POINT DE VUE. « Pourquoi de jeunes adolescents partent d’Afrique subsaharienne ? »
▻https://www.ouest-france.fr/reflexion/point-de-vue/point-de-vue-pourquoi-de-jeunes-adolescents-partent-d-afrique-subsahari
« On constate une augmentation croissante des mineurs non accompagnés arrivés en France. Les raisons de leur migration conjuguent une perte d’affiliation et une stratégie du désespoir.
L’augmentation importante du nombre de jeunes migrants non accompagnés suivis par les conseils départementaux ces dix dernières années interroge autant citoyens, politiques et chercheurs. En majorité des garçons, âgés de 15 à 18 ans, les jeunes migrants sont issus de divers pays, dont l’Afrique subsaharienne. Pour comprendre les motifs de leur départ, nous avons mené une étude dans un centre de consultation pédopsychiatrique d’Île-de-France auprès de jeunes originaires de Côte d’Ivoire, de Guinée et du Tchad suite à divers troubles somatiques (états anxieux, insomnies, addictions). Cette étude, dont les résultats détaillés seront publiés dans le Journal des Africanistes, révèle que la décision de rejoindre l’Europe résulte d’un processus de désaffiliation familiale et sociale consécutifs à de graves crises familiales.
Conflits, pauvreté, épidémie… l’espoir d’un avenir
La mort du père ou sa disparition du foyer conjugal est un événement auquel la famille peine à faire face. L’histoire de Mamadou en témoigne. Son père, opposant politique en Afrique centrale, disparaît suite à une arrestation, À 14 ans, Mamadou se retrouve seul et sa famille ne le soutient pas par crainte de représailles. Dans d’autres cas, les jeunes refusent des pratiques familiales anciennes : châtiments corporels, travail familial, ou encore placement au sein d’écoles coraniques. Enfin, la peur de la sorcellerie, dans le contexte de conflits familiaux peut être aussi à l’origine d’une volonté de partir. C’est ce qui arrive à Moussa, jeune ghanéen, en conflit avec son père qui voulait en faire un talibè (élève au service d’un marabout).
Dans tous les cas, la « grande famille », qui remplit normalement une fonction éducative de substitution, a été rudement éprouvée par les conflits armés, les épidémies et l’extrême pauvreté. La déscolarisation, fréquente, amplifie le risque de décrochage social et de désaffiliation de ces enfants. Dans ce contexte, la plupart ne voient pas comment se projeter dans l’avenir. Reste la solution d’un départ vers la ville, une autre région ou un autre pays. C’est ainsi que Mamadou se procure un passeport et paie un passeur qui l’accompagne en avion jusqu’en France.
L’espoir d’une qualité de vie et d’un statut social
Parfois, les mères s’impliquent directement dans le départ de leur enfant. L’exil de Moussa est organisé par sa mère et un camarade qui l’accompagne jusqu’au Niger. Arrivé en France, Moussa apprend la séparation de ses parents, laissant sa mère en grande difficulté. Cette histoire en dit long sur les difficultés des mères. Nombre d’entre elles veulent s’émanciper des contraintes coutumières (mariage non consenti, tutelle des beaux-parents…), mais ne peuvent assurer leur autonomie, faute d’éducation, d’emploi et de protection sociale. En poussant leurs enfants à partir, elles espèrent qu’ils bénéficieront d’une qualité de vie et d’un statut social qu’elles ne peuvent leur procurer.
Dans ce contexte social et économique, les femmes et les jeunes développent des stratégies d’émancipation par rapport aux groupes familiaux, sans avoir, pour autant, les moyens d’y parvenir. Le départ des jeunes vers l’Europe permet d’envisager d’autres formes d’affiliation : une scolarisation garantie, la protection de l’enfance, la sécurité sociale, l’emploi. Encore faut-il qu’ils puissent être reconnus en tant que mineurs à leur arrivée. »
Macron : l’insupportable comédie du 1er Mai - Page 1 | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/010520/macron-l-insupportable-comedie-du-1er-mai
Emmanuel Macron cajole les travailleurs qu’il n’a cessé de rabrouer jusque-là. Il veut retrouver « les 1er Mai joyeux, chamailleurs parfois », omettant les violences policières des derniers défilés.
À certains moments, on en viendrait même à se demander si tout cela n’est pas une vaste plaisanterie. C’est le cas lorsqu’Emmanuel Macron apparaît, au matin du vendredi 1er mai, dans une courte vidéo postée sur son compte Twitter, pour saluer « les travailleuses et les travailleurs de notre pays », regretter que ce jour « ne ressemble à aucun autre » et promettre, en insistant par un silence, parce qu’il faut toujours bien scander son propos, que « nous les retrouverons, ces 1er Mai heureux, ensemble, unis ».
Comme il le fait chaque année, le président de la République a profité de la journée internationale des travailleurs pour adresser « une pensée » à tous ceux qu’il écoute à peine le reste du temps. Les organisations syndicales, d’abord, « qui ne peuvent tenir les traditionnels défilés ». Les soignants, les agriculteurs, les fonctionnaires, les salariés, les indépendants, ensuite. Bref, tous ceux grâce auxquels « la Nation tient », comme le chef de l’État semble en avoir brutalement pris conscience à la lumière de la crise sanitaire.
Depuis le début de l’épidémie, il n’en finit plus de les remercier, usant et abusant d’une mystérieuse ardoise magique censée effacer tout ce qu’il s’est passé durant les trois premières années de son quinquennat. « Il nous faudra nous rappeler aussi que notre pays, aujourd’hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal », lançait-il le 13 avril, comme si de rien n’était. Sur les réseaux sociaux, il retweete régulièrement des particuliers pour applaudir les pompiers, les responsables associatifs, les éboueurs…
Cette communication sous forme de rédemption politique ne trompe personne. Car depuis trois ans, ce sont les mêmes travailleurs qui défilent dans les rues pour dénoncer les réformes néolibérales qu’on leur impose. Les mêmes qui sont victimes d’un maintien de l’ordre devenu répression. « C’est bien grâce au travail, célébré ce jour, que la Nation tient », se félicite pourtant Emmanuel Macron dans sa courte allocution, oubliant au passage que le 1er Mai, on ne célèbre pas le travail, mais les luttes des travailleurs et des travailleuses.
Bien qu’il n’ait pas grand-chose à voir avec ce qu’il appelle « l’esprit du 1er Mai », le président de la République tente toutefois de s’y incruster en utilisant le « nous ». « Privés des rituels de cette journée, nous en éprouvons aujourd’hui toute la valeur, tout le sens. Avec cette volonté forte : retrouver dès que possible les 1er Mai joyeux, chamailleurs parfois, qui font notre Nation », dit-il. « Les 1er Mai joyeux, chamailleurs parfois » ? « Chamailleurs » ? Mais de quoi le chef de l’État parle-t-il exactement en employant des mots aussi infantilisants ?
Du 1er Mai 2018, jour où Alexandre Benalla, alors toujours en poste à l’Élysée, était filmé place de la Contrescarpe à Paris, en train de frapper un jeune homme ? Ou bien du 1er Mai 2019, où des manifestants avaient été contraints de se réfugier au pied des immeubles de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour échapper aux lacrymogènes et aux charges policières ? Voilà des années que les 1er Mai ne sont plus « joyeux ». Des années que les organisations syndicales dénoncent un maintien de l’ordre « scandaleux et inadmissible dans notre démocratie ».
Des années durant lesquelles les libertés publiques, à commencer par celle de manifester, n’ont cessé d’être bafouées par des violences policières dont le pouvoir continue de nier le caractère systémique. « Ne parlez pas de “répression” ou de “violences policières”, ces mots sont inacceptables dans un État de droit », avait tranché Emmanuel Macron, en mars 2019, quand le recours disproportionné de la France au lanceur de balles de défense (LBD) inquiétait déjà sur la scène internationale, de l’ONU au Conseil de l’Europe.
La communication présidentielle atteint ici les limites du supportable. Entendre le chef de l’État rendre grâce au « dévouement » des personnels soignants, alors qu’il tançait, en avril 2018, une infirmière du CHU de Rouen qui réclamait des moyens supplémentaires, est exaspérant. L’écouter vanter « l’esprit du 1er Mai », un an tout juste après que son ministre de l’intérieur Christophe Castaner a inventé une « attaque » à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, l’est tout autant.
Depuis le début du confinement, Emmanuel Macron remercie comme des enfants les Françaises et les Français pour « l’effort » qu’il leur « demande » et la « solidarité » dont ils font preuve dans cette crise sanitaire. Dans le même temps, les « témoignages de jeunes hommes disant faire l’objet d’amendes en grand nombre et de manière abusive » se multiplient, comme le notait dans cet entretien Aline Daillère, juriste de formation et spécialiste des droits humains. Des policiers débarquent à domicile pour des banderoles au balcon. D’autres sont même pris en flagrant délit de racisme. Et ce, sans même parler des mensonges répétés de l’exécutif sur les masques qui continuent de manquer cruellement.
Le récit du pouvoir, qui reste vertical tout en prônant une héroïsation artificielle des travailleurs, se fracasse aujourd’hui sur le réel. Les principaux concernés ne s’en laissent d’ailleurs pas conter : « Arrêtez de nous qualifier de héros. Un héros se sacrifie pour une cause. Je ne veux pas me sacrifier : en tout état de cause, c’est VOUS qui me sacrifiez », écrivait fin mars une infirmière sur sa page Facebook. « Vous pouvez compter sur moi, l’inverse reste à prouver… », lançait également un médecin au président de la République, fin février. Face à une telle défiance, les mots placebos ne suffisent plus. Pire encore : ils aggravent la situation.
Ce Premier mai 2020 ne ressemble à aucun autre. Aujourd’hui, pas de rassemblements dans nos villes pour fêter comme nous le faisions depuis... tant d’années, la Journée internationale des travailleurs et je veux avoir une pensée pour les organisations syndicales qui ne peuvent tenir les traditionnels défilés, avoir une pensée pour... les travailleuses et les travailleurs de notre pays (..) et je sais toutes les contraintes qui pèsent sur les joies qui accompagnent normalement ce jour si symbolique, et même si le maximum a été fait pour que le muguet du p... Premier mai puisse être vendu, partagé (...) beaucoup de qui est normalement fait euh n’a pas été possible et demeure interdit. (..) Pourtant l’esprit du Premier mai, cet esprit de solidarité entre les travailleurs n’a peut-être jamais été aussi puissant, aussi vivant, car c’est bien grâce au travail célébré ce jour que la nation tient. C’est grâce au travail, au dévouement (...) que nous sauvons chaque jour tant de vies. (...) privés... des rituels de cette journée, nous en éprouvons aujourd’hui toute la valeur, tout le sens, avec cette volonté forte, retrouver, dès que possible, les Premiers mai joyeux, chamailleurs parfois, qui font notre nation, (...) nous les retrouverons ces Premiers mai heureux. Ensemble, unis, nous surmonterons cette épreuve.
Variante des chamailleries, quelques yeux en moins, prisonniers et expulsés par dizaines de milliers, si nombreux à être plongés chaque jour dans l’insécurité sociale, l’affrontation :
#Travail #pétainisme #paternalisme #Premier_mai #costume_trois_pièces
de plus en plus déconnecté le premier de cordée
▻https://video.twimg.com/amplify_video/1255822587956989960/vid/1280x720/iy4zzglaHtXAqm3A.mp4?tag=13
Le 1er mai 1995, Brahim Bouarram, 29 ans, profitait d’une journée ensoleillée. Il ne savait pas que des mains criminelles allaient le précipiter dans la Seine et mettre fin à ses jours. Les auteurs de ce crime venaient de quitter le défilé du Front national.
https://mrap.fr/le-1er-mai-2020-contre-le-racisme-et-l-extreme-droite-plus-que-jamais
"Ne parlez pas de “répression” ou de “violences policières”, ces mots sont inacceptables dans un État de droit et il s’agit à proprement parler de "chamailleries"."
un festival de macroneries
Joli mois de mai, tu es « reviendu ». A propos de l’humeur primesautière de quelque "Benalla"de rencontre et de la soldatesque amphétaminée du nazillon Lallement, une petite « charge » de la Brigade (légère) d’Intervention Linguistique :
https://lundi.am/Plaisir-d-offrir-joie-de-recevoir-a-propos-de-l-intervention-de-M-Macron-le-1e
Mort de Steve. Son téléphone « bornait » quand la police est intervenue à Nantes
▻https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/mort-de-steve-son-telephone-bornait-quand-la-police-est-intervenue-6513
Voilà qui n’est pas un détail car, depuis le début de l’affaire, des policiers avançaient, en coulisses, que Steve Maïa Caniço avait pu tomber dans la Loire et se noyer avant l’intervention des forces de l’ordre. Une allégation qui était alimentée par deux constats. Le premier, c’est que d’autres jeunes étaient tombés dans le fleuve plus tôt dans la nuit.
Le second, c’est que dans un télégramme de la Direction départementale de la police nationale en Loire-Atlantique, cité par l’IGPN dans son rapport de la fin juillet, il était fait état d’un « dernier relais téléphonique » déclenché par le portable de Steve Maïa Caniço « à 3 h 16 » . Plus d’une heure avant l’intervention de la police, donc.
Ce n’est pas le cas selon l’enquête de la police judiciaire. Le téléphone de Steve Maïa Caniço a bien déclenché des relais jusqu’à l’intervention de la police.
« Le rapport administratif de l’IGPN ne dit pas que le téléphone s’arrête à 3 h 16. Car l’IGPN ne peut faire de réquisition judiciaire aux opérateurs pour une enquête administrative. L’élément qui figure dans le rapport de l’IGPN, c’est la restitution d’un télégramme de la Direction départementale de la sécurité publique de Loire-Atlantique, qui indique un dernier accrochage de borne téléphonique à 3 h 16 », a précisé à Ouest-France un cadre de l’IGPN.
En prison, les femmes n’ont pas les mêmes droits que les hommes
▻https://www.ouest-france.fr/societe/prison/en-prison-les-femmes-nont-pas-les-memes-droits-que-les-hommes-4043424
#2016
Bien que les femmes ne représentent que 3,2 % de la population carcérale, elles subissent un traitement différent de celui réservé aux hommes.
…
L’accès des femmes aux activités est plus restreint, leurs conditions d’hébergement « insatisfaisantes » et le maintien de liens familiaux très difficile.
« Même quand les infractions n’ont rien à voir avec des crimes sexuels, la sexualité des femmes est sans cesse mise sur la table lors des jugements. »
▻http://cqfd-journal.org/Prison-pour-femmes-cachez-ce-desir
Pendant deux ans, la sociologue Myriam Joël a recueilli les confidences de 80 détenues et 70 professionnels et bénévoles officiant en détention féminine. Son enquête rapporte une parole étonnamment libre sur un sujet frappé d’illégitimité et ignoré des sciences sociales : la sexualité en prison de femmes.
Ouvrant la perspective bien au-delà de son objet, tour à tour émouvant, drôle, dérangeant, l’ouvrage montre que l’univers carcéral n’a rien d’un isolat spatial et temporel. Comme à l’extérieur de la prison, la sexualité s’y révèle tout à la fois clandestine, invisible, ostensible et rationalisée. Les détenues y sont soumises aux mêmes injonctions contradictoires que les femmes du monde dit libre : s’affranchir de la domination/violence masculine tout en se conformant strictement aux normes de genre.
Dénuées de la moindre matérialité et remisées dans cette espèce d’égout social, les filles de Fleury-Mérogis, elles, faisaient appel à la solidarité, à la complicité, au partage retrouvant ainsi des valeurs humaines.
Les femmes détenues subissent des conditions de détention souvent pires que celles des hommes (moins d’activités, accès plus difficile aux infrastructures, abandon fréquent des proches...), mais on ne les entends que très rarement.
▻https://blogs.mediapart.fr/emile-gabriel/blog/090319/corps-imaginaires
Emile Gabriel Le blog de la taule @mediapart
▻https://blogs.mediapart.fr/emile-gabriel
source : cira-marseille.info
►https://www.cira-marseille.info
#Brigitte_Brami sera au Cira, 50 rue consolat Marseille pour une causerie à 17 heure le 5/10/2019
▻http://www.editions-unicite.fr/auteurs/BRAMI-Brigitte/corps-imaginaires/index.php
Samedi 5 Octobre à 17h, dans le cadre des causeries mensuelles du CIRA, Brigitte Brami viendra parler de son livre Corps imaginaires qui dresse le portrait de deux détenues à Fleury Merogis, dans l’Essonne, la réflexion principale sera le corps comme résistance à l’enfermement étatique.
▻https://mars-infos.org/causerie-mensuelle-du-cira-sur-les-4238
Les États-Unis révoquent le visa de Fatou Bensouda, la procureure générale de la CPI
▻https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/les-etats-unis-revoquent-le-visa-de-fatou-bensouda-la-procureure-genera
Les États-Unis ont révoqué le visa de la procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda, de nationalité gambienne, a annoncé vendredi le bureau de Mme Bensouda, en raison d’une possible enquête sur des opérations de soldats américains en Afghanistan.
La procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI) continuera néanmoins à accomplir ses devoirs « sans peur ni favoritisme » en dépit de la révocation du visa, a souligné le bureau de Mme Bensouda dans un communiqué.
Espagne. De mystérieux dons d’argent arrivent dans les boîtes aux lettres d’un village
▻https://www.ouest-france.fr/europe/espagne/espagne-de-mysterieux-dons-d-argent-arrivent-dans-les-boites-aux-lettre
Des enveloppes remplies d’argent distribuées sans raison apparente dans la boîte aux lettres ou sous la porte ? C’est ce qui est arrivé à une quinzaine d’habitants du village de Villarramiel, dans le nord-ouest de l’Espagne.
Accusations d’antisémitisme : Varsovie attend des excuses d’Israël
Modifié le 19/02/2019
▻https://www.ouest-france.fr/europe/pologne/accusations-d-antisemitisme-varsovie-attend-des-excuses-d-israel-622937
La Pologne attend des excuses du gouvernement israélien après les accusations d’antisémitisme qui ont conduit la Pologne à se retirer d’un sommet à Jérusalem.
Le chef de la diplomatie israélienne, Israël Katz, a suscité la colère de Varsovie en accusant les Polonais d’avoir « tété l’antisémitisme avec le lait de leur mère ». Varsovie attend désormais des excuses du gouvernement israélien, ont affirmé mardi 19 février plusieurs hauts responsables polonais.
Les autorités israéliennes doivent « demander pardon » pour cette déclaration et la « rejeter », a notamment assuré le vice-ministre polonais des Affaires étrangères Szymon Szynkowski vel Sek. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki avait pris lundi la décision de n’envoyer personne au sommet du groupe de Visegrad (V4, Hongrie, Pologne, République Tchèque et Slovaquie) qui devait se tenir à Jérusalem, en réaction aux propos tenus dimanche par Israël Katz.
« Tensions »
Si des excuses ne sont pas présentées, « il y aura vraiment un coup de froid dans les relations » bilatérales, a prévenu le chef du cabinet du Premier ministre, Marek Suski, sur la chaîne privée Polsat News.
Pour le chef de la chancellerie du Conseil des ministres, Michal Dworczyk, il convient de parler de « tensions et non d’effondrement » dans les relations polono-israéliennes. Varsovie demeure « un partenaire très important, sinon le plus important, d’Israël en Europe » et les deux pays « s’appuient mutuellement dans différents projets », a-t-il estimé sur RMF FM.
Une action en Sarthe devant l’usine de bombes lacrymo
▻https://www.ouest-france.fr/societe/gilets-jaunes/gilets-jaunes-une-action-en-sarthe-devant-l-usine-de-bombes-lacrymo-611
▻https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/5e0e366f4d123990ee1849d4f62adf30-gilets-jaunes-une-action-en-sart
C’était hier
Une cinquantaine de #Gilets_jaunes s’est postée devant l’usine Alsetex, à Précigné (Sarthe), ce vendredi 7 décembre. Aucun bloquage, mais une présence pour dénoncer les violences et soutenir les personnes blessées lors les manifestations.
« C’est un site très sécurisé, sensible, on connaît son importance et on sait ce qu’ils font », assène Patrick. Comme une cinquantaine d’autres Gilets jaunes, il a mené une action éclair, ce vendredi 7 décembre, dans l’après-midi, devant #Alsetex, près de #Sablé-sur-Sarthe.
L’entreprise, classée Seveso (site industriel présentant des risques d’accident majeur), fabrique notamment des #grenades_assourdissantes et #lacrymogènes pour les forces de l’ordre.
Historique d’Alsetex
Bienvenue sur le site officiel de Précigné - Ça s’est passé chez nous
Alsetex
▻http://www.precigne.com/index.php?option=com_content&view=article&id=44&Itemid=121
Alsetex, aussi connu sous le nom de la « Poudrière » et qu’à Précigné on appelait simplement « l’Usine » est une chance pour la commune et celles environnantes. Le chômage local baisse, la population croît ainsi que le nombre d’enfants scolarisés.
(l’extrait concerne 1935)
Elle intègre [en 2006] le groupe Etienne Lacroix ( Lacroix defence and security ).
Étienne Lacroix (groupe) — Wikipédia
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Lacroix_(groupe)
Grenade OF F1
Le Grenade OF F1, créé par la société Alsetex, dont le brevet n° 70.29341, est déposé le 7 août 1970, et utilisé pour la première fois en 1976 par les forces de l’ordre1. Elle a d’abord été suspendue, suite à la mort de Rémi Fresse, pendant la manifestation des 25 et 26 octobre 2014 contre le barrage de Sivens. Elle est définitivement interdite par décret du 10 mai 2017, à la fin du quinquennat de François Hollande. La grenade GLI-F4 est alors devenue la principale grenade offensive utilisée en France pour le maintien de l’ordre.
Grenade GLI F4
L’État français indique en juin 2018 ne plus passer commande de la grenade GLI-F4. Classée dangereuse par les inspections générales de la gendarmerie (IGGN) et de la police nationale (IGPN), la grenade GLI F4 avait notamment emporté la main d’un manifestant sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, le 22 mai 2018. Le quotidien Libération pointe le manque de coopération et le silence du fabricant Alsetex.
Chez Alsetex, on fabrique quoi ?
(article du 28/06/2014, à l’occasion d’un accident mortel)
▻https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/chez-alsetex-fabrique-quoi-2659327
Aujourd’hui, ils sont 180 à travailler dans cette usine avec des activités très diversifiées, mais toujours liées à la pyrotechnie. L’activité se répartit comme suit : produits de maintien de l’ordre (40 % du chiffre d’affaires) ; 20 % pour les clients civils (pyrotechnie, signalisation de chantiers ferroviaires, protection de bâtiment) ; 30 % pour l’activité historique qui concerne la Défense (produits d’exercices, de simulation, de signalisation) ; et à peine 5 % pour le démantèlement (destruction de produits pyrotechniques).
ALSETEX - Maintien de l’Ordre et Sécurité Civile
▻http://www.alsetex.fr
NOTRE SAVOIR-FAIRE
Alsetex est spécialiste des systèmes et services pyrotechnologiques dédiés au maintien de l’ordre et à la sécurité civile. Nous maîtrisons toutes les phases du cycle de vie de solutions pyrotechniques innovantes : faisabilité, conception, développement, industrialisation, qualification, production, stockage, livraison, installation, formation, maintenance, revalorisation, collecte et démantèlement.
aucune mention de la fabrication de mines
Dans cette énumération (datant de 1998-99), la moitié des références de mines antipersonnel utilisées par l’armée française est fabriquée par Alsetex (l’autre par GIAT-Industrie, devenu Nexter et donc, pour cette branche, Nexter Munitions)
▻http://www.obsarm.org/obsarm/mines/donnees_mines/mines-fab-france.htm,
Mines antipersonnelles : l’industrie contourne l’interdit. L’association Handicap international dénonce des exportations « camouflées » des fabricants d’armes. - Libération
▻https://www.liberation.fr/france-archive/1997/02/06/mines-antipersonnelles-l-industrie-contourne-l-interdit-l-association-han
« Les milieux militaires et industriels » pratiquent un « contournement par le droit » assurent les deux chercheurs. En mai 1996, la conférence de révision de la convention de 1980 a adopté une définition « curieuse » des mines antipersonnelles, « principalement conçues pour exploser du fait de la présence, de la proximité ou du contact d’une personne ». C’est l’adverbe « principalement » qui pose problème. Rajouté l’an passé, « il permet d’éliminer (...) l’interdiction de matériels destinés à d’autres usages qui comportent des éléments antipersonnels ». Ainsi la société SAE Alsetex vante un de ces engins antichars qui peut « éventuellement être utilisé comme mine de circonstance ».
(article de février 1997 de Jean-Dominique Merchet.
Le « marché scolaire » suédois est devenu un business Odile Leherte - 26 Septembre 2018 - RTBF
▻https://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-florissant-business-des-ecoles-privees-en-suede-ou-les-profs-peuvent-
Depuis quelques années, le système scolaire suédois qui a été cité en exemple pendant longtemps est moins bien coté par les enquêtes internationales. Certains imputent sa chute dans les classements au changement radical survenu suite à un choix politique de 1991. A l’époque, les autorités ont décidé de totalement déréguler le système en misant sur la compétition entre écoles pour viser l’excellence.
La compétition entre écoles, l’existence d’un marché scolaire, est l’un des quatre facteurs qui créent de l’inégalité scolaire. « On peut pointer quatre facteurs qui créent des inégalités scolaires, nous explique Dominique Lafontaine, professeur en sciences de l’éducation à l’Université de Liège : le redoublement, l’orientation précoce des élèves, l’enseignement spécialisé et le marché scolaire ».
Ces quatre marqueurs sont présents en Belgique et expliquent pourquoi notre système est l’un des plus inégalitaires. En Suède, par contre, il n’y a pas de redoublement, les élèves passent tous par le même tronc commun, les écoles sont inclusives. Le seul marqueur présent dans ce pays du Nord de l’Europe est le marché scolaire et est apparu assez récemment.
En 1991, une décision politique décide de déréguler ce système scolaire qui fonctionne bien pour tous, mais qui oblige les parents à inscrire leur enfant dans l’école du quartier. Le but est de faire encore mieux, dans une période où la Suède prône davantage de liberté individuelle. Elle opte par conséquent pour le libre choix des parents et espère, via ce changement de paradigme, tendre davantage encore vers l’excellence en exacerbant la compétition entre écoles. « La démocratie a toujours été au centre de l’évolution du système éducatif suédois, explique Guadalupe Francia, chercheuse en sciences de l’éducation à l’université d’Uppsala. Après la guerre, on voulait une école commune pour développer la démocratie. Dans les années 90 — quand on a assisté à la dernière réforme du système scolaire suédois — l’idée principale était que la démocratie devait être locale, axée sur le citoyen, l’individu ».
#Suède #Ecole #marchandisation #dérégulation #compétitivité #marché #inégalités #éducation
Conséquence : Elections en Suède. L’extrême-droite se fait une place au Parlement
▻https://www.courrierinternational.com/article/elections-en-suede-lextreme-droite-se-fait-une-place-au-parle
19 en anglais sur 20, pas mal...
si au moins ça pouvait décourager les franglophones !
EPR de Flamanville : les cadenas des armoires de contrôle-commande ont disparu
▻https://www.republicain-lorrain.fr/france-monde/2018/05/07/epr-de-flamanville-les-cadenas-des-armoires-de-controle-commande
EDF a annoncé ce lundi avoir déposé plainte contre X le 5 mai après la disparition de cadenas sur des armoires du contrôle-commande de l’EPR de Flamanville.
EDF a annoncé ce lundi avoir déposé plainte contre X le 5 mai après la disparition de cadenas sur des armoires du contrôle-commande de l’EPR de Flamanville dans la Manche.
Ces cadenas permettent de fermer des armoires qui contiennent les matériels informatiques du contrôle-commande du réacteur nucléaire.
EDF estime à environ 150 le nombre de cadenas disparus.
« Les scellés situés à l’intérieur des armoires sont intacts » et « les armoires contenant les matériels informatiques du contrôle commande de protection de la chaudière nucléaire ne sont pas concernées par cette disparition », a précisé EDF dans un communiqué.
Question qui m’a été posée par une lycéenne que j’ai un peu suivi dans son mémoire...
Come mai tutte le operazioni #Frontex hanno un nome legato o alla mitologia greca o a quella Romana?
–-> Pourquoi toutes les opérations de Frontex ont-elles un nom lié à la #mythologie grecque ou romaine ?
Quelqu’un a une réponse ?
Ici peut-être (mais j’ai pas relu...) :
Claude Calame | Migrant-es et Frontex : la politique des barbelés aux frontières de l’UE et la mythologie gréco-romaine
►https://asile.ch/2016/01/09/claude-calame-migrant-es-et-frontex-la-politique-des-barbeles-aux-frontieres-d
Depuis février 2018, on est passé à Thémis, opération de secours !…
Migrants en Méditerranée. Frontex lance l’opération de secours Themis
▻https://www.ouest-france.fr/monde/migrants/migrants-en-mediterranee-frontex-lance-l-operation-de-secours-themis-55
En naviguant un peu, quelques ressources (que tu connais sans doute, voire certainement pour Eurosur)
(mon) point d’entrée
Triton, Poséidon, Hermes : les opérations de Frontex en carte
(avril 2015)
►https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/triton-poseidon-hermes-les-operations-de-frontex-en-carte-471625.html
avec ces cartes
la deuxième (lien cassé sur le site de La Tribune) me conduit au centre de ressources de la Commission européenne
▻https://ec.europa.eu/home-affairs/e-library/multimedia_en
dont
▻https://ec.europa.eu/home-affairs/sites/homeaffairs/files/e-library/docs/infographics/eurosur/eurosur_en.pdf
(d’où provient semble-t-il la carte précédente)
ou encore
▻https://ec.europa.eu/home-affairs/sites/homeaffairs/files/what-we-do/policies/borders-and-visas/infographics/infographic_shengen_print_en.pdf
(données un peu anciennes, mais cartes intéressantes)
Pour le choix des noms, pas de réponse, si ce n’est que « nos » décideurs sont cultivés. Et que malgré l’emplacement du siège de l’agence en zone barbare, il faut réaffirmer constamment la tradition de haute culture des sources de l’Europe (quasi exclusivement grecques apparemment).
La succession des opérations Frontex, oui, je connais, et on les trouvent aussi sur seenthis, notamment ici :
►https://seenthis.net/messages/419413
Mais c’est cette tricky question des choix des noms qui reste non-résolue
:-)
Jeudi, au Mans, un slowmob pour alerter sur le sort des migrants
▻https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/jeudi-au-mans-un-slowmob-pour-alerter-sur-le-sort-des-migrants-5718859
Ce jeudi 26 avril, en fin d’après-midi, la place de la République, au Mans, sera le théâtre d’un "slowmob", marche au ralenti. Objectif : alerter sur la situation des migrants.
Jeudi 26 avril, le comité d’accueil 72 organise un « #slowmob », place de la République. Rendez-vous à partir de 17 h 30 pour une traversée, au ralenti, de la place. L’opération devrait durer près de deux heures.
Objectif : alerter l’opinion sur l’accueil des migrants, en lien avec la loi #Asile et #immigrations, notamment sur les questions locales d’#hébergement et d’accès aux transports.
ZAD – seconde manche
▻https://lundi.am/ZAD-seconde-manche
Lundi matin, 9 avril, 2500 policiers et gendarmes sont annoncés sur la ZAD. Des amis sur place nous ont confié ce texte afin que nous le diffusions. Cela fait cinq ans que nous nous y préparions, tout en ayant toujours fait jusque là en sorte que cela ne puisse jamais arriver. Mais nous sommes maintenant à l’aube d’une nouvelle grande opération policière dont on ne connaît encore ni l’ampleur ni la durée. L’Etat devait prendre sa revanche, il devait y avoir une seconde manche. Partout dans ce pays, des (...)
Rassemblements locaux en cas d’expulsion de la ZAD
►https://zad.nadir.org/spip.php?article4041
Notre-Dame-des-Landes : la volonté de dialogue de l’Etat mise à mal, titre Le Monde pour un papier qui souligne le point de non retour constitué hier
▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/04/10/nddl-la-destruction-de-lieux-de-vie-de-la-zad-met-a-mal-la-volonte-de-dialog
La « zone à détruire » résiste : Affrontements tendus à Notre-Dame-des-Landes durant l’évacuation de la #ZAD
▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/04/10/les-affrontements-se-durcissent-a-notre-dame-des-landes_5283350_3244.html#o6
DIRECT. Notre-Dame-des-Landes. Quatre gendarmes et des zadistes blessés dans les affrontements [un fil d’infos]
▻https://www.ouest-france.fr/environnement/amenagement-du-territoire/nddl/notre-dame-des-landes-situation-tendue-dans-la-zad-au-deuxieme-jour-des
« En défense de la zad et pour la convergence des luttes contre Macron et son monde »
►https://zad.nadir.org/spip.php?article5329
« Il est temps de défendre d’autres manières d’habiter »
►https://zad.nadir.org/spip.php?article5318
#Flamanville. Le réacteur n° 1 de la centrale nucléaire à l’arrêt
▻https://www.ouest-france.fr/normandie/flamanville-le-reacteur-ndeg-1-de-la-centrale-nucleaire-l-arret-5632734
Depuis jeudi 15 mars 2018, le réacteur n° 1 de la centrale nucléaire de Flamanville est à l’arrêt. Selon EDF, « les équipes de la centrale conduisaient un îlotage à la demande du gestionnaire de réseau de transport d’électricité (RTE). Cela consiste à isoler le réacteur du réseau électrique externe, tout en le maintenant en puissance. Il ne produit alors, par l’intermédiaire de son alternateur, que l’énergie électrique nécessaire à son fonctionnement dans un état sûr, est-il indiqué dans un communiqué. L’arrêt automatique du réacteur se déclenche en cas d’événement sortant du cadre du fonctionnement habituel du réacteur ».
« Pas tous les éléments de compréhension »
Des contrôles sont actuellement effectués pour diagnostiquer le problème afin de permettre le redémarrage rapidement. « On n’a pas encore tous les éléments de compréhension », ni de précisions sur « les travaux à entreprendre », a toutefois indiqué le service de presse à l’Agence France presse (AFP). EDF ajoute également que « cet événement n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. »
2017 : les déclarations d’agressions de pharmaciens ont triplé @BarrMarie
▻https://positifvortex.wordpress.com/2018/02/20/2017-les-declarations-dagressions-de-pharmaciens-ont-triple
Selon l’Ordre de la profession, le nombre de pharmaciens se déclarant victimes de violences verbales et physiques a été multiplié par trois en moins …
#Bizutage en fac de #médecine à Caen : « J’ai mis du temps à parler »
▻https://www.ouest-france.fr/education/universites/bizutages-en-medecine-caen-du-temps-pour-admettre-que-j-avais-subi-des-
Je me suis aperçue que nous étions tous très limite sur la notion de consentement, entre nous. Ça m’a conduite à m’interroger sur nos futures pratiques de soignants : quelles conséquences sur notre comportement envers nos patients ?
On parle souvent du machisme ou du sexisme du monde médical. Ça démarre dès les études de médecine. Mais la plupart des étudiants n’ont aucune conscience des dérives possibles, de la gravité de ce qu’ils font. Le côté excessif, transgressif, ça les fait plutôt rire. Ils ne pensent pas aux conséquences, aux risques. Ils vivent dans une bulle. En tant que futur médecin, ça n’est pas le milieu dans lequel j’ai envie d’évoluer.
Je veux que chacun prenne conscience du ridicule du bizutage. Et qu’on n’arrête de dire que ça n’est pas grave. Si, c’est grave de subir autant puis de reproduire, au nom de la tradition. Si, c’est grave qu’une jeune fille se sente obligée de photocopier ses seins pour s’intégrer. Et c’est grave aussi de ne rien dire, même si on reste en marge. »
Photo à raconter
Cette photo d’actualité a été reprise dans différents journaux, j’ai eu envie de vous raconter ce que j’y vois.
Je vois une photo où il y a 7 personnes avec un cadrage décalé inhabituel et une ligne d’horizon basculée dans la diagonale, c’est très important ce #cadrage_décalé, parce que vous pouvez déjà percevoir comment le message photographique peut-être profondément politique et peut-être vous questionner là dessus.
J’ai décidé que je n’aborderais pas ici les circonstances de la photo, je vais m’attacher à la décrire seulement.
De ces 7 personnes debouts et qui semblent participer à une marche qui se faire de gauche à droite, tel un défilé encadrée par une haie de caméramans et de photographes on ne distingue bien que deux visages.
La mise au point de la photo est faite sur le visage d’une femme, plus de soixante ans, bonne gueule, quelques cheveux courts teints mais légèrement grisonnants, son menton disparait dans le bas de la photo en même que dans son écharpe en fausse fourrure à rayures. Une star peut-être ? Elle a un sourire de connivence et des yeux qui brillent en regardant derrière elle sur sa droite. On sent qu’elle s’est détournée pour écouter quelqu’un, et le photographe qui était à son côté droit a profité de la lumière à cet instant. Parfois le photographe a un assistant qui nomme la personne plusieurs fois, essaye d’attirer son attention, on voit qu’elle le sait, si ce n’est pas une star c’est une femme politique, et si c’est bien l’assistant, son nez flou dépasse au premier plan.
Juste derrière elle, rappelez vous que la focale courte est faite sur elle, le tiers gauche de la photo est entièrement occupé par le profil d’un homme en uniforme bleu marine portant écusson et regardant droit devant lui. Je peux deviner par les éclairages sur leurs visages que les lumières légèrement orangées viennent de face, les plus claires de derrière, on peut ainsi voir qu’elle a les yeux bleus. Les trois caméramans dans le fond du plan tiennent d’énormes caméras, à l’âge de la miniaturisation technologique, ce ne peuvent être que des professionnels de l’institution médiatique pour sûr, puisqu’ils en ont des grosses. L’officier, vu les chevrons sur son épaule a un rôle premier de gardien de l’ordre, proximité physique avec elle, il fait office de garde du corps, il ne sourit pas, lui, il a les lunettes de mon arrière grand-père, les cheveux des militaires et il sait regarder la lumière des projecteurs de face sans broncher pendant que les journalistes mitraillent.
Du 7em personnage, on ne voit que l’épaule dans un manteau gris et la main qui tient un stylo violet, voila, surement un journaliste.
La scène semble être une visite protocolaire dont le personnage principal, bien qu’avec un rôle important, semble détendu.
Voici maintenant les accessoires de cette photo :
– Une préfète
▻http://www.20minutes.fr/societe/1236377-20131014-20131014-nicole-klein-prefete-seine-et-marne-pour-evoluer
– Un officier
Présent dans le paquetage des soldats français depuis le XVIIIe siècle, le calot était à l’origine « confectionné à partir d’une coiffe taillée dans la jambe d’un pantalon usagé, et replié sur la tête à la manière d’un bonnet de nuit », selon un spécialiste, le capitaine Petrequin, cité par l’Essor de la gendarmerie nationale.
▻http://www.estrepublicain.fr/actualite/2017/07/27/les-gendarmes-prives-de-casquette-au-profit-du-calot
Un journaliste
Son stylo violet
Voilà, je crois que c’est un signe de bonne volonté…
▻https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nddl-la-route-des-chicanes-est-completement-degagee-5525308
Notre-Dame-des-Landes. « J’étais dans le convoi avec la préfète »
▻https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/notre-dame-des-landes-j-etais-dans-le-convoi-avec-la-prefete-5525751
et pour les pattes d’épaule, ça ressemble plutôt à ça…
excellente analyse ! du coup je me retiens de mettre les hashtags du contexte ;)
la photo a disparu de l’article... pas encore de reconnaissance fessiale à craindre ?
La photo est de LOIC VENANCE de l’AFP
merci @simplicissimus je ne trouvais pas bien non plus le grade du gendarme, faut dire que c’est déprimant ces sites d’uniformes, donc certes c’est un général mais qu’est-ce qui te fait lui donner autant d’étoiles à ce troufion ?
J’ai aussi tenté de retrouver les images des caméras avec ce que ça coute, pour rire et puis j’ai lâché en cours.
@loutre merci aussi, dès qu’il faut lire on oublie de voir (principe des musées) bref avec cet affreux micro bleu et l’auto-légende de l’image derrière la préfète, on comprend pourquoi cette photo a été recadrée !
@val_k l’exercice était drôle, bien sûr que tu peux taguer ce post, allez hop #NDDL
@odilon le troupeau de petits culs roses est fort mignon !
Parce que c’est le Directeur Général de la Gendarmerie Nationale (oui, #DGGN :-P ) et qu’il est général d’armée (à 4 étoiles, donc).
Une fois que tu as repéré le grade (oups ! le rang, car WP vient de m’apprendre que ce n’était pas un grade, mais un rang), il te suffit de penser à acheter tes galons, ça va plus vite que dans les sites d’uniformologie.
▻http://www.compagnie-des-uniformes.com/fr/uniforme-gendarmerie-tenue/f1-150-ecussons-attributs-de-grades/f2-213-fourreaux-souples-homme/page-2
Dans ta description, j’ajouterais que le gendarme se tient très légèrement en retrait (même pas un demi pas) de la femme. Ça se voit sur la photo que tu as retenue, mais c’est frappant sur la totalité des photos où on les voit marcher tous les deux. Il marque par là la prééminence de l’autorité civile dont la préfète est la représentante dans son département.
Nous sommes dans le cadre d’une représentation, et donc avec mise en scène, tous les détails sont symboliques
Elle et lui ont le même « supérieur », le ministre de l’Intérieur et ont été nommé·e·s en conseil des ministres.
héhé, c’est bien ce que je dis, t’as triché :)
Parce que c’est le Directeur Général de la Gendarmerie Nationale
vu que ce n’est pas une information donnée par la photo !
Et pour l’aspect légèrement en retrait, je l’ai noté ici mais plutôt lourdingue, presque collé, en tant que
proximité physique avec elle , il fait office de garde du corps
mais c’est vrai que ce petit retrait marque effectivement la proximité hiérarchique qui les lie.
C’est son jour de gloire à elle, pas à lui, et on le sent un brin vénère, bientôt la retraite (pour tous les deux) et tout ça pour le grand jour devoir rester derrière une femme :D
– les gradés ont l’habitude de passer derrière, il suffit de penser à une cérémonie aux monuments aux morts, le protocole est extrêmement réglé : le préfet, puis par ordre décroissant (je ne détaille pas) les élus des différents niveaux et, en dernier, la ou le maire et, seulement ensuite, le boss des militaires.
– et donc, ça c’est vraiment rodé, intégré, voire cablé,
– par moments, ce léger retrait oblige même la préfète à se vriller de trois quarts pour lui parler, ce qui pourrait être perçu comme « discourtois » (pas taper, pas taper !) mais il n’est pas question de déroger au protocole,
– j’interprète plutôt l’agacement qu’on perçoit chez lui comme la réaction, traditionnelle et attestée un nombre incalculable de fois, du militaire face à la presse (à tous les sens du terme…) et qui se dit in petto : « qu’est-ce que c’est que ce cirque ! faut vraiment que je sois obligé de faire le guignol ! » Alors qu’elle est parfaitement rompue à ce genre d’exercice, ce que tu as parfaitement relevé.
Mais bon, je conçois que nos sensibilités soient différentes ;-)
Sinon, oui, j’ai triché ! D’abord parce que l’image ne me disait absolument rien, n’ayant pas suivi la chose ni lu les articles, donc c’est en cherchant à propos de l’image que j’ai découvert de quoi il s’agissait. Par ailleurs, la proximité physique du gendarme avec la préfète impliquait nécessairement qu’il soit d’un grade élevé et non pas un garde du corps et donc j’ai cherché qui c’était.
Enfin, pour vérifier mon allégation ci-dessus, je triche encore et je consulte la notice de Nicole Klein…
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicole_Klein
Joli parcours ! Atypique en effet, comme le souligne WP. Dans les fonctions variées qu’elle a occupées et qui l’ont mise en contact avec les médias, je ne retiens que celle-ci :
Elle rejoint le ministère de l’Intérieur comme chef du service de l’information et des relations publiques de septembre 1997 à novembre 2000.
:-)
Et donc Nicole Klein a aujourd’hui un autre visage photographié que je vous colle ici, celui du mensonge et du show autoritaire servi au peuple télévissé.
▻https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/e873eb9225a26c2c05171f6d788771e0-info-ouest-france-l-etat-annonce
▻https://www.ouest-france.fr/bretagne/loudeac-22600/un-rassemblement-anti-mines-accueille-le-drian-guerledan-5502072
Un rassemblement anti-mines accueille Le Drian à Guerlédan
Siberian Gas by Way of London Rescues Chilly Boston - Bloomberg
▻https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-01-08/boston-imports-gas-from-u-k-site-that-got-first-siberian-cargo
Not many people had expected the U.S. to turn to Europe for natural gas this winter.
Yet the polar chill that gripped the U.S. East Coast this month, and sent spot prices to records, has led to a tanker loading a cargo of liquefied natural gas in the U.K. for Boston, some of which was likely produced by a project in Siberia targeted by U.S. financial curbs.
The Gaselys tanker is due to arrive in Boston on Jan. 22 after loading fuel from storage tanks at the U.K.’s Isle of Grain, according to ship-tracking data compiled by Bloomberg. The vessel docked at Grain shortly after the terminal near London received the first cargo from the $27 billion Yamal LNG plant in Russia’s icy north.
“Gas from anywhere is profitable into that northeastern U.S. gas market as prices are the highest in the world,” said Trevor Sikorski, head of natural gas, coal and carbon at Energy Aspects Ltd. in London.
Incroyable, mais vrai !
On notera que le Gaselys est un méthanier appartenant à Gazocéan (filiale d’Engie (80%) et NYK Line), sous pavillon français, construit aux Chantiers de l’Atlantique…
Après la Tamise, c’est la Loire qui blanchira le gaz sibérien vers les É.-U.
Saint-Nazaire. Sur le port, bientôt un « hub » pour le gaz russe
▻https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/saint-nazaire-sur-le-port-bientot-un-hub-pour-le-gaz-russe-5463131 (article du 29/12/17 dans l’édition de Saint-Nazaire, repris le 10/01/18 dans celle de Vannes)
Des méthaniers brise-glace de Sibérie vont venir décharger régulièrement. Le gaz repartira aussitôt approvisionner partout sur la planète. Un enjeu majeur pour le terminal portuaire de Saint-Nazaire.
« 24 heures chrono. Digne d’un arrêt au stand en course automobile », image Bruno Michel, nouveau directeur du terminal méthanier de Saint-Nazaire. Le bolide, c’est un méthanier brise-glace. Un bateau venu de Sibérie avec du gaz russe et contenant de quoi approvisionner une ville comme Nantes ! En une journée, il faut transborder 150 000 mètres cubes de gaz liquide dans un autre navire, qui l’expédiera à un client... quelque part dans le monde. « Les transactions sont décidées peu de temps avant, au plus offrant, résume Bruno Michel. Nous, on est une plateforme logistique. Pas de transformation, juste un transbordement express. Une nouvelle activité. »
Première escale attendue en mars.
Un p’tit rond dans l’eau et un peu de retard, mais c’est à cause de la météo.
Tanker With Russian Gas Still Set for Boston After Weather Delay - Bloomberg
▻https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-01-19/tanker-with-russian-gas-still-set-for-boston-after-weather-delay
The liquefied natural gas tanker headed to the U.S. with a controversial cargo is due to resume its journey after making a U-turn in the middle of the Atlantic Ocean last night.
The vessel named Gaselys was set to land at a terminal outside Boston on Saturday and changed its course to delay the date of its arrival, according Engie SA, the French utility that owns the cargo.
The ship turned east last night and listed its destination as Algeciras near Gibraltar, and that entry still remains on a ship-tracking database compiled by Bloomberg.
“The final destination of the cargo did not change,” Damien de Gaulejac, a spokesman for Engie, said by email. “It is still Everett, but the date of delivery has been adjusted, in particular for weather reasons.”
The vessel is carrying a cargo from storage tanks at a terminal near London, which earlier received the first fuel from the $27 billion Yamal LNG plant in Russia’s icy north. It’s a closely-watched shipment because some of the gas came from the project that’s under financial sanctions imposed by the U.S. in 2014 after President Vladimir Putin invaded Ukraine’s Crimea.
The shipment was arranged during a polar cold snap that gripped the U.S. northeast earlier this month, sending prices to records.