Actualité Economie - La Croix

/Economie

  • Budget 2025 : Bercy annonce 20 milliards d’économies, les collectivités dans le viseur
    https://www.la-croix.com/economie/budget-2025-bercy-annonce-20-milliards-d-economies-les-collectivites-dans-

    Vous avez aimé les agriculteurs qui ne pourront plus vivre que grâce à l’agrivoltaïsme et leurs hangars ? Vous adorerez les collectivités dont la courbe d’IFER va croître à mesure de la décrue des dotations de l’Etat . Les ENR ne se substitueront pas aux fossiles, en revanche elles permettront le maintien encore quelques temps du système...

    • https://www.economie.gouv.fr/entreprises/imposition-forfaitaire-entreprises-reseaux-ifer#

      L’imposition forfaitaire des entreprises de réseaux (IFER) est une taxe prélevée au profit des collectivités territoriales ou d’organismes divers. Quelles sont les entreprises concernées ? Quel est le montant de l’IFER ? Voici tout ce qu’il faut savoir.

      https://www.collectivites-locales.gouv.fr/finances-locales/imposition-forfaitaire-des-entreprises-en-reseau

    • Parmi les secteurs où des économies sont envisagées figurent les aides aux entreprises, les dispositifs en faveur de la jeunesse, les politiques de l’emploi, les affections de longue durée, les aides au secteur du cinéma ou encore l’absentéisme dans la fonction publique…

      « Cure de désintoxication de la dépense publique »
      « Est-il vraiment légitime et pouvons-nous encore nous permettre que le nombre de jours d’absence parmi les personnels des collectivités locales soit de 17 par an, quand il est de 12 dans le privé, et de 10 dans les services de l’État ? », s’est interrogé Bruno Le Maire, qui veut aussi s’attaquer à l’« empilement d’échelons d’administrations locales ».

    • merci @sombre pour les précisions sur les IFER
      quel bazar que ces IFER ! dans le REI (Recensement des éléments d’imposition) qui compile la totalité des impôts locaux au niveau de la commune, il y a 77 colonnes (!) concernant l’IFER dans toutes ses composantes.

      Par rapport à la remarque de @RoiNu, il y a de la marge de progression pour les IFER : dans mon EPCI, seules 3 communes (sur 24) prélèvent de l’IFER pour un total d’un peu moins de 13 k€ au profit de l’EPCI et un peu plus de la moitié de ce montant au profit du département… Pour l’ensemble de la région (Bretagne) 28 M€ en 2022.

      Pour les éoliennes en mer qui nous concernent directement (voir mon post précédent ;-), pour le moment, pas d’imposition au profit des communes littorales. Mais, la redistribution de la manne fait partie des éléments en discussion (assez opaque, il faut bien le dire)…

    • Dans mon bled de 300 habitants, quand un Engie Green (sic) débarque avec un projet de 10ha d’agrivoltaïque, ils nous mettent cash sous le nez 16K€ annuels d’IFER pour la commune. Pour ordre de grandeur, la dotation globale de fonctionnement (DGF) est +/- 60K€. Bref, je ne doute pas que la pression s’accroisse sur les petites communes rurales pour accepter de devenir des pourvoyeuses énergétiques pour les villes (comme pour la bouffe). Dans ma commune de 1500 ha, la moitié est en forêt, l’autre en agricole (élevage principalement), donc en mettant 40ha en agrivoltaïque (soit 5% de la surface agricole) on parvient à remplacer la DGF par de l’IFER. Sauf qu’une fois qu’on y aura pris goût et que les panneaux seront là dans 5% de toutes les campagnes (dans 10 ans), mon petit doigt me dit qu’on fera affaisser tranquillement le ratio d’IFER communal au profit des structures interco et régionales.

    • Ah ! je crois que je localise… ce n’est pas là que Mme Royal a été députée ? Si c’est le cas, j’avais été faire un tour (rapide…) à l’usine qui, à l’époque, était Rhône-Poulenc.
      62 communes dans la comm’ comm’ dont 40 de moins de 600 habitants. Et ça, c’est après les fusions de 2019…

    • Non, je suis 100 km au sud-est de Melle. Et à Melle, ils ont du maïs, des éoliennes et des mégabassines. M’enfin c’est la même logique...

  • Précarité : le Secours catholique s’oppose aux nouvelles règles d’accès au RSA
    https://www.la-croix.com/economie/Precarite-Secours-catholique-soppose-nouvelles-regles-dacces-RSA-2023-09-1

    Le Secours catholique publie un rapport mercredi 13 septembre visant à reconnaître le travail domestique, bénévole ou de soin réalisé par les personnes sans emploi, vivant souvent des minima sociaux. https://seenthis.net/messages/1016774#message1017714 L’association s’oppose ainsi à la volonté de renforcer la « conditionnalité » du revenu de solidarité active (#RSA).
    « On met un pognon de dingue dans les minima sociaux et les gens ne s’en sortent pas. » Cinq ans après, la phrase polémique d’Emmanuel Macron, prononcée le 12 juin 2018 et partagée sur Twitter (aujourd’hui nommé « X »), continue de faire couler l’encre.

    Mercredi 13 septembre, les associations Secours catholique et AequitaZ, spécialisée dans la « lutte pour la justice sociale », publient un nouveau rapport, « Un boulot de dingue », en référence à l’expression du président de la République. Résultat d’une enquête d’un an et demi, il s’attache à raconter et analyser le quotidien des personnes sans emploi vivant des minima sociaux et occupant de nombreuses activités non marchandes.

    L’objectif ? « Changer notre regard et reconnaître les activités domestiques, bénévoles, de soin… menées par ces personnes, qui sont des contributions utiles et vitales pour notre société », soutient Véronique Devise, présidente du Secours catholique - Caritas France.

    Rejet du projet de loi « plein-emploi »

    La publication de cette étude intervient quelques jours avant l’arrivée du projet de loi « plein-emploi » à l’Assemblée nationale, lundi 18 septembre. Le texte, approuvé par le Sénat en juillet dernier, prévoit notamment une réforme du revenu de solidarité active (RSA) – 607,75 € par mois dont peuvent bénéficier les personnes sans ressources. Le gouvernement souhaite conditionner cette allocation à la participation de 15 à 20 heures de formation ou d’activité par semaine, afin de ramener ces publics précaires vers l’emploi.

    Ce durcissement des règles effraie les associations de lutte contre la pauvreté, qui y voient une barrière supplémentaire pour accéder au « revenu de survie » ainsi qu’une négation de la réalité que vivent la plupart des allocataires. « Ces 15-20 heures sont strictement orientées vers l’emploi. Elles ajoutent des activités contraintes à des vies complexes », souligne Marion Ducasse. Pour la corédactrice du rapport et membre d’AequitaZ, cette mesure politique renforce « le postulat que ces gens ne font rien, ce qui est foncièrement faux ».

    Des activités indispensables pour la société

    Garde d’enfants, activités de soin et d’aide, bénévolat, solidarité… L’étude rappelle que ces activités, indispensables pour notre société et vécues plus ou moins par tous, sont pour certains si importantes qu’elles remplacent ou empêchent l’occupation d’un #emploi. Ainsi, selon la Drees, département statistique du ministère de la santé, un tiers des bénéficiaires du RSA sont des familles monoparentales, pour la plupart des mères seules qui ne trouvent pas de solution pour la prise en charge de leurs enfants.

    Contributrice au rapport, Germaine Ndongami témoigne de son expérience en tant que cuisinière, enseignante de couture, aidante pour son mari malade, gardienne de ses petits-enfants… De nombreuses casquettes qui lui valent un emploi du temps chargé, mais aucune rétribution financière.

    Aucune reconnaissance économique ou sociale

    « Malgré toutes ces activités qui m’occupent depuis dix ans, je n’ai aucune reconnaissance économique ou sociale, raconte la sexagénaire. Ma seule ressource est le RSA et une retraite de 600 € de mon mari. À la fin de l’année, je partirai aussi à la retraite, et toucherait 300 € par mois. »
    L’étude souligne enfin que le temps de travail domestique équivalait au temps de travail rémunéré en 2010 (dernière donnée de l’Insee), et que si les tâches ménagères et parentales étaient déléguées à des professionnels, le PIB français augmenterait d’un tiers.

    Valoriser et reconnaître ces activités hors emploi
    Quant aux nouvelles règles d’accès au RSA, les craintes des associations sont doubles. Dans un premier temps, elles redoutent l’effondrement d’un système socio-économique qui s’appuie sur ces activités d’entraide, déjà « mal reconnues voire négligées », selon les mots du rapport.
    Par ailleurs, « il y a un vrai risque de décrochage », prévient Marion Ducasse. Malgré la volonté du gouvernement d’automatiser le versement pour lutter contre le non-recours, la représentante d’AequitaZ redoute que « beaucoup laissent tomber le bras de fer et abandonnent par conséquent ce revenu de survie. Et la société entière le paiera : situations familiales dégradées, monde associatif en difficulté… »

    « À l’inverse, nous promouvons une logique de reconnaissance, de confiance, de liberté », complète Daniel Verger, responsable du département « Accès au travail et protection sociale » du Secours catholique. Les associations partagent ainsi plusieurs propositions, comme l’augmentation du RSA à la moitié du salaire médian (aujourd’hui à 1 850 € nets), son ouverture aux 15-25 ans, ou encore la prise en charge des coûts générés par les activités jugées « utiles et vitales » pour ces personnes hors emploi.

    #activation_des_dépenses_passives

  • Réforme des retraites 2023 : en milieu rural, Emmanuel Macron concentre toutes les colères
    https://www.la-croix.com/Economie/Reforme-retraites-2023-milieu-rural-Emmanuel-Macron-concentre-toutes-coler

    À Guéret, dans la Creuse, et Moulins, dans l’Allier, les manifestations contre la réforme des retraites rassemblent des milliers de personnes depuis plusieurs semaines. Des mobilisations massives pour ces préfectures rurales, où les cortèges agrègent de nombreux mécontentements.

  • Salarié ou indépendant ? Les juges débattent du statut des chauffeurs Uber
    https://www.la-croix.com/Economie/Salarie-independant-juges-debattent-statut-chauffeurs-Uber-2020-08-12-1201

    12.8.2020 par Michel Waintrop - Le statut social des conducteurs de voiture de transport avec chauffeur (VTC) travaillant avec la plate-forme américaine Uber n’en finit pas de faire débat au fil de décisions judiciaires. Le dernier épisode s’est déroulé en Californie où un tribunal a ordonné le 10 août à Uber, mais aussi à son concurrent Lyft, de requalifier les conducteurs en employés avant dix jours. Les deux plates-formes ont annoncé faire appel.

    Cette décision est en ligne avec une loi californienne entrée en vigueur en janvier. Ce texte limite de manière drastique la possibilité des entreprises d’employer des indépendants sans les transformer en employés. Uber, Lyft et d’autres sociétés ont formé une coalition pour organiser un référendum en novembre prochain dans l’espoir d’abroger la loi.
    Un arrêt de la Cour de cassation

    Uber a publié aussi le 10 août un document d’une vingtaine de pages qui propose un « nouveau modèle » pour « améliorer la qualité et la sécurité » des travailleurs tout en affirmant que la majorité d’entre eux souhaitent rester indépendants. Le géant californien propose ainsi que les entreprises de ce qu’on appelle l’économie à la tâche créent une « caisse dédiée aux avantages sociaux » relatifs à lacouverture santé ou aux congés payés.

    La France n’est pas exempte de ces débats cruciaux pour l’avenir d’Uber, et en général des entreprises dont le modèle économique est basé sur la mise en relations entre particuliers et travailleurs au statut d’indépendant.

    Des cartes professionnelles sécurisées pour les VTC

    On se souvient du retentissement provoqué par un arrêt de la Cour de cassation, le 4 mars dernier, qui a requalifié en contrat de travail la relation contractuelle entre Uber et un conducteur. La juridiction a notamment estimé qu’il existait un vrai lien de subordination. Pour les avocats des VTC, cet arrêt est voué à faire jurisprudence.
    Les prud’hommes se déclarent incompétents

    Ce n’est évidemment pas l’interprétation d’Uber qui vient d’ailleurs de communiquer sur une série de jugements postérieurs, davantage en sa faveur. « Le 31 juillet, les juges du tribunal des Prud’hommes de Paris n’ont pas pu parvenir à se mettre d’accord sur un cas groupé de 7 chauffeurs et ont renvoyé l’affaire vers un juge professionnel », explique une porte-parole.

    Uber rappelle aussi qu’en juin, les Prud’hommes se sont déclarés incompétents pour huit demandes individuelles de requalification et ont considéré que les litiges étaient commerciaux et non salariaux… « Ces décisions démontrent que la position de la Cour de cassation n’est pas considérée comme unanimement et automatiquement applicable aux autres demandes de requalification » affirme l’entreprise qui met en avant l’assurance de protection sociale qu’elle finance chez AXA pour couvrir chauffeurs et coursiers.
    La branche néerlandaise d’Uber

    Pour Jean-Paul Teissonnière, qui défend certains des chauffeurs, cette décision des prud’hommes est stupéfiante au regard de l’arrêt de la Cour de cassation. « Nous avons déjà engagé une procédure auprès de la Cour d’appel de Paris pour contester l’avis des Prud’hommes », explique l’avocat. Selon lui, cette procédure est d’autant plus complexe que les contrats avec les chauffeurs sont gérés par la branche néerlandaise d’Uber.

    Mais l’avocat reste serein. « Il est évident que la Cour de cassation servira de référence pour les 100 à 200 dossiers de requalification en instruction ou à venir », dit Me Teissonnière.
    Les livraisons ont le vent en poupe

    « Le modèle économique de ces plates-formes a été porté aux nues dans les années 2010, rappelait Joël Hazan, directeur associé au cabinet Boston Consulting Group (BCG) et spécialiste des mobilités, dans les colonnes de La Croix.Mais on en revient en grande partie. »

    En attendant, Uber se débat aussi, comme tant d’autres entreprises, avec la tempête économique engendrée par le Covid-19. Pour la première fois de son histoire, les livraisons de repas ont rapporté plus d’argent que les VTC au second trimestre selon l’entreprise qui a annoncé une perte nette de 1,5 milliard d’euros d’avril à juin.

    #Frankreich #Uber #Scheinselbständigkeit #Urteil #Arbeitsgericht

  • Rire & Chansons : La drôle de chronique de #Karine_Dubernet, je me suis convertie au Covidisme

    Notre Pfizer qui est aux cieux,
    Que tes doses soient sanctifiées,
    Que tes actionnaires prospèrent,
    Donne-nous nos trois doses de ce jour,
    Vaccine-nous comme nous vaccinons ceux qui refusent de se vacciner,
    Ne nous laisse pas entrer en réanimation,
    Mais délivre-nous du Covid,

    Au nom du pèze, du fric et du simple d’esprit,
    ARNm.

    https://www.youtube.com/watch?v=AcdADBzetUA

    Attention !
    Ne pas faire confiance à #Pfizer à cause de ses 75 condamnations et 10 193 896 333 $ d’amendes pour charlatanisme, publicité mensongère, corruption de médecins, de fonctionnaire… fait de vous un, une #complotiste.

    Pourtant, faire confiance à Pfizer c’est comme laisser monter son gosse dans la voiture d’Emile Louis, en toute connaissance de cause.

    Karine et la gestion de la crise par not président !
    « Dire que t’es capable d’emmerder des millions de Français, revient à admettre que t’es un immense trou du cul. »

    #Humour #vaccination #EnMarche #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #confinement #France #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #injustice #populisme

    • Baromètre des médias 2022 : la confiance des Français au plus bas Aude Carasco
      https://www.la-croix.com/Economie/Barometre-medias-2022-confiance-Francais-bas-2022-01-20-1201195923

      Jamais l’intérêt pour l’actualité et la confiance envers les médias n’ont été aussi faibles à la veille d’une présidentielle, relève le 35e Baromètre de confiance dans les médias Kantar-Onepoint pour « La Croix ».

      En cette année d’élection présidentielle, plus aucun média n’obtient une majorité de confiance de la part des Français. Même la radio (à 49 %) qui caracolait seule en tête depuis le lancement, en 1987, de notre Baromètre médias avec une crédibilité encore de 52 % l’an dernier.

      Moins écouté avec le développement du télétravail pendant la crise sanitaire, ce média a été bousculé cette année par la reprise en main éditoriale d’Europe 1 par l’industriel Vincent Bolloré. Or, les Français, toujours selon notre étude, jugent à 91 % « important » ou « essentiel » que les médias soient « indépendants des intérêts et des milieux économiques ». C’est même le cas des 94 % des sondés qui citent la radio comme mode principal d’information.

      En perdant 3 points de crédibilité, ce média de la mobilité et de l’intimité se retrouve au même niveau que la presse écrite (à 49 %, + 1 point). Si la confiance dans la télévision progresse elle aussi (44 %, + 2 points), celle envers Internet (24 %, – 4 points) renoue avec ses plus bas niveaux historiques.

      « On observe une convergence de la crédibilité entre les médias traditionnels, avec un écart qui se creuse avec Internet », relève Guillaume Caline, directeur enjeux publics et opinions chez Kantar Public-Onepoint. Même si les Français se sont un peu moins informés par Internet cette année (32 %, – 2 points) au profit de la télévision (48 %, + 2) et de la presse papier (6 %, + 1), « la tendance guidée par les jeunes (qui privilégient à 66 % Internet, NDLR) ne va pas s’inverser ».

      La pandémie de Covid, un sujet trop traité pour huit Français sur dix
      Cette défiance envers les quatre supports d’information ( #télévision, #radio, #presse papier, #Internet ) incite une partie de plus en plus large de la population à « mettre à distance l’actualité », souligne Guillaume Caline. En pleine campagne, seuls six Français sur dix (62 %, comme en 2018) déclarent s’intéresser « assez » ou « beaucoup » à l’actualité, moins que lors de la précédente présidentielle, où l’actualité était suivie par 64 % des sondés. Mais on n’observait pas en 2017 un tel décrochage auprès des jeunes de 18-24 ans. Ils étaient encore 63 % à porter un intérêt à l’actualité, alors qu’ils ne sont plus que 38 % (– 13 points sur un an) cinq ans plus tard.

      Cette désaffectation des plus jeunes est à rapprocher de leur perception négative du traitement médiatique de sujets qui leur sont chers. Ils sont ainsi 68 % (contre 53 % pour l’ensemble de la population) à estimer que le dérèglement climatique et ses conséquences ont été mal traités. Et seuls 20 % (contre 37 %) ont une perception satisfaisante du travail journalistique sur les violences faites aux femmes.

      Ils se rapprochent davantage de l’avis de leurs aînés pour l’appréciation d’autres sujets, comme la pandémie de Covid-19 qui a saturé l’espace médiatique pour huit Français sur dix (79 %). De même que la candidature d’Éric Zemmour à la présidentielle dont les médias ont trop parlé pour 73 % des sondés. Les plus jeunes se montrent un peu plus cléments sur le transfert de Lionel Messi au Paris Saint-Germain, trop médiatisé pour un Français sur deux (50 %) et 46 % des 18-24 ans.

      De façon plus positive, les Français jugent que les médias ont accordé « la place qu’il faut » à une majorité d’événements soumis à leur appréciation : l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon, les élections régionales et départementales, le départ d’Angela Merkel ou encore le procès des attentats du 13 novembre 2015. Une certaine reconnaissance de l’investissement éditorial pour des sujets jugés importants.

  • Le port de Beyrouth dévasté, le cœur économique du Liban à l’arrêt
    https://www.la-croix.com/Economie/Le-port-Beyrouth-devaste-coeur-economique-Liban-larret-2020-08-05-12011078

    La zone portuaire a toujours été le centre de gravité de l’histoire et de la prospérité du pays. Sa dévastation va très rapidement affecter la vie quotidienne des sept millions d’habitants du Liban.

    Une analyse pour laquelle j’ai été interrogé

  • Questions au gouvernement, puisqu’elles sont restées sans réponse - Clémentine Autain
    http://clementine-autain.fr/questions-au-gouvernement-puisquelles-sont-restees-sans-reponse

    Des questions et des remèdes précis proposés par Clémentine Autain. Gouverner, c’est agir, pas bavarder. Or le gouvernement ne bouge pas par idéologie : remettre en route les activités nécessaires à la fabrication locale des moyens de protection, de dépistage, c’est maintenant.

    Les appels au secours se multiplient sur le défaut de matériels qui met en grave danger les personnels soignants. Un exemple parmi tant d’autres : six jours après les promesses de distribution de masques dans les pharmacies, Christian Lehmann, médecin dans les Yvelines, doit encore se contenter de 50 masques chirurgicaux retrouvés par sa pharmacienne et datant de 2009. Les stocks de masques n’auraient pas dû être détruits et l’histoire de ce scandale d’État est maintenant dans le domaine public ( lire par exemple : https://www.franceculture.fr/politique/penurie-de-masques-les-raisons-dun-scandale-detat). La France a parié sur le grand marché mondial, sur l’importation, et s’est donc dépossédée en matière de souveraineté, de capacité de réaction et de protection. C’est ainsi que l’entreprise Honeywelle Safety a dû arrêter de produire 200 millions de FFP2 par an faute de commande de l’État (https://mobile.france.tv/france-2/journal-20h00/1319657-journal-20h00.html).

    Maintenant, on sait qu’il faut anticiper la fabrication en France. En 48 heures, les Tissages de Charlieu dans la Loire ont modifié leur ligne de production pour en fabriquer 130.000 par jour (https://www.la-croix.com/Economie/Entreprises/Coronavirus-130-000-masques-jour-usine-Loire-2020-03-21-1201085320). L’Atelier Tuffery en Lozère, entreprise éthique, a décidé également de s’y mettre, sans dégager le moindre profit (https://www.bastamag.net/Masques-covid19-penurie-PME-Lozere-filiere-courte-jeans-fabriques-en-Franc). D’autres entreprises mettent la main à la pâte mais l’État doit planifier cette production d’ensemble, la maîtriser, réquisitionner autant que de besoin dans le monde du textile, et en coordonnant avec d’autres secteurs pour les masques plus protecteurs qui nécessitent des savoir-faire spécifiques. D’où ma question : quelles entreprises l’État va-t-il enfin réquisitionner pour fabriquer des masques, des gants, des sur-blouses ou encore des charlottes ? Quelle chaine d’approvisionnement est mise en place ? Pas de réponse, sinon des remerciements aux industriels, une phrase sur la difficulté à fabriquer des masques homologués en raison des propriétés filtrantes et un vague « nous avons réussi à mobiliser les filières industrielles dans ce combat ».

    Les hôpitaux manquent également de bouteilles d’oxygène. Luxfer, seule usine qui en fabriquait en France, a été délocalisée en 2018 mais ses ouvriers implorent une remise en activité (https://www.marianne.net/economie/appels-nationaliser-l-usine-de-luxfer-nous-pourrions-securiser-l-approvisi). Le gouvernement va-t-il enfin le permettre ? Pas de réponse, en dehors des mêmes termes généraux.

    Les cliniques privées demandent à être réquisitionnées (https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-les-cliniques-privees-demandent-etre-requisitionnees-678954). Qu’attend l’État ? Pas de réponse.

    La pénurie de gel est aussi préoccupante. Les messages de prévention nous demandent de nous laver les mains avec du savon ou, à défaut, avec du gel hydroalcoolique, mais bon courage pour en trouver. La situation s’est améliorée mais nous sommes nombreux à faire l’expérience de ne pas en trouver dans notre pharmacie. Quelle mainmise de la puissance publique sur les entreprises françaises qui peuvent en fabriquer ? La ministre me répond que la production de gel a été augmentée grâce à LVMH ou Pernod-Ricard et qu’il n’y a pas de manque de gel, ce qui a fait sacrément tousser dans les commentaires sur mes réseaux sociaux…

    La France a délocalisé l‘essentiel de la fabrication de paracétamol. Depuis la délocalisation de Rhône-Poulenc, 85% provient des États-Unis et 15% de la Chine. Il semble que nous ayons aujourd’hui deux mois de stocks. J’ajoute que nous manquons également d’intubateurs. Quand et comment le gouvernement va-t-il relancer ces productions en France ? Pas de réponse, en dehors de termes très généraux sur la « reconquête industrielle » et la « relocalisation » à enclencher – après avoir imposé les traités de libre-échange de type CETA, entendre dans la bouche d’En Marche l’objectif de relocalisation, comme s’il avait toujours été là, fait un drôle d’effet…

    Je demandais des réponses claires, précises, chiffrées et je me retrouve face à un discours général qui n’est pas de nature à rassurer. En pleine crise sanitaire, on ne peut pas naviguer à vue et compter sur le bon-vouloir des entreprises incitées à contribuer à l’effort national. Puisque le gouvernement se prépare depuis deux mois – le Premier Ministre l’a rappelé avant-hier au Journal Télévisé – la puissance publique devrait maintenant pouvoir dire « nous réquisitionnons telle et telle entreprise pour fabriquer tel produit manquant et nous pouvons vous affirmer que tant de ce produit seront disponibles dans tant de jours ». Je constate que l’idée de réquisitionner est étrangère à des dirigeants totalement acquis aux normes néolibérales. D’ailleurs, le ministre Bruno Le Maire au moment de la privatisation d’ADP ou de la Française des jeux s’était montré sans ambiguïté : l’État n’a « pas vocation à diriger des entreprises concurrentielles ». Aujourd’hui le ton a un peu changé face aux événements puisque, sur BFM Business le 18 mars, le même ministre disait : “Si pour protéger notre patrimoine industriel il faut aller jusqu’à la nationalisation de certaines entreprises parce qu’elles seraient attaquées sur les marchés, je n’aurai aucune hésitation. » Je dis un peu parce que cela ne relève pas de l’État stratège et protecteur que j’appelle de mes vœux. Il s’agit en gros de socialiser les pertes. Le patron du Medef ne dit pas autre chose quand il plaide pour une nationalisation de certaines entreprises en difficulté (http://www.leparisien.fr/economie/coronavirus-le-medef-favorable-a-la-nationalisation-d-entreprises-en-gran). Nous, ce que nous voulons, c’est que l’État se dote des moyens nécessaires pour répondre au défi de la crise sanitaire, et pour cela, les incursions dans la propriété privée ne doivent pas être taboues mais subordonnées à l’intérêt humain, et la mise en commun des richesses doit permettre d’augmenter nos capacités pour répondre aux besoins essentiels. 

    Je n’ai pas parlé, dans ma question hier, du dépistage mais l’enjeu des tests est aussi décisif. Or pour l’instant, les laboratoires français et les usines manquent de matériel pour fabriquer des kits à cet effet. Nous en fabriquons aujourd’hui environ 5.000 par jour… C’est dire si c’est une denrée rare…. Nous n’avons pas suffisamment de composants pour produire ces tests : les réactifs pour détecter le virus, les bâtonnets qui servent à introduire le réactif dans la narine du patient. C’est d’autant plus dramatique que relever ce défi pourrait modifier la stratégie de confinement dont les méfaits psychologiques, physiques, sociaux sont devant nous. Pour la deuxième fois en quelques jours, des syndicats de soignants ont saisi le Conseil d’État. Ils portent notamment l’exigence de masques pour l’ensemble de la population et un dépistage massif (http://www.leparisien.fr/faits-divers/coronavirus-masques-tests-chloroquine-les-soignants-saisissent-de-nouveau.

    Notre santé ne peut pas être indexée sur le profit. Hier matin sur France Info, Bruno Le Maire a invité « à faire preuve de la plus grande modération dans le versement des dividendes » cette année. Je repose ma question, à laquelle je n’ai eu aucune réponse, même évasive : pourquoi une simple invitation verbale et non une contrainte légale, comme vous savez le faire quand il s’agit de contraventions individuelles pour manquement aux règles de confinement ?

    Clémentine Autain

  • La Grèce cherche du soutien pour son projet de gazoduc

    Le premier ministre Kyriakos Mitsotakis va prochainement rencontrer Donald Trump et Emmanuel Macron avec comme principal sujet de discussion, l’exploitation et le transport du gaz de Méditerranée orientale

    Thomas Jacobi, de notre correspondant à Athènes, le 06/01/2020 à 06:33
    https://www.la-croix.com/Economie/Monde/Grece-cherche-soutien-projet-gazoduc-2020-01-06-1201069941

    Rien n’était trop beau à Athènes ce 2 janvier pour l’accord tripartite sur le gazoduc Eastmed signé entre la Grèce, Chypre et Israël.
    (...) L’Italie soutient ce traité. Elle y a participé dès la première heure puisque c’est une société italienne, ENI, qui mène depuis des années, avec d’autres, les forages au large de Chypre. Aussi Kyriakos Mistotakis a tenu par deux fois à rappeler dans son allocution que « l’Italie va bientôt signer elle aussi cet accord ». Un accord « ouvert à tous les pays riverains », a-t-il tenu à préciser, soutenu par son homologue israélien Benyamin Netanyahou et le président Chypriote Nikos Anastasiades, « pour autant qu’ils respectent les règles de bon voisinage, le droit international, et les droits souverains des États indépendants », message clairement destiné au président turc Recip Tayip Erdogan pour qui cet accord est une « provocation ». (...)

    #IsraelGrece

    • Large march in Athens confronts Netanyahu, demands end to Greece-Israel gas pipeline deal
      3 January 2020
      https://samidoun.net/2020/01/large-march-in-athens-confronts-netanyahu-demands-end-to-greece-israel-gas

      Large crowds marched through the streets of Athens to the Israeli embassy on Thursday, 2 January 2020 to declare that Israeli Prime Minister, war criminal Benjamin Netanyahu, was not welcome in Greece and to demand the cancellation of the “EastMed” pipeline deal. This pipeline, which aims to ship natural gas, extracted – and stolen – by the Israeli occupation from the natural resources of the indigenous Palestinian people, to Europe via Greece and Cyprus, chaining the Greek economy to the Israeli state.

      Samidoun Network – Greece organized the protest with many other Greek organizations who joined in the demonstration, including the Network of Solidarity with the Palestinian People, EEK, NAR, KKE (M-L), Intifada Front and the Network to Support Palestinian Resistance.

      The Ghassan Kanafani Front for Palestine launched a protest call that was supported by Open Road, OPAM, LAE and more.

      All of these organizations came together to confront Netanyahu and the Greek and Cypriot governments on the creation of a dangerous axis in the region that aims to break the historical solidarity between the Greek and Palestinian people by placing Greece as a partner in the theft of Palestinian resources for the benefit of Israeli and U.S. corporations. (...)

  • Ces navires usines qui vident la Manche de ses poissons (La Croix)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/16737-ces-navires-usines-qui-vident-la-manche-de-ses-poissons-la-croix

    Bonjour à toutes et à tous, c’est le week end, aussi que du classique : ménage, courses etc... Je suis toujours sur mes cours de C++, cette fois ci j’ai pus chopper mon bouquin en pdf, et donc je peut recopier les listings et les compiller, ça ne fait que 10 ans que je suis sur ce bouquin de 800 pages, mais avec les excercices c’est quand même beaucoup plus pédagogique, alors je fonce, tant que j’arrive à comprendre, ne m’en veuillez pas, mais c’est passionnant, ça me rappel mes 14 ans quand j’apprenais le Basic sur Oric 1.......... ; )))))))))

    https://www.la-croix.com/Economie/France/navires-usines-vident-Manche-poissons-2019-11-07-1201059015

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Les emplois « non pourvus », des postes qui ne trouvent pas preneurs
    https://www.la-croix.com/Economie/France/emplois-non-pourvus-postes-trouvent-pas-preneurs-2018-05-23-1200941181

    Selon Pôle emploi, près de 77 % des employeurs concernés par ces postes non pourvus reconnaissent le manque d’attractivité de leur proposition. Pôle emploi ajoute que la majorité de ces places ne sont que de courte, voire de très courte durée, et ne peuvent donc pas aboutir à un emploi à temps complet ni à un CDI.

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce mercredi 10 avril 2019
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse/15889-revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-interna

    Bonjour à toutes et à tous, j’espère que vous allez bien. Veuillez trouver ci-dessous la Revue de presse de notre Contributeur anonyme, et bien sûr plus de titres dans la Defcon Room,

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette / Doudou

    La Revue de presse du jour comprenant les informations de ce qui fait l’actualité française et internationale du 1er au 4 mars 2019 vues par notre contributeur anonyme.

    DON : https://www.paypal.me/revuedepresse ou https://www.paypal.com/pools/c/7ZGVkA4zY3

    EUROPE :...les syndicats européens veulent un SMIC européen

    = europe sociale utopie, smic à 500€/mois plutot que de 5000€/mois, syndicats à la Tsipras !!!

    https://www.la-croix.com/Economie/Economie-et-entreprises/Il-urgent-creer-salaire-minimum-europeen-2019-04-08-1201014179

    FRANCE (...)

  • INFOGRAPHIE - Le commerce extérieur de l’Union européenne en chiffres
    https://www.la-croix.com/Economie/Economie-et-entreprises/INFOGRAPHIE-Le-commerce-exterieur-lUnion-europeenne-chiffres-2019-04-01-12

    L’Union européenne a conclu 42 accords commerciaux sous différentes formes avec 70 pays tiers, si bien que les trois quarts des importations de l’UE sont exonérées de droits de douane ou bien soumises à des droits réduits. Parmi ces partenaires figurent les pays voisins des Balkans ou de la Méditerranée, ainsi que les 48 pays les moins avancés.

    #eurpe #commerce #économie #mondialisation

  • Argentine : la pauvreté touche 32% de la population
    https://www.la-croix.com/Economie/Argentine-pauvrete-touche-32-population-2019-03-28-1301012102

    La pauvreté en Argentine touchait 32% de la population fin 2018, un plus haut depuis la grave crise économique de 2001, selon l’institut national de statistiques.

    Au total, 8,9 millions de personnes dans 31 villes principales du pays sont touchées par la pauvreté, selon cet organisme, qui ne prend pas en compte les zones rurales. Parmi ces personnes, 6,7% se trouvaient en situation d’extrême pauvreté.

    Ce taux est le plus élevé depuis la grave crise économique de 2001 qui avait plongé dans la pauvreté des millions de personnes.

    Au second semestre 2017, le taux de pauvreté s’élevait à 25,7% de la population et à 27,3% au premier semestre 2018.

  • Attention, ceci est potentiellement le début d’une bonne nouvelle à venir. Vu la rareté, vaut mieux se préparer.
    La Forêt de #Hambach a gagné un répits. ET les cabanes de cette #ZAD se sont consolidées & sécurisées suite à la mort de Steffen M. en septembre dernier. ET l’Allemagne semble prendre la voie de l’abandon du #charbon après avoir abandonné le #nucléaire...
    Explication :

    Allemagne : pas d’extraction minière dans la forêt de Hambach avant 2020
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/allemagne-pas-d-extraction-miniere-dans-la-foret-de-hambach-avant-2020-2019

    Le groupe énergétique allemand #RWE a apporté la garantie qu’il ne déboiserait pas avant fin 2020 la forêt de Hambach pour pouvoir y exploiter une mine de charbon, a déclaré aujourd’hui le ministre-président du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, Armin Laschet.

    RWE, qui est l’un des plus gros émetteurs de dioxyde de carbone d’Europe, veut déboiser la forêt de Hambach, qu’il a achetée il y a plusieurs dizaines d’années, afin d’agrandir une mine de lignite dans le secteur. Ce projet a été en partie retoqué par la justice en octobre dernier.

    Après le nucléaire, l’Allemagne abandonne le charbon
    https://www.la-croix.com/Economie/Monde/nucleaire-lAllemagne-abandonne-charbon-2019-02-01-1200999661

    L’Allemagne se donne dix-neuf ans pour fermer toutes ses centrales électriques qui fonctionnent au charbon. En 2018, 38 % de l’électricité du pays était produite avec cette source d’énergie très polluante.

    La commission d’experts préconise une sortie par étapes du charbon. La première prévoit la baisse d’un peu plus du quart de la production d’électricité issue du charbon d’ici à 2022, soit une réduction de 12,5 gigawatts. La forêt de Hambach pourrait ainsi être sauvée, alors qu’elle risquait d’être abattue pour agrandir une mine de charbon, à la grande colère des écologistes. La deuxième étape prévoit une réduction supplémentaire de 13 GW d’ici à 2030, avant la sortie définitive en 2038 ou 2035.

    Les photos ci dessus et ci après sont de Tim Wagner, #photographe, qui vient de mettre en ligne une série de photo des cabanes d’occupation :
    https://www.flickr.com/photos/110931166@N08/albums/72157705345508251


    Kontakt Fotos : kontakt@ti-wag.de / Twitter : @Ti_Wag
    et sur son site https://www.ti-wag.de/gallery-category/fotoprojekte/#hambacher-forst

    Il y a un résumé assez complet et rapide à lire sur le site d’infos de la fondation Goodplanet que je découvre pour l’occasion : https://www.goodplanet.info/actufondation/2019/02/19/une-notre-dame-des-landes-en-allemagne

    #transition #energie #ecologie #industrie

  • Les « travailleuses pauvres » sont de plus en plus nombreuses - La Croix
    https://www.la-croix.com/Economie/Social/travailleuses-pauvres-sont-nombreuses-2018-12-17-1200990100
    https://img.aws.la-

    [...]« La France compte plus de deux millions de #travailleurs_pauvres et traverse une crise sans précédent de son modèle social. La situation est préoccupante pour les #femmes », souligne Pauline Leclère, responsable de campagne « justice fiscale et inégalités » chez Oxfam France, à l’initiative du rapport Travailler et être pauvre : les femmes en première ligne, publié lundi 17 décembre, et qui présente notamment le cas de Daphné.

    La limite de l’exercice est que le rapport s’appuie sur des données issues de sources multiples, voire contradictoires… « Sur un sujet aussi important, il faudrait pouvoir disposer d’indicateurs #statistiques permettant d’évaluer avec précision l’ampleur des #inégalités », reconnaît Pauline Leclère.

    78 % des #emplois_à_temps_partiel occupés par des femmes

    Selon Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, la part de femmes en activité professionnelle et pauvres dans l’hexagone est passée de 5,6 % à 7,3 % entre 2006 et 2017 (1). Les femmes se retrouvent principalement dans des secteurs qui proposent de nombreux emplois à temps partiel, correspondant aux métiers les moins valorisés et rémunérés. Par exemple les métiers du #nettoyage, du #commerce et du #service_à_la_personne. Parmi les employés non qualifiés, 49 % des femmes sont à temps partiel, contre 21 % des hommes.

    En 2017, les femmes occupaient 70 % des #CDD et des emplois intérimaires et 78 % des emplois à temps partiel. Ce type d’emplois « provoque une insertion discontinue sur le marché du travail et une dégradation des #conditions_de_vie des femmes (#horaires_atypiques, #emplois_pénibles …). Cela entrave la consolidation de l’expérience professionnelle ou conduit même à une dépréciation des compétences », souligne le rapport.

    Difficulté à combiner vie professionnelle et vie de famille

    Les emplois précaires affectent l’articulation entre vie professionnelle et vie familiale. Dans les métiers peu qualifiés comme l’aide à la personne ou la #garde_d’enfants, les #travailleuses ont souvent des horaires courts et combinent plusieurs employeurs. Ainsi, 85 % des salariés ayant plus d’un employeur sont des femmes.

    « Pourtant, parmi les actifs souhaitant travailler plus, 75 % sont des travailleuses, souligne Claire Hédon, présidente d’ATD Quart Monde France. Il y a beaucoup d’idées reçues sur ces mères de famille vivant des #aides_sociales. La réalité est toute autre, puisqu’elles préfèrent exercer un #emploi même s’il ne leur permet pas de subvenir à leurs besoins. »

    Un million de travailleuses à la tête d’une famille monoparentale vit sous le seuil de pauvreté

    « À la faiblesse du #revenu du travail peut s’ajouter un facteur démographique, car pour mesurer les niveaux de vie, on tient compte des revenus de l’ensemble du ménage. Ainsi, une femme qui doit faire vivre une famille avec un seul smic se situe largement en dessous du seuil de pauvreté », constate l’Observatoire des inégalités.

    En France, les femmes à la tête d’une famille monoparentale sont particulièrement touchées par ce phénomène : parmi celles qui travaillent, près d’un quart vit sous le seuil de pauvreté, soit un million de femmes.

    Romane Ganneval


    (1) Eurostat fixe le seuil de pauvreté à 60 % du niveau de vie médian, soit 1 026 € en 2016. En France, le seuil de pauvreté est fixé par l’Insee à la moitié du revenu médian, soit 855 € par mois pour une personne seule.

    #travail #intérim #précarité #droit_au_chômage #chômeurs_en_activité_à_temps_réduit #prime_d'activité

  • Amazon cède à la pression et augmente le salaire minimum
    https://www.numerama.com/business/424400-amazon-cede-a-la-pression-et-augmente-le-salaire-minimum.html

    C’est un pas énorme que vient de faire Amazon : souvent pointé du doigt pour ses conditions de travail déplorables, le géant du commerce électronique annonce la hausse du salaire minimum. Mais aux États-Unis. Si Amazon est devenu le géant du commerce électronique, ce n’est pas par hasard : la société fondée au milieu des années 1990 par l’Américain Jeff Bezos est à bien des égards extrêmement performante sur son créneau. Mais derrière l’indéniable qualité du service fourni, les coulisses sont beaucoup plus (...)

    #Amazon #travail #bénéfices #lobbying

  • Le transfert de Ronaldo provoque une grève chez Fiat - La Croix
    https://www.la-croix.com/Economie/France/Le-transfert-Ronaldo-provoque-greve-chez-Fiat-2018-07-12-1200954632

    Alors que le débat en Italie fait rage autour des capacités de la Juventus de supporter un tel transfert, la presse italienne a annoncé que 30 millions d’euros seraient pris dans les caisses de Fiat pour financer l’achat du joueur. En échange, l’attaquant doit devenir l’égérie du constructeur automobile.

    Parallèlement, un chômage à temps partiel est imposé aux salariés jusqu’en 2022. « On nous demande de faire des sacrifices économiques depuis des années. (…) Pendant que les ouvriers se serrent toujours plus la ceinture, notre propriétaire dépense beaucoup d’argent pour une seule ressource humaine », résume le communiqué du syndicat.

  • RGPD : la France se prépare au « big bang » dans la gestion des données
    https://www.la-croix.com/Economie/France/RGPD-France-prepare-big-bang-gestion-donnees-2018-04-19-1200932938

    Le 25 mai prochain doit entrer en vigueur un texte européen attendu comme une petite révolution. Le Règlement général sur la protection des données …