AgoraVox le média citoyen

https://www.agoravox.fr

  • The Titan Submersible Implosion Was “an Accident Waiting to Happen” | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/news/a-reporter-at-large/the-titan-submersible-was-an-accident-waiting-to-happen

    Until June 18th, a manned deep-ocean submersible had never imploded. But, to McCallum, Lahey, and other experts, the OceanGate disaster did not come as a surprise—they had been warning of the submersible’s design flaws for more than five years, filing complaints to the U.S. government and to OceanGate itself, and pleading with Rush to abandon his aspirations. As they mourned Nargeolet and the other passengers, they decided to reveal OceanGate’s history of knowingly shoddy design and construction. “You can’t cut corners in the deep,” McCallum had told Rush. “It’s not about being a disruptor. It’s about the laws of physics.”

  • Fred Turner, démêleur de fils dans la contre-culture californienne - AgoraVox le média citoyen
    https://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/fred-turner-de-me-leur-de-fils-249112

    En décrivant les communautés alternatives organisées par des jeunes dans les années 1960 et 1970 aux États-Unis, Fred Turner nous aide à comprendre leur impact sur l’évolution même de la société́ et du travail. Il trace les tâtonnements des hippies puis de leurs successeurs à inventer de nouveaux mondes dans le livre désormais classique Aux sources de l’utopie numérique De la contre-culture à la cyber-culture paru en 2006 en anglais puis traduit et publié en français en 2013 par C& F éditions.

    Article publié dans Retour d’Utopie, de l’influence du livre de Fred Turner – juin 2023

    #Fred_Turner #François_Vescia #Retour_utopie

  • Les vaccinés sont bien moins nombreux ! Une fake-news de plus ! Décoder l’éco
    https://www.youtube.com/watch?v=iWVKueq5XMU

    La stratégie mise en place par le gouvernement depuis 2 ans n’a jamais eu pour but de prendre soin des Français, mais de les pousser à la vaccination. Pour arriver à cette fin, des mesures coercitives lourdes ont été mises en place, et l’arsenal statistique a été déployé. Sa plus grande force a été d’invisibiliser les non vaccinés, les faisant passer pour des fous marginaux et insignifiants. Le nouveau rapport des statisticiens du ministère de la Santé https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2022-10/DM5.pdf lève le voile sur ce mensonge, un des plus insidieux depuis le début de la crise, et qui a servi de socle à l’attirail statistique permettant de surestimer l’efficacité vaccinale.

    Toutes les sources sont dans l’article écrit : https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/bien-plus-de-non-vaccines-en-245217

    La stratégie de l’isolement
    Chacun a pu constater au cours des deux années écoulées tous les efforts du gouvernement français (en utilisant nos impôts) pour pousser les citoyens à se faire inoculer les fameux vaccins anti covid-19. Le Conseil d’Orientation de la Stratégie Vaccinale est clair sur la « pression politique, sociale et médiatique » https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/note_du_cosv_-_28_septembre_-_communication_primo-vaccination mise sur les non-vaccinés pour les faire céder. Toute l’énergie et tous les moyens financiers ont été mis dans des mesures coercitives comme le passe sanitaire, puis vaccinal, ainsi que dans les campagnes de communication, sans dépenser le moindre centime pour renforcer les effectifs de soignants, augmenter les places disponibles dans les établissements de soin, ou financer des études de chercheurs indépendants permettant, par exemple, de suivre des cohortes de vaccinés et de non-vaccinés, afin d’apporter de vraies preuves des gains promis par les fabricants de vaccins.

    Le but des campagnes de publicité et du pass vaccinal n’était pas seulement de forcer les non-vaccinés à céder, mais également de les rendre invisibles. En les interdisant de tous les lieux de sociabilisation, ils ont été cachés de la vue de tous. Être invisible pour les autres est un bannissement. Cela peut être bien plus difficile à supporter que les seules incitations publicitaires. Mais, en plus, cela permet de faire oublier aux vaccinés l’existence des très nombreux non-vaccinés, désormais bannis. Un petit nombre de vaccinés se sont levés contre les interdictions, mais ils furent très peu nombreux. La majorité n’a pas eu à faire d’effort pour éviter de s’indigner. Cependant, pour que cette stratégie fonctionne, il est nécessaire que les vaccinés soient persuadés que les non-vaccinés ne représentent qu’une toute petite fraction de la population. Il faut également que les non-vaccinés se croient trop peu nombreux pour pouvoir organiser une résistance. Cela a été permis, une fois de plus, grâce au ministère de la Santé et à des statistiques bien choisies https://solidarites-sante.gouv.fr/grands-dossiers/vaccin-covid-19/article/le-tableau-de-bord-de-la-vaccination . C’est également comme cela qu’il a été possible d’interdire de travailler et de laisser sans aucun revenu, tous les personnels des services de santé non-vaccinés. Cela, sans que les syndicats de travailleurs ne lèvent un sourcil, alors qu’il s’agit d’une attaque sans précédent contre le droit de travailler et la liberté de disposer de son corps.

    Un nouveau rapport https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2022-10/DM5.pdf de la DREES nous montre que, comme pour tout le reste, le gouvernement s’est moqué de nous depuis le début. Même les taux de personnes vaccinées sont faux et calculés uniquement dans le but de servir les desseins du gouvernement : piquer un maximum de Français, à leurs frais.

    Couvrez ce non-vacciné que je ne saurais voir, par de pareils objets les âmes sont blessées.
    Le problème est posé dès le début du rapport :
    « Il existe aujourd’hui quatre sources de données publiées en open data par trois institutions différentes sur la couverture vaccinale contre le Covid-19 en France : en rapportant la population vaccinée aux estimations de population de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la part de personnes non-vaccinées au 14 août 2022 serait de 6,5 % chez les 18 ans ou plus selon les chiffres de Santé publique France et 6,6 % selon la Caisse nationale de l’Assurance maladie (CNAM) ; 7,0 % des 20 ans ou plus seraient non vaccinés selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) ; enfin, la CNAM estime que 13,9 % de la population des 20 ans ou plus ayant consommé des soins remboursés en France en 2021 serait non vaccinée à la même date. Les trois premières sources donnent ainsi des estimations nationales convergentes au global, même si on constate des écarts plus importants par groupes d’âges. Les profils par âge de la part de personnes non-vaccinées sont par ailleurs très différents entre les trois premières sources et la quatrième. »

    L’estimation de la part de non-vaccinés dans la population des plus de 20 ans varie donc de 6,5 % à 13,9 % selon les sources. Du simple au double finalement. Constater des différences aussi énormes d’une source à l’autre pose, a minima, de sérieuses questions sur la robustesse des chiffres annoncés avec aplomb depuis le début. Dans un cas, les non-vaccinés sont, en effet, marginaux, dans l’autre ils sont aussi nombreux que les votants des principaux partis politiques aux élections présidentielles.

    On ne peut pas directement calculer un taux de non-vaccinés. Aucun système ne recense (heureusement pour le moment) les personnes non-vaccinées. La seule manière est donc d’estimer le taux de personnes vaccinées. Ce qui reste est le taux de non-vaccinés. 

    Il faut donc calculer un taux de personnes vaccinées dans la population. Cela suppose de connaître le nombre de personnes vaccinées et la taille de la population. Ce n’est en fait pas si simple et comporte de nombreux biais.

    Toutes les sources utilisent la base VAC-SI pour connaître le nombre de personnes vaccinées. Les vaccinateurs ont enregistré dans la base VAC-SI toutes leurs vaccinations de façon à se faire payer. La base VAC-SI est également alimentée par l’Assurance Maladie pour relier la vaccination au dossier patient du vacciné.

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    Il est extrêmement bizarre de prendre deux sources différentes au numérateur et au dénominateur, surtout lorsqu’elles ne sont pas du tout homogènes entre elles. 
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    La suite : https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/bien-plus-de-non-vaccines-en-245217

    #Mathématiques #Statistiques #Insee #Assurance_Maladie #pfizer #pharma #big_pharma #covid-19 #coronavirus #santé #pandémie #confinement #sante #covid #en_vedette #sars-cov-2 #vaccination #L'argent , le #fric #l'artiche , le #flouz le #jonc #la #fraiche

  • Rapport de situation hebdomadaire du Donbass spécial militaire – 26 février 2022 - Donbass Insider

    Cette semaine, nous vous proposons un rapport de situation spécial dédié exclusivement à l’évolution de la situation militaire dans le Donbass.

    Cette semaine, le rapport de situation couvre exclusivement l’aggravation de la situation militaire dans le Donbass, les nombreuses victimes civiles des derniers jours, la reconnaissance de la RPD et de la RPL par Moscou, le lancement de l’opération militaire spéciale de la Russie contre l’Ukraine, et surtout l’explication des raisons qui ont poussé les autorités russes à en venir à une mesure aussi extrême. Exceptionnellement il n’y a pas de sommaire dans ce rapport de situation du Donbass, car tous les éléments abordés ce samedi forment un tout indissociable.

    J’ai ajouté à la fin une vidéo filmée le soir-même juste après avoir tourné le rapport de situation, montrant les violents bombardements qui ont frappé Donetsk et sa périphérie.

    https://www.youtube.com/watch?v=wXkO2MSmm98


    #Ukraine

    • C’est intéressant et en même temps très polarisé.
      Elle écrivait le 17/2 :

      En restant calme et en terminant ses exercices militaires comme prévu, la Russie vient de faire exploser la baudruche de l’invasion russe de l’Ukraine à la figure des autorités et médias occidentaux, qui se sont encore une fois (oui parce que je rappelle que Kiev nous avait joué la même en juillet 2020) totalement ridiculisés et décrédibilisés eux-mêmes avec cette hystérie guerrière délirante.

      « Hystérie grandissante des médias occidentaux sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui ne vient toujours pas », Christelle Néant, 17/02/2022

      https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/hysterie-grandissante-des-medias-239476

  • La cerise sur le gâteau (c’est celui qui dit qui y’est)

    A propos de la tribune libre sur Agoravox https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lucien-cerise-nous-allons-vers-une-232999

    Dans ce billet, nous allons voir comment il est possible de pratiquer le neuropiratage tout en développant un propos visant à dénoncer ledit neuropiratage. Eh oui, la dissidence en carton nous avait habitués à tout, ou presque.
    Monsieur Lucas Degryse, qui jadis appelait de ses vœux une nouvelle religion et développait une vision mi-progressiste mi-réactionnaire (mimi ne signifiant pas nini), aurait, depuis, rejoint les critiques envers le transhumanisme. Soit. Ne dit-on pas que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis ? Critique du transhumanisme, de l’eugénisme, du racialisme blanc, bref de tout un pan de la culture de la Nouvelle Droite française néopaïenne qui sévit depuis les années 1960 et à laquelle Monsieur Degryse n’est pas hostile au point de critiquer l’indélogeable revue Eléments. Monsieur Degryse, fidèle à ses Alains, préfère montrer du doigt Conversano, Mercadex, et autres webmestres en tailleurs (à juste titre).
    Mais que nous dit ce spécialiste du neuropiratage ? Qu’en matière d’épidémie de covid, il faut laisser faire la sélection naturelle. Que l’homme provient de formes primitives de vie qui ont évolué jusqu’à l’espèce humaine selon les lois de la sélection naturelle. Que de toute façon les gens qu’on aurait laissés mourir du covid en ne faisant rien étaient voués à disparaître car moins résistants que les autres. La résistance. Il n’ont que ce mot là à la bouche mais prônent le laisser-faire. Leur athéisme grinçant les conduit inexorablement à rien. Le darwinisme biologique (n’oublions pas ce cher Spencer) rejoint le darwinisme social dans la perfection naturelle de Monsieur Degryse, qui, par la suite dénoncera le transhumanisme de la machine à artificialiser le corps et son immunité. L’artifice, le voilà, dès le début.
    Fidèle à la nébuleuse dont il fait partie, Lucas ne vend pas de lampes à huile, comme son ami Piero, mais des neurones.
    Prétendre critiquer le transhumanisme racialiste blanc pour placer l’idéologie de la sélection naturelle, il fallait oser. Vous savez ce qu’on dit : c’est à ça qu’on les reconnait …
    #dissidence #confusion #darwinisme

  • La Commission demande à la BULGARIE de supprimer les mesures discriminatoires obligeant les détaillants à privilégier les produits alimentaires nationaux.
    « La Commission européenne a décidé aujourd’hui d’adresser un avis motivé à la BULGARIE concernant les mesures discriminatoires qui contraignent les détaillants à privilégier les produits alimentaires nationaux. La législation bulgare oblige les détaillants à placer dans des espaces d’exposition et de vente distincts les produits alimentaires nationaux tels que le lait, le poisson, la viande fraîche et les œufs, le miel, les fruits et les légumes. Ces obligations portent atteinte à la libre circulation des marchandises, consacrée par l’article 34 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), car elles créent des conditions de commercialisation plus avantageuses et plus compétitives pour les produits alimentaires nationaux, ce qui constitue une discrimination à l’égard des produits importés similaires. Elles entravent également la liberté d’établissement inscrite à l’article 49 du TFUE, en limitant la liberté des détaillants de décider de leur assortiment et de l’agencement de leur surface de vente et d’adapter leur chaîne d’approvisionnement. En raison des circonstances extraordinaires dues à la situation sanitaire liée au coronavirus et à l’affaiblissement des économies de l’UE, il est impératif de préserver la libre circulation des marchandises et la liberté d’établissement dans un esprit de solidarité européenne. La Commission avait déjà envoyé une lettre de mise en demeure en mai et elle y donne à présent suite par un avis motivé. La Bulgarie dispose à présent d’un délai de deux mois pour répondre aux arguments soulevés par la Commission ; à défaut, cette dernière pourrait décider de saisir la Cour de justice d’un recours contre cet État membre. »

    Cet exemple de mise en demeure de la Bulgarie signifie qu’il est interdit aux pays d’organiser le commerce en circuit court et donc d’être, non seulement, autonomes en alimentation mais surtout d’avoir une action efficace contre le réchauffement climatique.
     
    Source : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/union-europeenne-le-deni-de-233003

    #agriculture #alimentation #circuits_courts #économie #écologie #santé #démocratie #circuit-court #Bulgarie #ue #union_européenne

    • Si les premières intentions d’une union des États européens au lendemain de la seconde guerre mondiale était de consolider la paix sur le continent, on voit désormais qu’elles ont largement évolué pour un système économique dont on voit depuis des années les méfaits sociaux, écologiques et politiques mettant à mal l’exercice de la démocratie par des peuples ne sachant plus très bien s’ils sont encore souverains.

  • Donbass – L’Ukraine vient de préparer l’acte de décès officiel des accords de Minsk - AgoraVox le média citoyen
    https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/donbass-l-ukraine-vient-de-231979

    Alors que la Russie, l’Allemagne et la France préparent une vidéo-conférence, lors de laquelle le conflit du Donbass sera abordé sans l’Ukraine, la Rada vient de voter une résolution décrivant officiellement pour la première fois la guerre du Donbass comme un conflit armé russo-ukrainien, ce qui équivaut à un blocage total (pour ne pas dire un acte de décès officiel) des accords de Minsk par Kiev.

    Pourquoi faut-il aller sur AgoraVox pour trouver des informations sur ce qu’il se passe vraiment en Ukraine ?

    Texte du 31 mars dernier.
    Depuis, on te noie sous les articles catastrophés selon quoi la Russie s’apprêterait à envahir Kiev. Et que de nouvelles sanctions économiques sont prises contre la Russie.
    Et il faut donc aller lire les réseaux d’extrême-droite pour découvrir ce qu’il se passe. Découvrir que les mouvements de troupe des russes ne sont finalement qu’une réplique aux propres mouvements de troupes Ukrainiennes. Je cherche encore des éléments dans notre presse à ce sujet. Impossible à trouver. Donc ça n’existe pas. Et comme les seules occurrences sont dans la presse « sale »... évidemment.

    • #Urkaine #Russie #Dombass #Conflit

      @biggrizzly avez-vous remonté les sources ?
      Je note :

      cette falsification des accords signés l’an passé ne semble pas avoir suffi à l’Ukraine, qui a décidé le 19 mars de supprimer purement et simplement la liste modifiée des mesures additionnelles de contrôle du cessez-le-feu publiée sur le site du ministère ukrainien de la Défense, pour la republier le 27 mars dans une version encore plus déformée !

      La première mesure à savoir l’interdiction « de toute opération offensive ou de reconnaissance, ainsi que l’interdiction de l’utilisation de tout objet volant (avion, hélicoptère, drones) » a été purement et simplement supprimée !
      […]
      La cinquième mesure concernant la « création et activation d’un mécanisme de coordination pour répondre aux violations du cessez-le-feu avec l’aide du CCCC » a elle-aussi été supprimée

      Or dans le lien fourni dans l’article ( https://www.mil.gov.ua/news/2021/03/27/povidomlennya-ministerstva-oboroni-ukraini via GoogleTraduction ) :

      a) une interdiction des opérations offensives, de reconnaissance et de sabotage, ainsi qu’une interdiction d’utiliser tout type d’aéronef des parties ;

      et

      e) l’établissement et l’utilisation d’un mécanisme de coordination pour répondre aux violations du cessez-le-feu avec l’aide du SCCC dans sa composition actuelle ;

      Le reste de l’article est-il à l’avenant ?
      cf aussi https://seenthis.net/messages/519816 ?

  • Vaccination : Ils ont oublié les couturières
    http://krokodilo.over-blog.com
    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coronafake-news-9-231914
    . . . . . .
    le miracle c’est surtout cet élargissement des professions autorisées à vacciner, non ? Nous connaissions les médecins, infirmiers, pharmaciens, pompiers, voilà que maintenant vous autorisez les vétérinaires, les pharmaciens de laboratoires d’analyse et les dentistes !

    Jusqu’où irez-vous ?


    – Très loin ! Plus loin qu’aucun pays européen ! La France rayonne à nouveau dans le monde ! Toutes les professions ayant quelque compétence en matière de piqûre, perçage, découpage, tranchage, affûtage, vissage, poinçonnage, lancer de flèches ou fléchettes, voire des chômeurs, pourront, après un stage de formation, valider un certificat de vaccineur ! Je vous donne un exemple : le poinçonneur du métro, métier menacé par l’Intelligence artificielle ; eh bien...

    

- Mais il n’y en a plus depuis... au moins cinquante ans !

    

- Soit. Disons, la couturière alors, dont nul ne contestera l’habileté à piquer. Eh bien, après deux jours de formation, elle pourra tout à fait vous piquer l’épaule

    – du moment qu’elle aura appris à ne pas passer à travers le bras.
    Ou encore l’ouvrier du bâtiment, qui est capable de manipuler avec précision une grosse perceuse : une minuscule aiguille ne lui posera aucun problème. Remarquez au passage que nous allons créer des emplois de formateur et diminuer le chômage. Formidable, non ?


    – Et les vaccins, vous les avez aussi multipliés ?



    – Non : divisés, rationnés - euh... je veux dire, optimisés.

    

- Donc, il n’y aura pas assez de vaccins pour tous ces nouveaux vaccinateurs ?



    – Il faut considérer notre action dans sa globalité et sur le long terme. C’est toute une armée de vaccineurs que nous formons là, qui seront prêts à faire face à l’épidémie de demain, la prochaine Corona

    –guerre !


    – Une sorte de ligne Maginot anti-virus ?


    – Exactement ! Euh... non, plus efficace.

    

- Ça fait un peu Coro-naguère, non ?
 

    – Mais entre-temps, nous allons réindustrialiser la France ! Ainsi, la prochaine fois nous aurons des légions de vaccinateurs ET des vaccins ! Le meilleur système de santé ! Oui, après la France de Pasteur, la France des piqueurs !



    – Avez-vous songé à un nom pour ces nouveaux fantassins ?



    – Parfaitement ! Les médecins génériques ! Ou MGé.
    Et nous réfléchissons à un uniforme. Peut-être des grades : méd-chef-gé, gégène (général générique)...



    – N’y a-t-il pas un risque de confusion avec les MG ? Les médecins généralistes ?



    – En temps de guerre, chacun doit mettre sa fierté de côté et participer à l’effort national. Après la victoire, chacun retournera à ses propres aiguilles, couteaux ou perceuses.



    – Justement - la victoire, c’est pour quand ?


    – Dès que nous aurons suffisamment de vaccins. Peu
    – euh... je veux dire sous peu.



    – La Coro-n’a guère, en somme ! Si je peux me permettre.

- Il n’y a pas de quoi rire !
    Nous ne cachons rien aux Français : les vaccins sont effectivement le facteur limitant, l’inconnue de l’équation, le facteur X. Mais la France, comme vous le savez, est aussi un grand pays de mathématiciens. Le cabinet de Consulting Américain « Arnakencor » nous a livré un rapport dont la conclusion peut se résumer en une équation : moins il y a de vaccins, plus il y a de vaccinateurs

    – et réciproquement. C’est mathématique, c’est français. Vive la France !

    (Nota : Il nous a semblé que dans le feu de l’enthousiasme, il a failli dire « God Save The France »... Influence sans doute du cabinet de « consulting ».)
    . . . . . .
    #humour #corona #covid-19 #coronavirus #médecine #santé #France #vaccin #santé #vaccins #couturières #médecins #génériques

  • TRANSPARENCE CORONAVIRUS

    Nous sommes un collectif interprofessionnel de soignants belges (médecins spécialistes, généralistes, pharmaciens, infirmiers, kinés, dentistes, psychologues, sages-femmes, aides-soignants, naturopathes,…) préoccupés par la gestion problématique du coronavirus, par les mesures liberticides et disproportionnées, le contexte anxiogène et la désinformation véhiculée au sujet du virus, de sa gravité ainsi que sur les traitements et les prétendues solutions miracles pour répondre à la crise (course au vaccin).

    Attachés autant à notre déontologie professionnelle qu’à l’Etat de Droit et au respect des lois, comme celle du 22 août 2002 sur le droit des patients qui consacre le droit à un consentement libre et éclairé, nous estimons nécessaire de partager de façon plus visible au public et à nos confrères le contenu de nos questionnements, de nos réflexions et de nos revendications dans le cadre de cette crise.

    C’est pourquoi nous lançons un appel collectif « Stop à la peur et aux mesures disproportionnées », ayant bien entendu vocation à être rejoint et cosigné par bien d’autres de nos confrères qui le souhaitent. Ensemble, nous sommes convaincus que nous serons plus efficaces pour rendre davantage possible une gestion enfin plus éthique et démocratique de cette crise, là où le monde politique ne nous a offert jusqu’à présent que silence, mépris et diverses contradictions.

    STOP À LA POLITIQUE DE LA PEUR
    ET AUX MESURES DISPROPORTIONNÉES !

    Nous sommes des citoyens belges mais nous sommes aussi des soignants de tous horizons, et c’est à ce titre que nous ressentons également l’urgence de nous exprimer à présent.

    En tant que professionnels de santé, il nous incombe de nous informer d’une façon suffisamment rigoureuse afin de fournir à nos patients une information de qualité qui puisse aller dans le sens d’une maximisation de leur santé globale (comprise par l’OMS comme « un état de complet bien-être physique, psychique et social, et non comme une simple absence de maladie ou d’infirmité).

    Notre déontologie nous interdit donc de cautionner un quelconque alarmisme injustifié, fusse-t-il étiqueté « Sciensano » ou « approuvé par le gouvernement », d’autant plus que la loi belge du 22 août 2002 sur les droits des patients nous impose notamment la communication aux patients d’une information suffisamment complète et loyale, non seulement sur les prétendus avantages de méthodes, tests, dispositifs, mais aussi sur leurs limites, leurs risques, ainsi que sur leurs alternatives.

    Or à quoi assistons-nous depuis déjà des mois de la part du gouvernement et de ses « experts » ?

    • A des mesures draconiennes, anxiogènes, sans aucune subtilité ni discernement, pourvoyeuses d’énormes dégâts collatéraux, de décès et de désespérances (songeons par exemple au syndrome du glissement, qui a ainsi pu faire bien plus de dégâts parmi nos seniors que le virus lui-même [1]). Songeons aussi à l’absurdité de la « bulle sociale », récemment passée de 15 à 5 personnes, alors que l’homme est un « animal social » et que les études le montrent : des liens sociaux forts augmentent de 50% la probabilité de survie (toutes causes confondues), constituant ainsi un déterminant majeur de santé des individus. [2] 

    • A une absence préoccupante de réponse aux questions et à une fuite de tout débat démocratique, en témoigne par exemple les non réponses de la Ministre Maggie De Block aux questions du collectif Initiative Citoyenne malgré ses promesses du contraire dans le Soir du 22 avril [3], ou l’évincement des conférences de presse du journaliste de Kairos Alexandre Penasse après ses questions dérangeantes sur les conflits d’intérêts [4]. 

    • A la confusion entre nouveaux cas détectés (en raison d’une multiplication des tests) et la soi-disant gravité de l’épidémie [5], le tout s’accompagnant d’une surenchère de mesures toutes plus contraignantes les unes que les autres [6], alors que tout accrédite pourtant une baisse de virulence du virus [7]. 

    • A l’usage de chiffres biaisés (confondant les cas « positifs » avec les cas graves, les symptomatiques et les asymptomatiques, et ne rapportant pas non plus le nombre de cas nouvellement positifs au nombre total de tests effectués)[8], renforcés par un appel à l’émotionnel plutôt qu’à une analyse responsable des données ; de là que même le papa d’une petite fille de 3 ans dont le décès a été classé dans les « décès Covid-19 » par Sciensano s’est senti obligé de préciser que sa fille n’était pas morte du coronavirus, qu’elle avait déjà une maladie sous-jacente et d’ajouter qu’« Il ne faut pas effrayer le monde pour rien. C’est beaucoup de show tout ça ». [9] 

    • A la présentation (puis in fine l’obligation ?) de mesures de « réponse » très discutables comme le dépistage de masse (dont le taux de faux négatifs peut atteindre 56% selon la littérature médicale) [10], le tracing [11] et la vaccination généralisée [12], au détriment de tout ce qui est susceptible de renforcer plus naturellement et sans effets secondaires le système immunitaire des individus [13] ainsi que de l’usage de médicaments efficaces plus anciens mais moins rentables, comme l’hydroxychloroquine, devenue une concurrente bien trop gênante du business médico-pharmaceutique [14]. 

    Comme des milliers de professionnels de santé l’ont demandé en Allemagne [15] et dans d’autres pays, nous appelons nous aussi, soignants belges, à la fin de cette politique déconnectée du réel et à la transparence sur toute cette gestion calamiteuse qui met de plus en plus dramatiquement à mal notre Etat de droit, ainsi que l’a encore récemment déploré le Pr Nicolas Thirion de l’ULg dans la Libre (« Coronavirus : notre Etat de droit brûle et nous regardons ailleurs » [16]). L’assimilation médiatique systématique de ces soignants à des complotistes devient de plus en plus pathétique…

    Comme le politologue de l’UCL, Vincent Laborderie, nous dénonçons nous aussi le pouvoir inédit et tout à fait démesuré d’experts devenus à présent hors de contrôle [17], sans aucune légitimité démocratique et dont les fantasmagories et autres modélisations jamais réalisées grignotent chaque jour un petit peu plus les fondements même de notre société et les bases de notre vivre ensemble. Nous réclamons le départ pur et simple de tous les experts belges en conflits d’intérêts avec des fabricants de vaccins, qui prospèrent sur la peur afin d’accroître l’acceptabilité sociale de ces futurs vaccins élaborés à la hâte, mal évalués, mais déjà achetés par millions par les gouvernements alors qu’ils impliqueront pourtant des technologies inédites et feront de nos corps des organismes génétiquement modifiés [18]. Nous demandons aux médias de communiquer clairement et loyalement sur les liens d’intérêts de ces « experts » fréquemment invités, alors que les revues de médecine basée sur les preuves indiquent sans détour l’influence négative indéniable de ces liens sur le jugement clinique et l’intérêt des patients [19].

    Comme le Professeur Daniel Rodenstein, professeur émérite de pneumologie à l’UCL, nous tenons à rappeler les conséquences graves de l’état de psychose tout à fait injustifié induit dans la population, en dépit de chiffres clairs et indiscutables tels qu’il les a commentés dans le Vif [20], et qui nous semblent incontournables à indiquer : 300 morts par jour en moyenne en Belgique toutes causes confondues et 110 000 par an en Belgique, la plupart au delà de 64 ans. « En 2020, pendant quelques jours du 15 mars au 15 mai, il en est mort un peu plus. Le jour le plus noir, le 10 avril, il y eut 613 morts, soit 151 de plus que le jour le plus noir de 2018, le 7 mars 2018 par exemple. Si on regarde l’année 2020 dans son ensemble, il est probable qu’au lieu de 110.000 morts nous aurons entre 110.000 et 115.000 décès. […] Le Covid-19 n’aura pas non plus beaucoup changé les chiffres dans le monde, où il meurt chaque année, en gros, 57.000.000 d’humains. Le Covid-19 a tué jusqu’ici, en gros, 600.000 personnes. A peine 1% des morts d’une année quelconque ! »

    Alors que l’OMS ne cesse de poursuivre ses annonces mortifères selon lesquelles « cette pandémie va certainement être très longue » et que « ses effets se feront sentir pendant encore des décennies » [21], nous en appelons, nous, au retour du bon sens et de la lucidité sur les vrais enjeux pour aujourd’hui et pour demain. Il nous semble capital de rappeler que c’est en 2009, peu avant la fausse pandémie de H1N1 que l’OMS avait modifié ses critères de pandémie, consistant à disjoindre les notions de contagiosité (extension) et celle de sévérité (mortalité) pour parler de pandémie, facilitant de ce fait le passage à l’alerte maximale de niveau 6 qui se trouve être directement connectée au déclenchement de la production mondiale de vaccins [22], dont les fabricants (et ceux qui y investissent, comme la Fondation Bill & Melinda Gates par exemple) financent également cette même OMS. Dans un tel contexte, et alors que la firme AstraZeneca avec qui la Belgique va également faire affaire pour le vaccin, bénéficiera d’une immunité juridique totale [23], nous réclamons sans délai que le gouvernement s’engage à une stricte liberté vaccinale pour tous, professionnels de santé ET patients. De même, nous exigeons qu’il soit communiqué loyalement aux patients que le vaccin contre la grippe saisonnière majore de 36% le risque d’infection au coronavirus comme démontré dans une récente étude de l’armée américaine [24] (lors du H1N1, ce phénomène fut d’ailleurs également observé à large échelle par des chercheurs canadiens qui ont montré que la vaccination contre la grippe saisonnière doublait le risque de faire une grippe de type H1N1 [25]), et ce alors que le Conseil Supérieur belge de la santé entend plus que jamais le promouvoir à l’automne prochain [26] !

    Nous en appelons à la revalorisation des soignants en tant que personnes compétentes et aptes à s’informer, à informer autant qu’à prescrire les médicaments et les traitements qui leur semblent les plus adaptés au cas de leurs patients.

    Nous en appelons enfin au libre choix des patients, surtout lorsqu’il est question de méthodes et d’actes susceptibles de leur causer un préjudice quelconque, en ce compris les tests PCR systématiques ou le port obligatoire du masque. Or celui-ci est encore plus délétère pour toute une catégorie de patients (asthmatiques, sujets âgés, déficients respiratoires etc.)[27], et ceux-ci ne sont pas forcément informés de la possibilité de bénéficier d’une contre-indication médicale ni de la récente modification, le 22 août dernier, de l’arrêté ministériel du 30 juin ne leur imposant plus le port alternatif de l’inutile et stigmatisante visière en lieu et place du masque [28].

    Nous, soignants, serons donc aussi intransigeants sur nos valeurs, nos droits et notre devoir de protection envers nos patients et le reste de la société.

    Et nous appelons nos confrères à rejoindre et à signer, eux aussi, cet appel !

    Signer cet appel en tant que soignant
    https://www.transparence-coronavirus.be/-/p/hp/signer-cet-appel-en-tant-que-soignant.php

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    [1] Dendooven, L., « Le "syndrome de glissement", cet état dépressif qui pourrait tuer plus de personnes âgées que le coronavirus », RTBF, 17 avril 2020. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-solitude-des-personnes-agees-pourrait-les-tuer-bien-plus-que-le-coron « Cet expert prévient des conséquences du confinement : "Le risque de stress post-traumatique est très important" », RTL info, 28 avril 2020. https://www.msn.com/fr-be/actualite/coronavirus/cet-expert-pr%c3%a9vient-des-cons%c3%a9quences-du-confinement-le-risque-de-stress-post-traumatique-est-tr%c3%a8s-important/ar-BB13iF1q?li=BBqiQ9T&ocid=mailsignout Delépine, N., « La vague psychiatrique déjà rude ne sera pas en cloche ! », France Soir, 21 juillet 2020. http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-vague-psychiatrique-deja-rude-ne-sera-pas-en-cloche

    [2] Holt-Lunstad J, Smith TB, Layton JB (2010) Social Relationships and Mortality Risk : A Meta-analytic Review. PLoS Med 7(7) : e1000316. https://doi.org/10.1371/journal.pmed.1000316 “La bulle sociale à cinq personnes est difficilement supportable à long terme”, 7sur7.be, 12 août 2020. https://www.7sur7.be/belgique/la-bulle-sociale-a-cinq-personnes-est-difficilement-supportable-a-long-terme~a

    [3] « La Première ministre et les ministres de la Santé ont reçu un courrier daté du 13 avril émanant du collectif Initiative citoyenne, accompagné dans leur démarche par trois médecins. Relayé par leur avocat, Me Georges-Henri Beauthier, le document (qui peut être consulté sur le site du groupe) est une succession de questions et de sous-questions très concrètes à propos des acteurs internationaux (OMS, Bill Gates…), des bénéfices et des conséquences des mesures de confinement, des techniques de dépistage ou encore de la fiabilité des futurs vaccins. Il comporte également des réflexions adressées aux gouvernements sur la manière dont la crise sanitaire est gérée et sur le respect des libertés et de la démocratie dans un contexte d’urgence et de crise mondiale. […] La ministre de la Santé a prévu de répondre au courrier d’Initiative citoyenne, nous indique-t-on au cabinet de Maggie De Block, mais le « caractère très technique de certaines questions » demande encore un peu de temps. » Cf. Ponciau, L., « Vaccins, masques, dépistages : Sophie Wilmès interpellée par un collectif citoyen », Le Soir, version en ligne du 22 avril 2020. https://data.over-blog-kiwi.com/1/47/73/60/20200425/ob_21d144_article-le-soir-22-avril-2020-action.pdf

    [4] « Malaise lors de la conférence de presse de Sophie Wilmès : un journaliste pose une question déplacée, la Première ministre pas amusée (vidéo) », Sudpresse, 15 avril 2020. https://www.sudinfo.be/id179858/article/2020-04-15/malaise-lors-de-la-conference-de-presse-de-sophie-wilmes-un-journaliste-pose « Le journaliste de Kairos : “Ils ont tout fait pour que l’on ne revienne pas” »,7sur7.be, 25 avril 2020. https://www.7sur7.be/belgique/le-journaliste-de-kairos-ils-ont-tout-fait-pour-que-l-on-ne-revienne-pas~acb8a

    [5] A cet égard, le biologiste et virologue Bernard Rentier, ancien Recteur de l’Université de Liège a déclaré sur son compte Twitter : « Il est vraiment indispensable d’arrêter d’exprimer les résultats des tests COVID19 en « Nombre de nouveaux cas » mais en un rapport « Nombre de tests positifs / Nombre de tests réalisés ». Et toujours préciser la proportion des positifs asymptomatiques et symptomatiques légers. ‘Nouveaux cas’ est d’ailleurs inapproprié : il s’agit de cas nouvellement identifiés, ce qui n’est pas du tout la même chose. Ensuite, ‘identifié’ ne veut pas dire ‘malade’ puisqu’on sait qu’il y a une majorité d’asymptomatiques. Les hospitalisations restent l’indicateur de choix. Depuis 5 mois, nous vivons une démonstration permanente de l’importance de l’usage des termes propres en Science. Un vocabulaire approximatif, souvent dû à une traduction approximative, peut avoir des conséquences majeures sur des décisions qui nous concernent tous." https://twitter.com/bernardrentier/status/1284366293987135489

    [6] K.F., « Coronavirus : le port du masque également obligatoire à vélo ou en trottinette », RTBF, 28 juillet 2020. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-le-port-du-masque-egalement-obligatoire-a-velo-ou-en-trottin « La "bulle sociale" trop compliquée ? "J’ai fait 13 ans de médecine, mais je ne sais pas si je peux faire un barbecue” », 7sur7.be, 31 juillet 2020. https://www.7sur7.be/belgique/la-bulle-sociale-trop-compliquee-j-ai-fait-13-ans-de-medecine-mais-je-ne-sais-

    [7] de Brouwer, C. « La virulence du Covid-19 est-elle en train de diminuer ? », Contrepoints, 21 juillet 2020 (Dr de Brouwer est médecin, Docteur (PhD) en Science de la Santé publique. Professeur honoraire et ancien président de l’École de Santé publique de l’Université libre de Bruxelles.) https://www.contrepoints.org/2020/07/21/376622-la-virulence-du-covid-19-est-elle-en-train-de-diminuer

    [8] « Pourquoi il faut prendre avec prudence les chiffres élevés de mortalité en Belgique », Dhnet, 15 avril 2020. https://www.dhnet.be/actu/belgique/pourquoi-la-belgique-est-il-le-second-pays-le-plus-touche-par-le-taux-de-morta Rigot, M., « Nombre d’hospitalisations en Belgique : y a-t-il une erreur dans les chiffres ? », Dhnet, 29 avril 2020. https://www.dhnet.be/actu/belgique/nombre-d-hospitalisations-en-belgique-y-a-t-il-une-erreur-dans-les-chiffres-5e X.C., « Coronavirus en Belgique : un nouvel indicateur à tenir à l’oeil pour éviter un biais », Le Soir, 2 août 2020. https://plus.lesoir.be/316831/article/2020-08-02/coronavirus-en-belgique-un-nouvel-indicateur-tenir-loeil-pour-eviter-un- « Faut-il présenter les chiffres du Covid-19 autrement ? L’ex Recteur de l’ULiège veut évaluer la ‘positivité’ », RTL, 2 août 2020. https://m.rtl.be/info/1234946 « L’ex Recteur de l’ULiège et virologue Bernard Rentier veut présenter les chiffres du Covid-19 autrement : ce n’est pas + 60% mais + 1% de cas confirmés », 7sur7.be, 5 août 2020. https://www.7sur7.be/belgique/l-ex-recteur-de-l-uliege-et-virologue-bernard-rentier-veut-presenter-les-chiff

    [9] « Une fillette de 3 ans parmi les récents décès liés au Covid-19 en Belgique, "cela doit servir de prise de conscience" pour le Centre de crise », RTBF, 24 juillet 2020. https://www.rtbf.be/info/dossier/epidemie-de-coronavirus/detail_une-fillette-de-3-ans-parmi-les-recents-deces-lies-au-covid-19-en-belgiq « Le papa de la fillette de 3 ans décédée : « Ce n’est pas le coronavirus qui l’a tuée, il l’a accompagnée », L’Avenir, 25 juillet 2020. https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200725_01493950/le-papa-de-la-fillette-de-3-ans-decedee-ce-n-est-pas-le-coronavirus-qui-l-a

    [10] « Les experts appellent à un dépistage massif de la population », Msn, 29 juillet 2020. https://www.msn.com/fr-be/actualite/coronavirus/les-experts-appellent-%c3%a0-un-d%c3%a9pistage-massif-de-la-population/ar-BB17jo7J?ocid=sf « Interpreting a covid-19 test result », BMJ 2020 ; 369 (Published 12 May 2020) https://www.bmj.com/content/369/bmj.m1808

    [11] « Coronavirus et intelligence artificielle : le Centre d’Action Laïque invite à la prudence », Centre d’Action Laïque, 10 avril 2020. https://www.laicite.be/coronavirus-intelligence-artificielle-centre-daction-laique-invite-a-prudenc « Coronavirus - La ligue des droits humains demande un débat parlementaire sur le tracing anti-corona », Le Vif, 1er mai 2020. https://www.levif.be/actualite/belgique/coronavirus-la-ligue-des-droits-humains-demande-un-debat-parlementaire-sur-le-tracing-anti-corona/article-belga-1284015.html « "Tyrannique", "totalitaire", "psychologiquement destructeur" : qui est l’homme qui orchestre le tracing en Belgique ? », La Libre, 7 juillet 2020. https://www.lalibre.be/belgique/societe/coronavirus-l-application-belge-de-tracing-sera-prete-en-septembre-5f04396fd

    [12] « Voici le plan du gouvernement fédéral pour affronter la deuxième vague de coronavirus en Belgique », RTBF, 31 juillet 2020. https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_exclusivite-rtbf-voici-le-plan-du-gouvernement-federal-pour-affronter-la
    « Le Conseil Supérieur de la Santé et ses partenaires jettent les bases d’une stratégie de vaccination contre la COVID-19 en Belgique. », CSS. Télécharger le PDF ici.
    « Koen Geens is onwrikbaar over vaccin tegen corona : "Wie niet wil, verplichten we" », Redactie24, 19 mai 2020. https://www.redactie24.be/news/30747/koen-geens-is-onwrikbaar-over-vaccin-tegen-corona-wie-niet-wil-verplichte

    [13] « Fonction immunitaire et dénutrition. Analyse », Inserm, sd. http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/190/?sequence=11 Shankar, A.H., Prasad, A.S., « Zinc and immune function : the biological basis of altered resistance to infection », AM J Clin Nutr, 1998. DOI : 10.1093/ajcn/68.2.447S Dini, C. et al., « The potential role of vitamin D for prevention and treatment of tuberculosis and infectious diseases », Ann Ist Super Sanita, 2012. doi : 10.4415/ANN_12_03_13 Watkins, R.R. et al., « An update on the association of vitamin D deficiency with common infectious diseases », Can J physiol pharmacol, 2015. doi : 10.1139/cjpp-2014-0352 « 67% de la population serait en carence en vitamine D », Vivacité/RTBF, 2 mars 2020. https://www.rtbf.be/vivacite/article/detail_67-de-la-population-serait-en-carence-en-vitamine-d?id=10445778 Shanghai Expert Group on Clinical Treatment of New Coronavirus Disease. Chinese Journal of Infectious Diseases, 2020, 38 : Pre-published online. DOI : 10.3760/cma.j.issn.1000-6680.2020.0016 « Succes met vitamin C tegen coronavirus », Reformatorisch Dagblad, 2 mars 2020 https://www.rd.nl/vandaag/buitenland/succes-met-vitamine-c-tegen-coronavirus-1.1636402 Cheng, R., « Successful High-Dose Vitamin C Treatment of Patients with Serious and Critical COVID-19 Infection, Orthomolecular Medicine News Service, Mar 18, 2020. http://orthomolecular.org/resources/omns/v16n18.shtml Traitement hospitalier du COVID-19 avec de la vitamine C à haute dose - Richard Cheng. 26 mars 2020. https://www.youtube.com/watch?v=bP5BfBCoRUw

    Mongelli, L., Golding, B., « New York hospitals treating coronavirus patients with vitamin C », New York Post, 24 mars 2020. https://nypost.com/2020/03/24/new-york-hospitals-treating-coronavirus-patients-with-vitamin-c Rôle-clef des nutriments essentiels pour gagner des années de vie en bonne santé avec le meilleur rapport coût/bénéfices : "Faire des choix justes pour une couverture sanitaire universelle", Rapport final du Groupe Consultatif de l’OMS sur la Couverture Sanitaire Universelle et Equitable, 2015. Cf. p. 14 du rapport (28/90 du curseur pdf) https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/185069/9789242507157_fre.pdf?sequence=1&isAllowed=y UFC Que Choisir, « Alimentation en Ehpad Une politique de prévention s’impose ! », Mars 2015, Citrage. https://www.citrage.com/wp-content/uploads/UFC-que-choisir-denutrition-en-EHPAD.pdf Keraron, L., « L’Artemisia annua testée contre le Covid-19 », Plantes et Santé, 20 avril 2020. https://www.plantes-et-sante.fr/articles/maladies/3590-lartemisia-annua-testee-contre-le-covid-19

    [14] Delépine, N., « Lynchage organisé de la chloroquine par les médias, basé sur une étude aux données non vérifiées, ni vérifiables », Agoravox, 23 mai 2020. https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lynchage-organise-de-la-224633 Bleibtreu Neeman, M., « Hydroxychloroquine  : 140 médecins mettent en cause de l’étude publiée dans The Lancet », The Epoch Times, 30 mai 2020. https://fr.theepochtimes.com/hydroxychloroquine-mise-cause-de-letude-publiee-the-lancet-1393072 Verhaeghe, E., « Hydroxychloroquine : les auteurs de l’étude publiée par le Lancet ont tous un conflit d’intérêt… », Le Courrier des Stratèges, 24 mai 2020. https://lecourrierdesstrateges.fr/2020/05/24/hydroxychloroquine-les-auteurs-de-letude-publiee-par-le-lance Domenech, C., « L’armée a bien fait des stocks de chloroquine au cas où », Capital, 24 avril 2020. https://www.capital.fr/economie-politique/larmee-a-bien-fait-des-stocks-de-chloroquine-au-cas-ou-1368433 « Chloroquine : d’après le Pr. Christian Perronne, ce médicament aurait permis d’"éviter 25 000 morts" en France », l’Info.re, 17 juin 2020. https://www.linfo.re/france/societe/chloroquine-d-apres-le-pr-christian-perronne-ce-medicament-aurait-permis-d-evi « Treatment with Hydroxychloroquine Cut Death Rate Significantly in COVID-19 Patients, Henry Ford Health System Study Shows », Henry Ford Health System, 2 juillet 2020. https://www.henryford.com/news/2020/07/hydro-treatment-study Arshad, S. Kilgore, P., Chaudhry, Z.S., et al., « Treatment with hydroxychloroquine, azithromycin, and combination in patients hospitalized with COVID-19 », Int J Infect Dis. 2020 Aug ; 97 : 396–403. Published online 2020 Jul 2. doi : 10.1016/j.ijid.2020.06.099

    [15] Conférence de presse de l’ACU, collectif de soignants pour une commission d’enquête extraparlementaire sur le coronavirus (cliquer sur cc et sélectionner les sous-titres français), 20 juillet 2020 : https://vimeo.com/434999409?ref=fb-share

    Vidéo sous-titrée français de médecins du groupe America’s Frontline Doctors : https://www.bitchute.com/video/7pXzXrOLNks8

    [16] Thirion, N. « Lutte contre le coronavirus : "Notre Etat de droit brûle et nous regardons ailleurs" », La Libre, contribution externe, 27 juillet 2020. https://www.lalibre.be/debats/opinions/lutte-contre-le-coronavirus-et-le-covid-19-notre-etat-de-droit-brule-et-nous

    [17] Laborderie, V., « Le pouvoir inédit et démesuré des experts », l’Echo, Opinions, 15 mai 2020. https://belgapolitica.be/wp-content/uploads/2020/06/Pouvoir-GEES.pdf Laborderie, V., « La Belgique au bord d’une deuxième vague ? "La comparaison choc faite par Marc Van Ranst ne tient pas la route" », La Libre, contribution externe, 21 juillet 2020. https://www.lalibre.be/debats/opinions/la-belgique-au-bord-d-une-deuxieme-vague-la-comparaison-choc-faite-par-marc- « Virus : déjà la deuxième vague ? », interview du Pr Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université Paris-Descartes sur LCI, Youtube, 2 août 2020. https://www.youtube.com/watch?v=DUQPJ__n0xk

    Dewitte, D., « Un expert suédois sur le confinement : ‘Rarement une étude non-vérifiée a eu un tel impact sur les politiques mondiales’ », Business AM, 21 avril 2020. https://fr.businessam.be/rarement-une-etude-non-verifiee-a-eu-un-tel-impact-sur-les-politiques-

    [18] Deluzarche, C., « Coronavirus : les dangers d’un vaccin élaboré à la hâte », Futura Sciences, 19 mars 2020. https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-coronavirus-dangers-vaccin-elabore-hate-80089
    Georis, V., « L’UE dévoile sa stratégie pour trouver "le plus tôt possible" un vaccin contre le Covid-19 », l’Echo, 11 juin 2020. https://www.lecho.be/economie-politique/europe/general/l-ue-devoile-sa-strategie-pour-trouver-le-plus-tot-possible-un-vaccin-contre-le-covid-19/10232616.html
    Fortuna, G., « L’UE assouplit sa position sur les OGM dans la course au vaccin contre le COVID-19 » (trad. S. Moro), Euractiv, 19 juin 2020. https://www.euractiv.fr/section/sante-modes-de-vie/news/eu-goes-easy-on-gmos-in-race-for-covid-19-vaccine

    [19] La revue d’Evidence Based Medicine Minerva attire l’attention sur les impacts négatifs des conflits d’intérêts, que ceux-ci soient déclarés ou non. Ceux-ci interfèrent avec le jugement clinique et nuisent aux intérêts des patients. Cf. Editorial : Soleil de Californie sur les conflits d’intérêt, Minerva 2007 Volume 6 Numéro 5 Page 65 – 65. http://www.minerva-ebm.be/fr/article/625

    [20] Rodenstein, D., « "On confond pandémie avec menace mortelle" (carte blanche) », Le Vif, 29 juillet 2020. https://www.levif.be/actualite/international/on-confond-pandemie-avec-menace-mortelle-carte-blanche/article-opinion-1315021.html NB : des chiffres convergents avec les données américaines également : Bouliane, G., « Le CDC confirme un taux de mortalité du Covid-19 remarquablement bas », Blogsmediapart, 18 juin 2020. https://blogs.mediapart.fr/guy-boulianne/blog/180620/le-cdc-confirme-un-taux-de-mortalite-du-covid-19-remarquablement-bas

    [21] « Coronavirus : l’OMS prévoit une épidémie « très longue », Le Soir, 1er août 2020. https://plus.lesoir.be/316708/article/2020-08-01/coronavirus-loms-prevoit-une-epidemie-tres-longue

    [22] Lalo, C., Bourbotte, E., « Grippe H1N1, l’OMS a-t-elle menti ? », 20H TF1, 17 février 2010. https://www.youtube.com/watch?v=GfB--uQA4iU&feature=emb_title

    [23] « La Belgique a choisi son vaccin contre le Covid-19 mais il y a un hic », 7sur 7.be, 21 août 2020. https://www.7sur7.be/sante/la-belgique-a-choisi-son-vaccin-contre-le-covid-19-mais-il-y-a-un-hic~a85101a2

    [24] Wolff GG., « Influenza vaccination and respiratory virus interference among Department of Defense personnel during the 2017–2018 influenza season. », Vaccine 2020 ;38:350. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31607599 + Cf. commentaire et analyse des résultats par la rédaction de l’AIMSIB (Association Internationale pour une Médecine Scientifique, Indépendante et Bienveillante), « Pandémie Covid-19 : les recommandations essentielles de l’AIMSIB », AIMSIB, 15 mars 2020. https://www.aimsib.org/2020/03/15/pandemie-covid-19-les-recommandations-essentielles-de-laimsib

    [25] Cunningham, A.S., « Rapid response to : Reporting flu vaccine science (BMJ 2018 ;360:k15). Official doubletalk hides serious problems with flu shot safety and effectiveness ». doi : https://doi.org/10.1136/bmj.k15 (Published 05 January 2018) Skowronski, PLoS Med 2010 ;7(4):e1000258 https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1000258

    [26] « Coronavirus : le Conseil supérieur de la Santé conseille plus que jamais le vaccin anti-grippe », RTBF, 2 juin 2020. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-le-conseil-superieur-de-la-sante-conseille-plus-que-jamais-l

    [27] Explications du Pr Christophe de Brouwer, docteur en santé publique et ancien président de l’Ecole de Santé publique de l’ULB sur la baisse du volume expiratoire forcé et de la capacité ventilatoire liées au port du masque, et aux risques encore accrus pour divers types de publics, selon les données de la littérature médicale : de Brouwer, C., « Le masque en plein air est-il vraiment utile ? », Contrepoints, 28 juillet 2020. https://www.contrepoints.org/2020/07/28/377137-le-masque-en-plein-air

    [28] En date du 22/08/20, le Moniteur Belge a revu son arrêté ministériel du 30/06/20 : Art. 12. L’article 21bis de l’arrêté ministériel du 30 juin 2020 portant des mesures d’urgence pour limiter la propagation du coronavirus COVID−19 est complété par un troisième alinéa, rédigé comme suit : « Les personnes qui sont dans l’impossibilité de porter un masque, une alternative en tissu ou un écran facial, en raison d’une situation de handicap attestée au moyen d’un certificat médical, ne sont pas tenues par les dispositions du présent arrêté prévoyant cette obligation. » 

    --
    https://www.transparence-coronavirus.be

  • Covid-19 et Covirhume : la virologie explique une fin prochaine de l’épidémie - AgoraVox le média citoyen
    https://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/covid-19-et-covirhume-la-virologie-227456

    0) Il faudra attendre la confirmation que la circulation virale produit pour l’essentiel un rhume et que les formes avancées sont maîtrisées. Les chiffres du 15 octobre seront décisifs, ce qui n’empêche pas de préparer les premières décisions sur la levée des contraintes sanitaires.

    1) Les tests généralisés sont inutiles, ils détectent essentiellement des formes virales occasionnant un rhume, le Covirhume

    2) Le suivi de l’épidémie doit être assuré par la médecine de ville. Seuls les patients symptomatiques doivent être testés, ce qui libère les laboratoires

    3) La température est ce qu’il est utile de surveiller, et c’est ce qui s’est fait en Italie et explique peut-être pourquoi ce pays a de meilleurs résultats. Les malades atteints par le Covid-19 doivent limiter au maximum les contacts et rester chez eux ou être pris en charge par l’hôpital. La stratégie employée pour le SRAS de 2003 vaut pour le Coivid-19.

    4) La recherche de traitements pour les formes graves de Covid-19 est utile, en revanche, un rhume n’a pas besoin de traitement spécial.

    5) Le vaccin sera inutile, les populations vont atteindre l’immunité collective d’ici six mois à un an. Le Covid-19 fera place au Covirhume plus rapidement que ne le pensent les infectiologues. On n’a jamais vacciné pour un rhume.

    6) Toutes les mesures sociales doivent être levées. Seul le port du masque dans les transports peut être maintenu provisoirement.

  • Le Coronavirus COVID 19 : un migrant venu de CHINE
    #covid-19#migrant#migration#Chine#diasporachinoise
    Le coronavirus ou COVID 19 frappe sans distinction, apporte la mort, la tragédie, et plus tard peut-être la misère...

    Il se répand, ignorant les frontières, comme si il était une puniton divine contre les hommes qui ne pensent qu’à s’enrichir, et qui ne sont plus capables de respecter leur environnement et leurs semblables...
    https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/le-coronavirus-covid-19-un-migrant-222574

  • Histoire de la violence - Le Monolecte
    https://blog.monolecte.fr/2019/11/29/histoire-de-la-violence

    À quel moment de ma vie me faire hurler dessus m’a aidée à comprendre ou à faire mieux quoi que ce soit ? Est-ce que la punition ou même la menace de la punition nous a poussés à nous dépasser ou est-ce que cela nous a juste rendus plus enclins à la dissimulation et au mensonge, à la recherche de la moindre coercition ? En quoi la colère nous rend-elle plus efficients, plus justes, plus «  quoi que ce soit  », en dehors de la violence ?

    #violence #enfance #domination

    • J’avais déjà appris la stupidité de la violence physique le jour où j’avais vu une mère hors d’elle coller une mornifle à son très jeune enfant en lui beuglant dessus qu’"il ne faut pas taper plus petit que soi".

      cc @touti

      Moi aussi je suis super colérique. Ça me fait mal au cœur de voir des gosses se mettre en colère parce que je sais que ça fait mal. Mon psy se demande si ma colère m’aide à tenir...

    • Je rejoint @antonin1, c’est toujours un plaisir de lire tes textes @monolecte ! Sinon cette partie

      À quel moment de ma vie me faire hurler dessus m’a aidée à comprendre ou à faire mieux quoi que ce soit ? Est-ce que la punition ou même la menace de la punition nous a poussés à nous dépasser ou est-ce que cela nous a juste rendus plus enclins à la dissimulation et au mensonge, à la recherche de la moindre coercition ?

      m’a rappelé un de tes commentaire sur Bondon https://seenthis.net/messages/190235#message191032

      Ensuite, Bondon a produit des apports très intéressants qui m’ont servi ensuite, comme son concept sur intériorisation des règles . Il expliquait, en gros, qu’on ne s’arrête pas au feu rouge parce qu’on a peur du gendarme ou parce que c’est la loi, mais parce que nous avons accepté l’idée que cette contrainte est d’un désagrément bien moindre pour nous que le fait de la transgresser. De la même manière, la plupart de nos comportements sociaux sont des contraintes que nous imposons nous-même à nos pulsions, nos envies, parce que nous décidons, in fine, que c’est plus avantageux pour nous de nous y conformer. Pour lui, ça explique pourquoi la répression marche moins bien que la persuasion et encore moins bien que la conviction que peut avoir l’acteur social que c’est lui-même qui a fixé ses limites.

      Je serai très intéressé par lire ses textes parlants de l’intériorisation des règles, mais je n’ai rien trouvé sur le Web, te rappelle tu des certaines sources sur le sujet ?

    • Je suis le séminaire de Boudon en 1995-96. J’y vais sachant qu’il est effectivement considéré en opposition avec Bourdieu, alors que pour ma part, les deux instruisent deux dimensions de la même réalité. Je fais la fusion de leurs deux visions de la détermination des agents sociaux en fin de session et à la surprise générale de mes congénères qui avaient tendance à dire que Bourdieu c’est de la merde pour plaire au grand homme, je ramasse une putain de bonne note : mon pari pascalien était donc que — bien qu’étant un sociologue libéral — Boudon était un type intelligent et donc pas spécifiquement enchanté par les flagorneries.

      En tant qu’agent plongé dans une société organique complexe, mes comportements et décisions se partagent entre les habitus et cosmologies de ma société et plus particulièrement de mon milieu et de mes propres arbitrages internes.

      Autrement dit, je m’arrête d’autant plus au feu rouge que mon entourage a tendance à respecter cette règle, mais aussi à la considérer comme légitime, à l’intérioriser comme une règle qui se justifie. Mais par ailleurs, même en tant que produit de mon milieu et de ma société, j’arbitre aussi à mon échelle de la légitimité de la règle et peux décider de la rejeter ou de l’intérioriser. D’ailleurs, cet arbitrage est également circonstanciel. Je respecter la limitation de vitesse ou l’impôt sur le revenu comme légitimes pendant des années, puis décider, quand la règle est vidée de son sens par ceux qui l’imposent, que ceci n’est plus légitime et qu’il devient normal est désirable de tenter d’échapper à la règle.

      Au final, nous sommes tous à l’intersection entre le global et l’individuel, le public et le privé, le personnel et le social. Même le conformisme est finalement un arbitrage entre externaliser la source de décision et subir les affres du processus de choix, d’analyse de la situation.

      La société me somme de brutaliser mon enfant afin d’en faire un nouvel agent conforme, normé et obéissant par le biais du traumatisme, mais il m’appartient au final de choisir de ne pas me plier à l’injonction.
      Cela dit, en vrai, le choix individuel est limité par la qualité du conditionnement social initial et il est difficile de déterminer la part endogène de la possibilité, des outils nécessaires au rejet du dogme communément admis.

      Celleux qui s’essaient actuellement à la déconstruction en savent quelque chose.

    • Je me fait laminer par ailleurs :

      Vos violences verbales à l’égard de votre fille m’ont choqué, et vos remords n’y changent rien.
      Vous en avez subi vous-même, et ça passe pour une excuse, mais ça ne me convainc pas.
      J’ai pris des baffes jusqu’à quatorze ans, âge où j’ai pu en rendre une, et le processus s’est arrêté.
      J’ai élevé cinq enfants avec une seule baffe que je regrette encore, et peu de cris, et le mécanisme n’est donc pas héréditaire.
      Ce n’est pas l’enfant qu’il faut soigner, c’est le parent.
      Ca peut s’arranger, sans doute, mais dans le cas de votre fille, c’est trop tard et le mal est fait.
      Un enfant agressé, surtout par sa mère, s’en ressent toute sa vie.
      Pardon de vous juger, c’est l’enfant en moi qui vous juge, pas l’adulte, ni le médecin.
      Mais il y en a marre de trouver des excuses à tout le monde. Et l’exposé contrit de vos états d’âme ne changera rien au vécu de votre fille.

      https://www.agoravox.fr/commentaire5619089

    • L’important est que tu lui aies demandé pardon, tu le dis toi même. Parce que demander pardon c’est le début pour reconnaitre ses erreurs vis à vis de l’autre, ce que très très peu de parents violents feront, même tardivement, même l’enfant une fois adulte, et le fait que tu cherches des solutions pour éduquer sans violence.
      J’ai quelques trucs à partager entre mères, respirer profondément, tempérer (accepter de remettre à plus tard), et même taper sur un coussin. Et pourquoi pas aussi aller se soigner/ être écouté par un·e professionnel·le pour mieux comprendre les mécanismes à l’œuvre et s’en défaire plus facilement.
      Ça peut aussi aider d’être bien entouré, par exemple d’observer ses potes anglaises ou allemandes pays où il n’y a pas ce modèle éducatif systémique par la violence comme en france.
      Sincèrement

    • Waw, c’est trash, la réponse du bonhomme. S’il est médecin, je l’imagine encore plus parent qui laisse sa compagne faire le boulot de soin au quotidien, dont on sait qu’il est plus dur quand le père ou la mère est seul·e, alors merci pour son jugement plein d’empathie masculine...

      Ce n’est pas pour dédouaner mais il me semble qu’il est possible de réparer, c’est d’ailleurs le principe de la justice, la vraie. Sinon, ben y’a des peines automatiques, plus besoin de juges, on peut se contenter de barèmes décidés par les psy au regard du mal subi. Bref, je me tais, courage à vous deux, trois, quatre (mères et enfants) pour vivre avec ça et le dépasser.

  • Le Régime de Macron panique après la publication du Colonel Legrier, La bataille d’Hajin : victoire tactique, défaite stratégique ? - AgoraVox le média citoyen
    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-regime-de-macron-panique-apres-212734

    L’article remarquable, ci-dessous, écrit par le Colonel François-Régis Legrier - Chef de corps du 68e régiment d’artillerie d’Afrique et Commandant la Task Force Wagram au Levant d’octobre 2018 à février 2019 - est d’un intérêt capital à plusieurs titres.

    Il l’est, notamment, pour la compréhension du désastre de la "stratégie" militaire menée depuis 5 mois par la "Coalition" dans la bataille d’Hajin en Syrie, des conséquences dramatiques vécues par les populations civiles mais également du profond ressentiment engendré à l’égard des Etats responsables de ce désastre.

    Ce brûlot a été publié récemment dans la Revue de la Défense Nationale - page 65 à 71 - sous le titre :

    La bataille d’Hajin : victoire tactique, défaite stratégique ?

    Le Régime de Macron a très mal pris cette publication qui pointe la responsabilité avant tout politique de ce désastre auquel a participé activement l’Etat français, vassal des US. 

    Cet article a été retiré de la publication de la RDN et selon des médias, Le Colonel Legrier risquerait des sanctions. 

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    La bataille d’Hajin (septembre 2018 – janvier 2019) du nom d’une petite localité située sur la rive Est de l’Euphrate aux confins de la Syrie et de l’Irak mérite de laisser son nom dans l’histoire militaire à plus d’un titre. Elle est d’abord la dernière « bataille rangée » contre le pseudo État islamique et semble mettre un point final à sa volonté de contrôler un territoire. Elle est ensuite, pour nous Occidentaux, riche d’enseignements sur la guerre, et tout spécialement les limites de la guerre par procuration et de notre approche tournée vers la suprématie technologique.

    Au XIXe siècle, le sort d’une bataille mettant en jeu quelques milliers d’hommes était réglé en une journée – Austerlitz par exemple ; au XXesiècle, il faut compter en semaines – que l’on pense à la poche de Dunkerque en 1940 ; au XXIe siècle, il faut près de cinq mois et une accumulation de destructions pour venir à bout de 2 000 combattants ne disposant ni d’appui aérien, ni de moyens de guerre électronique, ni de forces spéciales, ni de satellites. Telle est la réalité de la guerre aujourd’hui qui doit nous conduire, décideurs politiques et chefs militaires à un examen critique salutaire sur notre façon de concevoir et faire la guerre.

    Certes, la bataille d’Hajin a été gagnée mais de façon très poussive, à un coût exorbitant et au prix de nombreuses destructions. Certes, les Occidentaux, en refusant d’engager des troupes au sol, ont limité les risques et notamment celui d’avoir à s’expliquer devant l’opinion. Mais ce refus interroge : pourquoi entretenir une armée que l’on n’ose pas engager ? Si la réduction du dernier bastion de l’État islamique ne vaut pas la peine d’engager des troupes conventionnelles, quelle cause sera assez importante pour le faire ? Extrêmement à l’aise pour remplir les grands états-majors multinationaux d’une ribambelle d’officiers, les nations occidentales n’ont pas eu la volonté politique d’envoyer 1 000 combattants aguerris régler en quelques semaines le sort de la poche d’Hajin et épargner à la population plusieurs mois de guerre.

    Par ailleurs, en sous-traitant aux Forces démocratiques syriennes (FDS), c’est à-dire à des proxys – des troupes soutenues par les Américains qui leur ont délégué le droit de se battre à leur place – la conduite des opérations au sol, la Coalition (1) a renoncé à sa liberté d’action et perdu la maîtrise du tempo stratégique. Prise en étau entre la décision de Donald Trump de se retirer du Nord-Est syrien et le bon vouloir des FDS, elle n’a pas trouvé de meilleure solution que d’intensifier les bombardements pour en finir au plus vite, compromettant ainsi durablement l’avenir de cette province.

    In fine, la question qui se pose est de savoir si la libération d’une région ne peut se faire qu’au prix de la destruction de ses infrastructures (hôpitaux, lieux de culte, routes, ponts, habitations, etc.). C’est là, l’approche assumée sans complexe, hier et aujourd’hui, par les Américains ; ce n’est pas la nôtre et nous souhaitons ici indiquer ce qui aurait pu être fait pour mettre l’ennemi hors de combat sans transformer la poche d’Hajin en champs de ruines.

    Caractéristiques de la bataille d’Hajin : un concentré de tous les types de guerre

    Située au cœur du « Grand Jeu » entre puissances régionales et grandes puissances, la poche d’Hajin regroupe en septembre 2018 environ 2 000 combattants islamistes dont une majorité d’étrangers. S’étirant sur une trentaine de kilomètres le long de l’Euphrate en territoire arabo-kurde syrien et large d’une dizaine de kilomètres, elle est le dernier bastion du soi-disant Califat « État islamique », autant dire pas grand-chose. En réalité, nous allons voir que la bataille déborde largement de son cadre géographique pour se répandre dans le champ des perceptions, autre enjeu essentiel du combat.

    La zone d’action est une bande de terrain en V coincée entre l’Euphrate à l’Ouest et la frontière irako-syrienne à l’Est avec une zone rurale (champs et villages) le long du fleuve et une zone désertique. Soulignons que la rive Ouest de l’Euphrate est plus ou moins sous contrôle du régime syrien et des milices irakiennes qui contrôlent également une partie de la frontière. La population est estimée à quelques milliers de personnes, surtout présente dans la partie Nord de la poche (localité d’Hajin).

    Au Sud de la poche (pointe du V) et au bord de l’Euphrate, en territoire irakien, la ville d’Al-Qaïm. Au Nord de cette ville, la frontière est tenue par l’armée irakienne et légèrement en retrait se trouve la position de tir des moyens feux sol-sol de la coalition. Au Sud, la frontière est tenue par une milice affiliée à l’Iran (Katiba Hesbollah), véritable petite armée avec ses chars et ses canons. Si la frontière est globalement étanche au Nord, elle est très poreuse au Sud, la milice se livrant à la contrebande.

    Le combat au sol a été confié à des proxys, les FDS, alliance arabo-kurde conseillée par les forces spéciales américaines et bénéficiant du soutien des moyens feux sol-sol et sol-air de la Coalition. D’un volume sensiblement équivalent à celui de Daech, leur valeur combative est toute relative sachant que les combattants kurdes viennent du Nord-Est syrien où ils sont régulièrement pris à partie par les Turcs, alliés des Américains au sein de l’Otan. Ainsi, fin octobre 2018, les FDS ont annoncé la suspension des opérations suite à des frappes turques et il a fallu plusieurs semaines de négociation pour qu’ils reprennent le combat. Le même scénario a failli se répéter mi-décembre et compromettre à nouveau la prise d’Hajin pourtant bien engagée.

    Au sol, les traits distinctifs de cette bataille sont assez proches de ceux des batailles de la Première Guerre mondiale : une ligne de front entre combattants où chaque gain de 500 mètres ou 1 kilomètre de territoire représente un succès ; des contre-attaques violentes et répétées de la part d’un ennemi cerné de toute part et qui cherche à desserrer l’étau des FDS ; un emploi massif de l’artillerie, seule capable de délivrer des feux par mauvaises conditions météorologiques et qui, à plusieurs reprises, a sauvé la mise aux FDS violemment prises à partie ; des pertes importantes au regard du volume de combattants (plusieurs centaines au total de part et d’autre).

    Sur un plan purement tactique, cette bataille a fait redécouvrir toutes les vertus d’un appui-feu sol-sol (2) alliant effets de saturation par obus explosif et effets de destruction par munition de précision et surtout opérationnel par tout temps. Ainsi, c’est le 3 décembre 2018 qu’ont été tirés avec succès pour la première fois en opération, les obus antichars à effet dirigé Bonus détruisant une colonne de pickup lancée à l’assaut des lignes de défense FDS.

    Dans les airs, la suprématie occidentale est évidemment totale. Comme dans le film de Gavin Hood, Eye in the Sky (3), c’est la quintessence de la haute technologie qui se déploie quasiment sans limite avec l’emploi massif de moyens de surveillance et de renseignement, et d’avions pour observer et frapper. En l’espace de six mois, plusieurs milliers de bombes ont été déversées sur quelques dizaines de kilomètres carrés avec comme résultat principal la destruction des infrastructures.

    L’ennemi a-t-il été détruit par ces frappes ? Oui, mais pas autant qu’on a bien voulu le faire croire dans les comptes rendus alignant un BDA (4) impressionnant calculé de façon statistique et non pas par observation visuelle.

    L’ennemi a-t-il été atteint dans son moral et sa volonté de combattre ? À l’évidence, non. Il a déployé jusqu’au bout une combativité inébranlable mettant à profit les périodes de mauvaise météo, le préservant de la menace aérienne, pour contre-attaquer violemment et infliger à plusieurs reprises de sérieux revers tactiques aux FDS. La défaite devenue inéluctable, il s’est exfiltré vers des zones refuges pour poursuivre la lutte en mode insurrectionnel ne laissant sur place qu’une poignée de combattants étrangers.

    Ainsi, cette bataille illustre à merveille les propos du général Desportes : « Des systèmes d’armes toujours plus performants produisent des résultats toujours plus décevants » (5). Entendons-nous bien. Ils ne sont pas décevants parce que performants mais parce que mal employés ; nous y reviendrons.

    Enfin, la bataille d’Hajin dépasse largement le cadre géographique pour s’inscrire plus largement dans le champ infini des perceptions.

    Force est de constater que dans ce domaine, Daech a su exploiter le moindre succès tactique pour le valoriser et en faire un succès stratégique. De même, les frappes occidentales et leurs dommages collatéraux réels ou fictifs ont aussi été largement médiatisés avec succès. En effet, à plusieurs reprises, la Coalition trop souvent en réaction sur le champ des perceptions, a dû renoncer à ses frappes face à la pression médiatique. Il y a ici tout un champ de réflexion à explorer et notamment le décalage des perspectives : là où Daech, dans une vision stratégique, s’adresse aux opinions publiques occidentales, la Coalition, outil militaire sans réelle pensée politique, est contrainte de rester au niveau tactique et ne peut exploiter ses succès dans le champ informationnel avec la même réactivité que l’ennemi.

    Les limites de la guerre par procuration et de notre approche techno-centrée

    La guerre par procuration ou comment perdre la main sur le plan stratégique

    En s’en remettant à des proxys pour conduire la bataille au sol, les Occidentaux en ont certes retiré un avantage politique à court terme : celui d’éviter des pertes et un mouvement d’opinion contre leur politique. En revanche, sur le moyen-long terme, ce choix s’est avéré désastreux.

    En affirmant que la poche était la Main Battle Area (6) tout en refusant d’y engager des moyens terrestres ou même des hélicoptères d’attaque, les Américains ont laissé planer un doute sur leurs intentions réelles d’en finir rapidement. Il est donc permis de penser que la poche d’Hajin constituait un excellent alibi pour maintenir une présence dans le Nord-Est syrien et surtout prévenir un éventuel délitement trop rapide de la Coalition. Ainsi, au fur et à mesure de la bataille, le discours s’est articulé de la façon suivante : « il faut détruire Daech » vers « oui, Daech est bientôt éliminé en Syrie mais il se reconstitue en Irak et reste tout aussi dangereux », ce qui pose la question de la pertinence de la stratégie suivie depuis des années. Où est le véritable enjeu ? Détruire Daech ou contenir l’Iran ?

    Par ailleurs, la conséquence la plus immédiate d’une telle approche est la perte de la maîtrise du temps : l’opération avance au gré de la volonté des proxys et selon leur propre agenda et elle traîne en longueur quelle que soit l’ampleur des moyens consentis. Cela s’appelle un enlisement.

    Pour compliquer les choses, est apparue au grand jour la divergence de vues entre Donald Trump et son état-major. Fidèle en cela à une promesse de campagne, le Président des États-Unis a saisi l’occasion de la reprise d’Hajin mi-décembre pour annoncer la victoire sur Daech et le retrait des forces américaines de Syrie montrant ainsi, certes de façon brutale, que c’est bien le tempo politique qui détermine la stratégie et non pas l’inverse.

    En refusant d’inscrire dans leur stratégie du Moyen-Orient cette volonté de retrait pourtant annoncée depuis deux ans, l’Administration américaine et les étatsmajors se sont mis d’eux-mêmes en porte à faux. Bousculés par le décideur politique d’un côté, ayant perdu la main sur le tempo des opérations au sol de l’autre, c’est-à-dire privés de toute marge de manœuvres, la seule réaction a été d’intensifier les frappes aériennes et donc d’augmenter encore le nombre de destructions. Hajin a subi le même sort que Mossoul et Raqqa : une destruction quasi complète.

    Ainsi, cette victoire tactique, par la façon dont elle a été acquise, a compromis l’avenir de cette province sans ouvrir de perspectives stratégiques intéressantes pour la Coalition. L’avenir du Nord-Est syrien est plus que jamais incertain et Daech, s’il a perdu son territoire, ne semble pas atteint dans sa volonté de continuer la lutte.

    La leçon est la suivante : il n’y a pas de stratégie et donc de victoire durable sans liberté de manœuvre. Celle-ci est au croisement du politique et du militaire. Le stratège doit impérativement inscrire son action dans une politique et doit garder la main sur les opérations dans tous les domaines, y compris les opérations terrestres s’il veut être en mesure de présenter plusieurs options stratégiques au décideur politique. Il n’y a pas d’autres solutions possibles.

    L’approche techno-centrée ou l’illusion de la puissance

    En s’en remettant principalement à des moyens air inopérants sur un plan tactique lorsque les conditions météo se dégradent et aux forces spéciales, la Coalition a perdu beaucoup de temps, d’énergie et de crédibilité, Daech ayant beau jeu de se vanter d’avoir tenu en échec la première puissance mondiale pendant des mois.

    Il faut être rentré dans une Strike Cell (7) par temps couvert pour comprendre toutes les limites de notre approche techno-centrée. En effet, en cas de pluie, de brouillard, de nuages, les écrans deviennent noirs, les gens jouent aux cartes ou regardent un film : la guerre s’arrête pour eux en attendant la prochaine fenêtre météo. Lors des violentes contre-attaques de Daech en octobre 2018 et le repli des FDS, le premier constat d’un officier général a été de dire : « C’est à cause de la météo, nous n’avions plus l’appui aérien. » Sous-entendu, Daech ne respecte pas les règles du jeu, il attaque par mauvais temps !

    Non, nous n’avons pas été tenus en échec par la météo mais par notre refus de nous adapter à notre ennemi et au réel. La guerre par procuration, c’est-à-dire ce refus d’engager des troupes au sol aptes au combat pour s’en remettre uniquement aux forces spéciales et à l’arme aérienne est l’un des facteurs principaux de nos échecs actuels. Les forces spéciales sont faites… pour les opérations spéciales et non le combat conventionnel en zone urbaine ou désertique.

    Encore une fois, ne nous y trompons pas, il ne s’agit nullement ici de critiquer l’apport indispensable aux opérations que constitue l’arme aérienne ou les forces spéciales mais de rappeler que c’est une erreur que de s’en remettre uniquement à elles pour gagner une bataille. Ce concept ultra-technologique conçu pour réduire le format des troupes conventionnelles et séduire le politique en lui faisant croire qu’on peut faire mieux avec moins est un leurre séduisant mais un leurre quand même.

    Alors que fallait-il faire ?

    La réponse est simple : comprendre que si la bataille se gagne au niveau tactique – adaptation au terrain et à l’ennemi – la guerre se gagne au niveau stratégique et politique, et qu’elle est une dialectique des volontés et non une éradication « des méchants » impossible à réaliser.

    En l’occurrence, il fallait resituer la bataille d’Hajin dans un cadre plus global : celui d’empêcher Daech de se reconstituer d’une part et de préserver l’avenir de la moyenne vallée de l’Euphrate en évitant des destructions inutiles d’autre part.

    Au niveau tactique, une bataille se gagne en disposant les moyens adéquats au bon endroit et au bon moment (principe d’économie des forces et de concentration des efforts) pour créer un rapport de force favorable. Ainsi, tout en s’appuyant sur les FDS, il fallait, en sus des moyens d’appui-feux, engager a minima un groupement tactique interarmes motorisé capable de s’emparer rapidement de la poche d’Hajin en limitant autant que faire se peut la destruction des infrastructures.

    En effet, une bataille ne se résume pas à détruire des cibles comme au champ de foire. C’est la combinaison de la manœuvre et du feu qui permet de disloquer le dispositif ennemi et de le mettre dans l’impossibilité de poursuivre la bataille par la conquête des points clés du terrain, et de ses moyens de commandement et logistique. La prise d’Hajin, en décembre, en est l’illustration tardive : l’ennemi, ayant perdu son centre de commandement, n’a plus été en mesure d’opposer une résistance coordonnée par la suite.

    Enfin, la bataille doit être menée en temps imminent dans le champ informationnel, c’est-à-dire avec un temps d’avance. Est cru par le plus grand nombre ce qui est affirmé en premier : c’est une loi immuable dont il faut tenir compte. Une plus grande réactivité aurait été nécessaire pour valoriser nos succès et disqualifier le comportement de l’adversaire quitte à assumer, et non pas justifier après coup, les dommages collatéraux.

    L’évocation de la bataille dans le champ des influences nous permet de faire la transition avec les parties hautes de la guerre, la stratégie et la politique.

    Au lieu de se focaliser de façon excessive sur la poche d’Hajin, la Coalition aurait dû l’intégrer dans une approche stratégique et ainsi découper son espace de bataille non pas en fonction de ses structures internes (répartition entre commandement des forces spéciales en Syrie et commandement conventionnel en Irak) mais en fonction de l’espace de bataille ennemi allant de Kirkuk au Nord-Est de l’Irak au désert d’Al-Anbar à l’Ouest, en passant par Hajin et Al-Qaïm.

    Seule une vue globale du problème aurait permis d’ébaucher une stratégie globale et d’éviter le constat amer de voir Daech resurgir là où on l’a chassé il y a deux ans. Seule une stratégie globale laissant entrevoir une résolution politique durable aurait permis au politique de comprendre la nécessité du temps long au lieu de brusquer les choses pour sortir de ce qui s’apparente à une impasse et un échec.

    Il faut donc rappeler avec le général Desportes que la victoire militaire doit toujours être pensée au prisme de son objectif politique et qu’elle ne peut se passer d’un engagement au contact : « La guerre à distance est un leurre : elle produit un effet militaire mais pas d’effet politique. La “projection de puissance”, c’est-à-dire la projection de destruction, sans “projection de forces”, de soldats sur le terrain ne fonctionne pas ; elle détruit sans maîtriser la reconstruction et crée le chaos. Il y a une vraie illusion de l’efficience aérienne : certes, elle permet quelques économies initiales mais elle ne conduit jamais au résultat espéré. À la fin des fins, il est toujours nécessaire, d’une manière ou d’une autre, de contrôler l’espace. » (8)

    Conclusion

    Oui, la bataille d’Hajin a été gagnée, au moins sur le terrain mais en refusant l’engagement au sol, nous avons prolongé inutilement le conflit et donc contribué à augmenter le nombre de victimes au sein de la population. Nous avons détruit massivement les infrastructures et donné à la population une détestable image de ce que peut être une libération à l’occidentale laissant derrière nous les germes d’une résurgence prochaine d’un nouvel adversaire. Nous n’avons en aucune façon gagné la Combien d’Hajin faudra-t-il pour comprendre que nous faisons fausse route ? w guerre faute d’une politique réaliste et persévérante et d’une stratégie adéquate.

    François-Régis Legrier

    Colonel. Chef de corps du 68e régiment d’artillerie d’Afrique. Commandant la Task Force Wagram au Levant d’octobre 2018 à février 2019. Auteur de Si tu veux la paix prépare la guerre aux Éditions Via Romana

    Courriel de l’auteur : frlegrier@gmail.com

    (1) Operation Inherent Resolve (OIR) : coalition dirigée par les Américains.

    (2) Il faut également souligner l’emploi massif par Daech de roquettes et de mortiers allant parfois à des consommations de 100 munitions par jour.

    (3) Sorti en 2016 : montre les ambiguïtés politico-juridiques d’une prise de décision d’une frappe aérienne.

    (4) Battle Damage Assessment : estimation des pertes ennemies.

    (5) Vincent Desportes : « Leçons d’aujourd’hui pour les guerres de demain », Le Casoar n° 231, p 19.

    (6) L’espace de bataille prioritaire.

    (7) Centre d’opérations couvert d’écrans permettant une recopie des images fournies par les drones ou les avions. C’est à partir de là que s’effectuent les frappes aériennes et les tirs d’artillerie d’où son nom de Strike Cell.

    (8) Vincent Desportes : « Leçons d’aujourd’hui pour les guerres de demain », op. cit.

  • Vichy France a fortement défendu l’idée traditionnelle de la famille. Les femmes mariées n’étaient pas autorisées à travailler. Il est devenu plus difficile d’obtenir un divorce et le fait d’abandonner leur famille était une infraction pénale. L’avortement était considéré comme un crime contre la sécurité de l’État. L’État a également mis en place des mesures financières pour encourager la maternité, telles que des prestations pour les mères et des rations supplémentaires de lait.

    http://historium.tumblr.com/post/179957686672/a-housewife-will-save-you-money-vichy-france
    #travail_famille_patrie #tumblr

    • Il n’empêche que c’est le gouvernement de Vichy qui a institué la « Fête des Mères », cette célébration de toutes les assignées à résidence, qui a perduré jusqu’à nos jours et qui fut complaisamment relayée par l’école, où chaque enfant se devait d’apprendre un petit « compliment » et fabriquer un « collier de nouilles » pour l’occasion. Bon après, les marchands ont fait le job ...

      En 1942, le maréchal Pétain s’adresse à la radio aux femmes en ces termes : « Vous seules, savez donner à tous ce goût du travail, ce sens de la discipline, de la modestie, du respect qui font les hommes sains et les peuples forts. Vous êtes les inspiratrices de notre civilisation chrétienne ».

      (Henry d’Humières, Vérités sur l’action du Maréchal Pétain, Paris, Lettres du monde, 2003, 316 p. (ISBN 2-7301-0167-5), p. 43.)
      Henry d’Humières était un militaire aux ordres de Pétain. En 1942, quand fut dissoute l’"armée d’armistice", il s’engagea dans la résistance.

    • Et pour celles et ceux que ça intéresse, la connaissance de l’herboristerie et le commerce des simples, donc les moyens d’indépendance pour se soigner, ont été supprimés par Pétain.
      Ce fut pour soutenir l’industrie pharmaceutique, mais dans la logique précédente pour retirer aux femmes l’exercice du pouvoir des plantes.
      #sorcières un jour …

      Ne croyez pas que cela ait changé, la france fait encore figure d’exception.

      https://www.senat.fr/questions/base/2010/qSEQ10020825S.html

      Question orale n° 0825S de M. Jean-Luc Fichet (Finistère - SOC)
      publiée dans le JO Sénat du 25/02/2010 - page 409

      M. Jean-Luc Fichet attire l’attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur la reconnaissance d’un diplôme d’herboriste en France. Ce diplôme a en effet été supprimé en 1941 par le Maréchal Pétain. Alors qu’il est rare que des dispositions prises par l’État français soient encore en vigueur dans notre droit actuel, celle-ci demeure, provoquant l’incompréhension de ceux qui veulent légitimement aspirer à exercer le métier d’herboriste.

      http://www.leparisien.fr/environnement/entreprises/le-metier-d-herboriste-l-exception-francaise-17-12-2015-5372141.php

      Un monopole que les pharmaciens entendent bien défendre, l’Ordre se constituant souvent partie civile dans des procès pour exercice illégal de la profession tel que celui auquel a dû faire face Michel Pierre, qui dirige depuis 1972 l’Herboristerie du Palais-Royal à Paris. Ainsi que le souligne Sabah Rahmani, journaliste au Monde qui a écrit sur ce procès, l’étonnant plaidoyer final du procureur de la république est sur ce point assez parlant : "Formellement, vous serez déclaré coupable, mais j’ai totalement conscience des limites de cette loi puisque l’on est dans une impasse totale. On peut aussi déplorer que le savoir-faire des herboristes, qui existe depuis des siècles, voire depuis toujours, et qui sont les ancêtres des pharmaciens, se perde...

      https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/pourquoi-diable-le-marechal-petain-134970

      Je me souviens d’un slogan de manif
      « Pétain, revient, t’as oublié tes chiens » …

      #herboristerie

  • #Natacha_Polony, #Eric_Zemmour, #Jacques_Julliard, #Brice_Couturier, #Elisabeth_Lévy, #Franz-Olivier_Giesbert, #Valérie_Toranian,
    #Arnaud_Leparmentier, #Jean_Quatremer, mais aussi le dessinateur #Plantu : tels sont les nouveaux héros du livre de
    #Sébastien_Fontenelle, #Mona_Chollet, #Olivier_Cyran et
    #Laurence_De_Cock, Les #éditocrates 2. Le cauchemar continue, qui parait aux éditions La Découverte. Parce que, plus que jamais, il nous parait utile, et même vital, de rire des cuistres et de mettre à nu les fabricants de consensus réactionnaire, sécuritaire et raciste, nous ne pouvons qu’en recommander la lecture. Après l’introduction et Les obsessions de Franz-Olivier Giesbert, en voici un nouvel extrait.


    http://lmsi.net/Les-maledictions-de-Brice
    https://seenthis.net/messages/695230
    https://seenthis.net/messages/683674


    • J

      ournaliste, il a testé les sièges rembourrés de Globe, Lui, Marianne et du Monde des débats, avant de se poser sur France Culture, où ses imprécations quotidiennes contre la chienlit syndicale, l’islam et la tyrannie du « politiquement correct » lui ont ouvert les portes du Point et de Causeur. Sur le terrain politique, ses longues années de militance au PS (tendance Rocard) l’ont convaincu en 2007 de prendre sa carte à La Gauche moderne, le parti croupion du leader charismatique Jean-Marie Bockel, conçu comme un club de rencontres entre la droite et la droite. Son apport au monde des idées est un peu moins considérable, puisqu’elle se résume à une contribution à l’ouvrage collectif Existe-t-il une Europe philosophique ?, paru en 2005, et à une épaisse couche de cirage sur les crocos du gourou des start-ups, Macron, un président philosophe [sic], sorti en 2017. #Couturier prend soin néanmoins de truffer ses chroniques de références à d’illustres penseurs – et pas seulement à son « maître à penser » Raymond Aron, philosophe anti-communiste qui a éditorialisé au Figaro pendant trente ans.

    • https://www.acrimed.org/+-Brice-Couturier-+

      Ancien animateur de Radio Nova, #Brice_Couturier a fait partie de la rédaction de la revue Autrement et a été rédacteur en chef du magazine Globe, qu’il avait co-fondé. Il a ensuite été rédacteur en chef du magazine Lui (1990-1992), chef du service Idées de L’Événement du Jeudi (1998-2000), rédacteur en chef adjoint du mensuel Le Monde des débats (2001) et critique musical de Marianne.
      Brice Couturier a également contribué aux revues Communisme et Esprit, et appartient au comité de rédaction de la revue Le Meilleur des Mondes depuis sa création en 2006. Il a animé l’émission de débats « Contre-Expertise » sur France Culture en 2002, et depuis décembre 2006, il produit l’émission « Du grain à moudre » sur cette même chaîne, aux côtés de Julie Clarini jusqu’en 2010, puis de Louise Tourret depuis janvier 2011. Par ailleurs, il a été maître de conférences associé au Centre Hannah Arendt de géopolitique européenne à l’Université de Marne-la-Vallée (2001-2008).

    • À propos de la dernière petite sauterie organisée par Ardisson avec son pote Zemmour :

      https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/zemmour-tete-de-gondole-du-producteur-dardisson

      Pour son émission « Les Terriens du dimanche », Ardisson a un co-producteur, nommé Stéphane Simon. Ce producteur, outre qu’il est actionnaire de Télé Paris, société qui produit Les Terriens du dimanche, est un aussi actionnaire principal d’un nouveau site d’extrême-droite, La France LibreTV, co-fondé par le polémiste André Bercoff et l’avocat Gilles-William Goldnadel (par ailleurs chroniqueur dans cette même émission d’Ardisson, le monde est petit).

    • Je dépose les filles devant leur école et je file au travail en empruntant une toute petite portion du boulevard périphérique celle, qui relie la porte dorée à la porte de Montreuil, à l’heure pile chaque jour presque, d’un chroniqueur dont j’exècre par-dessus tout les chroniques dextrogènes et le petit ton comminatoire, un pauvre type de droite, du nom de Brice Couturier, qui réussit tous les matins le tour admirable de se convaincre lui-même de ses prophéties et de ses incantations, aussi je choisis d’écouter un peu de musique pendant les cinq minutes de ruban périphérique, Duke Ellington. Quand on y pense ce n’est pas rien ce petit pouvoir, celui qui permet à tout un chacun de remplacer la logorrhée idéologique et matinale d’un Brice Couturier par l’admirable swing du grand Duke, celui de Piano in the background, une simple pression du doigt sur un bouton et exit le sale chroniqueur de droite, bienvenue dans Harlem. Ce sont ces catapultes des temps modernes qui rendent ces derniers supportables.

      Ah Brice Couturier ! Combien de mes lectrices et lecteurs de Raffut m’ont dit leur bonheur à la lecture de ce passage !

    • Commi- Quoi ? #Comminatoire. ah oui, j’aime bien ce mot @philippe_de_jonckheere (c’est pas facile à écrire ton nom, je me plante à chaque fois) Raffut, Raffut à lire aussi, mais à ce rythme là va me falloir une seconde vie.

      un extrait d’agoravox qui date de 2015 :

      Brice couturier maintenant.

      Chroniqueur germanophile, pendant des années, Brice Couturier a eu pour mission chez France culture, de nous vendre le modèle allemand, celui de Schröder, une consoeur allemande à ses côtés.

      Américanophile, atlantiste, néo-libéral, néo-conservateur, européiste convaincu et béat, va-t-en-guerre (excusez tous ces pléonasmes !)... et pour finir, guantanamophile, d’aucuns disent que, décidément, Brice Couturier file un mauvais coton ; d’autres, au contraire,… la laine qu’il faut ; une laine tondue sur le dos de tous les damnés de la terre dans une tonte qui ne tolère aucune contestation.

      Quiconque est de bonne foi ne saurait néanmoins reprocher à ce « Brice de Nice » de faire l’âne comme tant d’autres soucieux de garder leur emploi et de prospérer dans la carrière : politique, journalisme et divertissement. N’ayez aucun doute : Bruce Couturier est ce qu’il dit qui est ce qu’il croit : Brice Couturier est un homme de religion, un homme de toutes les religions, sauf une - inutile de préciser laquelle -, car, homme de toutes les doxas, homme-béquille, Brice Couturier aime qu’on pense à sa place. Et vous pouvez parier qu’il se croit anticonformiste ; et en moins de mots qu’il faut pour le dire : un homme libre, libre et rebelle, un vrai !

      Est-il nécessaire de préciser que vous ne trouverez pas son contraire sur France Culture ? Non, bien sûr. Son contraire serait inassimilable par une rédaction qui n’a plus rien à envier à celle de ses confrères ; et ces confrères-là sont en faillite. A ce sujet, il serait peut-être temps que le CSA s’y intéresse au nom de la pluralité non pas de l’information mais des points de vue propagandistes.

      Brice Couturier est à la fois le monde tel qu’il est, tel qu’il sera et tel qu’il doit être quand on se moque de savoir s’il est bon qu’il soit ce qu’il est ou bien quand on manque d’ambition pour le genre humain ou que l’on a la lâcheté de croire que si ce monde était différent, eh bien… il serait pire encore. Aussi, sur le vu de ses attributs, de ses allégeances et de son cv-bréviaire, il vraiment surprenant que Brice Couturier, chroniqueur et contradicteur ventriloque et métronome, n’ait pas encore été nommé à la tête de France Culture ! Mieux… de France télévisions ; ou bien du journal Le Monde ! Que sais-je encore ! Tenez : du CSA ! Et pour finir : le fauteuil de l’Elysée.

      Comment ? Vous dites ? Celui qui l’occupe aujourd’hui remplit à merveille sa tâche : celle qui lui a été assignée par ceux qui ont permis qu’il soit candidat ; ce qui lui donnait un chance sur deux d’être élu ?

      Soit.

      N’empêche, directeur ou Président… avec Brice Couturier, ce serait pire encore, c’est-à-dire : mieux, tellement mieux ; car aujourd’hui, la politique du pire est bel et bien la politique du meilleur.

  • Du féminisme à la française
    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/du-feminisme-a-la-francaise-207061

    Traquer les cartes postales montrant des femmes dénudées : c’est le dernier combat en date des féministes françaises. Mais cette ridicule occupation estivale n’est pas exempte d’enjeux sociaux et politiques.

    Le féminisme actuel n’a plus rien à voir avec le féminisme historique des années 60-70, dont les exigences étaient alors parfaitement justifiées, dont la voix se joignait à d’autres mouvements de libération pour une plus grande justice sociale . Comment encore avoir un débat constructif sur les questions de société communes aux femmes et aux hommes ? Désolée, les filles, mais moi je ne m’y retrouve plus de ce féminisme de plus en plus institutionnalisé où le but ultime n’est plus l’égalité entre les sexes , mais une forme désespérée de domination dans la société.
    #féminisme #ridicule #cartes_postales #justice_sociale

    • Quant aux amateurs de pétanque, ils ont encore en tête les représentations de Fanny qui offrait son cul à baiser à ceux qui, paradoxalement, avaient perdu la partie sans marquer un seul point. Rien de bien inquiétant dans ces productions du folklore local, on en conviendra aisément.

      En 2018 il faut juste oser. Sinon, on pourra juste noter la subtile élégance de pensée et de l’approche de l’auteur.

      Jacques Lucchesi rejoint désormais le clan des #petits_hommes qui osent parce que ce n’est pas un #grand_homme

    • Il n’y a pas de « le féminisme » ni dans les années 1960-70 ni aujourd’hui. Pas grand chose de commun entre le féminisme dit « du choix » et le féminisme intersectionnel aujourd’hui et même chose pour le féminisme radical ou les tendances essentialistes comme psychépo des années 1970. Que tu ne t’y retrouve pas dans le féminisme institutionnel est très compréhensible, mais c’est dommage que tu ne connaisse que celui là.

      Sinon par rapport à ces cartes postales, tu utilise ton temps pour ridiculisé des femmes qui luttent contre ce qui leur semble important (la sexualistation et objectivation des femmes fait parti du continuum de l’oppression des femmes) en te servant d’un texte écrit par un macho pourrave et en réduisant tout les féminisme et cela plutot que de faire les choses pour les femmes qui te semble utile. Niveau débat constructif on peu faire mieux.
      #mansplanning

      Ces cartes ca me semble pas très important, c’est les journalistes qui montent ca en épingle parceque ca permet d’illustré avec des culs de femmes, exactement le même manière que les Femen ont eu beaucoup de visibilité. Si c’est pas interessant autant ne pas s’y interesser.

    • @mad_meg @reka D’abord, je ne ridiculise personne.
      Toutefois, après une deuxième lecture, et ne connaissant pas l’auteur, ceci peut être mal approprié, je l’admets. Cela dit, si j’ai réagi c’est sur le fond. Cette façon désespérée de pointer continuellement l’autre sexe me dérange de plus en plus. Tous les hommes ne sont pas sexistes. Je suis féministe dans l’âme et très favorable à la lutte contre toute forme de discriminations et oppressions, la liste serait trop longue à nommer ici. Mais je n’adhère pas à ce féminisme-là et je ne pense pas qu’en suivant cette voie nous pouvons élaborer quelque chose de constructif sur les rapports hommes,femmes à l’avenir dans notre société. Au contraire, cela ne fait qu’attiser les tensions et maintenir le statu quo.

    • Le « Tous les hommes ne sont pas sexistes. » c’est un stéréotype anti-féministe que tu ressort. On appel ca #not_all_man
      Le féminisme est une lutte contre un système et non contre des personnes. C’est une lutte contre des modes de pensé, des traditions, des idées toutes faites, par exemple la culture du viol. c’est pas une question de donner des médailles de non sexiste aux hommes que tu apprécie. Il y a des femmes sexistes aussi, on s’en fout. Tant mieux si tu connait des hommes pas sexistes, mais ils sont clairement pas assez nombreux vu l’état des choses et on va pas passé 9 ans à les congratulé. Les féministes ont autre chose à faire que de flatter l’égo des hommes que tu juge pas sexistes.
      Lutter contre les représentations objectivantes des femmes ca peut très bien se faire avec des hommes, je voie pas ce qui serait non constrictif. Surtout si il existe des hommes pas sexistes comme tu le dit, je voie pas pourquoi ca les chiffonnerait ce genre de sujets. Et pour les tensions c’est la moindre des choses, on parle du pouvoir et ceux qui l’ont ne le donne jamais, il faut le leur prendre et ca c’est pas possible sans tensions.

    • @david2 , comme je l’ai écrit si j’ai posté cet article et cette photo de mauvais gout, c’était en réaction sur le fond (lire mes autres commentaires) même si d’une certaine façon cela en fait partie. C’était inapproprié. Amicalement, Marie-Lou.

      @mad_meg avec plaisir. Nous lutons toutes les deux pour une cause commune avec visiblement quelques approches différentes, merci bonne soirée aussi.

    • Une des difficultés dans ce combat comme dans d’autres (mais celui-ci est parmi les quelques essentiels) c’est qu’on ne convainc pas les gens, les machos non plus, en les engueulant... Du coup, je comprends aussi l’approche révolutionnaire mais celle-là m’empêche de participer au combat puisque je suis « dans le mauvais camp », outre que je suis plutôt réformiste même si ce n’est vraiment pas tendance... Dans la vie sociale, je sais que je peux être un homme féministe en réagissant, argumentant et convainquant des hommes non féministes et en manifestant ma différence face aux machos.
      #mes_deux_sous_de_reflexion
      Je retourne derrière mon écran, réfléchir encore (et encore)...

    • @marie_lou Je reconnais que mon approche est assez particulière. Je te conseil mon tag #mégèrisme :)
      En tout cas je suis plus proche des féministes des années 1970 que du féminisme institutionnel actuel que tu dénonce. Il me semble que les féministes de cette époque s’organisaient en non mixité et que c’est plutot le féminisme institutionnel que tu dénonce qui est très inclusif avec les hommes.

      @suske Je sais pas ce que tu appel des machos à convaincre. Jusqu’à quel point on doit accepter de débattre avec des gens qui nous traitent en inférieurs et qui ne sont pas là pour débattre mai seulement te faire taire ? En tant que blanche je peu discuter avec des racistes blancs probablement de manière plus détachée et moins perdre patience et souffrir intérieurement qu’une personne racialisée et victime des discriminations raciales. Parler aux hommes misogynes pour un allié c’est votre boulot, mais demandé aux femmes de pas perdre leur calme avec des misogynes : je dit non. Ca culpabilise encor toujours les mêmes. Il y a des femmes capable de garder leur calme avec des machistes, et ca m’arrive certains jours, tant mieux, mais on va pas faire des histoires à celles on céder à la colère quant il y a de bonnes raisons de le faire. C’est aux hommes de convaincre leurs paires ; les machos n’écoutent qu’eux. C’est pas aux femmes de prendre soin des hommes pour leur rendre le féminisme agréable et relaxant. Ca fait plusieurs millénaires que les femmes sont conditionnées à s’occuper des hommes, à les flatter, les détendre, leur donner le sentiment d’être supérieurs, que leurs problèmes, leur temps et leur bien-être est plus important que celui des femmes. Je trouve salutaire que des femmes arrêtent de faire ca et les prennent à rebrousse poile quant ils se comportent de manière machistes. On refuse la colère aux femmes or il y a de quoi se facher. Garder sa colère en soi ca provoque des maladies, on va pas demander aux femmes de se rendre malade pour le bien-être des machos. Ca fait presque deux siècle que les féministes parlent et écrivent avec douceur et patience et c’est pas les hommes qui se bousculent au portillon.

    • C’est aux hommes de convaincre leurs paires ; les machos n’écoutent qu’eux.

      C’est ce que je tente de faire quand cela se présente.

      Dans la vie sociale, je sais que je peux être un homme féministe en réagissant, argumentant et convainquant des hommes non féministes et en manifestant ma différence face aux machos.