Head of giant LafargeHolcim company resigns over Zaman al-Wasl’s ISIS leak SYRIA NEWS

/25608.html

  • Les dessous du pacte de Lafarge avec l’EI en Syrie - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1076681/les-dessous-du-pacte-de-lafarge-avec-lei-en-syrie.html

    Octobre 2010 : Lafarge commence à faire tourner son usine de Jalabiya (nord), pour laquelle il a déboursé 680 millions de dollars. Mais six mois plus tard les premiers troubles éclatent. Rapidement, l’Union européenne adopte un embargo sur les armes et le pétrole syrien et l’ONU déclare le pays en état de guerre civile. A partir de 2013, la production de la cimenterie s’effondre et l’EI devient incontournable dans la région. Mais contrairement au pétrolier Total ou à d’autres multinationales, le cimentier décide de rester.

    « Pour moi, les choses étaient sous contrôle. Si rien ne me remontait, c’est que rien de matériel ne se produisait », a assuré en janvier, selon une source proche du dossier, l’ex-PDG du groupe, Bruno Lafont, aux enquêteurs des douanes judiciaires.

    D’autres ex-responsables ont avancé un argument différent pour justifier le maintien de l’activité : conserver un avantage stratégique afin d’être en première ligne pour participer à la reconstruction de la Syrie une fois la guerre terminée. Cette volonté de rester aurait reçu l’aval des autorités françaises. « Le quai d’Orsay nous dit qu’il faut tenir, que ça va se régler (...) On allait voir, tous les six mois, l’ambassadeur de France pour la Syrie et personne ne nous a dit : +Maintenant il faut que vous partiez+ », a relevé Christian Herrault, ex-directeur général adjoint opérationnel.

    « 100.000 dollars par mois »
    Se maintenir dans le pays a un prix : LCS monnaye la sécurité de ses employés en versant « de 80.000 à 100.000 dollars » par mois à un intermédiaire, Firas Tlass, ex-actionnaire minoritaire de l’usine, qui ventile ensuite les fonds entre différentes factions armées, a relaté Bruno Pescheux, directeur de la cimenterie de 2008 à 2014. Cela représentait pour l’EI « de l’ordre de 20.000 dollars » par mois, a-t-il précisé.

    Firas Tlass, fils d’un hirérarque du régime, était une des plus belles prises des révolutionnaires syriens ! "One of Syria’s richest men to help fund a rebel army
    The Syrian regime’s richest opponent, the business magnate Firas Tlass has pledged his fortune to the « revolution », promising to fund rebel groups, humanitarian aid and an organisation to deal with the chaos after President Assad has gone. " http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/syria/9571297/One-of-Syrias-richest-men-to-help-fund-a-rebel-army.html

    Merci tout de même aux #insoumis d’avoir fait du bruit autour de l’affaire...

  • Deux ans de prison pour la mère d’un djihadiste
    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN1C327G-OFRTP
    https://s3.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20170928&t=2&i=1203343969&w=&fh=545px&fw=&ll=&pl=&sq=&r=LYN
    Elle envoie de l’argent à son fils : elle est accusé de financer le terrorisme.

    Belabbas Bounaga, délinquant condamné plusieurs fois, notamment pour trafic de drogue, s‘est radicalisé en prison en 2014 et 2015, avant d’être envoyé par sa mère en Algérie chez son père dans l‘espoir de le ramener dans le droit chemin.

    Il est resté six mois en Algérie, où sa mère lui a fait parvenir 1.000 euros. Puis il est parti en Malaisie, où elle lui a envoyé des mandats pour un total de 2.800 euros en avril 2016, notamment après une hospitalisation de son fils sur place.

    Quelques mois plus tard, il était en Syrie. Mais Nathalie Haddadi jure qu‘elle ignorait tout de ses projets. “J‘ai donné de l‘argent à mon fils pour qu‘il mange, qu‘il se soigne”, avait-elle confié à France 3 avant le procès.

    #jurisprudence #terrorisme #criminalisation