À propos du viol collectif qui a eu lieu à Parme, au siège de la RAF (Réseau Antifasciste de Parme)

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  • À propos du viol collectif qui a eu lieu à Parme, au siège de la RAF (Réseau Antifasciste de Parme) - Paris-luttes.info via @paris
    https://paris-luttes.info/a-propos-du-viol-collectif-qui-a-8797

    Traduction d’un texte sur le viol collectif d’une femme dans un local antifasciste à Parme, et du continuum des violences perpétrées par le milieu, comment peut-on se prétendre anarchiste et antifasciste et ne pas VOIR les violences faites aux femmes ?

    Nous avons voulu traduire ce texte qui raconte l’histoire de Claudia (le nom a été changé) car elle montre les mécanismes qui permettent la perpétuation des violences sexuelles des hommes contre les femmes.
    Mais elle montre aussi LA SOLIDARITE qui peut se mettre en place malgré les phénomènes de meutes. Meutes qui se protègent tentant d’empêcher la parole et la mobilisation, en décrédibilisant, humiliant, marginalisant et terrorisant la victime. Et aussi et surtout LE COURAGE de Claudia et de nous toutes.
    Un viol collectif a eu lieu dans un espace militant antifasciste, à Parme, en Italie, comme cela se passe partout dans la société.
    C’est difficile d’aller contre son propre groupe d’appartenance quand il nous accuse de le fragiliser, de le trahir et nous rend responsable du chaos. Ce transfert de responsabilité est mis en place pour nous faire taire mais les traîtres ce sont les violeurs et tous ceux qui les soutiennent !!
    La seule solution c’est la lutte et la solidarité entre les femmes.

    Les traductrices Arrabbiate lestraductricesarrabbiate@autistiche.org

    #viol

    • #fascisme #domination_masculine #virilité #mussoliniens_de_la_bite #nazis_du_zob #pine-aux-chiens #anarcouilles #anarco-fafs

      Les violeurs après avoir reproché à la victime d’avoir parler aux institutions ne se privent pas de faire appel.

      Par rapport au consentement, en droit et culturellement les femmes sont jugées comme consentantes par défaut et doivent prouvé qu’il n’y avait pas consentement de leur part. Du coup ce sont les femmes qui sont sous la menace constante vis à vis de la sexualité. On devrait faire l’inverse. Partire du principe que les femmes ne consentent pas et que leur affirmation enthousiaste et active doit etre le critère pour toute interaction physique. Il faut que la peur change de camps. Il faut que les hommes aient peur de ne pas violer. Il faut que le risque de commetre un viol les terrifient jusqu’au fond de leur etre car il est inadmissible de prendre le risque de violer une personne. Au lieu de ca les hommes ont peur d’etre accusés à tord, et les femmes ont peur d’etre violés. Mais les femmes ne devraient pas avoir à etre effrayé ni à changer leurs tenues, leurs horraires de sortie ou prendre des précautions par rapport aux viol. C’est aux hommes à vivre dans cette peur, constamment, toute leur vie. Tant que les hommes ne serons pas travaillés profondément par cette peur rien ne changera. Il faut pas attendre qu’une femme consente, il faut attendre qu’elle vienne vous chercher et qu’elle vous demande du sexe. Si aucune femme ne viens vous chercher faites vous une raison et satisfesez vous de ne pas être un potentiel violeur et branlez vous dans la paix que procure la certitude de ne pas etre un violeur.

    • Stratégies de défense des agresseurs sexuels en milieu militant – et comment les combattre - Les Ourses à plumes
      https://lesoursesaplumes.info/2017/02/23/strategies-de-defense-des-agresseurs-sexuels-en-milieu-militant-e

      Ceci est un texte collectif, issu de longues discussions entre militantes féministes d’organisations politiques et de collectifs différents, mais tous ancrés à l’extrême-gauche. Cela ne signifie aucunement que les situations décrites ne se produisent pas dans d’autres cadres. Mais certains ressorts ici exposés sont spécifiques à notre milieu, et il nous faut les exposer pour mieux les combattre.

      Les genres employés

      Les genres utilisés dans ce texte seront le masculin pour les agresseurs, le féminin pour les victimes. Cela correspond aux statistiques : 9 victimes d’agressions sexuelles et de viols sur 10 sont des femmes, 99 % des agresseurs (on entendra ici l’auteur d’agression(s) sexuelle(s) et/ou de viol(s)) sont des hommes. On parlera ici d’hommes au sens d’hommes cisgenres.

      Il ne s’agit pas d’invisibiliser les autres cas qui existent, mais de souligner un fait social, découlant du patriarcat.

      Des schémas récurrents

      Les stratégies décrites sont celles que nous avons pu observer de façon récurrente dans nos cadres collectifs, lorsqu’est rendue publique une agression sexuelle ou un viol. La récurrence frappante de ces schémas n’est pas un hasard : elle correspond à un comportement social d’agresseur. Le Collectif féministe contre le viol établit également des canevas de comportements et de défense d’agresseurs dans les cas de violences conjugales, de crimes contre des enfants, etc.

      Aussi, même si tous les agresseurs ne suivent pas ces stratégies, les personnes qui le font sont très probablement des agresseurs. Consciemment ou non, ils mettent en place des schémas leur permettant l’impunité et la récidive – un agresseur agresse rarement une seule fois.

      On pourra nous rétorquer que ces attitudes sont normales et spontanées, et qu’il est donc bien naturel de les retrouver largement. A ceci nous répondrons que nous avons vu des rares cas d’agresseurs réagissant correctement après avoir été confrontés par les victimes, ou après avoir pris connaissance des accusations à leur encontre.