial hérité du Moyen Âge avec son « monde plein (...) tel que, monté sur l’un des 130.000 clochers de la chrétienté latine, on en voit 5 ou 6 à l’horizon » (Pierre Chaunu).

    La grande majorité des 36.000 communes françaises ne comptent plus que quelques dizaines ou quelques centaines d’habitants mais conservent leur autonomie de gestion et un budget propre. Leurs conseillers municipaux, généralement des agriculteurs ou des fonctionnaires à la retraite qui touchent une modeste indemnité au titre de leur mandat, représentent les 4/5e des 600.000 élus que compte la France (un record européen).

    Trop petites, ces communes ne sont plus en mesure de résister à leur déclin. Mais du fait de l’influence de leurs élus sur leurs concitoyens, les gouvernants veillent à ne jamais les heurter. Les fusions de communes, sur la base du volontariat, échouent systématiquement. Et les intercommunalités, supposées remédier à leur taille insuffisante, se soldent par des doublons et des chevauchements de compétences plus coûteux les uns que les autres.

    C’est pourquoi, alors qu’il est devenu impératif de « reprendre en sous-oeuvre l’édifice entier pour en prévenir la ruine » (Calonne, 1786), l’on écarte d’emblée les communes, qui sont au coeur du problème, pour se concentrer sur les départements et les Régions. Au risque de créer une confusion qui n’aura rien à envier à celle de l’Ancien Régime......

    #découpage
    #régions
    #départements

  • 13 juin 1944 - Une fusée V1 dans la Tamise - Herodote.net
    http://www.herodote.net/13_juin_1944-evenement-19440613.php

    Longue de 7,90 mètres, avec une charge de 750 kilogrammes d’explosifs, la V1 est propulsée par un pulso-réacteur mais doit d’abord être catapultée à partir d’une puissante rampe de lancement.

    La fusée quitte sa rampe à environ 250 km/h mais n’atteint sa pleine vitesse (650 km/h) qu’après que son piston de lancement se soit décroché de sous son ventre. Il arrive (assez rarement) que le piston ne se décroche pas et la fusée chute au bout de 500 mètres de vol.

    Ces bombes volantes font leur apparition quelques jours après le débarquement allié du 6 juin en Normandie. C’est pour Hitler une ultime tentative de reprendre la main en terrorisant la population britannique avec des bombardements aveugles.

    Les Allemands vont envoyer vers l’Angleterre jusqu’à 250 engins par jour à partir de plusieurs dizaines de rampes installées sur le littoral de la Manche. 70 s’écrasent sur Londres chaque jour, faisant au total, en trois mois, 6.000 tués chez les citadins.

    ........................

    Quand capitule l’ #Allemagne #nazie, #von_Braun en est déjà à projeter des fusées intercontinentales capables de frapper les #États-Unis ! Il échappe aux #Soviétiques et fuit jusqu’en #Bavière, où il se rend aux #Français. Ceux-ci le livrent aux Américains, trop heureux de leur bonne prise.

    #Histoire
    #13_juin_1944
    #Tamise
    #fusées_V1
    #fusées_V2

  • 6 juin 1944 - Le débarquement de Normandie - Herodote.net
    http://www.herodote.net/6_juin_1944-evenement-19440606.php

    Le 6 juin 1944, à l’aube, une armada de 4266 navires de transport et 722 navires de guerre s’approche des côtes normandes. Elle s’étale sur un front de 35 kilomètres et transporte pas moins de 130.000 hommes, Britanniques, Étasuniens ou Canadiens pour la plupart. Plus de 10.000 avions la protègent.

    Baptisé du nom de code « Overlord » (suzerain en français), cette opération aéronavale demeure la plus gigantesque de l’Histoire, remarquable autant par les qualités humaines de ses participants que par les prouesses en matière d’organisation logistique et d’innovation industrielle et technique. Elle était attendue depuis plus d’une année par tous les Européens qui, en Europe occidentale, luttaient contre l’occupation nazie.

    Les prémices du Jour J en vidéo

    Dès la fin 1943, le débarquement est préparé dans le plus grand secret en Angleterre. Celle-ci devient un immense camp retranché avec partout des camps militaires, des aéroports de fortune... et 3.500.000 hommes venus de tous les pays alliés mais aussi des pays occupés. Ils sont entraînés intensivement en prévision du Jour J (« D Day » en anglais).

    Le plus qualifié pour diriger l’opération serait le général américain George Marshall mais le président Roosevelt veut le garder à ses côtés.

    Le commandement revient donc à l’un de ses adjoints, le général Dwight Eisenhower, dit « Ike », un Texan de 54 ans préféré au général George Patton, jugé trop impulsif...

    Vidéo (version intégrale)...

    #DDay
    #6-juin-1944
    #débarquement-de-Normandie

  • Le peuplement de la France - L’immigration européenne avant 1914 - Herodote.net
    http://www.herodote.net/Le_peuplement_de_la_France-synthese-1911.php

    Tout commence entre le Ve et le Xe siècles de notre ère - entre Clovis et Hugues Capet - quand émergent la France et les autres nations d’Europe occidentale sur les ruines de l’empire romain.

    À partir de l’An Mil, l’Europe occidentale n’a plus connu d’invasions extérieures. Les nomades turcs et mongols en particulier se sont arrêtés à sa périphérie.

    De la sorte, dans chaque seigneurie ou village, les habitants ont pu enraciner leurs coutumes dans la durée jusqu’à leur donner force de loi. En deux ou trois siècles a émergé un concept nouveau, l’État de droit, devant lequel s’inclinent les puissants comme les humbles. Ce fut la clé du progrès.

    Cet État de droit a été consolidé en France et en Angleterre par une monarchie forte et centralisatrice qui a donné naissance aux deux premiers États-nations de l’Histoire.
    Le grand brassage médiéval

    À partir de l’An Mil, l’Europe occidentale n’a donc connu aucune immigration significative. Il n’empêche que le Moyen-Âge a produit un immense brassage des hommes, des marchandises et des idées d’où est issue la civilisation européenne.

    La guerre en est l’un des aspects mais ce n’est sans doute pas le plus important. Les guerres féodales sont le plus souvent des « guerres privées » entre voisins : on se dispute un château, une terre ou des prisonniers de marque que l’on libère contre rançon.

    Les guerres majeures, conduites par le suzerain, sont quant à elles limitées à quarante jours. Chacun est pressé de rentrer pour éviter que son domaine ne lui soit enlevé par un rival pendant son absence....

    #immigration

  • Guerre de Crimée - Français et Anglais côte à côte - Herodote.net
    http://www.herodote.net/Francais_et_Anglais_cote_a_cote-synthese-154-64.php

    Inutile et meurtrière, la guerre de Crimée est provoquée par l’entrée des troupes russes en territoire ottoman. Le sultan, menacé d’être défait, reçoit le soutien de la France et du Royaume-Uni, qui déclarent la guerre à la Russie le 27 mars 1854. Elles sont rejointes un peu plus tard par le royaume de Piémont-Sardaigne.

    Notons que c’est la première occasion pour les Anglais et les Français de combattre côte à côte après sept siècles de conflits, une occasion qui se renouvellera soixante ans plus tard, lors de la Grande Guerre.

    Pour l’empereur Napoléon III, cette guerre mal engagée et mal gagnée s’avère néanmoins un succès sur la scène internationale (le premier et le dernier). Le traité de Paris, qui y met un terme le 30 mars 1856, lui permet de remodéler la la carte de l’Europe, issue du congrès de Vienne et de la défaite de son oncle Napoléon 1er, quarante et un ans plus tôt.

    Une querelle d’un autre âge

    À l’origine du conflit, l’on trouve une querelle d’un autre âge entre l’empereur français Napoléon III et le tsar Nicolas Ier. Chacun veut assurer en exclusivité la protection des Lieux Saints de Jérusalem, partie intégrante de l’empire turc.

    Nicolas 1er juge le moment venu de régler la « Question d’Orient » posée par la déliquescence de l’empire ottoman. Il propose à l’Angleterre un partage à l’amiable des possessions ottomanes. « La Turquie est l’homme malade de l’Europe », dit-il en substance à l’ambassadeur d’Angleterre. « Il ne faut pas le laisser disparaître sans avoir réglé sa succession ». Il lui suggère de prendre l’Égypte et la Crète, lui-même établissant son influence dans les Balkans.

    Mais l’Angleterre refuse le partage par crainte que la Russie n’acquière trop d’influence en Méditerranée et en Orient, ainsi qu’en Afghanistan où elle côtoie dangereusement ses possessions des Indes. Elle préfère conserver l’empire ottoman en l’état pour le gérer à sa manière. Dépité, le tsar envahit la Moldavie et la Valachie ottomanes puis détruit la flotte turque de la mer Noire.

    Napoléon III et le gouvernement de la reine Victoria font cause commune avec le sultan Abdul-Medjid 1er. C’est la première fois depuis... le couronnement d’Aliénor d’Aquitaine et Henri II Plantagenêt, 700 ans plus tôt, que les deux nations s’apprêtent à combattre ensemble !
    Le siège de Sébastopol

    Sous le commandement respectif des généraux Saint-Arnaud et lord Raglan, Français et Anglais débarquent dans la presqu’île de Crimée et remportent une victoire sur les bords du fleuve Alma avant de mettre le siège devant Sébastopol, puissante forteresse russe, le 26 septembre 1854.

    Bientôt rejoints par une poignée de soldats piémontais, les assiégeants, au nombre de 185.000, découvrent la dureté de l’hiver russe et doivent mener une éprouvante guerre de tranchées autour de la citadelle.

    L’hiver se fait meurtrier pour les troupes, victimes du froid, du choléra et du typhus plus encore que des combats, d’autant que l’impréparation du conflit a été totale et les services de ravitaillement et de soins en-dessous de tout.

    Une Britannique de 34 ans, Florence Nightingale, émue par l’abandon des malades, organise avec talent des hôpitaux de campagne. Son talent et son dévouement font la Une des journaux anglais.

    La campagne donne lieu à d’héroïques mais dérisoires opérations comme la charge de la Brigade légère de Lord Cardigan pendant la bataille de Balaklava.

    Mais à Londres et Paris, l’opinion s’exacerbe devant l’enlisement du conflit. Un consommateur parisien est interpellé pour avoir lancé dans un café : « C’est ici comme à Sébastopol, on ne peut rien prendre ! ». Enfin, les zouaves du général de Mac-Mahon s’emparent du fort Malakoff, qui domine la citadelle de Sébastopol.

    La chute de Malakoff décide du sort de Sébastopol. Les Russes se retirent de la citadelle deux jours plus tard, après l’avoir proprement incendiée.
    Napoléon III exulte

    Quelques mois plus tard, le tsar demande la paix. Le traité de Paris, le 30 mars 1856, hisse Napoléon III au pinacle, quatre ans à peine après son avènement. Le bonheur de l’empereur est à son comble avec la naissance de son fils Eugène Louis Napoléon, le 16 mars 1856, pendant le congrès !

    L’influence française sort renforcée en Orient. Mais la Russie, humiliée, prend conscience de sa faiblesse et reproche durablement à son ex-allié autrichien de ne pas l’avoir soutenue. Le nouveau tsar, Alexandre II, entreprend de vastes réformes.

    Quant à l’Angleterre, déçue par son alliance avec la France après sept siècles de conflits quasi-ininterrompus, elle se retire dans un « splendide isolement » jusqu’à la fin du siècle. Après quatre décennies de paix et de prospérité sans nuages en Europe, voilà que se mettent en place les ingrédients des drames futurs......

    La suite .... http://www.herodote.net/Francais_et_Anglais_cote_a_cote-synthese-154-64.php

    un peu d’ #Histoire ?
    #Crimée
    #guerre-de-Crimée
    Empereur #Napoléon-III
    #français
    #anglais
    Le siège de #Sébastopol

  • Guerre de Crimée - Français et Anglais côte à côte - Herodote.net
    http://www.herodote.net/Guerre_de_Crimee-synthese-154.php

    Inutile et meurtrière, la guerre de Crimée est provoquée par l’entrée des troupes russes en territoire ottoman. Le sultan, menacé d’être défait, reçoit le soutien de la France et du Royaume-Uni, qui déclarent la guerre à la Russie le 27 mars 1854. Elles sont rejointes un peu plus tard par le royaume de Piémont-Sardaigne.

    Notons que c’est la première occasion pour les Anglais et les Français de combattre côte à côte après sept siècles de conflits, une occasion qui se renouvellera soixante ans plus tard, lors de la Grande Guerre.

    Pour l’empereur Napoléon III, cette guerre mal engagée et mal gagnée s’avère néanmoins un succès sur la scène internationale (le premier et le dernier). Le traité de Paris, qui y met un terme le 30 mars 1856, lui permet de remodéler la la carte de l’Europe, issue du congrès de Vienne et de la défaite de son oncle Napoléon 1er, quarante et un ans plus tôt.

    Une querelle d’un autre âge

    À l’origine du conflit, l’on trouve une querelle d’un autre âge entre l’empereur français Napoléon III et le tsar Nicolas Ier. Chacun veut assurer en exclusivité la protection des Lieux Saints de Jérusalem, partie intégrante de l’empire turc.

    Nicolas 1er juge le moment venu de régler la « Question d’Orient » posée par la déliquescence de l’empire ottoman. Il propose à l’Angleterre un partage à l’amiable des possessions ottomanes. « La Turquie est l’homme malade de l’Europe », dit-il en substance à l’ambassadeur d’Angleterre. « Il ne faut pas le laisser disparaître sans avoir réglé sa succession ». Il lui suggère de prendre l’Égypte et la Crète, lui-même établissant son influence dans les Balkans.

    Mais l’Angleterre refuse le partage par crainte que la Russie n’acquière trop d’influence en Méditerranée et en Orient, ainsi qu’en Afghanistan où elle côtoie dangereusement ses possessions des Indes. Elle préfère conserver l’empire ottoman en l’état pour le gérer à sa manière. Dépité, le tsar envahit la Moldavie et la Valachie ottomanes puis détruit la flotte turque de la mer Noire.

    Napoléon III et le gouvernement de la reine Victoria font cause commune avec le sultan Abdul-Medjid 1er. C’est la première fois depuis... le couronnement d’Aliénor d’Aquitaine et Henri II Plantagenêt, 700 ans plus tôt, que les deux nations s’apprêtent à combattre ensemble !
    Le siège de Sébastopol

    Sous le commandement respectif des généraux Saint-Arnaud et lord Raglan, Français et Anglais débarquent dans la presqu’île de Crimée et remportent une victoire sur les bords du fleuve Alma avant de mettre le siège devant Sébastopol, puissante forteresse russe, le 26 septembre 1854.

    Bientôt rejoints par une poignée de soldats piémontais, les assiégeants, au nombre de 185.000, découvrent la dureté de l’hiver russe et doivent mener une éprouvante guerre de tranchées autour de la citadelle.

    Florence Nightingale (12 mai 1820 – 13 août 1910) L’hiver se fait meurtrier pour les troupes, victimes du froid, du choléra et du typhus plus encore que des combats, d’autant que l’impréparation du conflit a été totale et les services de ravitaillement et de soins en-dessous de tout.

    Une Britannique de 34 ans, Florence Nightingale, émue par l’abandon des malades, organise avec talent des hôpitaux de campagne. Son talent et son dévouement font la Une des journaux anglais.

    La campagne donne lieu à d’héroïques mais dérisoires opérations comme la charge de la Brigade légère de Lord Cardigan pendant la bataille de Balaklava.

    Mais à Londres et Paris, l’opinion s’exacerbe devant l’enlisement du conflit. Un consommateur parisien est interpellé pour avoir lancé dans un café : « C’est ici comme à Sébastopol, on ne peut rien prendre ! ». Enfin, les zouaves du général de Mac-Mahon s’emparent du fort Malakoff, qui domine la citadelle de Sébastopol.

    La chute de Malakoff décide du sort de Sébastopol. Les Russes se retirent de la citadelle deux jours plus tard, après l’avoir proprement incendiée.....

    #Histoire
    #Guerre de #Crimée
    #français
    #anglais
    Le siège de #Sébastopol
    #Napoléon-III
    #unpeud'histoire

  • 6 février 1934 - Manifestation sanglante à Paris - Herodote.net
    http://www.herodote.net/6_fevrier_1934-evenement-19340206.php

    Le 6 février 1934, le radical Édouard Daladier présente à la Chambre des députés son nouveau gouvernement.


    C’est le prétexte à une violente manifestation antiparlementaire qui va faire trembler la République et susciter en définitive l’union des socialistes et des communistes, jusque-là refusée par ces derniers.
    André Larané
    Quatre-vingts ans plus tard...

    Nous relevons des similitudes entre le 6 février 1934 et le « Jour de colère » du 26 janvier 2014, à Paris aussi : hostilité à un gouvernement de centre-gauche impuissant à juguler la crise économique et affaibli par des affaires de corruption, manifestants majoritairement issus de la droite traditionnelle, mais avec une frange violente venue des extrêmes... Mais gardons-nous toutefois d’en tirer des conclusions.
    Fracture politique

    Édouard Daladier a été pressenti le 30 janvier par le président de la République Albert Lebrun pour présider le Conseil des ministres. Ce changement de gouvernement fait suite à la découverte, trois semaines plus tôt, du cadavre d’un escroc, Alexandre Stavisky.

    L’opinion publique soupçonne - à tort - les ministres et les députés d’avoir trempé dans ses combines. Sa méfiance est exacerbée par l’annonce de la mutation par Édouard Daladier du préfet de police Jean Chiappe, suspect de mansuétude à l’égard des « ligues ».

    Ces ligues - mouvements politiques de masse - rassemblent les mécontents de tout poil. Elles se sont multipliées à droite comme à gauche, en marge des partis parlementaires, à la faveur de la crise économique.

    François de La Rocque (6 octobre 1885, Lorient - 28 avril 1946, Paris)En signe de protestation, elles appellent à manifester le jour même de l’investiture de Daladier, à Paris, place de la Concorde, en face de la Chambre des députés (le Palais-Bourbon).

    Parmi les organisateurs de la manifestation figure l’association d’anciens combattants Les Croix-de-Feu présidée par le lieutenant-colonel comte François de La Roque (59 ans).

    Inspiré par le christianisme social, hostile à toute forme de racisme et d’antisémitisme, il prône un régime de type présidentiel. Il est adulé par les 300.000 adhérents de son association.

    Les Croix-de-Feu constituent le groupe le plus nombreux de la manifestation.

    Sont aussi présents la ligue monarchiste Action française, la ligue des Jeunesses patriotes fondée en 1924 par Pierre Taittinger, conseiller municipal de Paris ainsi que le groupe Solidarité française du parfumeur François Coty, émule de Mussolini, et même une Fédération des contribuables !

    À côté de ces groupes orientés à droite ou à l’extrême-droite, on relève la présence d’un mouvement communiste, l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC).

    Au total guère plus de 30.000 manifestants dont une bonne majorité d’anciens combattants. Tous se mobilisent sur le thème : « À bas les voleurs ! » et réclament davantage de civisme, d’honnêteté...
    Communistes et fascistes unis contre la démocratie « bourgeoise »

    Dans l’Europe des années 1930, la haine de la démocratie parlementaire est le point commun aux extrémistes de droite comme de gauche. On en jugera par cette litanie publiée dans la revue La Conquista del Estado du 4 juin 1931, par Ramiro Ledesma :

    Longue vie au nouveau monde du XXe siècle !
    Longue vie à l’Italie fasciste !
    Longue vie à l’URSS soviétique !
    Longue vie à l’Allemagne de Hitler !
    Longue vie à l’Espagne que nous ferons !
    à bas les démocraties bourgeoises parlementaires ! (cité par Bartolomé Bennassar, La guerre d’Espagne et ses lendemains, Perrin, 2004)

    Tragique manifestation

    À l’appel du lieutenant-colonel de La Roque, les Croix-de-Feu se dispersent rapidement. Bien que proches du Palais-Bourbon, siège de la Chambre des députés, ils se refusent à occuper celui-ci. Leur dispersion rend vaine toute possibilité de renverser le régime par la force......

    #histoire
    #6-février-1934 Manifestation sanglante à Paris
    #Fracture-politique

  • 22 novembre 1963 - Assassinat de Kennedy à Dallas - Herodote.net
    http://www.herodote.net/22_novembre_1963-evenement-19631122.php

    22 novembre 1963Assassinat de Kennedy à Dallas

    Le président américain John Fitzgerald Kennedy est assassiné à Dallas (Texas), le 22 novembre 1963. 

    À 12h30, tandis que sa limousine roule sur Dealey Plaza, il est atteint de deux balles tirées par derrière, du 5e étage d’un immeuble abritant un dépôt de livres.

    Un attentat au retentissement planétaire
    En vue de sa réélection l’année suivante, le président avait entrepris au Texas un voyage officiel aux allures de tournée préélectorale. Après Fort Knox, où il a serré les mains des badauds sans prudence aucune, le voilà qui débarque à l’aéroport de Dallas.

    De bonne humeur, savourant le beau temps et désirant se concilier une ville frondeuse, de tradition sudiste et hostile à sa politique d’intégration raciale, Kennedy demande que sa voiture soit décapotée et roule à petite vitesse. Pas moins de deux cent mille personnes se sont déplacées pour l’accueillir.

    À l’avant de la voiture se tiennent deux agents du Secret Service, en charge de sa sécurité. À ses côtés son épouse et le gouverneur du Texas John Connally.

    Une première balle frappe le président à la gorge et blesse gravement le gouverneur au poumon. Quelques secondes plus tard, une deuxième balle fait exploser le crâne du président. Les photographes saisissent l’instant où, dans un réflexe désespéré, son épouse en tailleur rose se jette sur le capot arrière pour recueillir un morceau de cervelle !

    Le président décède sur le chemin de l’hôpital. Il avait seulement 46 ans. Il était beau (et coureur de jupons). Il avait de jeunes enfants (Caroline et John-John) et une femme séduisante, Jacky, née Bouvier (d’origine française).

    Il souffrait aussi de maux importants : une malaria attrapée pendant la guerre du Pacifique et surtout une tuberculose des reins et une grave maladie dégénérative des os qui affectait la colonne vertébrale et l’accablait de douleur.

    Sa mort soulève une émotion immense dans le monde...

    #histoire
    #Etats-Unis
    #22-novembre-1963
    #Assassinat
    #Kennedy
    #Dallas

  • 20 novembre 1910 - Début de la Révolution mexicaine - Herodote.net

    http://www.herodote.net/20_novembre_1910-evenement-19101120.php

    Le 20 novembre 1910, un groupe de Mexicains prend les armes contre le dictateur Porfirio Díaz, en réponse à l’appel lancé des États-Unis par Francisco Indalecio Madero (37 ans). C’est le début d’une révolution longue et douloureuse...

    Une trop longue dictature

    Bourgeois libéral et humaniste, Madero s’est porté candidat au début de l’année 1910 aux élections présidentielles contre le président sortant Porfirio Díaz, un métis de 80 ans qui dirige le Mexique de façon dictatoriale depuis 1876.

    Fort de son autorité, Porfirio Díaz a fait appel à des capitaux étrangers, en particulier américains, pour moderniser les infrastructures et l’économie du pays. Cette modernisation a profité à la bourgeoisie mais enfoncé la paysannerie indienne et métisse dans la misère. Elle a en particulier réduit les terres communales (ejidos) au profit des grandes propriétés (latifundias).

    La candidature de Madero suscite une vive attente chez les peones (paysans indiens ou métis) comme chez les bourgeois libéraux. Mais, dès avant le scrutin, Madero est incarcéré à San Luis Potosí, capitale de l’État du même nom. Il réussit cependant à s’enfuir aux États-Unis où il rédige le plan de San Luis Potosí. C’est un appel à la rébellion contre le dictateur.

    Le signal de la rébellion

    Inquiet de la montée des mécontentements, le dictateur fait arrêter de nombreux « madéristes » à Mexico, le 13 novembre 1910. La riposte ne se fait pas attendre. Une semaine plus tard, le 20 novembre 1910, Pascual Orozco, partisan du chef en exil, prend les armes avec un groupe de mineurs.

    La rébellion madériste est rejointe par Emiliano Zapata, un rebelle indien, ainsi que par Pancho Villa, un bandit du nord. Les « madéristes » défont les troupes gouvernementales et, en mars 1911, contraignent le président à la fuite. (...)

    visuel : Diego Rivera - Le leader agraire Zapata

    #1910 #20_novembre #Mexique #Révolution #Madero #Villa #Zapata #Rivera #Diego_Rivera #économie #politique #changement
    #paysan #réforme #agriculture #art #représentation

  • 18 avril 1675 - La révolte des Bonnets rouges - Herodote.net
    http://www.herodote.net/18_avril_1675-evenement-16750418.php

    Le 18 avril 1675, à Rennes, la foule met à sac les bureaux du fisc. Elle défile dans les rues au cri de : « Vive le Roi… sans gabelle et sans édits ! »

    Ainsi commence l’une des plus violentes révoltes antifiscales du XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIV. Elle va entraîner dans la sédition une grande partie de la Bretagne et en particulier la paysannerie de Basse Bretagne (le pays bigouden et la région de Quimper, dans le département actuel du Finistère). 

    Elle reste connue sous le nom de révolte des Bonnets rouges ou encore révolte du papier timbré, d’après l’impôt à l’origine de la révolte.

    L’impôt de trop
    Trois ans plus tôt, le Roi-Soleil s’est engagé dans la guerre de Hollande. En manque de ressources pour y faire face, il instaure de nouvelles taxes.

    Il ordonne ainsi que tous les actes judiciaires et notariaux soient désormais rédigés sur papier timbré aux fleurs de lys, avec une taxe de l’ordre d’un sol (sou) la feuille. Par ailleurs, il prélève une taxe de vingt sous sur chaque livre de tabac et impose le marquage des pièces d’étain à raison d’un sol par pièce.

    Ces nouveaux impôts émeuvent en premier lieu les Aquitains et suscitent dès le 26 mars 1675 le soulèvement de la population de Bordeaux. Le Parlement de Bordeaux prononce de son propre chef la suspension des nouvelles taxes.

    Les habitants de Rennes puis de Saint-Malo se révoltent à leur tour. Mêmes manifestations à Nantes le 23 avril puis à nouveau à Rennes le 3 mai, où le gouverneur de la ville s’inquiète auprès du secrétaire d’État à la guerre Louvois de l’intensité de l’« émotion populaire ».

    Dans le même temps, en juin, la révolte éclate dans les campagnes bas-bretonnes, en pays de Carhaix et de Rohan. Faute d’atteindre les agents royaux du fisc, les paysans s’en prennent aux seigneurs. Sous la conduite de Sébastien Le Balp, un notaire de Kergloff (près de Carhaix), les Bonnets rouges répandent bientôt la terreur dans les campagnes. À la fin du mois de juin, de nouveaux châteaux et manoirs sont brûlés et leurs propriétaires tués ou blessés...

    #histoire
    La révolte des #Bonnets-rouges (18 avril 1675)

  • 29 septembre 1941 - Le massacre de Babi Yar - Herodote.net
    http://www.herodote.net/29_septembre_1941-evenement-19410929.php

    Dans l’esprit de leurs commandants (Ohlendorf, Naumann, Blobel, Braune...), jeunes intellectuels pourvus de doctorats éminents, il s’agit rien moins que de légitime défense : considérant que les Juifs sont irrémédiablement hostiles aux Allemands, on ne peut se contenter de tuer les hommes adultes ; il faut exterminer aussi les enfants à titre préventif afin qu’ils ne vengent pas leurs parents !

    #génocide