La transition anti-écologique : comment l’#écologie capitaliste aggrave la situation (par Nicolas Casaux) – Le Partage
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Mais l’#insoutenabilité de la #civilisation industrielle est plus fondamentale encore.
Les infrastructures et les réseaux de #transport qu’elle a développés — routes (terrestres et maritimes), couloirs aériens, voies ferrées — ne sont pas soutenables. Un tiers de la consommation de ressources de l’UE correspond au secteur de la construction[7] (logements et infrastructures). Leur seule maintenance consomme trop de ressources, ce qui signifie qu’elle nécessite trop de destructions du monde naturel.
Mais il y a plus : ces réseaux de transport (terrestres, principalement) sont établis et étendus de telle manière qu’ils fragmentent bien trop excessivement les écosystèmes du monde, ce qui nuit à leur santé. En d’autres termes, nos routes et nos voies ferrées fractionnent le monde naturel bien au-delà de ce que ses biomes et ses biotopes sont en mesure de supporter, ce qui précipite leur anéantissement ainsi que celui des espèces qu’ils abritent. Ce problème est étudié et amplement documenté[8]. Cela fait des années que de nombreux chercheurs tentent de nous avertir. Cette situation n’est pas viable (ni durable, ni soutenable).