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  • Quatorze personnes seraient mortes de la maladie de Charcot en mangeant ce champignon - Edition du soir Ouest-France - 04/09/2023
    https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2023-09-04/quatorze-personnes-seraient-mortes-de-la-maladie-de-charcot-en-mangeant

    Dans deux villages montagnards, un cluster de Sclérose latérale amyotrophique (SLA), ou maladie de Charcot, a été découvert au début des années 2010. Quatorze personnes en sont mortes. Après presque dix ans d’enquête, menée parfois contre vents et marées, plusieurs médecins et patients ont découvert le probable coupable : un champignon aux allures de morilles, qui était consommé malgré son interdiction de longue date.

    « Le sujet est encore sensible dans le coin. » Voilà presque deux ans que les habitants de Montchavin et de Bellentre, en Savoie, connaissent l’origine probable d’un mal qui les a rongés pendant près de trente ans. Pourtant, les blessures sont encore vives dans ces deux villages de montagne, où 14 personnes ont été atteintes de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) entre 1990 et 2018. La faute très certainement à une tradition locale : la cueillette et la consommation de gyromitres, ou fausses morilles.

    L’hypothèse, cruelle, a été avancée dans une étude publiée en juin 2021 dans la revue Journal of the Neurological Sciences . Après près de dix ans d’enquête, une équipe de spécialiste a conclu dans cet article que « les génotoxines d’origine fongique pourraient induire une dégénérescence des motoneurones », et donc être à l’origine cas de SLA, plus connue sous le nom de la maladie de Charcot.

    Pour en arriver là, et faire en sorte que « cela s’arrête », comme le résume le Dr Emmeline Lagrange, principale artisane de l’enquête médicale, il aura fallu beaucoup d’abnégation et de solidarités entre les différents acteurs de ce travail au long cours. Spécialistes, médecins généralistes, mais aussi patients ou simples habitants se sont mobilisés, persuadés que ce cluster ne pouvait être le fruit du hasard.

    « On s’est dit que ce n’était pas possible »

    La Sclérose latérale amyotrophique (SLA), plus connue sous le nom de la maladie de Charcot, est une pathologie neurodégénérative grave. Une fois le diagnostic établi, il ne reste généralement que quelques années à vivre pour le patient. Elle se manifeste de manière insidieuse, par une faiblesse passagère de certains muscles, avant de s’étendre au reste du corps, pour finir par le paralyser entièrement. Et, surtout, aucun traitement n’existe encore.

    Fort heureusement, cette maladie reste rare. En France, 2,7 cas sont diagnostiqués en moyenne chaque année pour 100 000 habitants. Si bien que la neurologue Emmeline Lagrange n’y est pas confrontée tous les jours. Pourtant, en 2011, les patients atteints sont de plus en plus nombreux au CHU de Grenoble. Dont plusieurs habitants de Saint-Ismier, une petite ville iséroise. « Une infirmière avait remarqué que plusieurs personnes de cette commune étaient touchées. On saura plus tard que cette concentration était la combinaison de plusieurs facteurs, une sorte de hasard », raconte le Dr Lagrange, qui avait également témoigné auprès de la journaliste Éléonore Merlin, pour le Podcast Symptômes de RTL.

    Mais un autre foyer de cette pathologie apparaît à la spécialiste cette année-là, non loin de l’Isère, en Savoie. « Après avoir diagnostiqué une patiente vivant à Montchavin, je contacte sa médecin traitante, le Dr Valérie Foucaut. Et c’est le choc », poursuit-elle. La médecin basée à Montchavin – un hameau réputé pour son appartenance au domaine skiable de La Plagne – lui répond, avec effroi, qu’il s’agit là de son quatrième patient frappé par la SLA en quelques années, alors qu’elle opère sur un territoire qui compte moins de 1 000 habitants.

    « Elle me disait que ce n’était pas possible, que ça ne pouvait pas recommencer, se souvient la neurologue, qui se rend compte rapidement qu’elle avait déjà suivi des habitants de ces deux villages pour une SLA. Il n’y avait que la médecin de famille pour se rendre compte du problème. On ne regarde pas les codes postaux des patients à l’hôpital et ils ne sont pas toujours suivis au même endroit. »

    Le point de départ d’un long chemin pour connaître l’origine de cette anomalie médicale, qui se transformera peu à peu en véritable énigme.

    L’hypothèse environnementale

    Après cet échange, Emmeline Lagrange décide de prendre le problème à bras-le-corps. Elle se renseigne, consulte la littérature scientifique et contacte l’un des spécialistes reconnus de la maladie de Charcot, le professeur William Camu. Ce dernier lui conseille de commencer par recueillir un maximum de données. « Cette collecte était une priorité. William a connu pareille situation dans une commune d’Ardèche, mais on a jamais su ce qu’il s’était passé, faute d’informations recueillies à temps », souligne la neurologue.

    Elle fait face à un premier écueil : « On s’est aperçu que notre système était défaillant face à ce genre de situation, souligne-t-elle. Les patients sont déclarés sur le code postal de leur carte vitale, pas forcément là où ils habitent, et ils bougent… »

    Alors que l’enquête n’est qu’à ses débuts, tout va très vite. Un cinquième cas est diagnostiqué à son hôpital quelques mois plus tard, en 2012, toujours à proximité géographique. Rapidement, Emmeline Lagrange et William Camu se forgent une conviction : quelque chose dans l’environnement de ces patients les a conduits à contracter la SLA.

    Comme sur l’île de Guam, la plus grande des Îles Mariannes, dans le Pacifique. Il s’agit du cas le plus connu où l’environnement a été associé à un foyer de maladies neurodégénératives, développées massivement par la population autochtone au cours du XXe siècle. Le soupçon portait principalement sur une toxine présente dans l’alimentation locale, notamment les graines de Cycas, une plante ressemblant à un palmier. D’ailleurs, quand les habitants ont modifié leurs habitudes alimentaires, le cluster a disparu progressivement.

    Après avoir assis ses connaissances sur le sujet, le Dr Lagrange décide alors de se rendre sur place avec une équipe de spécialistes. Ils inspectent les potagers, le réseau d’eau ou encore la culture de neige artificielle.

    Seulement, rien de probant ne ressort des multiples analyses. De plus, une partie de la communauté scientifique se montre sceptique. La maladie de Charcot étant une maladie complexe et multifactorielle, la Dr Lagrange est bousculée par certains confrères ou consœurs, qui privilégient l’hypothèse d’un ancêtre commun ou du simple hasard.

    « Tout aurait même pu s’arrêter rapidement » si William Camu, universitaire reconnu, n’avait pas soutenu dans sa démarche Emmeline Lagrange, qui y voit aussi un problème plus large lié à la médecine française, voire occidentale. « La santé environnementale n’est pas enseignée et n’est jamais regardée », regrette-t-elle.

    Le combat d’un patient

    Un autre renfort, plus inattendu, vient assister Emmeline Lagrange dans sa quête. Il s’agit d’un futur patient : Gilles Houbart. Cet ancien militaire est une figure incontournable de la vallée de La Plagne. Il a été diagnostiqué en 2011 et était suivi au CHU de Lyon jusqu’ici. C’est lors de sa venue à Montchavin que la neurologue a appris son existence et décidé de le contacter.

    Un coup de fil dont se souvient parfaitement son fils, Alexandre Houbart : « Il a été appelé un dimanche soir par le Dr Lagrange. Il était étonné de recevoir un appel un dimanche. Elle lui a expliqué qu’elle faisait une étude et appelait les différents malades pour obtenir des informations. Il est allé la rencontrer tout de suite à Grenoble. Le contact est très bien passé, à tel point qu’il a demandé le transfert de son dossier pour pouvoir être suivi à Grenoble avec elle. »

    Gilles Houbart se démène déjà avec son association, La Longue route, pour faire connaître la SLA, et plus particulièrement le cluster savoyard. Il va se mettre au service de l’enquête du Dr Lagrange. « Gilles a été un appui important. Il s’est chargé de la veille locale. Il était très populaire, très engagé dans la vie associative. On a pu trouver d’autres cas de SLA locaux grâce à lui », souligne-t-elle, encore admirative de sa détermination.

    Ses actions permettent aussi de récolter des fonds et de médiatiser l’affaire. « Il parviendra même à être reçu par le ministère de la Santé après avoir traversé la France jusqu’à Paris en fauteuil roulant. se souvient Alexandre Houbart. Il a obtenu que la SLA soit au programme de la formation des médecins, une grande réussite pour lui. »

    L’inquiétude est palpable dans les villages

    L’Agence nationale de santé publique se greffe peu à peu à l’enquête, sous la pression notamment des actions médiatiques de Gilles Houbart, et un soutien politique de poids en la personne d’Olivier Véran, futur ministre de la Santé. L’Isérois était l’assistant du Dr Lagrange au début de l’affaire, avant de devenir député à la faveur de la nomination de Geneviève Fioraso au ministère de l’Enseignement supérieur en 2012.

    Le rapport de l’institution publié en 2017 confirme sept cas de SLA. « À Bellentre, l’inquiétude de la population était focalisée sur la responsabilité éventuelle d’une exposition environnementale, notamment à partir de l’eau potable. Les antennes relais avaient également été citées par certains habitants comme une source d’inquiétude », raconte notamment le rapport d’inspection publié par Santé publique France en 2017. Une inquiétude que constate aussi le Dr Lagrange : « Il y avait même une crainte de boire de l’eau du robinet. »

    Eau potable, activités industrielles, air extérieur, présence de radon, usage de la neige de culture ou encore pratiques d’épandage… Les experts passent au crible de nombreux éléments mais, là encore, chou blanc.

    L’énigme reste donc entière et le dossier est même en passe d’être refermé. Heureusement, une autre piste s’est dessinée quelques mois avant la sortie de ce rapport. Elle sera la bonne.

    La piste du champignon apparaît

    Deux événements vont changer le cours de l’enquête. Le premier est un congrès de neurologie environnementale auquel assiste William Camu, en 2016. Peter S. Spencer, neurotoxicologue de réputation mondiale, aux États-Unis, y est présent. C’est lui qui a identifié l’origine probable des cas de maladies neurodégénératives, parmi lesquelles la SLA, sur l’île de Guam. C’est donc l’occasion de le rencontrer et échanger avec la personne idoine. À la présentation du cluster par le Dr Camu, le spécialiste américain fait le rapprochement avec un autre foyer similaire dans le Midwest, qu’il estime lié à la consommation d’un champignon. Il lance l’équipe sur cette piste.

    En 2018, le Dr Spencer décide même de se rendre en personne à Montchavin, accompagné d’Emmeline Lagrange et William Camu. Branle-bas de combat au village, des dizaines de personnes sont à nouveau auditionnées, avec en tête une potentielle consommation de champignons suspects. Mais les entretiens ne permettent pas de confirmer immédiatement cette hypothèse.

    Il faudra finalement une rencontre fortuite, lors d’une nouvelle visite du hameau pour confirmer les soupçons. « Quand on est revenus dans le village, un très vieux monsieur nous a dit : “maintenant, il faut qu’on vous le dise”. Il nous a expliqué que les gens mangeaient des gyromitres, comme une tradition », se souvient Emmeline Lagrange.

    La révélation d’une pratique locale

    Cette fois, l’affaire est entendue. « Beaucoup d’habitants cueillaient et consommaient des champignons, rapporte le Dr Lagrange. Mais notre groupe de malades consommait des gyromitres. » Par tradition ou par goût, ces personnes cueillaient ces champignons, appelés aussi fausses morilles. Pourtant, ils sont interdits à la vente et à la consommation depuis 1991, car toxiques. Avaient-ils conscience du risque ? « Il y a une culture du risque chez les cueilleurs de champignon. On trouve encore des personnes qui s’échangent des recettes pour manger des gyromitres », pointe la neurologue.

    Il est bien possible de diminuer la dangerosité du gyromitre, en le faisant sécher une dizaine de jours et cuire plusieurs fois, raison pour laquelle il a longtemps été considéré comme comestible. Seulement, dans cette région savoyarde, on se contentait bien souvent de le consommer très peu cuisiné, voire presque crus. Et avec l’eau de cuisson, ce qui concentrait l’hydrazine, un neurotoxique qui endommage l’ADN et qui serait à l’origine des cas de SLA.

    De plus, les patients en consommaient dans des quantités importantes. C’était le cas de Gilles Houbard : « Il n’en a jamais rapporté à la maison car ma mère s’en est toujours méfiée. J’en ai donc jamais mangé », rapporte Alexandre Houbard.

    Des regrets malgré la fin attendue du cluster

    Pour d’autres familles, ce goût pour ce champignon a au contraire été transmis, ce qui peut être douloureux à évoquer aujourd’hui. « Certains ne mangent carrément plus de morilles et se méfient beaucoup plus des champignons qu’avant, complète Alexandre Houbard, qui se souvient du jour où sa mère a su l’origine probable de la maladie de son mari. Elle était franchement dégoûtée que ce soit “seulement” ça. »

    Gilles Houbard est mort en 2019, après avoir défié les statistiques en vivant huit ans après l’apparition des premiers symptômes. « Il n’a pas pu connaître le fin mot de l’histoire [l’étude est parue en 2021], mais il répétait souvent : “de toute manière c’est trop tard mais si on arrive à faire quelque chose pour les suivants”. C’est ce qu’il a fait et je suis très fier de lui et de ma mère, qui l’a accompagné de manière admirable. »

    Emmeline Lagrange, elle, ne peut s’empêcher d’éprouver quelques regrets, malgré le travail colossal accompli sur son temps libre exclusivement. « L’important était que ça s’arrête. Mais j’aurais toujours le regret de ne pas l’avoir vu plus tôt. Des personnes avaient bien fait référence à ce champignon particulier, mais c’étaient quelques mots sur des centaines de pages… », confie-t-elle.

    L’hypothèse de la consommation de fausses morilles à l’origine du cluster de SLA ne pourra jamais être attestée. « Il faudrait que des gens en consomment à nouveau pour le vérifier et, bien sûr, ce n’est pas envisageable », relève la Dr Lagrange. Le champignon vénéneux n’est pas non plus la seule cause : « Les patients avaient également un défaut dans le processus enzymatique qui permet la détoxification. Des raisons génétiques sont aussi certainement en cause. Mais avec l’arrêt de la consommation, on a de bonnes raisons de croire qu’il n’y aura plus de SLA à se déclarer dans la région à terme. »

    Au total, 14 personnes seront dans l’étude parue en 2021, co-signée par Emmeline Lagrange, mais aussi William Camu et Peter S. Spencer. Cependant, « on peut s’étonner que cet article n’ait pas incité les Autorités de santé nationales à lancer une alerte pour sensibiliser les populations sur les potentiels risques encourus en consommant des fausses morilles », déplorait le Dr Claude Desnuelle, neurologue membre de l’Académie nationale de médecine, après la publication de l’étude en 2021.

  • Cet oiseau préhistorique, annoncé disparu en 1898, fait son retour sur ses terres - Edition du soir Ouest-France - 31/08/2023
    https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2023-08-31/cet-oiseau-prehistorique-annonce-disparu-en-1898-fait-son-retour-sur-se

    Il est l’un des oiseaux les plus rares du monde. Le takahé, qui présente la particularité de ne pas voler, a été réintroduit en Nouvelle-Zélande, sur l’île du Sud. On le disait pourtant officiellement disparu en 1898. Une histoire à découvrir dans notre podcast « La capsule verte ».

    C’est un retour à la maison, ou plutôt à la vie sauvage, pour le moins inattendu. En Nouvelle-Zélande, le takahé, l’un des oiseaux les plus rares du monde, a été réintroduit en août 2023 sur ses terres de l’île du Sud. Cette espèce, qui n’avait plus été aperçue à cet endroit depuis une centaine d’années, se trouve désormais sur les montagnes à proximité du lac Whakatipu Waimaori, le plus long du pays.

    Plumage bleu et vert, ronds comme un ballon de foot

    Comme le rapporte The Guardian , qui a repéré l’histoire, 18 de ces oiseaux ronds (comme un ballon de foot) au plumage bleu et vert, et aux grandes pattes rouges, galopent désormais dans cette zone peu peuplée du pays. Le takahé, qui avait été victime des animaux de compagnie des colons européens (chats, furets, rats…) et que la communauté internationale disait officiellement disparue en 1898, présente la particularité de ne pas voler. Et mesure environ 50 cm de haut.

    C’est à partir de 1949, lors de sa redécouverte, que des moyens importants ont été mis en œuvre pour assurer sa conservation. Les œufs des oiseaux ont alors été « rassemblés et incubés artificiellement », comme l’explique le média britannique, afin de les protéger d’éventuels prédateurs. Les poussins, ensuite « nourris et élevés », ont été « progressivement introduits dans quelques sanctuaires insulaires et parcs nationaux ».

    La Nouvelle-Zélande investit dans le piégeage et l’élimination des parasites

    En parallèle, pour faciliter leur réintégration et leur survie, la Nouvelle-Zélande a investi dans « le piégeage et l’élimination des parasites ». Cette politique a permis également en 2022 le retour à la vie sauvage du kiwi, un autre oiseau du pays.

    Si les résultats se révèlent prometteurs pour le takahé, dont la présence dans le pays remonterait à l’ère préhistorique du Pléistocène (qui s’étend de 2,58 millions d’années à 11 700 ans), d’autres oiseaux de l’espèce pourraient aussi être libérés d’ici la fin de l’année. « L’établissement de nouvelles populations d’espèces sauvages peut prendre du temps et le succès n’est pas garanti », prévient néanmoins dans The Guardian, Deidre Vercoe, responsable des opérations sur place.

  • Des Japonais tentent d’obtenir une réponse des extraterrestres, 40 ans après avoir posé une question
    https://www.ouest-france.fr/monde/japon/des-japonais-tentent-dobtenir-une-reponse-des-extraterrestres-40-ans-ap

    En août 1983, deux astronomes japonais en état d’ébriété avaient envoyé treize dessins en direction de l’étoile Altaïr, qui se trouve à 16,7 années-lumière de la Terre. Mardi 22 août 2023, soit 40 ans après, une équipe de scientifiques a mis en place un important dispositif dans l’espoir d’obtenir une réponse.

  • Le premier cargo à propulsion éolienne au monde a mis les voiles
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/premier-cargo-propulsion-eolienne-42422.php4

    Le navire Pyxis Ocean a inauguré le 21 août dernier la première ligne commerciale à propulsion éolienne au monde, lors d’un voyage inaugural entre Singapour et le Brésil. Ce cargo vraquier de 230 m de long de Mitsubishi Corporation et affrété par Cargill a été rétrofité avec deux WindWings, des voiles à ailettes de 37,5 mètres de haut.

  • « Ça fait 450 ans qu’on est là » : à Paris, les bouquinistes refusent de déménager pour les JO 2024 Ouest-France

    La préfecture de police de Paris a demandé aux bouquinistes de retirer leurs boîtes dans lesquelles ils vendent des livres d’occasion sur les quais lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques en 2024. Mais les commerçants ont annoncé qu’ils ne bougeraient pas.

    Un bras de fer vient de débuter entre les bouquinistes parisiens et la préfecture de police de Paris à un an des Jeux olympiques 2024. Ces derniers sont invités à démonter leurs petits emplacements où ils vendent leurs livres d’occasion le temps de la cérémonie d’ouverture qui aura lieu sur la Seine, indique l’AFP. Dans un courrier adressé aux bouquinistes le 25 juillet 2023, la préfecture de police de Paris estime « indispensable » pour sécuriser l’événement que ces boîtes qui sont situées dans le périmètre de la cérémonie, soient « enlevées ».

    Ils n’ont « nullement l’intention de bouger »
    La préfecture s’appuie notamment sur un article du code de la sécurité intérieure qui prévoit un périmètre où « l’accès et la circulation des personnes sont réglementés » afin d’assurer la sécurité d’un « lieu ou d’un événement exposé à un risque d’actes de terrorisme ».

    Interrogé par l’AFP, le représentant des quelque 200 bouquinistes de l’Association culturelle des bouquinistes de Paris, soit 88 % du total, assure qu’ils n’ont « nullement l’intention de bouger ». « Lors d’une réunion organisée le 10 juillet à la mairie, l’adjoint à la Seine nous a clairement expliqué que nous allions gêner la vue le jour de la cérémonie », fustige le président de cette association, Jérôme Callais. « On est un symbole majeur de Paris, ça fait 450 ans qu’on est là. Vouloir nous gommer du paysage alors que la célébration de ces Jeux doit être la célébration de Paris, ça paraît un peu fou », ajoute-t-il.

    L’incompréhension sur les quais
    Sur les quais, la colère monte chez les commerçants. « Les bouquinistes sont toujours présentés comme étant une partie importante du paysage parisien et on a l’impression d’être comme les mouches sur un gâteau. On nous chasse d’un coup de tapette », témoigne un bouquiniste auprès d’ Europe 1 . Un autre confie à Marianne : « en trois décennies, mes boîtes n’ont jamais été déplacées. Je ne vois pas pourquoi ce serait le cas maintenant. »

    Dans un communiqué jeudi 27 juillet 2023, la Ville de Paris assure les bouquinistes de son soutien et reconnaît que leur activité « fait partie de l’identité des quais de Seine ». Elle estime à 570 le nombre de boîtes concernées par un éventuel enlèvement, soit 59 % du total.

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    #bourgeoisie #ps #paris #exclusion #racisme #hidalgo #anne_hidalgo #livres #racisme #bouquinistes #violence #enMarche #exclusion #ségrégation

    Source : https://www.ouest-france.fr/jeux-olympiques/ca-fait-450-ans-quon-est-la-a-paris-les-bouquinistes-refusent-de-demena

  • Après une chute, un ouvrier de 70 ans décède lors d’une opération de maintenance en Bretagne
    https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/bretagne-apres-une-chute-un-ouvrier-de-70-ans-decede-lors-dune-operatio

    Un intérimaire de 70 ans est décédé jeudi 10 août, sur le site de production de l’entreprise d’escaliers Riaux, à Bazouges-la-Pérouse, près de Fougères, lors d’une opération de maintenance. Une enquête est en cours.

  • Doctorante, elle donnait des cours à la fac en étant au RSA

    Faire une thèse en #autofinancement relève du #parcours_du_combattant. À 33 ans, Clémence Moullé Prévost sort de sept ans et demi de doctorat en histoire de l’art et archéologie à l’Université de Rennes 2. Elle raconte la précarité, le #stress, l’#angoisse, avec en toile de fond, les dysfonctionnements d’une #université exsangue.

    La Rennaise Clémence Moullé Prévost, 33 ans, est l’un des personnages principaux du documentaire « Prof de fac, une vocation à l’épreuve », tourné à l’université Rennes 2. Pendant sept ans et demi, elle y a mené une thèse en histoire des arts, en autofinancement. De 2014 à 2022, elle a dû enchaîner les #petits_boulots en plus des heures de cours qu’elle donnait à la fac pour financer sa recherche.

    « Je suis la première à avoir fait des #études_supérieures dans ma famille », témoigne Clémence Moullé Prévost. Au cours de son master en histoire de l’art à Rennes 2, elle a fait un mémoire sur le patrimoine archéologique de l’île de Chypre. « Ça m’a passionné. J’ai donc déposé une proposition de sujet de thèse qui a été acceptée. » Mais elle n’a pas eu de financement. « En sciences humaines, c’est très compliqué de décrocher un contrat doctoral », donc la plupart des doctorants doivent s’autofinancer.

    Dès sa première année de ma thèse, l’étudiante a enchaîné les petits jobs. « J’ai été animatrice de colo, j’ai gardé les enfants, j’ai donné des cours particuliers, j’ai été surveillante d’internat la nuit et même agent d’accueil dans un musée. »

    Un salaire tous les six mois

    En 2016, Clémence Moullé Prévost a commencé à donner des cours à la fac en tant qu’attachée temporaire #vacataire (ATV). « C’était l’opportunité de commencer à enseigner à l’université, et au début c’était un complément de revenu. » Mais peu à peu, l’étudiante s’est rendue compte qu’il y avait beaucoup de choses clochait. « On ne savait jamais quand on allait signer notre contrat. Il y a même une année où je n’ai pas signé mon contrat avant novembre. »

    Le vrai problème, c’est que la rémunération n’est pas mensualisée, « on est payé qu’à la fin de chaque semestre, en fonction du nombre d’heures qu’on a données. Donc parfois, on ne reçoit notre paye que fin février, alors qu’on enseigne depuis la rentrée » . Financièrement, c’est très compliqué à gérer, ça crée du stress, de l’angoisse permanente…

    « Tu passes en mode survie »

    La première conséquence de tout ça, c’est la précarité. « Dans les pires mois, je me retrouvais au RSA. Je gagnais 500 € avec les APL. Tu passes en mode survie. Tu te retrouves à manger des pâtes ou à sauter des repas. » Faute de moyens financiers, elle « squattait chez des amies » . La jeune femme a contracté des dettes, notamment un prêt étudiant qu’elle doit encore rembourser.

    « Socialement, c’est hyper compliqué, parce que tu n’as pas de #revenu fixe, ni de vrai #statut_social. Ça impacte aussi la #vie_affective, parce qu’on ne peut pas se projeter. Parfois, ça crée une forme de #dépendance_financière vis-à-vis du conjoint. »

    « On le fait parce que ça a du sens »

    La recherche permanente d’argent impacte ses études. « Sur ces sept ans et demi d’études, je n’ai finalement passé que peu de temps à faire des recherches et à écrire ma thèse. »

    Malgré tout, elle a tenu bon. « Quand on fait une thèse, on le fait parce que ça a du #sens. Parce que ça repousse un peu la frontière de la connaissance de notre société. »

    Le parcours du combattant de Clémence n’est pas terminé. Aujourd’hui, elle n’est toujours pas titularisée et candidate à des contrats temporaires. « Il faut parfois cinq ans pour pouvoir obtenir un poste d’enseignante-chercheuse… »

    Contacté, le service communication de Rennes 2 n’a pas répondu à notre sollicitation.

    https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/temoignage-doctorante-elle-donnait-des-cours-a-la-fac-en-etant-au-rsa-b

    #ESR #thèse #doctorat #précarité #salaire #facs

    • c’est emmerdant que comme bien du monde des salariés des facs qui ont cru échapper à la prolétarisation dépendent du #RSA et de la prime d’activité. en même temps, ça pourrait peut-être contraindre à voir au-delà de chez son employeur particulier, ce qui vaut pour les gilets jaunes (auxquels on a répondu par un nouveau paramètrage coûteux de la prime d’activité en faveur des SMIC temps plein, aux détriment des moins employé.e.s) et pour les travailleurs précaires de tous secteurs, intellos compris.

      #prime_d'activité

  • Deuil des menhirs : manifestation symbolique et pacifiste à Carnac samedi 19 Août 2023 à 14h
    Communiqué de presse de Le Soulèvement des Pierres
    https://abp.bzh/deuil-des-menhirs-manifestation-symbolique-et-pacifi-58233


    Ce qui reste du site archéologique dit Chemin de Montauban après sa destruction
    (photo Sites et Monuments)

    Tous les jours, des attaques envers nos patrimoines historiques, écologiques et immatériels, sont perpétrées à une vitesse jamais vue auparavant.

    Publié le 11/08/23 11:55 — mis à jour le 12/08/23 14:39

    Manifestation symbolique et pacifiste, sous forme d’une marche blanche et noire, organisée par le collectif « Le Soulèvement des pierres » en mémoire des menhirs de « Men gwen bihan » détruits à Montauban. Créé sous l’impulsion d’Eugène Riguidel, Christian Obeltz, Yannig Baron et leurs amis, ce collectif est composé de sympathisants, d’associations et d’archéologues.

    Tous les jours, des attaques envers nos patrimoines historiques, écologiques et immatériels, sont perpétrées à une vitesse jamais vue auparavant.

    Les menhirs de Montauban figuraient dans la liste d’identification du projet de classement Unesco, ils appartenaient à un vaste complexe.

    Avec leur destruction c’est une partie de notre mémoire et de la richesse de notre territoire qui disparaît.

    Nous apportons notre soutien aux 3 associations qui ont porté plainte : Koun Breizh, Sites et Monuments, L’Union pour la mise en valeur esthétique du Morbihan (UMIVEM).

    Nous demandons que toute la lumière soit faite sur le processus ayant conduit à cette destruction.

    Du fait de l’intérêt archéologique de cette zone, il ne doit plus pouvoir être délivré de permis de construire sans fouilles archéologique préalables.

    Nous invitons ainsi les amis et associations à nous rejoindre samedi 19 août 2023 à 14h00 au Cromlech du Ménec à Carnac. La marche blanche et noire se rendra jusqu’au Géant du Manio, où auront lieu une cérémonie, un appel et des prises de paroles avant de rejoindre le site de Montauban.

    N’acceptons pas que cet acte, et tout ce qu’il représente, tombe dans l’oubli.

  • L’Anjou est depuis le poème de Joachim du Bellay mondialement connu pour sa « douceur ». Cette région est peut-être moins réputée pour être un repaire de fafs. Quoique ...

    Academia Christiana, un mouvement sulfureux
    https://www.ouest-france.fr/societe/academia-christiana-un-mouvement-sulfureux-67ddfd5a-2d4f-11ee-8c29-6d67

    Contre son gré, la commune de Bécon-les-Granits, aux confins du Maine-et-Loire et de la Loire-Atlantique, va recevoir l’université du mouvement Academia Christiana mi-août. Qui est-il ?

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/meral-53230/le-mouvement-catholique-dextreme-droite-academia-christiana-prevoit-un-

    L’association identitaire Academia Christiana, surveillée par les services de renseignement, doit se rassembler à Méral en Mayenne, pour un événement privé. La mairie de la commune est au courant et a alerté la gendarmerie et la préfecture.

    https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/enquete-france-2-plongee-au-sein-d-academia-christiana-mouvement-cathol

    Academia Christiana. Derrière ce nom, un mouvement catholique de la jeunesse identitaire française, créé en 2013. Son objectif affiché sur ses tracts : « former les cadres de la reconquête civilisationnelle ». Son clip de présentation est sans ambiguïté, estimant notamment que « les Français sont en guerre » et qu’"il n’y a plus d’élite, seulement des parasites". « Nous, catholiques, avons reçu un appel : pour faire une croisade, nous levons une armée de bâtisseurs », affirme-t-il encore. Leur chef, le voici : Victor Aubert, 33 ans, professeur de philosophie dans un établissement privé hors contrat, dans l’Orne. Sur les réseaux sociaux, il pose aux côtés de figures de l’extrême droite, comme Alain Soral, condamné plusieurs fois par la justice, notamment pour contestation de l’existence de la Shoah. Selon nos informations, plusieurs membres d’Academia Christiana seraient aujourd’hui fichés S, en raison de leur radicalité.

    https://www.liberation.fr/politique/la-tres-identitaire-universite-dete-dacademia-christiana-20210827_UO7D66F

    « Bagarre, bagarre, prière. » S’il n’en est le mot d’ordre officiel, ce slogan très utilisé sur les réseaux sociaux par l’abbé traditionaliste Matthieu Raffray colle bien à la dernière université d’été d’Academia christiana, « institut de formation » catholique identitaire, qui s’est déroulée du 16 au 22 août en Normandie et à laquelle il a participé. L’événement peut ainsi se résumer en une semaine de bagarre idéologique, avec de nombreux ateliers et conférences pour armer les militants, de bagarre physique, avec des entraînements quotidiens de boxe thaïlandaise, et de prière, enfin, avec une messe tous les matins à 8 heures. Un événement très politique, donc, qui a réuni des militants de toute la sphère nationale-catholique française, et même au-delà.

    #intégrisme_religieux #fafs #extrême_droite_identitaire #séparatisme_catholique

    La plupart de ces lascars nostalgiques de la Vendée militaire, de l’armée catholique et royale et de la chouannerie sont tout de même #fichés_S.

  • spoiler : par orgueil.

    Pourquoi Emmanuel Macron est-il absent du sommet pour sauver l’Amazonie ?
    https://www.ouest-france.fr/monde/bresil/pourquoi-emmanuel-macron-est-il-absent-du-sommet-pour-sauver-lamazonie-

    Lula a décidé d’organiser un sommet avec les huit pays membres de l’Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA) : Bolivie, Brésil, Colombie, Équateur, Guyana, Pérou, Suriname et Venezuela.

    Une première depuis 2019. La France, concernée via la Guyane, était conviée. Lula a même invité personnellement Emmanuel Macron. Pourtant, celui-ci n’a pas fait le déplacement, laissant Brigitte Collet, l’ambassadrice de France au Brésil, le représenter.
    (...)
    Le président français voulait participer au sommet des « Brics », Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud qui se tient dans deux semaines à Johannesburg. Il l’avait fait savoir officiellement. Mais la Russie a refusé. La cheffe de la diplomatie sud-africaine a confirmé lundi qu’il n’était pas invité. Une décision prise par consensus, c’est la règle au sein des Brics, ce qui signifie que le Brésil n’a pas plaidé en faveur d’une présence française.

    Autre source de crispation, la France était conviée au sommet de Belem en tant qu’« État associé » et non pas en tant qu’« État de l’Amazonie ». De quoi inciter Emmanuel Macron à choisir une représentation a minima.

    • BRICS — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/BRICS

      BRICS est un acronyme pour désigner un groupe de cinq pays qui se réunissent depuis 2011 en sommets annuels : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud (en anglais : Brazil, Russia, India, China, South Africa).

      Avant l’ajout de l’Afrique du Sud en 2011, le groupe était appelé BRIC, terme initial forgé en 2001 et qui a conduit à l’organisation des premiers sommets à quatre pays en 2009. Rarement utilisés, les équivalents français de cet acronyme — après l’adhésion de l’Afrique du Sud — sont ABRIC (Afrique du Sud, Brésil, Russie, Inde et Chine1), BRASIC ou encore BRICA2.

      L’acronyme BRICSAM (en anglais : Brazil, Russia, India, China, South Africa, Mexico) est également utilisé pour y adjoindre le Mexique, sans qu’il soit membre de ce groupe, mais qui partage avec ses membres un certain antiaméricanisme3.
      Description

      Parmi les cinq pays composant les BRICS, le Brésil, l’Inde et la Chine sont considérés comme les grandes puissances émergentes actuelles. La Russie est une puissance en voie de restauration. Quant à l’Afrique du Sud, il s’agit davantage d’une puissance régionale. En 2015, les BRICS sont respectivement les neuvième, douzième, septième, deuxième et trente-troisième puissances mondiales (au sens du PIB nominal)4 et septième, sixième, troisième, deuxième et vingt-cinquième en parité de pouvoir d’achat. En dix ans, leur place dans l’économie mondiale a ainsi fortement progressé : 16 % du PIB mondial en 2001, elle atteint 27 % en 2011, 31,5 % en 2023 et pourrait atteindre, selon certaines projections, 40 % en 20255.

      Les pays développés produisent aujourd’hui moins de la moitié de la richesse mondiale à la suite de la poussée économique des grands pays émergents (dont les principaux : Brésil, Inde, Chine) mais aussi de celle d’autres pays en développement (dont l’Afrique du Sud)6. En 2011, le PIB nominal cumulé des BRICS s’élevait à 11 221 milliards de dollars7 pour une population totale de près de 3 milliards d’habitants (soit 40 % de la population mondiale). En 2014, les BRICS affichaient un PIB nominal cumulé de plus de 14 000 milliards8, soit pratiquement autant que celui des 28 pays de l’Union européenne réunis (18 874) et proche de celui des États-Unis (17 528).

  • Alors que le taux de surpopulation carcérale, en France, atteint un nouveau (triste) record : 122 %. Elle a de nouveau été condamnée le 6 juillet. Dominique Simonnot ne cache pas sa grande inquiétude. Et réaffirme que cette situation ne se résoudra pas en annonçant vouloir construire 15 000 places supplémentaires de prison.
    https://www.prison-insider.com/articles/france-record-de-detenus-dans-les-prisons-la-politique-penale-est-un
    https://www.ouest-france.fr/societe/prison/nombre-de-detenus-record-la-politique-penale-est-un-echec-ba87fec0-3051

    Un nouveau record du nombre de détenus a été battu avec 74 153 personnes incarcérées pour moins de 61 000 places. Jusqu’où va s’élever cette #surpopulation_carcérale ?
    Jusqu’à ce que le gouvernement se décide à prendre les choses en main. Si ce qu’avait mis en place le Garde des sceaux fonctionnait, on l’observerait. Des mesures ont certes été prises, la libération sous contrainte de droit par exemple (N.D.L.R. : les détenus peuvent sortir de #prison trois mois avant la fin de leur peine, s’ils ont été condamnés à moins de deux ans de prison). Sans cela, peut-être serions-nous à plus de 76 000 détenus. Pour autant, le nombre de détenus augmente alors qu’ordinairement, l’été, il diminue. C’est d’autant plus inquiétant que cette hausse n’est pas liée aux condamnations qui ont suivi les émeutes du début de l’été. Les chiffres du ministère datent du 1er juillet alors que ces condamnations sont intervenues les jours suivants…

    https://seenthis.net/messages/1012596


    https://seenthis.net/messages/934689

  • Procès en #antisémitisme : les crapules parlent aux saligots ...

    Gérald Darmanin annonce engager la dissolution de l’organisation catholique intégriste Civitas après des propos antisémites
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/08/07/gerald-darmanin-annonce-engager-la-dissolution-de-l-organisation-catholique-

    Gérald Darmanin a annoncé, lundi 7 août, vouloir dissoudre l’organisation catholique intégriste Civitas. « J’ai demandé à mes services d’instruire la dissolution de Civitas », a écrit le ministre de l’intérieur sur X (Twitter), relayant avec son message des propos tenus par Pierre Hillard, essayiste adepte des théories complotistes, le 30 juillet à Pontmain (Mayenne), lors de l’université d’été de l’association.

    Sur Pierre Hillart (celui par qui le scandale arrive) :

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/loiret/orleans/complotiste-aux-relents-antisemites-polemique-sur-la-ve

    https://www.sauvonsleurope.eu/pierre-hillard-itineraire-dun-complotisme

    Et un article sur Notre Dame de Pontmain (département de la Mayenne) où l’on se livre à une interprétation complétement claquée sur les mystérieuses révélations dont des enfants de la région auraient été les dépositaires :

    https://site-catholique.fr/index.php?post/Pontmain-couleurs-d-esperance

    Cent cinquante ans plus tard, le 17 janvier 2020, le Frère Louis-Marie Ariño-Durand nous livre une interprétation nouvelle de cette Apparition de Notre-Dame de Pontmain et nous invite à aborder cet anniversaire sous des angles inattendus. Car l’actualité du Message de Pontmain, dans sa grande simplicité, ne fait plus aucun doute, et sa portée à faire découvrir ou à redécouvrir nous touche au cœur. En effet, le R. P. Louis-Marie Ariño-Durand, avec une certaine audace utilement provocatrice, fait le lien entre cette Apparition et le drame actuel des abus pédocriminels commis par des membres du Clergé. C’est peut-être « absolument cinglé », reconnait le Religieux, mais le Sanctuaire de Pontmain peut avoir une « vocation de guérison des blessures de la pédophilie ». A Pontmain, explique-t-il, « un Fils se laisse toucher pour que tous les fils et filles qui l’ont été se réfugient dans Ses bras ouverts qu’Il étend sur la Croix ». OUI ! Arrêtons de tirer sur l’Ambulance, Notre Église Catholique, qui dénonce ses actes de pédophilie et qui surtout se préoccupe de soigner et guérir les trop nombreuses victimes de la pédophilie, « des études parlent de 10 à 15 % de la population ! », dont les prédateurs sont à 90% « père, grand-père, oncle, cousin, frère, voisin, ami ». Le témoignage bouleversant de Catherine abusée sexuellement de 5 ans à 12 ans par son oncle, cité par le Prêtre Dominicain, nous montre que « malgré l’actualité de l’Église d’aujourd’hui, l’Église peut aussi avoir un tout autre Visage » : « Dieu ne m’a pas lâchée ! Son Cœur de Père infiniment Bon a mis sur ma route, depuis mon enfance, de belles vocations : des Prêtres, des Religieux et des Religieuses », « L’Église me donnait la possibilité de m’exprimer, Elle m’écoutait ».
    OUI ! La guérison est possible et le pardon est donné par le Sacrement de la Confession : « J’ai posé ce jour-là, sans m’en rendre compte, la première pierre sur mon chemin de pardon. Et ce chemin fut long, avant que je puisse, comme aujourd’hui, parler de mon oncle sans que mon ventre se torde et me brûle. C’est ça le pardon. Un jour on pose le désir de finir de haïr, et plusieurs années plus tard, on ne ressent plus de haine en parlant de notre ennemi. La haine nous a quittés, la colère est partie ».

    #droite_extrême_ultra-catholique #intégrisme_religieux #dérives_sectaires #pédophilie #obscurantisme #victim_blaming #abjection

  • « Ça fait 450 ans qu’on est là » : à Paris, les bouquinistes refusent de déménager pour les JO 2024
    https://www.ouest-france.fr/jeux-olympiques/ca-fait-450-ans-quon-est-la-a-paris-les-bouquinistes-refusent-de-demena

    La préfecture de police de Paris a demandé aux bouquinistes de retirer leurs boîtes dans lesquelles ils vendent des livres d’occasion sur les quais lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques en 2024. Mais les commerçants ont annoncé qu’ils ne bougeraient pas.

    Penser à dissoudre les bouquinistes des quais de Seine avant 2024.

  • Chili. Le président Boric demande « pardon » aux Chiliens exilés en France sous Pinochet
    Ouest-France Publié le 21/07/2023
    https://www.ouest-france.fr/monde/chili/chili-le-president-boric-demande-pardon-aux-chiliens-exiles-en-france-s
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA3MmU3NjcyODc3OGFmNTg0M2FhN2M0Nzg3ZjBlNzI2ZDY?width=1260&he

    Le président chilien Gabriel Boric, en déplacement à Paris ce vendredi 21 juillet, a demandé « pardon » au nom de l’État aux Chiliens exilés en France après le coup d’État de Pinochet en 1973. Il a également rencontré son homologue français Emmanuel Macron.
    (...)
    Lors de sa rencontre quelques heures plus tôt avec Emmanuel Macron, Gabriel Boric a remercié la France pour sa « générosité » dans l’accueil des réfugiés, rappelant que deux personnes issues de cet exil chilien sont aujourd’hui députés français : Raquel Garrido et Rodrigo Arenas, tous deux de gauche radicale [LFI]. (...)

    #FranceChili

  • 14-Juillet. François de Rugy fait chevalier de la Légion d’honneur
    https://www.ouest-france.fr/politique/institutions/legion-dhonneur/14-juillet-francois-de-rugy-fait-chevalier-de-la-legion-dhonneur-b46fd8

    Son éviction en 2019 du ministère de la Transition écologique sur fond de scandale lié aux luxueux dîners servis à l’hôtel de Lassay où il avait été nommé l’année précédente, avait fait grand bruit. Depuis, François de Rugy, élu conseiller régional des Pays de la Loire en 2021, se fait plutôt discret. Aujourd’hui âgé de 49 ans, l’écologiste devenu macroniste revient sur le devant de la scène. Ce 14 juillet 2023, l’ancien adjoint au maire de Nantes (2001-2008), ancien député de la 1re circonscription de Loire-Atlantique (2007-2018 et 2019-2022) et ancien président de l’Assemblée nationale (2017-2018), a été fait chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur.

    • Homard m’a tué
      https://contre-attaque.net/2023/07/14/legion-du-deshonneur

      Aux côtés du Boss final de la destruction de l’écosystème, l’écologiste en carton recyclé. François Goulet de Rugy, fils d’une famille anoblie membre de l’Association d’entraide de la noblesse française. Il s’est fait un nom à Nantes en tant que député écologiste. Rapidement, son vernis verdâtre se craquelle. Dès 2014 il dénonce les manifestations après la mort de Rémi Fraisse, soutient les lois liberticides de Manuel Valls et tweete compulsivement son soutien aux forces de l’ordre. En 2015, il publie l’ouvrage « écologie ou gauchisme, il faut choisir » et fonde son micro-parti – « Écologistes ». Le livre comme le parti font un flop monumental. Il trahit encore deux ou trois fois la gauche, avant d’obtenir un poste de ministre de l’écologie par Macron.

      C’est durant son ministère que la ZAD de Notre-Dame-des-Landes subit une attaque de plus de 2000 gendarmes qui dévastent la zone. De Rugy est ensuite propulsé Président de l’Assemblée Nationale. Un poste qui s’accompagne d’avantages monarchiques : 15.000 euros d’argent de poche par mois, un logement de fonction dans un château du 7eme arrondissement de Paris, l’Hôtel de Lassay, et la domesticité qui va avec.

      En 2019, De Rugy va trop loin. Médiapart révèle son train de vie décadent. Des festins luxueux à base de homards, de grands champagnes et des bouteilles de vins à plus de 500 euros pièce. L’élu s’offre avec l’argent public un sèche cheveux incrusté de feuilles d’or, un vélo elliptique à 800 euros, il a trois chauffeurs personnels, et même 60.000 euros de travaux dans un appartement de fonction dont 20.000 euros pour un simple « dressing ». Le tout en plein mouvement des Gilets Jaunes. Il a poussé le bouchon un peu trop loin : il doit démissionner.

      De Rugy tente tout de même sa chance aux élections régionales, et prend un nouvel échec. À cette occasion, il est enfariné à Nantes en juin 2021. À présent, l’amateur de homard a rejoint une banque d’affaires espagnole, Alantra, en tant que conseiller de haut rang en fusions-acquisitions. Pour sa servilité renouvelable et ses trahisons en circuit court, de Rugy pourra se consoler avec sa médaille en chocolat.

  • Face à une explosion de cas du syndrome Guillain-Barré, l’état d’urgence nationale déclaré au Pérou
    https://www.ouest-france.fr/monde/perou/perou-urgence-nationale-declaree-face-a-une-explosion-de-cas-du-syndrom

    Une recrudescence inhabituelle au Pérou des cas de Guillain-Barré, un syndrome provoquant une neuropathie aiguë paralysante pouvant entraîner la mort, a conduit ce pays d’Amérique latine à déclarer l’état d’urgence sanitaire national pour trois mois.
    90 jours d’état d’urgence sanitaire

    « L’urgence sanitaire de niveau national est déclarée pour 90 jours en raison de l’augmentation inhabituelle des cas de syndrome de Guillain-Barré », a indiqué le ministère péruvien de la Santé dans un communiqué. Les 25 régions de ce pays de 33 millions d’habitants sont concernées.

    « Il y a eu une augmentation importante ces dernières semaines qui nous oblige à prendre des mesures au niveau de l’État pour protéger la santé et la vie de la population », a précisé à la presse le ministre de la Santé, César Vásquez.

    Les personnes atteintes du syndrome de Guillain-Barré doivent être rapidement hospitalisées, les symptômes étant susceptibles de très vite s’aggraver.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Guillain-Barr%C3%A9#%C3%89pid%C3%A9miologie

  • Enquête ouverte après des propos de la chanteuse Izïa évoquant un lynchage d’Emmanuel Macron
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/07/08/enquete-ouverte-apres-des-propos-de-la-chanteuse-izia-evoquant-un-lynchage-d

    La chanteuse se produisait sur scène, jeudi, à Beaulieu-sur-Mer, et a imaginé comment Emmanuel Macron pourrait être lynché publiquement par les spectateurs.

    Le parquet de Nice a fait savoir à l’Agence France-Presse, samedi 8 juillet, qu’une enquête visant la chanteuse Izïa Higelin pour « provocation publique à commettre un crime ou un délit » a été ouverte, après que l’artiste a évoqué un lynchage d’Emmanuel Macron lors d’un concert jeudi.
    « C’est la brigade territoriale de la gendarmerie de Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritimes) et la brigade de recherches » qui sont saisies de l’enquête, a ajouté le procureur de la République de Nice, Xavier Bonhomme, confirmant une information initiale de Nice-Matin. Il a précisé que l’enquête ne faisait pas suite à une plainte.
    Evoquant le chef de l’Etat, lors de son concert jeudi soir à Beaulieu-sur-Mer, dans le cadre du festival Les Nuits Guitare, l’artiste a imaginé comment il pourrait être lynché publiquement par les spectateurs.
    « Je vois déjà le gros titre de “Nice-Matin” »
    « Je le connais, quelle coquine celui-là, il s’est dit : “Là, ce qui serait bien, je pense que ce que le peuple veut, ce dont le peuple a envie, c’est qu’on m’accroche à vingt mètres du sol telle une pinata humaine géante, et qu’on soit tous ici présents munis d’énormes battes avec des clous au bout comme dans Clockwork Orange [Orange mécanique, de Stanley Kubrick]” », a-t-elle raconté sur scène.

    Et la chanteuse de poursuivre, en se déhanchant, sur fond musical, d’après une vidéo postée sur le site et le compte TikTok du magazine culturel InOut Côte d’Azur : « Et, là, on le ferait descendre, mais avec toute la grâce et la gentillesse que les gens du Sud ont, là juste au-dessus de vous, et on aurait tous notre batte avec nos petits clous, et dans un feu de Bengale de joie, de chair vive et de sang, on le foutrait à terre, mais gentiment tu vois… ».
    « Je vois déjà le gros titre de “Nice-Matin” demain : “Izïa appelle au meurtre de Macron” », aurait ensuite ironisé la chanteuse, selon le quotidien régional qui revenait sur ce concert dans ses colonnes samedi matin, évoquant une tentative infructueuse des gendarmes de l’interroger en fin de spectacle.

    #jesuischarlie

  • Le Canard enchaîné sur Twitter : « Pour dissimuler la pollution au lisier de porc sur les plages, l’Agence régionale de santé de #Bretagne a transmis pendant des années des données bidon à l’autorité européenne chargée du classement des eaux de baignade… Amis vacanciers, bienvenue ! » / Twitter
    https://twitter.com/canardenchaine/status/1677203339530981376

  • Fouette Rance : le live de la journée d’hier à Angers

    Mort de Nahel : des affrontements en marge d’une manifestation illégale à Angers
    https://www.ouest-france.fr/faits-divers/emeutes-urbaines/direct-mort-de-nahel-un-rassemblement-contre-les-violences-policieres-a

    De nombreuses villes de France ont été la cible de violentes émeutes dans la nuit du 29 au 30 juin. Angers et Cholet n’ont pas été épargnés. À l’aube d’une quatrième nuit qui s’annonce chaotique, un rassemblement « contre les violences policières » se tient devant la mairie d’Angers ce vendredi 30 juin à 20 heures. Il a été interdit par le préfet.

    Comme c’est « étonnant » ! Ils ne parlent pas des « exploits » des apprentis nazis de l’’#alvarium : https://threadreaderapp.com/thread/1674868557933338631.html