Si le management reprenait le chemin du bon sens ? – Le Blog de Denis Garnier

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  • Si le #management reprenait le chemin du bon sens ? – Le Blog de Denis Garnier
    https://denisgarnier.blog/2015/05/01/si-le-management-reprenait-le-chemin-du-bon-sens

    Depuis les années 70 le rôle des femmes et des hommes qui encadrent et organisent le travail d’autres femmes et d’autres hommes, s’est progressivement transformé en un métier qui pressurise des ressources humaines pour des objectifs souvent inatteignables. L’ascenseur social est en panne et le travail est en crise. Son évaluation est biaisée par le prisme de procédures imposées par des exigences d’efficacités spéculatives qui dépassent souvent le cadre de l’entreprise. L’#organisation de la production du #travail conduit à gérer ces ressources sans humanité et, dans ce cadre, nous verrons qu’il n’est pas nécessaire d’être le diable pour le devenir.

    D’autres méthodes existent pour organiser la production en ménageant les femmes et les hommes au travail. Le slow management est-il une réponse ? Le management doit-il rester un métier à part entière ? L’ascenseur social peut-il repartir ? Le travail a-t-il besoin de hiérarchie ? La qualité ne doit-elle pas devenir son nouveau centre ?
    Cet article souhaite présenter l’inévitable impasse dans laquelle s’échoue un management trop mathématique des ressources humaines. Pour promouvoir des échanges respectueux du travail entre des managers apaisés et des travailleurs reconnus, il devient indispensable d’aménager un nouveau paradigme. Pour l’auteur de cet article, le management, avec son entreprise, va progressivement reprendre le chemin du bon sens.

    #DRH

    • Si le management des entreprises avait jamais eut un jour du bon sens, on le saurait.
      Exemple, la catastrophe de Courrières (1906).

      L’accident fit officiellement 1 099 morts sur près de 1 800 mineurs descendus ce jour-là, mais le bilan réel est probablement supérieur en raison de la présence de travailleurs « irréguliers » dont le décès n’a pas été imputé à cet accident.

      Une des causes indirectes serait un feu de mine qui s’était déclenché les jours précédents dans des vieux travaux.
      Pierre Simon, plus connu sous le nom de Ricq1, délégué mineur depuis 1891, demande que personne ne descende tant que le feu ne sera pas éteint. Poursuivre l’exploitation du charbon dans ces conditions est en effet trop dangereux. Mais son avis n’est pas suivi.

      Trois jours après l’explosion, les recherches pour retrouver les survivants sont abandonnées toujours par le management
      Le 30 mars, soit vingt jours après l’explosion, treize rescapés réussissent à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres, un quatorzième fut retrouvé quatre jours plus tard.

      l’article de Monsieur Denis Garnier me semble hors de toute réalité