10ans de recherche en cohérence :
– #Arles, août 2007 : je lis Depardon et choisis le chemin de la photo...
– zad , août 2017 : mes photos servent les luttes pour les choix sociaux...
TOUT.EST.BIEN.
10ans de recherche en cohérence :
– #Arles, août 2007 : je lis Depardon et choisis le chemin de la photo...
– zad , août 2017 : mes photos servent les luttes pour les choix sociaux...
TOUT.EST.BIEN.
Je n’aime pas trop Depardon pour des raisons que j’avais exposées ici : ▻https://seenthis.net/messages/288078
Quant à moi je déteste absolument ce très sale type pour des raisons que j’avais exposées ici ▻http://www.desordre.net/blog/?debut=2010-10-10#2654 et là ►http://www.desordre.net/blog/?debut=2014-08-24#3079 et dont manifestement @rastapopoulos se souvient !
Oui souvent je me rappelle des choses, mais sans me souvenir ou retrouver où elles sont exactement. Alors je fais appel à la mémoire des autres. :)
Il me semble que la « réponse » que je pose 10 ans plus tard dit bien plus mes choix éthiques que l’engouement pour un quelconque maître photographique. Ce miroir de couvertures, qui m’a sauté au cœur tout à l’heure, est un clin d’œil et un déclic. Et une joie, aussi, car faire le choix de la pauvreté (très relative à l’aune de la planète), de la politique et de la photo est un chemin boueux, tortueux. Ceci dit, à ce jour, je ne connais personne qui supporte le crible de la critique, moi pas plus qu’un-e autre... #kill_your_idols
J’aime bien l’idée différente qui ressort des deux couvertures, avec la première route vide sans aucune vie, et l’autre avec des humains, de l’agitation, de la politique.
Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.... voilà ! Là on voit ce dont je voulais parler ! Merci @rastapopoulos et merci @aude_v ;)
@val_k Je suis avec plaisir tous les jours tes billets avec leurs images qui sont souvent très belles, sans parler de ce qu’elles racontent et que je trouve très beau aussi, la construction de la charpente notamment, mais aussi la lutte et tout le reste (je dirais juste pour ne pas passer sans rien dire de critique, on se demanderait si je suis bien sincère, que tu dois prendre garde à quelques effets d’esthétisation). Je ne vois pas très bien leur possible filiation avec l’Oncle Raymond de la qualité française, mais si tu le dis, toi tu sais. Et tu n’as pas non plus à en rougir, si tu savais par exemple que j’ai acquis un intérêt pour la photographie à la lecture du mensuel Zoom dans les années septante...
Sur la question d’une photographie politique, là c’est plus flou pour moi. Il me semble qu’il faut que les photographies de lutte fassent un peu plus que de montrer la lutte (c’est l’un des plus gros contresens de l’exposition des Soulèvements de Didi Huberman au Jeu de paume l’année dernière, comme de montrer des photographies de Cartier Bresson prises aux Beaux Arts pendant mai 68) et là il me semble que cela peut être la forme, la plastique, qui permet à la photographie de devenir politique, notamment en refusant les esthétisations à la fois habituelles et dominantes. Pour moi par exemple, les travaux photographiques les plus politiques que je connaisse sont ceux de Robert Heinecken
Merci pour ta réponse, @philippe_de_jonckheere, ta critique sur ma tendance esthétisante, bien en deçà de ce que je pense mais qui fait partie de moi, et ton éclairage aussi.
A la question de la photo « politique », je n’ai pas de réponse, je fais. L’auto-analyse me bloquait déjà du temps où j’ai tenté les beaux-arts, j’y suis toujours aussi mal à l’aise. Je dirais sans vouloir botter en touche que je ne me positionne ni comme artiste, ni comme journaliste, peut-être comme artisane ? En tout cas la photo est mon médium de prédilection pour montrer ce que je vis et ce que je souhaite en dire. Et il se trouve que depuis une quinzaine d’année, l’engagement politique est une grande partie de ma vie. Ainsi donc mon propos initial n’était pas de me montrer en filiation de Depardon, je ne photographie absolument pas comme lui, mais juste de montrer un chemin parcouru avec un drôle de clin d’œil, presque ironique si on compare nos parcours. Mais son livre, Errance, est celui qui, après beaucoup d’autres lectures et réflexions, m’a donné le courage de tout quitter pour répondre à la question qu’il pose :
« L’errance n’est ni le voyage ni la promenade mais cette expérience du monde qui renvoie à une question essentielle : qu’est-ce que je fais là ? Pourquoi ici plutôt qu’ailleurs ? Comment vivre le plus longtemps possible dans le présent, c’est-à-dire être heureux ? Comment se regarder, s’accepter ? Qu’est-ce que je suis, qu’est-ce que je vaux, quel est mon regard ? »