#Levothyrox : au moins 1500 cas d’effets indésirables graves depuis deux mois
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Les déclarations d’effets indésirables liés au Levothyrox s’empilent. Et elles ne concernent pas que des pertes de cheveux, une grande fatigue ou des crampes musculaires : « Certaines patientes ont des troubles très sérieux comme des vertiges avec chute et des troubles du rythme cardiaque », observe un pharmacovigilant. Selon nos informations, au moins 1500 cas graves ont déjà été enregistrés depuis deux mois.
Comment une bonne idée a-t-elle pu, par insuffisance administrative, négligence, mépris des patients et manque d’anticipation, générer un fiasco et une psychose d’ampleur nationale rarement atteinte dans un pays pourtant cumulard en matière de scandales sanitaires ? Car, au départ, l’objectif - garantir une stabilité plus importante de la teneur en substance active d’une hormone thyroïdienne, la lévothyroxine, tout au long de la durée de conservation du médicament - était évidemment louable. Mais c’était compter sans une gestion défaillante du changement de formule par l’Agence du médicament.
Euh, je résume : la super #bonne_idée de l’industriel (allemand…, son nom, #Merck_Serono, est cité pour la première fois juste après ce passage) devient un #fiasco par la #négligence_administrative de l’#ANSM (Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé)
Mais alors, le reproche repris ici, c’est à qui qu’il faut l’adresser ?
L’ancien député PS, Gérard Bapt, spécialiste des questions de santé et ancien membre du conseil d’administration de l’ANSM, a écrit à la ministre pour lui faire part de sa « préoccupation » concernant la crise actuelle. Il n’a pas reçu de réponse.« C’est dégueulasse de changer la formule d’un médicament dans un pays où il n’y a pas d’alternative. »