• PORTUGAL • Des enfants ont servi de cobayes | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/breve/2012/06/01/des-enfants-ont-servi-de-cobayes

    Plus de 500 enfants hébergés par la fondation Casa Pia au Portugal ont été utilisés entre 1997 et 2007 comme cobayes pour des expériences médicales et dentaires visant à tester l’impact du mercure sur la santé. Ces expériences ont été financées par le gouvernement américain et pratiquées avec l’aval du gouvernement portugais, révèle le site d’information PTJornal.

    Une centaine d’entre eux a subi la batterie de tests sur la seule autorisation de Luis Rebelo, le directeur (à l’époque) de la Casa Pia. L’institution est compromise depuis des années dans une gigantesque affaire de pédophilie dans laquelle sont mouillés des hommes politiques et des personnalités de la presse.

    oups, véridique ???

    • A propos de l’affaire de #pédophilie
      Affaire Casa Pia : c’est la collectivité qui a failli !
      http://www.courrierinternational.com/article/2010/09/16/affaire-casa-pia-c-est-la-collectivite-qui-a-failli

      Le lycée Dona Maria Pia, dans le quartier de Madre de Deus [dans l’est de Lisbonne], établissement appartenant à la Casa Pia, était à 200 mètres de mon école primaire. On croisait les gamins de la Casa Pia dans la rue et on avait en tête les avertissements de nos professeurs, de l’administration, de nos parents et de nos frères plus âgés. Les gamins de la Casa Pia étaient – en pesant bien les mots – une caste à part. Ils étaient considérés comme mal éduqués, agressifs, menteurs, pas dignes de confiance ; de futurs délinquants, ivrognes et clochards. Ils étaient la cible d’une cascade de préjugés avant même d’avoir mis le pied dans la rue. Ces préjugés – un bout de l’histoire et de la sociologie de notre pays – étaient la sécrétion naturelle d’un pays injuste, qui croyait innés les défauts des plus pauvres et des plus misérables pour justifier le fait de ne rien faire à leur égard. Quand les enfants de la Casa Pia se sont plaints, personne ne les a pris au sérieux