Le Monde travestit les enseignements d’une enquête d’opinion sur la persistance (ou non) du clivage droite-gauche en France...
▻https://www.telos-eu.com/fr/la-fracture-gauche-droite-tend-a-se-reduire-dans-l.html
Le Monde travestit les enseignements d’une enquête d’opinion sur la persistance (ou non) du clivage droite-gauche en France...
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LR et du PS, c’est-à-dire les deux partis qui se réclament le plus clairement du clivage gauche-droite
Peut-être faire confiance à des gens qui écrivent ça. :D
Plus que la réduction du clivage, ce qu’il me semble voir surtout c’est surtout une droitisation de l’ensemble, sur presque tous les sujets. Càd que pendant que les gens déjà de droite stagnent et sont « autant de droite », les gens de gauche font des réponses plus à droite dans la plupart des questions. Forcément si tout le monde devient de droite, le clivage se réduit.
La sécurité alimentaire mondiale à l’épreuve des interdépendances
▻https://www.telos-eu.com/fr/la-securite-alimentaire-mondiale-a-lepreuve-des-in.html
La force de ses multinationales est-elle une chance pour la France ? - Telos
▻https://www.telos-eu.com/fr/economie/la-force-de-ses-multinationales-est-elle-une-chanc.html
La part de marché mondiale de la France pour l’exportation de biens est passée de 6,3 % en 1990 à 5,1% en 2000, et seulement 3,0 % en 2019, la balance commerciale française, solde entre les exportations et importations de biens, est déficitaire depuis 2004, et en 2019, ce déficit atteignait près de 59 milliards d’euros. Le trou du commerce extérieur s’est même aggravé en 2020, à 65,2 milliards d’euros. Enfin, depuis 1980, la part de l’industrie dans le PIB a reculé de 10 points, s’établissant à 13,4% en 2018. Comment expliquer ce paradoxe français, des multinationales très fortes et une économie en déclin ?
La réponse tient en une phrase : les multinationales françaises sont les championnes européennes de la délocalisation. Elles réalisent la majeure partie de leur activité et de leurs profits hors de France. Nos multinationales ont beaucoup plus délocalisé que celles des autres pays européens à tous les niveaux. Ce choix stratégique de développer les investissements directs à l’étranger plutôt que d’investir sur le sol national et d’exporter, explique pour une large part le déficit commercial de la France.
Ainsi, le rapport de France Stratégie sur Les politiques industrielles en France et en Europe révèle que l’emploi des filiales industrielles à l’étranger des groupes français correspond à 62% de l’emploi dans le secteur industriel en France, contre 52% au Royaume-Uni, 38% en Allemagne, 26% en Italie et 10% en Espagne. Si on considère seulement l’activité des groupes du CAC 40, 70% de leur chiffre d’affaires est localisé à l’étranger ainsi que les deux tiers de leurs effectifs. De plus, ce processus de délocalisation des multinationales françaises s’est fortement accentué dans la dernière décennie. Le stock d’investissements directs étrangers détenu par les groupes français représente près de 63% du PIB en 2019, alors qu’il était seulement de 25% en 2000.
Les multinationales françaises sont ainsi de moins en moins sensibles à la conjoncture économique de la France. Malgré la crise du Covid, selon le baromètre des grandes entreprises françaises réalisé par Eurogroup Consulting fin novembre et début décembre 2020, 68% des grandes entreprises françaises interrogées se déclarent optimistes pour 2021. Elles prévoient une reprise forte de leurs activités hors de France, mais à l’inverse, la France constitue leur principale variable d’ajustement, avec une forte probabilité de réduction de l’emploi dans notre pays. Comment expliquer ces choix stratégiques ?
Les dirigeants de ces « multinationales françaises » sont redevables devant leurs seuls actionnaires, comme le montre le cas récent de Sanofi. Or, dans le cas des « multinationales françaises », les investisseurs étrangers sont très présents. Selon l’étude annuelle 2019 de la Banque de France, sur les 36 sociétés du CAC 40 résidentes en France, les investisseurs étrangers détenaient en moyenne 42,2% du capital. Comme les autres multinationales, les multinationales du CAC 40 soignent leurs actionnaires. Elles leur ont versé 57,4 milliards d’euros en 2018, un montant qui a augmenté de 62% en dix ans. Ces « multinationales françaises » vont donc localiser leurs activités sur les marchés géographiques les plus profitables, sans accorder de priorité particulière à la France.
Ce qui est alors tout à fait paradoxal, c’est alors l’intérêt du gouvernement français à mettre en avant son patriotisme économique pour « sauver ces multinationales françaises » d’un rachat par un groupe étranger, comme l’illustre de nombreux exemples, ou de leur éviter la faillite par des aides publiques massives.
Indépendance des medias : le défi juridique et financier
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La force de ses multinationales est-elle une chance pour la France ?
Comment Marc : pour en finir avec quelques idées reçues...
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Covid 19 : épreuve de vérité pour l’Université et les étudiants
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Stop & go et autres options, un dilemme politique et sanitaire
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Peut-on comparer l’efficacité de ces deux stratégies ? Plusieurs études donnent des indications intéressantes.
Il existe également un outil remarquable, le « COVID Performance Index » du think tank australien “Lowy Institute”. Il combine six critères quantitatifs et mesure la performance des pays et des continents dans leur lutte contre la pandémie, après l’apparition du 100e cas sur leurs territoires. Il apparaît clairement sur le graphique que les pays de la région Asie-Pacifique ont réussi à contenir la pandémie tandis que l’Europe, après avoir réussi à maîtriser la première vague, est submergée par la seconde. Elle fait mieux que le continent américain en moyenne, mais pas en tendance. Il faut noter que la France occupe une modeste 73e place dans le classement par pays de cet indicateur qui compare 89 pays .
Les gouvernements européens risquent d’être acculés à l’option « suppression » dans les pires circonstances : une crédibilité entamée, une population épuisée et irritée, une économie déjà fortement ébranlée. La vaccination des seules populations « à risque » peut s’avérer insuffisante. Si le virus continue à circuler au sein d’une population « sans risque », la probabilité qu’il mute reste forte. Et l’on constate que les mutations génèrent des lignées plus dangereuses, dont certaines peuvent affaiblir l’efficacité des vaccins. Aujourd’hui, l’indicateur le plus important n’est peut-être plus le nombre de décès, ni le nombre de malades en réanimation, mais la vitesse de mutation du virus. Dans la course de vitesse entre mutation et vaccination, seule une campagne de vaccination qui serait achevée avant la fin de l’été pourrait garantir une sortie de la crise. Le président de la République en a fait la promesse. Espérons qu’elle soit tenue.
Le manque d’explication et de transparence est un véritable drame. Les populations en Europe sont épuisées, découragées face à un an d’ouvertures, fermetures, couvre-feux, qui par manque de pédagogie et de cohérence, ont aggravé la méfiance envers le pouvoir.
et
une équipe internationale de scientifiques a énoncé quatre facteurs clés pour gérer la crise :
– un système efficace de test, de traçage, d’isolement et de soutien ;
– un plan clair avec un processus décisionnel transparent de la part du gouvernement ;
– des systèmes robustes de collecte de données permettant de suivre de près la situation de l’infection avant d’assouplir les restrictions ;
– des mesures de contrôle prolongées pour réduire la transmission du coronavirus à commencer par les masques et la distanciation sociale.
EDF doit-il se suicider à la demande de Bruxelles ?
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La deuxième mort de Louis Pasteur
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Covid19 : une stratégie à revoir
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En attendant environ 400 personnes meurent chaque jour depuis fin novembre dont 31% sont dans des EHPAD. On n’est pas parvenu à protéger les personnes les plus fragiles et les plus facilement identifiables parce qu’hébergées dans des établissements répertoriés : dans l’ensemble des établissements médico-sociaux (hébergeant des personnes âgées, handicapées…) on a enregistré 200 000 cas dont 70 000 parmi le personnel. Et une partie de l’activité économique est à l’arrêt. Un expert de l’Organisation mondiale de la santé cité par The Guardian a dit que « confiner une population entière est le prix qu’un pays paie pour avoir échoué à isoler les porteurs du virus et leurs contacts ». La population française va donc devoir payer la mauvaise gestion de l’épidémie par les pouvoirs publics.
La conclusion... Le reste de l’article est didactique...
De la misère numérique en milieu étudiant
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Deux cartes pour regarder le pays au fond des yeux
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Une société urbaine, mais dans un grand pays rural ? N’est-ce pas le résumé d’un certain malaise des représentations qu’ont les contemporains des territoires qu’ils habitent, voire d’une bataille entre ceux qui se proposent de les représenter ? Tous urbains versus tous ruraux : laquelle de ces deux images est la bonne ? Les deux à la fois, mais alors qu’est-ce qui doit nous gouverner, et dans quel cadre admis par tous ?
Voilà près de soixante ans que des géographes, des sociologues, des économistes, des démographes, et beaucoup d’autres analystes et experts avec eux, tentent d’expliquer que la société française, comme toutes les sociétés contemporaines, ne rentre plus dans les cases définies au cours du XIXe siècle et politiquement investies avec toute la vigueur que l’on sait : urbains versus ruraux, dos à dos, avec un parlement qui représente d’une part les populations (l’Assemblée nationale), d’autre part les territoires (le Sénat). Une opposition dont on peut mesurer toute l’étendue des dégâts sur la démocratie, jour après jour à l’occasion des élections américaines[2].
Il y a de quoi douter de l’utilité des rappels qui suivent : de larges fractions des territoires et de leur population (environ les 2/5es des communes, un peu plus du tiers de la population de la France) ne sont plus ni tout à fait urbaines, ni tout à fait rurales, mais une sorte de mixte qu’on a pris l’habitude peu heureuse de qualifier de périurbaines depuis les années 1970. Il s’y combine (s’y hybride ?) des modes de vie urbain et des contextes campagnards, sinon à proprement parler ruraux. Par ailleurs, les Français ne se cantonnent plus à la ruralité, ou la grande ville, ou à tout autre lieu de leur naissance, mais habitent successivement villes et campagnes, au fil de trajectoires résidentielles plus ou moins choisies, selon les moyens, certes inégaux, de chacun. Ils ont, globalement, la chance de vivre dans un pays dont les écarts de densité vont de moins de 10 (nombreux cantons de montagne) à plus de 40 000 habitants au km2 (Paris 11e) et ils ne se privent pas de déployer, dès qu’ils le peuvent et tout au long de leur vie, une sorte de « stratégie de la densité ». Celle-ci consiste à rechercher l’environnement du quotidien qui correspond le mieux à leurs besoins et attentes, selon le moment de leur vie et les besoins du ménage. L’année des confinements l’a confirmé. Ce sont ces systèmes de territoires combinant l’urbain et le rural qu’il s’agit de gouverner.
Le pays au fond des yeux !
Paysage de montagne en Haute Savoie
La génération des destins brouillés
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La police sanitaire et l’injonction de déférence au nom de la raison. Un cas de figure marocain.
Comment Marc : intéressante recherche de terrain qui fait apparaître la question de la dissonance cognitive entre le discours officiel et le vécu individuel.
▻https://www.telos-eu.com/fr/la-police-sanitaire-et-linjonction-de-deference-au.html
Le conflit de génération autour de l’écologie : une polémique artificielle ?
Comment Marc : voir le portrait haut en couleurs d’une « influenceuse » semble-t-il célèbre...
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L’anticipation d’un monde post-antibiotique
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Monsieur Monolecte fait une otite depuis mardi. Appel chez le MG : RDV dans une semaine. Il raccroche. Je lui fait remarquer qu’il est déjà en infection et que ça ne pourra pas attendre une semaine. Nouveau coup de fil : RDV dans l’après-midi, surinfection (en 24h) → streptomycine. Déjà allergique à ampicilline.
Sans antibio, ça va devenir très compliqué ou on va pouvoir généreusement abaisser l,âge de le retraite et augmenter le montant des pensions, parce que l’espérance de vie va en prendre un coup.
Les Verts ou la politique de la peur
Comment Marc : une petite musique qui se répand de « manière exponentielle »...
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Les jeunes face à l’emploi : méritocratie scolaire ou débrouillardise ?
« Crise de l’emploi, fermeture ou contrôle des frontières, et un lot d’incertitudes face à un risque sanitaire que l’on maitrise mal : le covid pose un véritable défi aux jeunes entrants sur le marché du travail. Pour une fois, cette situation de précarité face à l’emploi englobe l’ensemble des vingtenaires. Le Plan pour l’insertion de 6, 5 milliards d’euros annoncé par le gouvernement fin juillet, composé de différents volets pour l’aide à l’embauche et pour la formation, vise tous les moins de 25 ans – la prime pour l’embauche concerne ceux qui sont recrutés pour au moins trois mois jusqu’à deux SMIC, un niveau de salaire qui concerne presque tous les nouveaux diplômés. Dans ce contexte inédit, sur quelles cartes miser pour atteindre le graal de l’insertion, des diplômes ou de la capacité à se réinventer dans le brouillard du monde ?
(…)
Un point de clivage essentiel a émergé dans ce marathon aux diplômes : entre les étudiants qui chassent dans les hautes sphères du système, qui poussent le plus loin leurs études, qui fréquentent les établissements prestigieux, et qui souvent multiplient les parchemins grâce aux passerelles édifiées entre les filières, d’une part, et tous les autres, d’autre part. Les bacs + 5 (et souvent davantage), les détenteurs d’un doctorat ou du titre d’une profession d’expertise fermée statutairement (avocat, médecin, journaliste, architecte) et plus largement les diplômés des grandes écoles d’ingénieur ou de management, forment un monde en soi assez éloigné des autres étudiants (des filières professionnelles, ou dans des secteurs moins porteurs) qui vont occuper des positions moyennes. La montée en gamme du niveau de diplôme a abouti à créer une « élite de masse » (le terme est d’Emmanuel Todd), ces premiers de cordée englobant environ 20-25 % des nouvelles générations. Cette élite de masse se distingue du reste de la société par une constellation de critères : une concentration résidentielle dans les grandes agglomérations, avec un espace qui se conforme à un imaginaire romantique de mode de vie – multiplication de services éducatifs et culturels, espaces de coworking, ateliers réhabilités, artisanat et nouveaux créateurs, essor de marques et services qui promettent une expérience humaine, alliance du luxe et du cheap, floraison de terrasses, d’espaces arborés et/ou dédié à l’agriculture urbaine, lieux événementiels, pistes cyclables, friches rénovées, etc. Chez elle prospère un ethos : la qualité de la vie dans sa dimension existentielle, voire spirituelle, se faire du bien à soi-même, s’améliorer. La célébration de l’individu électron libre dans tous ses choix de vie cohabite avec une vision enchantée du bonheur privé, un retour à un idéal familial new look qui concilie tradition et futurisme. Au fil du temps, les premiers de la classe ont embrassé avec enthousiasme le thème de la liberté et sont moins réceptifs à celui de l’égalité. Ces catégories bien diplômées forment l’aspirational class, une classe mue par une ambition éthique et esthétique pour elle-même, selon l’expression de la sociologue Elizabeth Currid-Halkett qui se fonde sur le modèle américain (voir mon article sur Telos du 6 avril 2018).
(…)
Face à la démonétisation de la méritocratie, une autre valeur a vu sa côte se hausser : celle de la débrouillardise. Comme la figure inversée de la méritocratie scolaire, celle-ci est synonyme de capacité à déjouer le sort et à s’abstraire des logiques et déterminations sociales. Elle valorise l’audace, le goût de risque, l’aptitude à gérer des situations complexes, à surmonter les obstacles, le sens de l’opportunité quitte à malmener des règles établies. Bref loin de l’effort de connaissances et d’approfondissement sur le long terme qu’implique la méritocratie (scolaire ou autre d’ailleurs), elle porte au pinacle l’ingéniosité du moment, une malice à agir rapidement, à prendre des chemins de traverses, à innover et oser, quitte à s’abstraire de toute maturation réflexive ou parfois de morale – du startuper au dealer. La culture managériale californienne, innovation à tous crins et économie du winner takes all, est ancrée dans le culte de la débrouillardise.
Mais la débrouillardise peut s’emboiter à une autre perspective, celle de l’aventure personnelle – se lancer dans la permaculture, opter pour la bohème artistique, ouvrir une boutique de pain bio, changer de vie, changer de décor – et offrir les clefs à un défi existentiel. Dans un contexte socio-historique de changement de paradigme pour la production et la consommation, une friche s’ouvre aux audacieux (...)
▻https://www.telos-eu.com/fr/les-jeunes-face-a-lemploi-meritocratie-scolaire-ou.html
@marclaime merci pour ton post et encore mieux si tu veux bien le modifier pour celleux qui souhaitent lire l’article dans une autre langue car le bouton de traduction ne fonctionne que si tu mets ton extrait entre guillemets en choisissant lors de sa rédaction ou correction l’encadrement « citation ».
Murray Bookchin dit en substance : « cultiver des carottes bios dans son coin ou s’en sortir individuellement est insuffisant, il faut un but commun, et ce but doit être de sortir du capitalisme »
►https://www.hors-serie.net/Dans-le-Texte/2019-11-16/Dans-les-pas-de-Murray-Bookchin-id379
▻https://youtu.be/zFvByXKhK2I?t=106
L’Etat providence en Europe du sud peut-il résister à une nouvelle crise ?
▻https://www.telos-eu.com/fr/letat-providence-en-europe-du-sud-peut-il-resister.html
Les medias numériques après la pandémie
▻https://www.telos-eu.com/fr/les-medias-numeriques-apres-la-pandemie.html