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  • POINT DE VUE. « L’Europe, à l’aube d’une cure d’austérité sans précédent »
    https://www.ouest-france.fr/reflexion/point-de-vue/point-de-vue-leurope-a-laube-dune-cure-dausterite-sans-precedent-9c5203
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyNDAxN2M0MTE0Njg0NzE2NjVlMWVlODE1NmQwZDk4NmFkMDQ?width=1260&he

    On devine, en creux, ce qui se dessine : un état d’urgence budgétaire permanent qui permettra de justifier toutes les régressions sociales sans qu’aucune d’entre elles ne soit jamais suffisante pour résorber la dette. A fortiori lorsque, conformément aux recommandations très orientées de la Commission, il n’est jamais question de collecter de nouvelles recettes. La Commission a en effet demandé 8 fois à la France de réformer son système de retraites mais ne propose ni de taxer davantage les près de 100 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires ni de rétablir l’impôt sur la fortune ou d’étendre la taxe sur les superprofits.
    L’austérité qui vient

    En somme, il n’y aura jamais assez de coupes budgétaires dans la santé publique, le logement social, l’éducation, les transports en commun. Il n’y aura jamais assez de réformes des retraites, du RSA, de l’assurance chômage, de l’aide médicale d’État. Pour une simple et bonne raison : l’austérité ne permet pas de réduire la dette. Le Fonds Monétaire International lui-même le reconnaît noir sur blanc dans un rapport publié en 2023. Molière se riait des saignées prescrites aux malades par les médecins du XVIIe siècle. Que dirait-il des cures d’austérité prescrites par les dirigeants du XXIe siècle ?

    Au cœur d’une crise sociale sans précédent qui aura vu en 2 ans les prix de l’alimentation flamber de 20 %, ceux de l’électricité de 45 %, et avec 10 millions de personnes pauvres en France, les dirigeants européens s’apprêtent donc à fragiliser encore davantage les citoyens au service d’objectifs vains et d’un autre temps : discipline budgétaire, compétitivité, croissance.

  • L’alunisseur d’une entreprise privée américaine survit toujours dans l’espace
    https://www.ouest-france.fr/sciences/espace/lalunisseur-dune-entreprise-privee-americaine-survit-toujours-dans-lesp

    L’alunisseur Peregrine de la société privée Astrobotic fonctionne toujours, quatre jours après avoir quitté la Terre. L’appareil est pourtant victime d’une fuite de carburant et ses heures pourraient être comptées.

    Ici aussi, campisme crétin à la limite de l’acharnement thérapeutique. Tu auras sans doute constater que les sondes chinoises ou indiennes sont des échecs avant même qu’elles aient décollées. Par contre, les sondes des startups américaines sont des succès, alors même qu’il a été acquit dès la fin de la phase de décollage, que la sonde n’arriverait pas à destination.

  • regarde présentement la présentation des koulaks candidats à la prochaine saison de « L’Amour est dans le pré » : il y a un qui est fan de Johnny Hallyday, un qui est fan de Michel Sardou, un qui dit que « Les femmes c’est comme les places de parking, les meilleures sont déjà prises » et un qui cache des plaquettes de beurre dans les poches de ses collègues « parce que dans la vie il faut bien rigoler ».

    La Garreau se demande auquel écrire.

  • Un sondage « inquiétant » sur les lacunes historiques des jeunes
    https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/sondage-sur-les-lacunes-historiques-des-jeunes-signal-dalarme-ou-gloubi
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyNDAxNGY3NGNhOGViNDU4MTNlNTQ3ZmZjZGIzOWY4MTBhMjg?width=1260&he

    Un sondage qui laisse « sceptique » Anne Cordier

    Pour Anne Cordier, professeure des universités en sciences de l’information et de la communication, qui étudie le rapport aux médias et à l’information de 250 élèves des Hauts-de-France, de Normandie et des Pays-de-la-Loire, du CE1 jusqu’à la première, on ne peut que rester « sceptique » face à une telle analyse, qui vient « bien sûr servir l’adhésion massive au déclinisme et particulièrement à une conception d’une jeunesse dégradée ».

    La faute aux réseaux sociaux

    Selon La Tribune dimanche, c’est bien « son rapport à l’actualité qui nourrit [les] égarements » des jeunes, avant d’expliquer que « les réseaux sociaux sont la première source d’information pour 45 % » des sondés.

    Une « remise en cause sans surprise », pour Anne Cordier, qui rappelle que « le réseau social est un canal qui est utilisé pour pouvoir accéder à toutes sortes de sources d’information. On y retrouve les médias traditionnels, comme Ouest-France, La Voix du Nord ou Libération, mais aussi des créateurs de contenus (Hugo Décrypte, Micode, etc.). Les jeunes – et parfois les moins jeunes aussi – ont délégué leurs systèmes de veille de l’actualité à ces réseaux sociaux ».

    #Anne_Cordier

  • Dans ce village isolé des Pyrénées-Orientales, une #voiture_électrique est proposée en #libre-service

    Jusqu’à octobre 2026, le village de #Prugnanes (Pyrénées-Orientales) expérimente la location d’un véhicule électrique. Les 100 habitants tout comme les personnes de passage peuvent l’utiliser contre quelques euros afin d’aller faire leurs courses ou se rendre chez le médecin. Une idée qui doit permettre notamment de pallier le manque de stationnement dans la bourgade.

    Elle est neuve et n’émet pas de bruit, mais elle est surtout en libre-service. À Prugnanes (Pyrénées-Orientales), les 100 habitants ont la possibilité de louer une voiture électrique mise à leur disposition à l’entrée du village. Le maire, Pierre-Henri Bintein (sans étiquette), a fait installer une borne en octobre 2023, à proximité de places de parking. « C’est une expérimentation qui va durer trois ans. C’est unique dans notre département », nous explique l’édile qui a pris l’idée à la commune de #Villerouge-Termenès (Aude).

    À Prugnanes, il n’y a pas de commerce ou d’école. Aucun bus ne dessert la commune en montagne. Pour aller chercher son pain ou déposer son enfant le matin, la voiture est donc obligatoire. Les habitants peuvent désormais emprunter le véhicule électrique durant quelques heures pour se rendre dans la commune d’à côté, qui dispose de toutes les commodités, ou bien à Perpignan, situé à 50 km de Prugnanes, soit une heure de route.

    Réduire le budget essence des habitants

    « Il faut compter entre 14 et 20 € de gasoil pour se rendre à Perpignan et revenir. Les habitants n’ont pas de gros moyens et ont surtout de vieilles voitures », déplore Pierre-Henri Bintein. La voiture électrique, ayant une autonomie supérieure à 100 km, pourrait donc leur faire économiser de l’argent. Pour trois heures de location, ils sont invités à payer 3 € et 1 € de réservation. Ensuite, le véhicule neuf électrique se loue 75 centimes pour 30 minutes.

    Afin de proposer ce service à ses administrés, la municipalité, aidée par le Département, a déboursé environ 13 000 € pour l’installation de la borne électrique et paie un forfait location de 700 € par mois. En clair, elle ne gagne pas d’argent avec la voiture électrique. Une dépense qu’elle pouvait tout de même se permettre grâce aux neuf éoliennes installées sur le territoire communal. « Elles nous rapportent 100 000 € par an », glisse l’élu local.

    Un geste écologique

    En plus de vouloir aider les habitants dans leur quotidien, Pierre-Henri Bintein espère faire changer les mentalités. « A-t-on vraiment besoin d’avoir une voiture tous les jours ? », s’interroge-t-il sans cacher sa sensibilité écologique. Réduire le nombre de véhicules dans son village pourrait en plus régler un autre problème : le manque de stationnement. « En montagne, nous avons peu de parkings », confirme-t-il.

    L’expérimentation vient de débuter et la voiture est louée environ cinq fois par semaine, rapporte Le Parisien . « Ce n’était pas une demande de la part des habitants, nous indique le maire. Mais, je compte sur le bouche-à-oreille. » Pour louer le véhicule électrique, il faut forcément télécharger une application. « Cela peut être un frein pour certains, c’est vrai. » Petit plus du dispositif : les touristes, les personnes de passage, les habitants des villes des alentours peuvent louer l’automobile. Les 30 minutes leur sont facturées 1 €.

    https://www.ouest-france.fr/economie/transports/voiture-electrique/dans-ce-village-isole-des-pyrenees-orientales-une-voiture-electrique-es
    #urban_matter #transports #urbanisme

  • Ils vont pourrir la planète pendant 15 ans et la presse s’émerveille : « À 74 ans, pour lui, et 64 ans, pour elle, les deux retraités ont décidé de changer radicalement de vie. »

    Alors que « changer radicalement de vie » quand on est migrant, la presse s’émerveille moins je trouve.

    Ils vendent leur maison pour partir en croisière autour du monde pendant quinze ans - Edition du soir Ouest-France - 28/12/2023
    https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2023-12-28/ils-vendent-leur-maison-pour-partir-en-croisiere-autour-du-monde-pendan

  • À l’Élysée, Emmanuel Macron remplace l’un de ses plus proches collaborateurs
    https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/a-lelysee-emmanuel-macron-depoussiere-c007af7e-a3fd-11ee-9c1f-9c2fef22f

    À compter du 2 janvier. Patrick Strzoda ne sera plus le directeur de cabinet du Président, une responsabilité qu’il exerce depuis 2017. Âgé de 71 ans, l’ancien préfet d’Ille-et-Vilaine (2013-2016) va devenir chargé de mission pour quelques mois, toujours à l’Élysée.

    Le fidèle bras droit d’Emmanuel Macron, jadis au cœur de « l’affaire Benalla », sera remplacé par Patrice Faure, 56 ans. Un homme jugé cash et efficace, qui a tôt tapé dans l’œil du chef de l’État. L’ancien militaire, diplômé en histoire et mathématiques, est passé par la DGSE, la préfecture de police de Paris et le secrétariat d’État aux Outre-mer. Entré dans la préfectorale, il a connu Mayotte (2006-2008), l’Ille-et-Vilaine (2014-2016), la Guyane (2017-2019), le Morbihan (2019-2021), puis la Nouvelle-Calédonie (2021-2023) comme haut-commissaire de la République.

    Actuellement chargé de mission au ministère de l’Intérieur (il a, notamment, effectué quelques déplacements en Guyane), Patrice Faure commençait à trouver le temps un peu long, alors que le poste de directeur de cabinet lui était promis depuis plusieurs mois. Au contact direct avec le Président, ce fin connaisseur des Outre-mer aura certainement à jeter un œil sur la révision constitutionnelle se préparant en Nouvelle-Calédonie. Patrice Faure sera placé sous la responsabilité d’Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Élysée. À moins qu’Emmanuel Macron ne décide de s’en séparer également…

  • France : des peines de prison pour sept militants de l’ultragauche jugé à Paris
    https://www.ouest-france.fr/societe/justice/projet-daction-violente-sept-militants-dultragauche-condamnes-a-des-pei

    Publié le : 22/12/2023 - 14:13

    Des peines allant de deux ans de prison avec sursis à cinq ans de prison, dont trente mois avec sursis probatoire, ont été prononcées vendredi par le tribunal correctionnel de Paris à l’encontre de sept sympathisants d’ultragauche jugés pour association de malfaiteurs terroriste dans le cadre de « l’affaire du 8 décembre 2020 ».

    (...)

    Après l’énoncé de la décision, Me Raphaël Kempf, un de ses avocats, a estimé que les motivations étaient « extrêmement problématiques ». Tout en se disant soulagé que son client ne retourne pas en prison, il s’est inquiété de l’ « extension à la sphère politique et militante de la notion de terrorisme que signe ce jugement ». « Les juges disent clairement que le fait d’exprimer des critiques ou du ressentiment à l’égard de l’institution policière pouvait constituer un acte de terrorisme », a déclaré l’avocat.

    (...)

  • En Pologne, un député d’extrême droite vide un extincteur sur un symbole du judaïsme
    https://www.ouest-france.fr/europe/pologne/en-pologne-un-depute-dextreme-droite-vide-un-extincteur-sur-un-symbole-
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzEyZjIxMjQxYWM4YjExOWRlNzcwNzExYTA4N2E3YzQxMjg?width=1260&he

    La chaîne d’information polonaise TVN24 a diffusé des images de l’incident, durant lequel Grzegorz Braun éteint les flammes du chandelier, allumées à l’occasion de la fête juive Hanoucca. (...) Grzegorz Braun a par le passé affirmé à tort qu’il existait un complot visant à transformer la Pologne en un « État juif ».

    Il faut lire la presse arabe (https://www.raialyoum.com/%d8%a7%d9%86%d9%81%d8%ac%d8%b1-%d8%ba%d8%a7%d8%b6%d8%a8%d8%a7-%d9%88%d8%a) pour découvrir que le député entendait dénoncer l’extermination de la guerre d’anihilitation qui a lieu en ce moment à Gaza (وسط الضباب المنبعث من مطفأة الحريق، أطل النائب البولندي جرزيجورز براون، ليشعل عاصفة من الجدل في البلاد، احتجاجا على الابادة حرب الابادة الاسرائيلية ضد اهل قطاع غزة.)

  • Le livre en partie traduit par les élèves de Guingamp repris et offert par le ministre Gabriel Attal
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/guingamp-22200/le-livre-en-partie-traduit-par-les-eleves-de-guingamp-repris-et-offert-
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzEyMWE2MzE2NTM2YWM4MWIxMjA0YzllZGY3M2Q2MGVkZjE?width=1260&he

    Le livre Ada et Zangemann, en partie traduit par des élèves du collège Prévert de Guingamp (Côtes-d’Armor), a terminé dans les mains du ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, lundi 4 décembre, à Bonn. Il a annoncé en faire cadeau à tous les parlementaires. De quoi ravir les élèves et leur professeure.
    Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a distribué à tous les parlementaires de l’assemblée parlementaire franco-allemand un livre en partie traduit par des élèves du collège Prévert de Guingamp.
    Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a distribué à tous les parlementaires de l’assemblée parlementaire franco-allemand un livre en partie traduit par des élèves du collège Prévert de Guingamp. | CAPTURE D’ÉCRAN
    Ouest-France Donovan GOUGEON. Publié le 06/12/2023 à 19h30

    C’est un clin d’œil qui devrait ravir les élèves du collège Prévert de Guingamp. Alors que des élèves guingampais ont mené un travail de traduction, avec leur professeure Annaïck Richomme, d’un livre allemand, Ada et Zangemann, ce dernier s’est retrouvé dans les mains du ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, lundi 4 décembre 2023.

    C’était à Bonn en Allemagne, à l’occasion de l’Assemblée parlementaire franco-allemande (APFA).
    De quoi « faire plaisir à nos élèves »

    Le ministre a annoncé, lors de son audition, l’offrir à tous les parlementaires présents. « C’est un livre pour enfants qui parle du potentiel et des risques associés aux technologies et qui parle notamment du rôle des lois, a-t-il exprimé, le livre en main. C’est surtout un livre allemand qui a été traduit par une centaine d’élèves germanistes en France, avec leurs professeurs, dans plusieurs établissements. Grâce au numérique, ils ont travaillé tous ensemble. »

    De quoi « faire plaisir à nos élèves » appuie la principale du collège Prévert, Geneviève Roussel. Trois autres établissements en France avaient pris part à l’opération. « Ils sont, je crois, la plus belle incarnation de ces liens que nous avons le devoir et la capacité par ces actions de renforcer encore », a ajouté le ministre.

    #Ada_Zangemann #Guingamp

  • Petite enfance en Mayenne : pourquoi des agents ont perturbé la session du conseil départemental
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/laval-53000/petite-enfance-en-mayenne-pourquoi-des-agents-ont-perturbe-la-session-d

    À l’appel de deux syndicats, 150 manifestants, agents de la petite enfance et membres d’associations, ont investi la session du conseil départemental de la Mayenne ce lundi 11 décembre 2023. Insatisfaits des réponses apportées par le président Olivier Richefou, les syndicats se réuniront à nouveau pour voir quelle suite donner à leur mouvement.

    https://justpaste.it/cp62u

  • Morts à la rue

    La police essaye d’identifier une SDF d’une soixantaine d’années retrouvée morte dans une rue à Bordeaux jeudi 30 novembre 2023.
    https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux-33000/une-sdf-retrouvee-morte-a-bordeaux-ils-recherchent-son-nom-pour-lui-off

    Elle se faisait appeler Bernadette dans les rues de Bordeaux. Une femme blonde d’ une soixantaine d’années, toujours habillée en noir, que les habitants croisaient souvent en train de tirer un chariot à roulettes. Jeudi 30 novembre 2023, son corps a été retrouvé dans une impasse. Cette SDF risque d’être enterrée sous X si personne n’arrive à retrouver son nom de famille rapidement.

    « Pour le moment c’est Mme X. C’est d’une tristesse… », s’est émue Corinne Dalbera, la présidente des Robins de la rue, sur le Facebook de l’association. Avec son message publié mardi 5 décembre 2023, elle espère aider la police à identifier la SDF. Une course contre la montre « afin qu’elle ne soit pas enterrée sous X », a précisé Corinne Dalbera à nos confrères.

    L’association dispose de maigres informations : un prénom, une couleur de cheveux, un âge approximatif. Selon elle, la SDF dormait dans les rues de Bordeaux depuis une dizaine d’années.

    Pour retrouver son identité, les forces de l’ordre peuvent s’appuyer sur un nombre très impressionnant de données : le fichier des personnes recherchées (FPR), le fichier automatisé des empreintes digitales (FAED), le fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), les fichiers internes à la gendarmerie, le Caddis.

    Entre 40 et 1 000 personnes enterrées sous X tous les ans

    Pour leur faciliter le travail, un nouvel outil du nom de Fenix (fichier d’enregistrement et d’identification des X) doit être déployé. Il serait capable de recenser, puis de croiser les profils des personnes disparues avec ceux des personnes enterrées sous X. Mais le décret d’application du Conseil d’État n’a toujours pas été adopté.

    Le nombre de personnes inhumées anonymement en France chaque année n’est pas clairement communiqué par les autorités . Selon l’association Assistance et recherche de personnes disparues (ARPD), elles seraient entre 40 et 50. La revue de Médecine légale, elle, avançait en 2015 le chiffre de 1 000 personnes.

    Un homme sans domicile fixe retrouvé mort dans une toile de tente
    https://www.estrepublicain.fr/faits-divers-justice/2023/12/07/un-homme-sans-domicile-fixe-retrouve-mort-dans-une-toile-de-tente

    Âgée d’une cinquantaine d’années, la victime dormait sous une tente depuis plusieurs années, sur les berges du Bras Vert, dans le centre-ville de Nancy. Son corps inerte a été découvert lundi soir.

    Une marche lumineuse à Bordeaux en hommage aux morts de la rue
    https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/une-marche-lumineuse-a-bordeaux-en-memoire-des-personnes-laissees-et-mortes-dan

    Ce vendredi 8 décembre, une quinzaine d’associations* organisent une « marche lumineuse en mémoire des personnes laissées et mortes dans la rue ou des conséquences de leur vie à la rue ces dernières années à Bordeaux » :

    « Nous invitons, en cette période hivernale et à la veille des fêtes de fin d’année, toutes les personnes, associations, syndicats, politiques, sensibles à cette cause et également les personnes directement concernées par ce risque , qui sont toujours sans domicile fixe aujourd’hui, à se joindre à nous pour rendre hommage aux nombreuses victimes du manque de considération, de prise en charge et d’humanité de l’État. »

    La rue à Bordeaux a déjà connu une victime depuis la trêve hivernale 2023. Selon de nombreux témoignages, elle disait s’appeler Bernadette et vivait à la rue depuis plus d’une dizaine d’années. Jeudi 30 novembre, elle a été retrouvée inanimée, impasse Caillabet, en plein centre-ville. Âgée d’une soixantaine d’années, son identité n’a pas encore été formellement établie, ni les raisons de son décès.

    En 2022, les associations avaient choisi la date du 1er novembre, jour symbolique de la Toussaint et de la trêve hivernale. Une centaine de personnes étaient venues marcher « pour l’honneur des sdf et pour un monde meilleur ».

    Associations et collectifs signataires* : La maraude du cœur Bordeaux, Les gratuits Gironde solidarité, La Cloche, Le CSOR, Le DAL, Le CLAP33, AC Gironde, Imagine Demain, Graines de solidarité, Diamants des cités, Toutes à l’abri, Solacmi, La piraterie, Un petit bagage d’amour, Un espoir solidaire, Les robins de la rue.

    #logement #sans_domiciles

  • Sans domicile depuis juin, il entame une grève de la faim dans les locaux du CCAS de Plœmeur
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/ploemeur-56270/sans-domicile-depuis-juin-il-entame-une-greve-de-la-faim-dans-les-locau

    Yves Dubessay a entamé une grève de la faim, jeudi 7 décembre 2023, dans les locaux du Centre communal d’action sociale (#CCAS) de Plœmeur (Morbihan). Délogé à l’heure de midi, par la police, il est revenu s’y installer à l’ouverture en début d’après-midi.

    « Je n’en peux plus. Je suis à bout. Je grelotte dans ma voiture. Je ne dors plus à cause du froid. Je veux juste vivre dignement et avoir un toit. » C’est en ces quelques mots qu’Yves Dubessay, 51 ans, en attente d’un #logement_social, résume sa situation. Il a entamé une grève de la faim depuis le jeudi 7 décembre 2023, dans les locaux du centre communal d’action sociale (CCAS) de Plœmeur (Morbihan), pour se faire entendre et alerter l’opinion.

    « Je n’ai rien à perdre »

    #grève_de_la_faim #DALO

    • Clichy-sous-Bois 93 - Invisibles : ils vivent dans les caves
      https://www.tf1info.fr/immobilier/video-invisibles-ils-vivent-dans-les-caves-2278223.html#

      Au Chêne Pointu, les habitants côtoient le dernier degré de pauvreté. Des hommes, le plus souvent #sans-papiers, vivent dans les caves des immeubles, un refuge pour éviter la rue.

      Les sous-sols seraient squattés dans près d’une dizaine d’immeubles du Chêne Pointu, une cité emblématique du 93. Point de départ des émeutes de 2005, elle a aussi servi de décor au film Les Misérables de Ladj Ly, nommé aux Oscars. La copropriété privée de 18 immeubles, complètement délabrée, a été rachetée par l’État pour être réhabilitée. Certaines barres, menaçant de s’effondrer, doivent être démolies.

      Ce quartier, symbole du mal-logement, est pourtant devenu un refuge pour une quinzaine de travailleurs, en majorité sans-papiers. Ils ont trouvé là-bas un toit, et même de quoi gagner quelques euros, une existence sur le fil. C’est une existence parallèle à celle des occupants des étages qui ont dû se résigner à cohabiter avec ces squatteurs. Certains se plaignent du bruit, de l’insalubrité, mais une solidarité s’est aussi mise en place entre habitants du dessus et du dessous.

  • Nouvelles du bled et de sa #fachosphère : bien vu, les #antifas du 53 !

    À Laval, deux manifestations interdites à cause du risque d’affrontements - France Bleu
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/a-laval-deux-manifestations-interdites-a-cause-du-risque-d-affrontements-

    Dans son arrêté interdisant les deux manifestations, publié ce vendredi 08 décembre, la préfecture de la Mayenne évoque plusieurs raisons et notamment celles d’un risque élevé d’affrontements entre les militants des deux camps.

    Mais d’autres manifestation de l’extrême-droite ont aussi été interdites ailleurs (mais on ne sait pas pour quelles raisons)
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/un-rassemblement-organise-par-un-parti-d-extreme-droite-interdit-a-la-roc

  • Dans les rumeurs d’enlèvements d’enfants, pourquoi est-il toujours question de camionnette blanche ? - Edition du soir Ouest-France - 07/12/2023
    https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2023-12-07/dans-les-rumeurs-d-enlevements-d-enfants-pourquoi-est-il-toujours-quest

    Dans les rumeurs d’enlèvements d’enfants, pourquoi est-il toujours question de camionnette blanche ?

    Par Anne-Louise SEVAUX.
    Un homme qui rôde, dans une camionnette blanche, aurait essayé d’enlever des enfants. Cette rumeur se diffuse régulièrement partout en France. Il en est d’abord question sur les réseaux sociaux, puis directement en classe ou dans les médias. Mais d’où sort cette histoire ? Et pourquoi est-il toujours question d’une camionnette blanche ? On passe cette rumeur à la loupe.

    « Attention, une tentative d’enlèvement d’enfant a eu lieu. Un homme conduisant une camionnette blanche a tenté d’enlever une petite fille sur le bord de la route, en lui proposant des bonbons. » Cette sordide histoire revient comme un leitmotiv dans l’actualité de nos communes. Aucune région n’est épargnée.

    En ce début décembre 2023, il en est question au Havre (Seine-Maritime) ; le mois dernier, le Morbihan était concerné… On pourrait citer des dizaines d’exemples partout en France ces derniers mois.

    Mais pourquoi cette rumeur revient-elle sans cesse ? Et comment faut-il la traiter ? Y a-t-il des raisons de s’inquiéter ? Pour mieux aborder cette histoire, on a choisi de l’examiner à la loupe.

    Qu’est-ce qu’une rumeur ?

    « La rumeur, c’est la diffusion d’énoncés non vérifiés, dans un contexte particulier, explique Cécile Dolbeau Bandin, maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université de Caen. Autre particularité : elle n’est jamais confirmée. »

    La rumeur a généralement un bouc émissaire. Une catégorie de personnes est particulièrement visée. Quant à sa diffusion, avant c’était « par le bouche-à-oreille, aujourd’hui avec les médias sociaux, la rumeur se propage à toute vitesse ».

    Que raconte la rumeur de la camionnette blanche ?

    L’histoire part généralement de parents d’élèves, qui sont réellement inquiets par cette menace d’enlèvement. Soit ils ont aperçu un comportement qui leur semblait louche, soit l’enfant lui-même a raconté quelque chose. Il est toujours question d’une mystérieuse camionnette blanche, qui rôde autour des écoles ou des arrêts de bus. Les pires histoires vont jusqu’à parler de trafics d’organes. Les parents alertent ensuite leur entourage via les réseaux sociaux. Et l’histoire se diffuse alors très vite.

    À la sortie de l’école, les parents d’élèves, effrayés, ne parlent plus que de ça. Les professeurs mettent en garde les enfants en classe, et les élus appellent chacun et chacune à la plus grande prudence.

    La police et la gendarmerie entendent à leur tour parler de cette rumeur, sans qu’aucune plainte ne soit déposée. Ils lancent alors des appels à témoignages, renforcent la surveillance aux abords des écoles. Les médias viennent même à se saisir de l’affaire. Jusqu’à ce que la rumeur s’éteigne d’elle-même.

    Mais pourquoi cette camionnette blanche ?

    C’est le véhicule passe-partout par excellence : « La camionnette de couleur blanche, c’est l’un des modèles le plus vendu en France », avance Cécile Dolbeau Bandin. Mais surtout, ce véhicule est celui de deux criminels tristement célèbres : Marc Dutroux et Michel Fourniret.

    « Et c’est précisément le fameux « contexte particulier » que j’évoquais tout à l’heure, pour qu’une rumeur se propage », précise la chercheuse. Ces deux criminels ont hanté et continuent de hanter les familles de France et de Belgique. Le nouveau procès de Monique Olivier, ex-femme de Michel Fourniret, qui a lieu en ce début du mois de décembre 2023, ravive les inquiétudes.

    Monique Olivier, l’ancienne femme du tueur Michel Fourniret, est jugée en ce début du mois de décembre 2023 à Nanterre pour complicité de trois meurtres, dont celui de Marie-Angèle Domèce, en 1988, à Auxerre. (Photo : AFP)

    Et Cécile Dolbeau Bandin insiste : « L’enlèvement d’enfants est l’une des plus grandes peurs de la société contemporaine. » Et pour qu’une rumeur prenne, « il faut de l’affect, de l’émotion : on est en plein dedans ! »

    De quand date cette rumeur ?

    Le tueur en série Michel Fourniret est décédé lundi 10 mai 2021. (Franck Dubray / Archives Ouest-France)

    Le sujet daterait des années 1980-1990, en France et en Belgique, années durant lesquelles ont sévi les deux criminels Marc Dutroux et Michel Fourniret. Mais les réseaux sociaux semblent lui avoir offert un nouvel essor. Il suffit de taper « camionnette blanche » sur Facebook, pour s’en rendre compte.
    Le 13 novembre : « Nous venons de savoir par l’école qu’un homme roulant dans une camionnette blanche rôde dans la commune et interpelle les enfants pour les faire monter » ; le 16 novembre : « Ce matin, sur le trajet de l’école entre 8 h et 8 h 30 en direction du collège, une jeune fille s’est fait enlever par deux individus dans une camionnette blanche » ; ou encore, le 25 novembre : « Ma fille de 14 ans qui sortait le chien vient de se faire poursuivre par deux personnes en noir, visages masqués, sortant d’une camionnette blanche. »

    En une semaine seulement, on trouve des dizaines de messages similaires partagés dans des groupes Facebook. Ils suscitent chaque fois des centaines de likes et des dizaines de commentaires. Et personne ne doute de cette histoire.

    Quels rôles jouent les autorités ?

    La rumeur s’emballant, les professeurs viennent à en parler en classe et les élus alertent leurs administrés. « Tout le monde devient alors un informateur officiel, analyse Cécile Dolbeau Bandin. Mais ils ne sont généralement pas allés vérifier l’information, auprès de la police ou de la gendarmerie. Ils n’ont parfois même pas prévenu leur hiérarchie de leur intervention. Le protocole n’existe plus, la rumeur prend le dessus. »

    Quant aux médias, « ils sont nombreux à relayer ce genre d’informations. Notamment parce que ça intéresse les lecteurs et donc que ça fait de l’audience ». Mais selon la maîtresse de conférences, « il est important d’insister sur le fait qu’il n’y ait ni plainte, ni enlèvement ». Il faut entendre la peur des parents, mais s’en tenir aux faits.

    Cette histoire de camionnette blanche existe-t-elle ailleurs qu’en France ?

    La camionnette blanche est une peur très française « qui sévit généralement dans les villes de taille moyenne », détaille la chercheuse. Mais selon elle, chaque pays à son équivalent : « Aux États-Unis par exemple, ce sont les clowns qui enlèvent les enfants. Et il n’est pas question de bonbons, mais de glaces. »

    D’autres marqueurs, d’autres rumeurs, mais une même peur.

    #Rumeur #Cécile_Dolbeau_Bandin #Sociologie #Médias_sociaux

  • La France procède à l’expulsion en passant outre une décision de la CEDH pour la première fois
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/01/la-france-procede-a-l-expulsion-en-passant-outre-une-decision-de-la-cedh-pou

    La France procède à l’expulsion en passant outre une décision de la CEDH pour la première fois
    La Cour européenne des droits de l’homme avait interdit de procéder à l’expulsion d’un Ouzbek en raison d’un risque de torture, mais le gouvernement a ignoré cette position en raison de suspicions de radicalisation islamiste de l’intéressé.
    Par Julia Pascual
    Au lendemain de l’attentat d’Arras, le 13 octobre, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, l’avait annoncé et répété : sa volonté d’expulser des étrangers jugés dangereux ne faiblirait pas face à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Quand bien même certains feraient valoir des risques de torture dans leur pays d’origine, la priorité irait à la sécurité des Français. « Ce que j’assume, c’est de ne pas attendre la décision que prend la Cour européenne des droits de l’homme alors que le tribunal administratif, la cour d’appel et le Conseil d’Etat ont donné raison à l’Etat », déclarait le ministre le 22 octobre dans une interview au Journal du dimanche.Le ministère a tenu sa promesse. Il est même allé au-delà, de façon inédite. Le 14 novembre, ses services ont expulsé un ressortissant ouzbek de 39 ans, M. A., alors même qu’une décision de la CEDH l’en défendait. Et sans attendre que la justice administrative – saisie d’un recours en urgence contre le renvoi – statue.
    La France a déjà été condamnée à deux reprises, en 2018, pour avoir expulsé des étrangers en quelques heures, sans leur permettre de saisir la Cour. Mais c’est la première fois qu’elle procède à une expulsion en méconnaissance d’une décision de la cour le lui interdisant.
    « C’est un tournant, estime l’avocate de M. A., Lucie Simon. Le ministère de l’intérieur viole délibérément une décision de la Cour qui s’applique à la France. » Dès le lendemain de cette expulsion, et comme il le fait désormais quotidiennement depuis l’attentat d’Arras, Gérald Darmanin a publié sur X une liste d’étrangers renvoyés parmi lesquels figurait cet Ouzbek : « M. A., 39 ans, radicalisé et fiché FSPRT [fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste], connu des services de police pour son ancrage dans la mouvance pro-djihadiste. Placé au centre de rétention administrative de Vincennes [Val-de-Marne], il a été renvoyé dans son pays d’origine hier. »M. A. a été mis dans un avion pour Tachkent où, d’après son avocate, il a été à son arrivée immédiatement arrêté par les autorités du pays. « Il a été entièrement rasé, placé en détention dans une cellule de 8 mètres carrés avec vingt et un codétenus et doit être jugé », assure Lucie Simon.
    En France, M. A. n’avait commis aucun délit, et n’avait fait l’objet d’aucune garde à vue jusqu’à ce qu’il soit frappé d’une interdiction administrative du territoire en avril 2021. D’après les éléments d’une note blanche des renseignements, reprise par le ministère de l’intérieur à l’appui de cette mesure, le jeune homme était arrivé en Europe en 2016 et avait demandé l’asile en Estonie. Il a expliqué avoir été fallacieusement accusé d’accointances avec le Hizb Ut-Tahrir, un mouvement politico-religieux visant à unir tous les musulmans dans un « califat » mondial mais qui n’appelle pas à la lutte armée et condamne le terrorisme. Pour cette raison, M. A. aurait été arrêté et torturé par la police ouzbèke en 2015 et mis en accusation. L’Estonie a cependant rejeté sa demande d’asile, considérant qu’il représentait une menace en raison de sa proximité avec le Hizb Ut-Tahrir.
    Arrivé en France, où il demande encore l’asile en 2019, les services de renseignement lui prêtent, courant 2020, des contacts avec deux Russes appartenant à la mouvance djihadiste et des posts Facebook vantant le djihad, tels qu’une image d’un combattant équipé d’un fusil d’assaut ou une photo de sa chahada (profession de foi) prise sur fond noir. Alors qu’il se rend en Croatie, les services de renseignement font état de velléités de départ en Syrie en 2021, ainsi que de consultations de contenus relatifs à l’organisation Etat islamique relayés par des Tchétchènes radicalisés. Le tout porte le ministère de l’intérieur à estimer que M. A. a une « approche violente de l’islamisme radical » et pratique la « dissimulation », autrement dit la taqiya. « On conteste fermement tout, martèle son avocate. Les deux Russes avec lesquels on lui prête des contacts, il les a croisés dans un squat. Et aucune capture d’écran des posts Facebook ne nous a été soumise, d’un compte qui n’est même pas à son nom. »
    En Seine-et-Marne, où M. A. a résidé, l’intervenant social de l’association Habitat-Cité qui l’a accompagné s’étonne aussi : « Je l’ai côtoyé pendant deux ans et demi et c’est quelqu’un d’assez remarquable », explique-t-il au Monde, sous le couvert de l’anonymat. En avril 2020, M. A. avait même été décoré d’une médaille de la ville de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) pour avoir participé au sauvetage d’une personne âgée lors de l’incendie d’un immeuble.
    Lorsque en décembre 2021, il reprend ses démarches de demande d’asile en France, l’interdiction administrative du territoire français lui est notifiée et il est placé en rétention administrative. Dans la foulée, sa demande d’asile est rejetée par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), mais M. A. saisit la CEDH pour empêcher son expulsion, arguant de risques de torture en Ouzbékistan. Le 7 mars 2022, celle-ci ordonne au gouvernement français « de ne pas éloigner » M. A., le temps qu’elle examine au fond son recours. Une mesure provisoire, fondée sur l’article 39 de la Convention européenne des droits de l’homme, prise à titre exceptionnel. Le 5 avril 2022, alors que M. A. est assigné à résidence et pointe quotidiennement au commissariat, la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) confirme le rejet de sa demande d’asile. Le juge estime qu’en Ouzbékistan, M. A. « risque d’être à nouveau soumis à des actes de torture et à des traitements dégradants en cas d’arrestation et de détention ». Mais l’asile lui est refusé en raison de la « menace grave pour l’ordre public » qu’il constitue.
    M. A. se retrouve donc assigné à résidence, tantôt hébergé par l’Etat en hôtel, tantôt à la rue. Jusqu’à ce que les choses s’accélèrent, une semaine après l’attentat d’Arras. En application des consignes de fermeté de Gérald Darmanin, il est placé en rétention. Et il est expulsé le 14 novembre. « La CEDH n’interdit rien de manière générale et absolue », explique-t-on au ministère de l’intérieur. Qui ajoute que M. A. serait retourné en Ouzbékistan en 2018 sans y être menacé. Des faits contestés par l’avocate de l’intéressé. Sollicitée, la CEDH n’a pas voulu faire de commentaire.

    #Covid-19#migrant#migration#france#droit#expulsion#cedh#ouzbekistan#sante#demandedasile

  • Lait infantile contaminé : mis en cause, le laboratoire nantais Eurofins répond à Lactalis
    https://www.ouest-france.fr/economie/agroalimentaire/lactalis/affaire-du-lait-infantile-contamine-le-laboratoire-nantais-eurofins-rep

    Mis en cause pour ses analyses dans l’affaire du lait infantile contaminé, le laboratoire nantais Eurofins affirme avoir alerté, dès 2009, le géant du lait Lactalis, à la suite de résultats révélant la présence du pathogène dans l’usine de Craon. Lactalis réclame un milliard d’euros au laboratoire, estimant qu’il n’a pas mené correctement ses analyses.

    L’affaire du lait infantile contaminé revient sur le devant de l’actualité depuis quelques jours. Au printemps 2023, Lactalis a attaqué en justice le laboratoire nantais Eurofins, estimant qu’il n’a pas mené correctement ses analyses, en l’accusant d’être responsable du scandale de la contamination aux salmonelles de laits infantiles.

    Ce mardi 21 novembre 2023, Eurofins laboratoire de microbiologie de l’ouest (Elmo) apporte, dans un communiqué, « des éléments démontrant les carences de Lactalis et sa responsabilité dans cette crise ».

    « Propres carences »

    Pour le laboratoire, le numéro 1 mondial du lait, basé à Laval (Mayenne), a ignoré « les résultats des analyses ayant notamment révélé à plusieurs reprises » depuis 2009 et à nouveau en août 2017 « la présence dans l’usine de Craon du pathogène ayant contaminé les bébés ».

    Pour Elmo, « Lactalis ne semble pas avoir mis en œuvre, de façon appropriée, les procédures de contrôle et de retrait », qui auraient permis d’éviter la crise de 2017. « Face à ses propres carences, et pour éviter de faire face à sa responsabilité, Lactalis formule une demande d’indemnisation sans fondement et ne fournit aucune information sérieuse quant au préjudice subi. »

    Les analyses toujours confiées au laboratoire nantais

    En réclamant un milliard d’euros à Elmo, « un montant aberrant », Lactalis cherche « à donner de la crédibilité à ses demandes », poursuit le laboratoire. Cette démarche « est d’autant plus infondée que le Groupe Lactalis n’a cessé, de 2017 à aujourd’hui, de confier des analyses à Elmo, témoignant de sa confiance en le travail réalisé ».

    Étonnant, non ? ...
    #Lactalis