La police fédérale allemande collecte illégalement des données pour dresser une liste noire de journalistes et militants

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    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/sep2017/alle-s05.shtml

    L’Office fédéral de police criminelle allemand (BKA) stocke illégalement des masses de données concernant ce qu’elle considère comme des « infractions à caractère #politique ». Comme la radio ARD l’a rapporté, des données sur plus de 100 000 personnes accusées de telles infractions se trouvent dans une base de données intitulée « #Sécurité interne », même si dans la grande majorité des cas, il n’y a jamais eu d’accusation, et encore moins de procédure judiciaire. Le reportage ARD suggère que le BKA exploite une « liste noire » de journalistes et d’activistes politiques classés comme « extrémistes de gauche ».

    Tant l’étendue de la surveillance que le stockage arbitraire et inconstitutionnel de ces données sont des caractéristiques typiques d’un État autoritaire policier. Le BKA centralise les dossiers des services secrets et des différents organes de police. Son enthousiasme pour l’accumulation de données va au-delà de ce que faisait la Stasi (la police politique) de l’ancienne Allemagne de l’Est.

    Cette activité scandaleuse a été révélée par hasard. Au cours du sommet du G20 à Hambourg, un total de 32 journalistes s’est vu retirer leurs accréditations précédemment délivrées. La raison donnée pour cela touchée aux « préoccupations de sécurité ». Plusieurs journalistes ont par la suite déposé une demande d’accès aux documents administratifs auprès du BKA. Cela a montré que, dans la plupart des cas, les « préoccupations » étaient totalement infondées.

    #criminalisation #guerre_au_peuple