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  • Déficit public : la ministre Dominique Faure appelle les collectivités locales à être « solidaires » | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/invitee-dextra-local-dominique-faure-appelle-les-collectivites-locales-

    certains parlent de " générosité " (cf. @sombre) d’autre de " solidarité "…

    Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, et Stéphane Junique, président du groupe VYV et vice-président de la Mutualité française, étaient les invités de l’émission Extra Local, le magazine de Territoires TV, ce vendredi.

    Deux invités, ce vendredi, dans Extra Local, l’émission produite par la presse quotidienne régionale en partenariat avec Public Sénat : Dominique Faure, la ministre déléguée chargée des Collectivités locales, et Stéphane Junique, le président du groupe mutualiste VYV (11 millions de Français assurés, 45 000 collaborateurs) et vice-président de la Mutualité française.

    En première partie, Dominique Faure est revenue sur le dérapage du déficit public. Et sur la volonté du gouvernement de faire participer les collectivités, par « solidarité », au redressement des finances du pays. « Les collectivités locales sont bonnes gestionnaires, rappelle la ministre. Parce que l’État les a accompagnées, elles sont sorties des crises que nous avons subies ces dernières années avec des comptes extrêmement sains. » Et une épargne : « pas moins de 35 milliards d’euros. »

    Alors que le gouvernement recevra, le 9 avril, les représentants des maires, des départements et des régions, elle s’est voulue rassurante : « On ne va pas leur dire : ‘ Ça va être comme ci ou comme ça ‘. Nous aurons une approche responsable pour voir comment, ensemble, on peut trouver des économies ». Comme Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, elle appelle les collectivités à faire preuve de « solidarité » à l’égard des finances publiques.

    • « On nous asphyxie » : en Mayenne, un maire répond à la ministre des Collectivités territoriales

      Samedi 6 avril 2024, Dominique Faure faisait savoir que les collectivités locales devraient sans doute « par solidarité », soutenir l’État dans sa recherche de subsides. Le maire de Château-Gontier-sur-Mayenne estime qu’une ministre ne devrait pas dire ça.

      C’est plus un cri de désespoir qu’un cri du cœur qu’adresse Philippe Henry, le maire UDI de Château-Gontier-sur-Mayenne à l’attention de la ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales. Samedi 6 avril 2024 sur Public Sénat, Dominique Faure faisait savoir que les collectivités locales, qu’elle reconnaît comme « bonnes gestionnaires », devraient sans doute, « par solidarité », soutenir l’État dans sa recherche de subsides.

      Des propos pas acceptables pour l’élu

      « Comment des ministres peuvent tenir de tels propos ! » s’indigne sur le réseau social X (ex-Twitter) Philippe Henry. Rappelant au passage que les collectivités locales, contrairement à l’État, ont l’obligation d’avoir des budgets en équilibre.

      « Première étape : on vous subtilise vos recettes (taxe d’habitation, cotisation foncière des entreprises, etc.) 2e étape : on vous explique que l’État sera garant des compensations. 3e étape : on vous asphyxie. »

      Château-Gontier-sur-Mayenne
      Politique
      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/chateau-gontier-sur-mayenne-53200/on-nous-asphyxie-en-mayenne-un-maire-repond-a-la-ministre-des-collectiv

  • Une pharmacienne de Loire-Atlantique suspendue à vie pour faute pendant le Covid
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/une-pharmacienne-de-loire-atlantique-suspendue-a-vie-pour-faute-pendant

    Après une plainte de la Caisse primaire d’assurance maladie de la Loire-Atlantique, la chambre disciplinaire du conseil régional de l’ordre des pharmaciens a prononcé une interdiction d’exercer à vie à l’encontre d’une pharmacienne nantaise coupable d’avoir facturé indûment des services non réalisés, comme l’a révélé Presse Océan. Son fils, cotitulaire de la pharmacie a été condamné à trois ans d’interdiction. L’un et l’autre ont fait appel de la décision, qui est donc gelée et n’est pas appliquée, en attendant un nouveau jugement.

    242 000 tests Covid sur une année

    Les faits reprochés ont eu lieu pendant la période du Covid. Période durant laquelle, certaines pharmacies ont testé à tour de bras. Celle visée a ainsi réalisé 242 000 tests de janvier à décembre 2022, dans un centre attenant à l’officine, fonctionnant 7 jours sur 7 de 8 h à minuit. Pour le faire tourner, la pharmacie a engagé 270 personnes par contrats de vacation ou à durée déterminée ! Mais dix-neuf étudiants recrutés n’avaient pas le niveau d’étude nécessaire prévu par la réglementation.

    Chaque test était rémunéré 30 €. En contrepartie, les officines devaient réaliser du contact tracing pour chaque personne testée positive. Il s’agissait de notifier sur internet les noms de tous ceux qui avaient été en contact rapproché avec la personne infectée. Ce que n’a pas fait la pharmacie alors qu’elle était rémunérée pour cela.

    Lors de l’audience, la CPAM a pointé du doigt, outre un préjudice financier pour la sécurité sociale, un vrai risque pour la santé publique. La pharmacie « laissant le virus se propager aggravant sciemment une situation sanitaire déjà dégradée ».

    Mais les faits contestés ne s’arrêtent pas là. La pharmacie facturait aussi des masques (pris en charge par la SS) sans les distribuer.
    1,06 million d’euros remboursé à la CPAM

    Dans ce dossier, la CPAM pointe deux indus (sommes perçues indûment) de l’ordre de 520 800 € et de 539 572 €. Sommes qui ont été remboursées depuis.

    Par ailleurs, la pharmacie a fait valoir le contexte d’activité intense et notamment pour l’absence de contact tracing un manque d’information sur les modalités de mises en œuvre. Elle a contesté toute volonté de fraude. Mais ces arguments ont été rejetés par la chambre de discipline du conseil régional de l’ordre des pharmaciens de Pays de la Loire qui a donc décidé de sévir. L’officine a fait appel.

  • Petite enfance en Mayenne : pourquoi des agents ont perturbé la session du conseil départemental
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/laval-53000/petite-enfance-en-mayenne-pourquoi-des-agents-ont-perturbe-la-session-d

    À l’appel de deux syndicats, 150 manifestants, agents de la petite enfance et membres d’associations, ont investi la session du conseil départemental de la Mayenne ce lundi 11 décembre 2023. Insatisfaits des réponses apportées par le président Olivier Richefou, les syndicats se réuniront à nouveau pour voir quelle suite donner à leur mouvement.

    https://justpaste.it/cp62u

  • Nouvelles du bled et de sa #fachosphère : bien vu, les #antifas du 53 !

    À Laval, deux manifestations interdites à cause du risque d’affrontements - France Bleu
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/a-laval-deux-manifestations-interdites-a-cause-du-risque-d-affrontements-

    Dans son arrêté interdisant les deux manifestations, publié ce vendredi 08 décembre, la préfecture de la Mayenne évoque plusieurs raisons et notamment celles d’un risque élevé d’affrontements entre les militants des deux camps.

    Mais d’autres manifestation de l’extrême-droite ont aussi été interdites ailleurs (mais on ne sait pas pour quelles raisons)
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/un-rassemblement-organise-par-un-parti-d-extreme-droite-interdit-a-la-roc

  • Collectif Urgence Palestine
    https://urgence-palestine.com


    Grande manifestation à Paris
    Départ République
    Samedi 11 nov. à 15h

    Urgence Gaza !
    Urgence Palestine !

    Le Collectif Urgence Palestine rassemble des citoyen-ne-s, des organisations et mouvements associatifs, syndicaux et politiques mobilisés pour l’auto-détermination du peuple palestinien. Solidaires, nous menons une lutte commune contre l’oppression coloniale et les guerres impérialistes. Mobilisés dans l’urgence, nous organisons, autour des Palestinien-ne-s en tant que premiers et premières concerné-e-s, la lutte pour la constitution d’un front large, populaire, démocratique, défendant les exigences et les mots d’ordre suivants :

    Pour un cessez-le-feu immédiat et la fin du blocus.
    Halte au massacre, Halte au siège.
    Halte à la complicité du gouvernement français avec les crimes israéliens.
    Non à la répression de la solidarité avec la lutte du peuple palestinien.
    Ensemble, résistons à l’occupatioGrande manifestation à Paris

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    Samedi 11 novembre à Toulouse, manifestation de soutien à la Palestine ! | Palestine Vaincra
    https://palestinevaincra.com/2023/11/dimanche-12-novembre-a-toulouse-manifestation-de-soutien-a-la-pale

    Samedi 11 novembre dès 10H30 au départ du métro Jean Jaurès à Toulouse, de nombreux syndicats, partis politiques et associations appellent à manifester en soutien au peuple palestinien et pour exiger l’arrêt de l’offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza qui a déjà fait plus de 10 000 morts et des dizaines de milliers de blessés.
    Rendez-vous pour le cortège du Comité de soutien à la Palestine (un cadre large que le Collectif Palestine Vaincra soutient) à l’angle du boulevard de Strasbourg et les allées Jean Jaurès. Ramenez vos pancartes et vos drapeaux ! Plus que jamais, soyons nombreuses et nombreux pour affirmer notre solidarité avec la résistance du peuple palestinien, dénoncer les bombardements incessants d’Israël et la complicité de la France dans ces crimes !

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    Le collectif Paix Palestine appelle à deux nouveaux rassemblements à Saint-Brieuc, les 9 et 11 novembre

    https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/saint-brieuc-22000/le-collectif-paix-palestine-appelle-a-deux-nouveaux-rassemblements-a-sa
    https://media.letelegramme.fr/api/v1/images/view/654a67bd86e275534b10669a/web_golden_xxl/654a67bd86e275534b10669a.1

    [...] manifestation le samedi 11 novembre.

    Deux nouveaux rassemblements pour réclamer un « cessez-le-feu immédiat à Gaza » sont organisés cette semaine à Saint-Brieuc par le collectif Paix Palestine. Le premier, un rassemblement citoyen, aura lieu ce jeudi 9 novembre à 18 h, place Du-Guesclin. « Nous invitons la population à rejoindre ce rassemblement avec toutes sortes de sources lumineuses, comme des flambeaux, des bougies, des lampes de poche », indique le collectif dans un communiqué. « Nous lançons également cette invitation à tous les élus des communes environnantes, aux élus de Saint-Brieuc et plus particulièrement à notre maire ».

    Samedi 11 novembre, une nouvelle manifestation est prévue à 11 h, au départ de la place Du-Guesclin et jusqu’à la préfecture.

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    Deux rassemblements, samedi 11 novembre, à Rennes
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/guerre-israel-hamas-deux-rassemblements-samedi-11-novembre-a-rennes-824
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzExNWRlN2Y4YjIxNTQ4ZTU5NTc2NThkOTYxZjRlMTJmODA?width=1260&he

    Le syndicat Force Ouvrière (FO) organise, à 14 h 30, place de la République, à Rennes, un rassemblement symbolique « pour la paix immédiate partout dans le monde ». Au-delà du conflit entre Israël et le Hamas, il se préoccupe aussi de la situation en Ukraine.

    [...]

    À 15 h, un autre rassemblement aura lieu également place de la République, pour demander « un cessez-le-feu immédiat à Gaza ». Il aura lieu à l’appel de plusieurs organisations, syndicats et partis politiques (Association France Palestine Solidarité, Union juive française pour la paix, Mouvement pour la Paix, Ligue des Droits de l’Homme, Ensemble, France insoumise, Gauche écosocialiste, Nouveau parti anticapitaliste, Parti de Gauche, Parti ouvrier indépendant, Révolution permanente, FSU, Solidaires 35, CGT 35).

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    À Lyon, une manifestation de soutien à la Palestine annoncée ce vendredi
    https://www.rue89lyon.fr/2023/11/07/manifestation-soutien-palestine-annoncee-vendredi

    Ce vendredi 10 novembre, une manifestation de soutien à la Palestine est prévue à Lyon. Elle aura lieu à 18h place des Terreaux.

    Une nouvelle manifestation de soutien à la Palestine aura lieu vendredi 10 novembre, de 18h à 20h, Place des Terreaux (Lyon 1er), à l’appel du collectif 69 de soutien au peuple palestinien. Ce rassemblement intervient une semaine après le rassemblement du samedi 4 novembre, ayant réuni plus de 5 000 personnes à Lyon.

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    Nouvel appel à manifester ce samedi au Mans, pour un « cessez-le-feu à - Le Mans.maville.com
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/guerre-israel-hamas-nouvel-appel-a-manifester-ce-samedi-au-mans-pour-un

    Samedi 11 novembre 2023, le collectif Justice et Paix 72 appelle à nouveau à manifester au Mans (Sarthe) pour un « cessez-le-feu à Gaza ».
    À l’appel du collectif « Justice et Paix 72 » qui regroupe vingt associations, collectifs et partis politiques (Association France Palestine solidarité, Amis de la RASD, CGT, Collages féministes, Mouvement de la Paix, Soulèvements de la Terre, UNEF etc), une nouvelle manifestation est organisée ce samedi 11 novembre 2023.
    Comme lors des trois précédents rendez-vous, les organisateurs donnent rendez-vous à 14 h, place de la République. Un « cessez-le-feu à Gaza » est réclamé par les manifestants, qui demandent au gouvernement français « d’œuvrer pour l’arrivée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza » ou encore « pour la libération de tous les otages civils ».

    À compléter.

    Le préfet interdit la manifestation « pour une paix entre Palestiniens et Israëliens » à Nice - France Bleu
    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/nice-le-prefet-interdit-la-manifestation-pour-une-paix-entre-palestiniens

    La préfecture des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh décide d’interdire la manifestation en soutien à la Palestine organisé par le collectif « Pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens » ce samedi 11 novembre, à Nice.

  • Les jeunes-gens ont trouvé un nouveau truc pour sécher les cours. Le mot d’absence falsifié avec imitation de la signature d’un des deux parents ? Complètement has been ... Maintenant on fait dans le « séchage » de masse. La situation est particulièrement « sensible » dans ce département. Depuis le 7 octobre, il ne s’y passe pas un jour sans qu’un établissement ne soit obligé de suspendre les cours.

    À Laval, sept nouveaux établissements scolaires victimes d’alertes à la bombe - France Bleu
    https://www.francebleu.fr/infos/education/a-laval-sept-nouveaux-etablissements-scolaires-victimes-d-alertes-a-la-bo

    Les fausses alertes à la bombe se multiplient en Mayenne. Les élèves et les professeurs de sept établissements à Laval ont été obligés d’évacuer ce mardi 7 novembre.

    https://actu.fr/pays-de-la-loire/evron_53097/en-mayenne-plusieurs-alertes-a-la-bombe-dans-des-etablissements-scolaires_60299

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/laval-53000/une-nouvelle-alerte-a-la-bombe-est-en-cours-au-college-alain-gerbault-a

    N’empêche que ça pourrait leur coûter cher à tous·tes ces réfractaires à l’éducation « républicaine » ...

    Dans un communiqué de presse en début de semaine, la préfète de la Mayenne a rappelé que diffuser une fausse information dans le but d’une destruction est passible de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.

    https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/alerte-a-la-bombe-en-mayenne-quelle-procedure-a-suivre-2300195

  • À Nantes, il avait refusé de servir un sympathisant du Rassemblement national
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/a-nantes-le-prevenu-avait-refuse-de-servir-un-sympathisant-du-rassemble

    Alerté dans la foulée, le patron rapplique et invite son employé à faire son travail. Nouveau refus. Le patron renvoie alors le serveur chez lui et l’informe qu’il aura un avertissement. « Je ne servirai pas ces fachos, il y a quelques années, vous auriez pris une balle dans la tête, c’est tout ce que vous méritez », rugit de colère le serveur avant de déguerpir. Deux jours plus tard, une plainte est déposée.

    (...)

    Il précise ensuite qu’il avait déjà fait l’objet de provocations, notamment « un salut nazi » et des « remarques homophobes », de la part de certains membres du groupe avant les faits. « On a l’impression d’un traquenard où l’on confronte monsieur pour voir jusqu’où il peut aller » , avance son conseil, Pierre Huriet.

    (...)

    Connu de la justice pour un fait de port d’arme et de violence sur personne dépositaire de l’autorité publique , le prévenu est déclaré coupable et condamné à cinq mois de prison avec sursis. Il devra suivre des soins, effectuer un stage de citoyenneté et indemniser les cinq policiers.

  • Selon la CGT, « il y a eu chez Yara des démissions de honte »
    Presse Océan Marina CESSA. Publié le 26/09/2023
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/selon-la-cgt-il-y-a-eu-chez-yara-des-demissions-de-honte-0c31d74a-5ae7-
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA5NzQ2NzdkNWUwYjdiYmMzMjY2YzM3Y2RhYWZiMmExOTk?width=1260&he

    Yara compte 170 salariés. «  Et ils sont pour certains riverains de l’entreprise », précise Damien Girard, secrétaire de l’union locale CGT. En répondant à nos questions, le syndicaliste indique qu’en aucun cas il ne se substitue aux délégués CGT de Yara. L’un d’eux a été contacté par Presse Océan mais n’a pas donné suite.

    Les employés de Yara sont les premiers exposés à la pollution du site, à sa dangerosité aussi. Ils sont aussi exposés à la mauvaise image que véhicule l’entreprise. Si certains n’osent plus dire pour qui ils travaillent, d’autres quittent le navire. «  Les conditions de vie des salariés sont compliquées. Yara n’est pas une carapace facile à porter. Il y a eu ce qu’on appelle des démissions de honte, c’est-à-dire que les salariés n’arrivaient plus à assumer. Et Yara a du mal à recruter. Les salariés sont victimes de la politique de l’entreprise  », souligne Damien Girard. À cela s’ajoutait jusqu’à il y a quelques mois, la présence d’un directeur « provocateur et conflictuel ». Il a été remplacé. (...)

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    Fuite de 13 tonnes d’acide sulfurique dans l’entreprise Yara près de Saint-Nazaire
    Presse Océan Marina Cessa Publié le 20/09/2023
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/montoir-de-bretagne-44550/environnement-nouvelle-fuite-dacide-chez-yara-a-montoir-de-bretagne-5f0

    La Dreal a révélé que 13 tonnes d’acide sulfurique se sont déversées le 28 juillet 2023 dans les eaux pluviales stockées par l’entreprise Yara à Montoir-de-Bretagne, à l’est de Saint-Nazaire. Un salarié aurait été blessé.

    #YARA

  • Vies & mort des piscines Tournesol - Exercice — Revue bien urbaine
    https://exercice.co/Vies-mort-des-piscines-Tournesol

    Plus de quarante-cinq ans après avoir été lauréate d’un concours comme on n’en fait plus et construite à plus de 180 exemplaires un peu partout en France, la piscine Tournesol est une particularité architecturale qui renvoie à l’âge d’or de la préfabrication industrielle et du plastique aux couleurs pop. Aujourd’hui, pour de bonnes & de mauvaises raisons, la tendance est au démontage et les Tournesols disparaissent peu à peu. Mais pas toutes.

    #architecture #histoire #piscine #préfabriqué #années_70

  • Colloque sur l’accueil des exilés à Saint-Brevin : six militants d’ultra-droite seront jugés en 2024
    Ouest-France, Maxime HUTEAU. Modifié le 25/09/2023 à 09h06
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins-44250/colloque-sur-laccueil-des-exiles-a-saint-brevin-six-militants-dultra-dr

    (...) Le colloque consacré à l’accueil des exilés à Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique) s’est déroulé sans encombres, ce samedi 23 juillet. Il aurait pu en être autrement. Selon la préfecture de Loire-Atlantique, une soixantaine de personnes appartenant à l’ultra droite ont bien tenté de s’approcher de la salle de l’Étoile-de-Jade où se tenaient les débats. Certains ont été trouvés armés de matraques, de battes de baseball, de couteaux et étaient équipés de cagoules.
    Six gardes à vue

    Les gendarmes ont pu les intercepter avant qu’ils puissent passer à l’acte. Une partie a été repérée lors des 550 contrôles routiers qui ont été menés quand d’autres s’étaient regroupés non loin du colloque. En tout sept hommes, âgés d’une vingtaine d’années, ont été interpellés et placés en garde à vue.

    Ce dimanche 24 septembre, six d’entre eux ont été présentés au parquet de Saint-Nazaire. Poursuivis pour port d’arme par destination et participation à un attroupement armé en vue de semer un trouble à l’ordre public, ils ont tous été placés sous contrôle judiciaire en attendant d’être jugés 5 mars 2024. Ils encourent jusqu’à un an de prison. D’ici là, ils ont interdiction de paraître en Loire-Atlantique et de détenir des armes.

    #Extrême-droite

  • Des militants d’extrême droite ont tenté d’occuper le Cada de Saint-Brevin-les-Pins
    Ouest-France Kate STENT. Publié le 12/09/2023
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins-44250/des-militants-dextreme-droite-ont-tente-doccuper-le-cada-de-saint-brevi
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA5NGYzOWZhOWNkYTBiZWE1NDU5N2Q0MTQwZDNkN2FmZDU?width=1260&he

    Samedi 9 septembre, des militants d’extrême droite opposés au Centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) de Saint-Brevin (Loire-Atlantique) ont tenté de pénétrer dans le bâtiment en cours de rénovation.
    (...) Mais l’opération a été un échec : son organisation a, semble-t-il, fuité, et les militants ont dû rebrousser chemin en raison de la présence importante, sur place, des forces de l’ordre.
    (...)
    Les regards se tournent vers le week-end prochain, où le Collectif des Brévinois attentifs et solidaires (qui vient en aide aux migrants accueillis à Saint-Brevin depuis 2016) organise un colloque sur la question migratoire. Les opposants au projet ont déjà annoncé leur volonté d’organiser une manifestation en opposition à cet événement prévu samedi 23 et dimanche 24 septembre.

    #extrême-droite

  • 150 ans d’Alfred Jarry : sur les traces de l’écrivain né à Laval
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/mayenne/laval/150-ans-d-alfred-jarry-sur-les-traces-de-l-ecrivain-ne-
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/Iq83kbpFjRi4dJETnO_ZfJM_FeM/930x620/regions/2023/02/20/63f380610837b_portrait-jarry-1.jpg
    Alfred Jarry, Père d’Ubu Roi, est né en 1873, à Laval
    © Florie Cotenceau

    Connu pour être l’auteur de la comédie burlesque et absurde « Ubu roi », le Lavallois Alfred Jarry n’a eu de cesse de bousculer les codes, créant le théâtre de l’absurde. Avant-gardiste et précurseur du mouvement surréaliste, 150 ans après sa naissance, Alfred Jarry reste aujourd’hui un maître en la matière.

  • L’Anjou est depuis le poème de Joachim du Bellay mondialement connu pour sa « douceur ». Cette région est peut-être moins réputée pour être un repaire de fafs. Quoique ...

    Academia Christiana, un mouvement sulfureux
    https://www.ouest-france.fr/societe/academia-christiana-un-mouvement-sulfureux-67ddfd5a-2d4f-11ee-8c29-6d67

    Contre son gré, la commune de Bécon-les-Granits, aux confins du Maine-et-Loire et de la Loire-Atlantique, va recevoir l’université du mouvement Academia Christiana mi-août. Qui est-il ?

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/meral-53230/le-mouvement-catholique-dextreme-droite-academia-christiana-prevoit-un-

    L’association identitaire Academia Christiana, surveillée par les services de renseignement, doit se rassembler à Méral en Mayenne, pour un événement privé. La mairie de la commune est au courant et a alerté la gendarmerie et la préfecture.

    https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/enquete-france-2-plongee-au-sein-d-academia-christiana-mouvement-cathol

    Academia Christiana. Derrière ce nom, un mouvement catholique de la jeunesse identitaire française, créé en 2013. Son objectif affiché sur ses tracts : « former les cadres de la reconquête civilisationnelle ». Son clip de présentation est sans ambiguïté, estimant notamment que « les Français sont en guerre » et qu’"il n’y a plus d’élite, seulement des parasites". « Nous, catholiques, avons reçu un appel : pour faire une croisade, nous levons une armée de bâtisseurs », affirme-t-il encore. Leur chef, le voici : Victor Aubert, 33 ans, professeur de philosophie dans un établissement privé hors contrat, dans l’Orne. Sur les réseaux sociaux, il pose aux côtés de figures de l’extrême droite, comme Alain Soral, condamné plusieurs fois par la justice, notamment pour contestation de l’existence de la Shoah. Selon nos informations, plusieurs membres d’Academia Christiana seraient aujourd’hui fichés S, en raison de leur radicalité.

    https://www.liberation.fr/politique/la-tres-identitaire-universite-dete-dacademia-christiana-20210827_UO7D66F

    « Bagarre, bagarre, prière. » S’il n’en est le mot d’ordre officiel, ce slogan très utilisé sur les réseaux sociaux par l’abbé traditionaliste Matthieu Raffray colle bien à la dernière université d’été d’Academia christiana, « institut de formation » catholique identitaire, qui s’est déroulée du 16 au 22 août en Normandie et à laquelle il a participé. L’événement peut ainsi se résumer en une semaine de bagarre idéologique, avec de nombreux ateliers et conférences pour armer les militants, de bagarre physique, avec des entraînements quotidiens de boxe thaïlandaise, et de prière, enfin, avec une messe tous les matins à 8 heures. Un événement très politique, donc, qui a réuni des militants de toute la sphère nationale-catholique française, et même au-delà.

    #intégrisme_religieux #fafs #extrême_droite_identitaire #séparatisme_catholique

    La plupart de ces lascars nostalgiques de la Vendée militaire, de l’armée catholique et royale et de la chouannerie sont tout de même #fichés_S.

  • Nantes. Après une manifestation tendue, militants et élus attendent des comptes
    Ouest-France | Agathe HAREL. Modifié le 18/06/2023

    Une vingtaine de personnes, dont des militants antifascistes et le député insoumis Andy Kerbrat, étaient présentes devant le commissariat de Nantes, dimanche 18 juin au matin, en soutien aux gardés à vue, interpellés la veille lors d’une manifestation tendue. Ils pointent des « abus » dans l’usage de la force.

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-apres-une-manifestation-tendue-militants-et-elus-attendent-des-c
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA2ZjgxNGNiYTM4YzEwMmY2YTQ4NzVhM2Y0YjEwMmZjNGM?width=1260&he

    Une vingtaine de militants s’étaient rassemblés, ce dimanche 18 juin, en fin de matinée, devant le commissariat de Nantes « en soutien aux camarades gardés à vue ». Six personnes avaient été interpellées la veille, devant le miroir d’eau, lors d’une manifestation contre l’extrême-droite, qui était vite montée en tension. Les forces de l’ordre avaient fait usage de bombes lacrymogènes et chargé les manifestants, après « avoir reçu des projectiles », justifiait la police. Un motif que contestent les manifestants, pour qui « les interpellations ont été réalisées sans raison, avec un usage de la force disproportionnée. Et tout ça à proximité d’enfants ».
    Le préfet et la Défenseure des droits bientôt saisis

    Ce matin-là, des représentants de la Maison du peuple et la Ligue des droits de l’Homme étaient rassemblés, tout comme Andy Kerbrat, député La France insoumise de la 2e circonscription de Loire-Atlantique. « Je suis là à cause des faits que l’on m’a rapportés », explique-t-il. L’élu, qui n’était pas présent la veille lors de la manifestation en question, affirme son intention, avec la députée insoumise Ségolène Amiot, de saisir formellement le préfet et la Défenseure des droits. « Le préfet m’assure toujours de la proportionnalité dans la doctrine du maintien de l’ordre. À première vue, cette proportionnalité n’a pas été respectée. »

    Dimanche soir, le parquet informait que « plusieurs des gardes à vue » avaient été prolongées.

    #extrême_droite

  • Sablières de Saint-Colomban. De la campagne à la ville, ils rêvent d’une autre terre
    Ouest-France Marylise COURAUD, Isabelle LABARRE et Yasmine TIGOÉ. Publié le 11/06/2023 à 20h59
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/sablieres-de-saint-colomban-de-la-campagne-a-la-ville-ils-revent-dune-a
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    Ce dimanche 11 juin, environ 1 500 manifestants ont suivi le chemin du sable, des carrières de Saint-Colomban (Loire-Atlantique) et d’ailleurs, vers Nantes qui grossit avec le béton. Une mobilisation pour dénoncer l’épuisement des ressources naturelles.

    Dans une prairie ensoleillée de Saint-Colomban (Loire-Atlantique), des cyclistes se tartinent de crème solaire. La route sera longue jusqu’à Nantes. Des gendarmes veillent au grain… de sable, devant les sablières de GSM et Lafarge. Celles qui mettent en rogne les associations à l’origine de cette mobilisation dominicale.

    La Tête dans le sable (1), Camil (Puceul), le collectif carrière du Tahun (Guémené) et le Cri du bocage soudanais, toutes bataillent contre des projets d’exploitation de sable dans le département, avec Les Soulèvements de la terre. Des carrières qui grignotent des terres agricoles.

    « C’est un scandale. » Christian Tanguy, 67 ans, ancien paysan et éducateur, est installé près de La Roche-sur-Yon (Vendée). Il a transmis la ferme et les terres à sa fille, 35 hectares classés en espaces naturels sensibles pendant quatre-vingt-dix-neuf ans.

    À Saint-Colomban, c’est deux fois cette surface que convoitent les carrières. Un projet toujours en cours d’étude, qui a obtenu l’aval d’une majorité des élus du pays de Retz, et des habitants de Saint-Colomban, à 54 % des votants.

    « Avant poussaient des céréales »

    Tracteurs en tête, plusieurs centaines de cyclistes dans leurs roues, des familles avec enfants, le convoi s’est élancé, suivi par un défilé de militants en voitures. L’opération escargot va durer près de cinq heures, entre les champs et la quatre-voies. « Nous sommes en colère : les industries ont toujours le droit à des dérogations pour pourrir encore plus la planète », lance au micro Marie Nicolas, l’une des quatorze coprésidentes et présidents de La Tête dans le sable.

    Grimpé à l’arrière d’un tracteur, Jean-Claude Avrilleau, né à Saint-Colomban, a vu le paysage se transformer autour de lui. « Avant les carrières, poussaient des céréales et de l’herbe pour le bétail. » Aujourd’hui, le sexagénaire participe à toutes les réunions autour du projet d’extension.

    Pour les manifestants, c’est tout un système qui déraille et qu’il faut remettre en cause. Céline (2) vit à Nantes depuis quinze ans et voit sa ville grossir toujours plus. « On est à bout de souffle. Il y a un besoin de logements, mais il y a d’autres façons de construire. » De l’argile pour remplacer le sable, évoque un autre. Rénover des bâtiments anciens, et habiter les logements vides, entend-on aussi.
    7 % des émissions de CO2

    Chiffres et références aux rapports du GIEC à l’appui, les militants arment leurs discours d’arguments scientifiques. « Si le béton était un pays, il serait le troisième émetteur mondial de gaz à effet de serre. » En effet, la production du ciment génère 7 % des émissions mondiales de CO2.

    Merlin, 23 ans, étudiant parisien, observe et prend des notes pour alimenter son « mémoire d’études environnementales ». Militant des Soulèvements de la terre et du Peps (Pour une écologie solidaire et sociale), il a manifesté pour la préservation de jardins à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). « On est sorti de la stratégie des Zad où on défendait un seul lieu, pour aller vers un combat plus collectif, plus accessible et populaire, mais pas moins radical. »

    Le convoi fait du sur place avant d’arriver aux Sorinières. Pascal, Fabienne, Magali et d’autres militants du collectif Bassines non merci, venus des Deux-Sèvres, se rafraîchissent. « On dénonce l’accaparement des ressources au profit des industries. On n’est pas des éco-terroristes, mais des gens normaux. On travaille, on cotise. Notre rôle est d’être là. »
    « Rats des villes, rats des champs »

    15 h 30, arrivée dans le centre-ville de Nantes, toujours dans la bonne humeur. Retrouvailles devant l’hôpital avec un second cortège parti d’Héric et les Nantais du collectif CHU Action santé.

    Ils sont environ 1 500. Sous les hourras, un geste qui réunit rats des villes et rats des champs, pour reprendre l’expression de Margot Medkour, du collectif opposé au déménagement du CHU.

    « On réclame du pognon pour la santé, pas pour le béton ! » clame Olivier Terrien, de la CGT. « Là, on va détruire une maternité entièrement rénovée en 2014 et on extrait du sable pour construire un nouvel hôpital », opine Juliette, 33 ans, activiste d’Attac 44.

    À peine fatiguée par son long périple à vélo, Julie, 36 ans, jubile. La jeune femme a quitté Nantes il y a quelques années pour s’installer dans une petite exploitation maraîchère, près de Legé. « J’ai toujours pensé que les luttes étaient plus sociales en ville et plus écolos à la campagne. Là, les deux se rejoignent. Ça fait du bien. »

    (1) C’est la troisième manifestation organisée par La Tête dans le sable. L’an dernier, elle avait mobilisé 700 personnes.

    (2) Plusieurs personnes rencontrées au cours de la journée n’ont pas souhaité donner leur nom.
    Maraîchers et centrale à béton ciblés par les militants

    « Tout va bien se passer ! » Dans le champ du Redour, près de Saint-Colomban, une militante explique tout de même au micro la marche à suivre en cas de garde à vue. Il n’y en aura pas besoin. Sur un parcours tenu secret jusqu’au dernier virage, les organisateurs avaient prévu quatre actions qu’ils qualifient de « désobéissance civile ».

    La première vise un gros maraîcher du secteur, le groupement maraîcher Vinet. Une partie des manifestants laissent leurs vélos dans le fossé et rentrent dans une parcelle pour arracher des plants de muguet et semer à la place du sarrasin.

    Acte 2, Pont-Saint-Martin : ils pénètrent dans une serre expérimentale de la Maison des maraîchers nantais, déterrent des salades, dispersent des semences « paysannes » et taguent des bâches.

    « Oui, on s’attaque à des agriculteurs, ça pose question. Mais là il s’agit de managers qui ne travaillent plus la terre eux-mêmes », se défend Léna Lazare, des Soulèvements de la terre. Sur Twitter, le président des maraîchers nantais Régis Chevallier réagissait quelques heures plus tard, se désolant de voir attaquées des serres expérimentales « en sol vivant et des cultures sans pesticides ».

    Troisième action aux Sorinières. Le cortège stoppe devant la centrale à béton de l’entreprise BHR. « Les travailleurs de l’ombre ont coupé l’alimentation en eau de la centrale », annonce une militante. Explication : 70 % du sable extrait à Saint-Colomban sert à la fabrication de béton, 30 % au maraîchage.

    Dernier round à Nantes, alors que la manif touche à sa fin. Des murs de paille enduits de terre sont érigés devant les portes de l’immeuble de Nantes métropole. « Pour montrer à Johanne Rolland, présidente du conseil de surveillance du CHU, qu’on peut construire autrement qu’avec du béton. »

    #industrie_agro-alimentaire #sable #Carrières
    #Les_Soulèvements_de_la_Terre

    • Les paysans du convoi du sable expliquent les actions menées contre le maraîchage industriel
      publié le 12 juin 2023
      https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/resistance-paysanne-au-maraichage-industriel

      Résistance paysanne au maraîchage industriel !

      Nous sommes des éleveurs-euses et maraîchers-ères de Loire-Atlantique. Nous avons participé depuis plus de deux ans à toutes les mobilisations contre l’extension des carrières de Saint-Colomban. Nous sommes venus - une fois encore - en force avec nos tracteurs pour cette journée de mobilisation organisée par la tête dans le sable et les soulèvements de la terre.

      Pour nous la présence paysanne dans toutes ces actions démontre que les luttes écologistes n’ont rien à voir avec une opposition binaire et caricaturale entre agriculteurs et écolos. En réalité, comme le soulignait déjà Bernard Lambert en son temps, une fracture traverse le monde agricole de l’intérieur : entre des grosses sociétés agro-industrielles et toutes celles et ceux qui pratiquent une agriculture paysanne, entre les grosses coopératives capitalistes et nos fermes, entre l’agro-écologie à dimension humaine et à vocation locale et l’agrobusiness exportateur.

    • Debunkage - Pourquoi viser l’agro-industrie nantaise - précisions sur les actions menées et réponse à Olivier Véran
      Le 11 juin 2023
      https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/debunkage-pourquoi-viser-lagro-industrie-nantaise-precisio

      Le lobby agro-industriel inonde les médias de sa complainte pour dénoncer le remplacement du muguet industriel et une poignée de plants expérimentaux non destinées à l’alimentation, par un semis de sarrasin bio. Comme d’habitude, le gouvernement complice reprend mot pour mot sa propagande. Mais pour qui prend le temps de s’intéresser un tant soit peu aux faits et d’enquêter derrière les piteuses tentatives de greewashing, il apparaît que:

      – les industriels du légumes nantais visés par ces actions sont responsables de divers empoisonnements récents aux pesticides comme le metamsodium
      – les serres visées à Pont-saint-Martin dimanche sont bien encore l’objet d’expérimentations sur des pesticides cancérigènes selon l’ANSES comme le métobromuron. Elles visent à maintenir le même modèle et à renforcer l’acceptabilité des pesticides en prétendant réduire leur usage plutôt que de permettre leur interdiction.
      – ces serres sont majoritairement ensablées et destinées à ce type de cultures plutôt qu’à de quelconques « sols vivants ».
      – ces industriels chef d’entreprise à la main d’oeuvre exploitée, n’ont rien d’"agriculteurs".
      – ils sont par contre bel et bien responsables de l’accroissement ravageur de la production de sable et de la consommation d’eau pour des productions non vivières ou tournées vers l’exportation.
      – ils ont été récemment condamné pour leur surplus de rejets toxiques dans l’atmosphère, notamment sur leurs cultures de concombres.
      – la collusion de certains dirigeants des maraîchers nantais avec l’industrie du sable est avérée. Le président de la maison des maraîchers Mr Torlasco a par exemple occupé pendant 11 ans le poste de secrtaire régional de l’UNICEM - union national des industries de carrière et matériaux de construction.
      – ils s’accaparent main dans la main avec l’industrie du sable des terres transformées en mer de plastique et serres chauffées, et tuent ainsi les autres formes d’agriculture paysanne dans le département. En Loire-Atlantique, les surfaces dédiées à l’agro-industrie légumière ont augmenté de 24% entre 2010 et 2021. Le paysage de bocage et de polyculture élevage qui a caractérisé pendant des siècles le terroir du Pays-de-Retz est remplacé par un désert agro-industriel ultra-spécialisé qui ravage la mosaïque de prairies et de cultures de la campagne nantaise. Si c’est cela la terre qu’aime Olivier Véran, c’est bien le signe qu’il n’a aucune culture paysanne ! Il semble manifestement confondre la terre et le sable. 1 ha de mâche, c’est jusqu’à 30 tonnes de sables par hectare chaque année ! Ensabler la terre, drainer les parcelles, araser les haies, c’est – structurellement – une artificialisation massive des sols. Oui nous préfèrons le sarrasin biologique aux champs de muguets de Vinet et aux expérimentations du lobby agro-industriel. (...)

  • « Je m’attendais à cette entrée en matière » : Saint-Brevin a une nouvelle maire, l’extrême droite s’invite à la soirée d’élection – Libération
    https://www.liberation.fr/politique/apres-la-demission-de-yannick-morez-menace-par-lextreme-droite-saint-brev


    Dorothée Pacaud reçoit l’écharpe de maire, vendredi soir, à Saint-Brevin.
    Sébastion Salom-Gomis/AFP

    Dans la ville de Loire-Atlantique, Dorothée Pacaud succède à Yannick Morez, devenu le symbole des menaces grandissantes envers les élus. Une dizaine de militants d’extrême droite sont venus perturber la réunion du conseil municipal vendredi 9 juin au soir.

    Un mois après la démission choc de Yannick Morez, les conseillers municipaux de Saint-Brevin, en Loire-Atlantique, ont élu ce vendredi 9 juin leur nouveau maire. Il s’agit d’une nouvelle maire, puisque la première adjointe Dorothée Pacaud a été choisie, sans surprise. Cette enseignante de 45 ans, sans étiquette, devient la première femme à prendre la tête de cette station balnéaire de 14 800 habitants. Son prédécesseur avait démissionné avec fracas après des mois de tensions autour du déplacement d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada).

    Après l’incendie volontaire de son domicile, le 22 mars, l’ancien maire avait dénoncé « l’abandon » des services de l’Etat face aux graves menaces venues de l’extrême droite. Il avait fini par démissionner le 10 mai. Auditionné au Sénat puis reçu par la Première ministre Elisabeth Borne à la mi-mai, Yannick Morez ne cachait pas son amertume, dans un contexte où les menaces contre les élus se multiplient.

    Une dizaine de militants d’ultra-droite
    La réunion du conseil municipal, vendredi en début de soirée, s’est tenue dans une ambiance un peu tendue. Une dizaine de jeunes militants d’ultra-droite se sont présentés devant les vitres du conseil municipal en brandissant des fumigènes et criant « Hier Annecy, demain Saint-Brevin », avant d’être repoussés par les gendarmes. Ces militants n’étaient pas originaires de la commune, selon les gendarmes.

    « Je m’attendais à cette entrée en matière et j’y étais préparée », a déclaré à la presse Dorothée Pacaud, 45 ans, ceinte de son écharpe tricolore. « Pour autant, j’aborde avec beaucoup de sérénité les trois années qui viennent », a-t-elle ajouté. « Je pense que la parole de mon prédécesseur a porté haut et j’ai bon espoir d’être davantage soutenue. »

    Depuis l’acceptation de la démission du maire par le préfet, Dorothée Pacaud exerçait la fonction de maire par intérim. Mère de trois enfants, jamais encartée dans un parti, cette professeure d’histoire-géographie en collège a été élue pour la première fois à Saint-Brevin en 2014. D’abord en charge de l’environnement, elle était devenue première adjointe en 2017. Elle était jusqu’à présent chargée de la culture, du patrimoine et du jumelage.

    Le centre d’accueil de demandeurs d’asile toujours sur les rails
    Vendredi, devant l’entrée du conseil municipal, quelques habitants opposés au Cada avaient distribué un tract signé de Bernard Germain, porte-parole de la « Coordination Partout Callac », faisant lui aussi référence au drame d’Annecy. Interpellée par deux habitants anti-Cada à l’issue du conseil municipal, elle a dénoncé un « amalgame scandaleux » avec le drame d’Annecy, soulignant que « le racisme n’est pas une opinion politique mais un délit ».

    Elle a précisé que les travaux du Cada allaient se poursuivre et qu’il ouvrirait comme prévu à la fin de l’année. « Je suis persuadé qu’une fois qu’il sera ouvert, tout va se calmer », a commenté Yannick Morez. « Depuis 2016 et l’arrivée des premiers migrants, nous n’avons jamais eu aucun problème à Saint-Brevin », a-t-il ajouté.

    Courageuse !

  • Après l’incendie de son domicile, le maire de #Saint-Brevin annonce sa démission

    #Yannick_Morez, le maire de #Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), a envoyé sa lettre de démission au préfet, mardi 9 mai. Une décision prise en famille, après l’incendie criminel ayant visé sa maison, mercredi 22 mars.

    (#paywall)

    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins-44250/info-ouest-france-apres-lincendie-de-son-domicile-le-maire-de-saint-bre

    #démission

    sur cette histoire :
    https://seenthis.net/messages/992104

    • « On aurait pu mourir » : le maire de Saint-Brevin explique pourquoi il démissionne
      Ouest-France Kate STENT. Modifié le 11/05/2023
      https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins-44250/un-coup-sur-la-tete-le-maire-de-saint-brevin-demissionne-apres-lattaque
      À Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), le maire Yannick Morez jette l’éponge, découragé par les menaces et la violence qui entourent le projet de Centre d’accueil de demandeurs d’asile. Un coup de tonnerre dont il s’explique à Ouest-France.
      https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA1OWU1MmVjMmQwNWM4OWRiZjcxZGZhMDk2N2I0NDQ4MGE?width=1260&fo
      Yannick Morez, le maire de Saint-Brevin, devant sa maison et les deux voitures incendiées, le 22 mars. Un mois et demi plus tard, il annonce sa volonté de démissionner.

      D’ici quelques semaines, Yannick Morez ne sera plus le maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique). Il a remis sa lettre de démission au préfet, mardi 9 mai, après avoir informé son conseil municipal, ainsi que les élus du conseil communautaire.

      Yannick Morez explique sa décision par l’incendie criminel qui a frappé son domicile, le 22 mars. Un acte qu’il qualifie de « coup sur la tête », survenu à la suite de plusieurs tracts menaçants reçus dans sa boîte aux lettres et émanant, selon lui, de l’extrême droite.

      Depuis plusieurs mois, la station balnéaire dont il est le maire (14 500 habitants) est le théâtre de manifestations organisées en opposition au projet de Centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) que l’État souhaite construire dans la ville.
      Quitter Saint-Brevin après trente-deux ans

      « Ma femme et mes trois enfants ne souhaitent plus que je continue mon mandat de maire, explique Yannick Morez, à Ouest-France. On aurait pu mourir intoxiqués dans cet incendie. Aujourd’hui, mon épouse a peur de croiser la personne qui a fait ça en faisant ses courses. D’où notre décision de quitter Saint-Brevin une fois que les travaux de la maison seront terminés. Nous quittons la commune où nous vivons depuis trente-deux ans. » Médecin généraliste en plus de son mandat de maire, Yannick Morez cessera ses consultations le 30 juin.

      Cette décision fera, sans aucun doute, réagir, tant elle illustre les problèmes rencontrés par les maires aujourd’hui, plus que jamais « à portée de baffes », voire bien pire encore, de leurs concitoyens.

      « Il y a quelques jours, à l’occasion de la visite de mon fils et de son enfant, nous nous sommes attablés en terrasse à Saint-Brevin pour boire un verre, raconte Yannick Morez. Après quelques minutes, nous nous sommes fait alpaguer par un opposant au Cada, que nous avons dû sommer de partir… »
      « Un gâchis orchestré par une minorité »

      « Quel gâchis orchestré par cette minorité, dont la plupart sont extérieurs à la commune, à notre territoire », réagit Roch Chéraud, vice-président de la communauté de communes Sud estuaire, présidée par Yannick Morez.

      Avec sa casquette de président des Maires ruraux de Loire-Atlantique, Roch Chéraud poursuit : « Ce cas est symptomatique de ce qui nous attend à brève échéance et de façon plus massive si l’État ne fait pas plus attention aux maires et aux élus. » Yannick Morez s’était lui-même plaint, dans une lettre ouverte, du manque de soutien des autorités et de l’État. Et du silence assourdissant de l’État sur le projet de Cada qui est de son ressort, et non pas de celui du maire.

      David Samzun, maire de Saint-Nazaire, a réaffirmé, sur Twitter, « tout [son] soutien » à Yannick Morez. « Pour avoir servi la République et soutenu les peuples en détresse, il a été contraint de démissionner pour protéger sa famille », ajoute le président de l’agglomération nazairienne.

      #extrême-droite

    • Saint-Brevin : Face à l’abandon de l’Etat, le maire amer

      Auditionné au Sénat et reçu par Matignon mercredi, l’édile démissionnaire de Saint-Brevin, Yannick Morez, a accablé les autorités, alertées à plusieurs reprises des menaces de l’extrême droite qui pesaient sur lui.

      Il a mûri sa décision avec « son épouse et ses enfants ». A 62 ans, le maire de Saint-Brevin-les-Pins, Yannick Morez, poussé à la démission après des mois de harcèlement par l’extrême droite en raison d’un projet d’accueil de migrants sur la commune, ne reviendra « pas en arrière ». « C’est la fin de ma carrière politique », a-t-il confirmé mercredi 17 mai à la sortie de Matignon, où il était reçu par Elisabeth Borne : politesse d’un Etat qu’il accuse toujours de l’avoir laissé à son sort.

      La décision a été « difficile à prendre », a encore confié le maire démissionnaire, à la sortie de son audition au Sénat. L’exécutif nourrissait manifestement l’espoir de le faire changer d’avis : Elisabeth Borne dimanche et la ministre des Collectivités, Dominique Faure, mercredi, ont esquissé un mea culpa. La Première ministre a aussi demandé au préfet de Loire-Atlantique de ne pas accepter la démission de l’élu avant sa visite à Matignon. En vain. A la sortie de son audition au Sénat, devant les caméras, Yannick Morez a de nouveau déploré « l’abandon de l’Etat » qui, depuis plusieurs années, « est monté crescendo ».
      « Catastrophe » des réseaux sociaux

      En fin de matinée, deux heures durant, au sous-sol du palais du Luxembourg, l’édile a livré une chronologie détaillée de cet « abandon ». L’histoire débute en 2016, après le démantèlement de la « jungle de Calais » et l’accueil des premiers migrants dans la station balnéaire de Loire-Atlantique. « Tout se passait bien », rapporte Yannick Morez. Le 11 mars 2021, le sous-préfet du département l’informe que le centre où logent jusqu’alors les migrants doit devenir un Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada). « La première difficulté dans ce Cada, soulève Yannick Morez, c’est que l’Etat et ses représentants ne souhaitaient pas informer les habitants. Ils ont laissé la municipalité s’en charger. »

      Certains riverains contestent le site retenu pour le nouveau centre, à proximité d’une école. Mi-octobre 2022, une première manifestation rassemble une quarantaine de personnes hostiles au projet, « dont la majorité provient de l’extérieur de la commune », selon le maire. Sur les réseaux sociaux, la haine s’emballe. Des intimidations et des menaces visent le maire et ses adjoints. « On était mis en pâture en permanence », raconte le maire. « Les réseaux sociaux ont été une véritable catastrophe, poursuit-il en établissant le parallèle avec l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty, en octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), consécutif à une fausse rumeur diffusée en ligne. Des personnes attisent la haine en permanence et on se retrouve complètement démunis. »

      Tracts « ignobles »

      Alertées, les autorités ne réagissent pas. Unique motif invoqué, selon le maire : la « liberté d’expression ». A Saint-Brevin, la tension s’accroît, alimentée par l’extrême droite et les partisans d’Eric Zemmour. Dans sa boîte aux lettres, Yannick Morez découvre des tracts « ignobles », comme ces photos d’un garçon de 10 ans enlevé en 2004 dans la ville et retrouvé mort à Guérande : « Voilà ce qu’il risque de se passer à Saint-Brevin avec 110 migrants », lit-il sur l’un d’eux. Le 23 janvier 2023, il alerte le préfet, par courrier, de l’ensemble des menaces reçues. Il affirme n’avoir reçu aucune réponse. Selon lui, les menaces ont clairement été « minimisées » par les autorités. « On s’est retrouvés démunis, seuls, abandonnés par les services de l’Etat. »

      Visé, l’exécutif a esquissé une reconnaissance de faute. « Si nous avons été insuffisamment réactifs, nous allons davantage nous mobiliser pour protéger les élus face à la montée des violences », a déclaré la Première ministre, Elisabeth Borne, dans le Journal du dimanche ce week-end. « On va s’améliorer de ce que vous allez nous dire, de votre perception, de cette inaction perçue par vous », a également répondu aux sénateurs, ce mercredi, la ministre des Collectivités territoriales, Dominique Faure, qui a présenté le même jour un plan d’action contre les violences visant les élus. L’alourdissement des sanctions pénales en cas d’attaques contre des élus, qui seront considérées comme aussi graves que les atteintes contre des policiers, a été évoqué par la ministre. « Il nous faut évidemment arrêter cette spirale infernale de la violence faite aux élus dans notre République. C’est absolument inacceptable », a déclaré Dominique Faure.

      Le maire dit n’avoir pas pu davantage compter sur le soutien de l’autorité judiciaire. Un courrier envoyé au procureur de la République, le 15 février, est resté lettre morte. Jusqu’à l’incendie de ses véhicules et de son domicile, le 22 mars. « Tout était en train de brûler », revoit le maire, alerté à l’aube par des riverains. Quatre jours plus tôt, en marge d’une commémoration, Yannick Morez avait été vivement interpellé par des membres du collectif hostiles au projet. « On va vous raccompagner jusqu’à votre véhicule », lui lance alors l’un d’eux.
      « Une somme de lâchetés »

      Rien, pourtant, ne bouge. Le courrier envoyé au chef de l’Etat après l’incendie ? Dans sa réponse, une dizaine de jours plus tard, Emmanuel Macron « ne répond pas aux questions de mon courrier, sur le fait qu’il n’y a pas eu de soutien de l’Etat », s’est désolé Yannick Morez devant les sénateurs. La demande de protection renforcée adressée au préfet le 7 avril, alors qu’une manifestation est prévue à la fin du mois ? « La veille de la manifestation, le sous-préfet affirme que l’évaluation des risques est toujours en cours. »

      Des sénateurs, le maire démissionnaire a reçu un soutien unanime. « Tout ceci est scandaleux de bout en bout », charge Philippe Bas, sénateur LR de la Manche et ancien secrétaire général de l’Elysée. « C’est une succession d’abandons dont vous avez été victime, une somme de lâchetés », lui adresse encore Hussein Bourgi, sénateur socialiste de l’Hérault, qui réclame le limogeage des autorités de l’Etat dans le département. « Ce qui est devenu inacceptable, ajoute Jean-Pierre Sueur, sénateur socialiste du Loiret, c’est que face à la question du droit d’asile, il y a un racisme banal qui se développe à très grande rapidité. C’est une honte pour la France. »

      https://www.liberation.fr/politique/devant-les-senateurs-le-maire-de-saint-brevin-decrit-son-abandon-par-leta

    • Matignon a demandé au préfet de Loire-Atlantique de ne pas accepter la démission du maire de Saint-Brevin

      Le maire de Saint-Brevin Yannick Morez est attendu à Matignon pour y rencontrer Élisabeth Borne en fin d’après-midi.

      Comme l’a appris BFMTV d’une source proche de l’exécutif, confirmant une information de France Info, Matignon et Beauvau ont demandé au préfet de Loire-Atlantique de ne pas accepter la démission du maire de Saint-Brevin Yannick Morez et d’attendre jusqu’à sa rencontre avec la Première ministre Élisabeth Borne cet après-midi à 18h30.

      De son côté, l’entourage de la Première ministre assure que l’objet de l’entretien de ce jour n’est pas de convaincre le maire de changer d’avis, et que celui-ci est libre de faire ce qu’il souhaite.
      L’élu dénonce l’abandon de l’État

      La semaine passée, le maire de cette commune de Loire-Atlantique a annoncé sa démission après avoir été visé par un incendie criminel. Il est au cœur d’une vive controverse au sein de sa commune depuis plusieurs mois et assure avoir pris sa décision « pour des raisons personnelles. »

      Samedi passé, le maire démissionnaire a estimé que l’Etat ne s’était "pas tenu à (ses) côtés. « Non, Madame la Ministre, l’Etat ne s’est pas tenu à mes côtés », a déploré Yannick Morez dans un communiqué publié sur sa page Facebook, où il réagit à un tweet dans lequel la ministre des Collectivités, Dominique Faure, l’assure de son soutien.

      Ce mercredi, l’élu a rendez-vous avec la Première ministre Élisabeth Borne à partir de 18h30. « Si nous avons été insuffisamment réactifs, nous allons davantage nous mobiliser pour protéger les élus face à la montée des violences », a déclaré Élisabeth Borne avant sa rencontre avec l’édile.

      https://www.bfmtv.com/politique/matignon-a-demande-au-prefet-de-loire-atlantique-de-ne-pas-accepter-la-demiss

  • Elles colorent les tissus grâce à la magie des plantes
    https://reporterre.net/Elles-colorent-les-tissus-grace-a-la-magie-des-plantes

    « C’est juste un émerveillement permanent », sourit Radostina Ivanova, 40 ans, urbaniste en reconversion. Imaginée par la maraîchère en formation et trois de ses amis pendant la période Covid, l’association promeut la couleur végétale auprès des professionnels du textile, des artistes et des simples curieux, depuis deux ans. La démarche attire, et le groupe — tous bénévoles — peut aujourd’hui compter sur une quarantaine d’adhérentes [1] pour suivre des ateliers d’impressions végétales sur textile ou de teinture végétale. L’aventure colorée a pris un nouveau tournant le 1er avril, lorsque l’asso a obtenu la gestion transitoire d’un terrain en friche de 4 000 mètres carrés. Pendant un an, persicaires, cosmos, camomilles des teinturiers, carthames, etc. y seront cultivés en permaculture. « On plante tout ce qu’on ne peut pas trouver en cueillette sauvage », précise, ravie, la Lilloise.

    Une copine artiste cultive de l’indigo pour ses tissus
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/le-mans-yongmei-liu-expose-ses-indigos-au-pavillon-monod-88c0f85a-f3f9-

    #plantes_tinctoriales

  • Une vraie fausse manif de droite à La Baule
    Presse Océan Marina CESSA Publié le 06/05/2023
    https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-baule-44500/video-une-vraie-fausse-manif-de-droite-a-la-baule-3a962e94-269c-3972-8f
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA1YWVhODRhNGFhNzNhYzNmODFkNWE2ODk1ZTQ4NTQ0MzM?width=1260&he

    Ce samedi 6 mai 2023, des syndicats avaient appelé à manifester à La Baule. Mais d’une manière décalée. Dans la station chic, des militants de la CGT du spectacle avaient affûté slogans et chansons de droite, ajusté costumes, cravates, jupes écossaises et fait briller les mocassins pour une fausse manif de droite. En scandant « SDF rentrez chez vous », « CAC 40, CAC 40, oui, oui » ou encore en chantant « Notre héritage, on n’a rien fait pour le gagner, on se battra pour le garder », un cortège de quelques centaines de personnes a remonté l’avenue de Gaulle pour rejoindre la plage après un arrêt devant la mairie.