• Espagne : les coupes budgétaires tuent sur la route | en finir avec la rigueur !
    http://fr.myeurop.info/2012/06/27/espagne-les-coupes-budgetaires-tuent-sur-la-route-5626
    Et oui, les budgets publiques, ce sont aussi des infrastructures vitales pour le développement économique d’un pays.

    Selon le quotidien espagnol El Pais, la détérioration du réseau routier ibérique n’est que le fruit des coupes budgétaires drastiques mises en place par le gouvernement. Depuis 2009, les fonds du Ministère de l’équipement alloués à l’entretien de la voirie, des panneaux de signalisations et des réverbères sont passés de 1,3 milliards d’euros à seulement 873 millions d’euros, soit une baisse de plus de 30 %.

  • Interdire, comme en Suède, la prostitution en France ?
    http://fr.myeurop.info/2012/06/25/interdire-comme-en-suede-la-prostitution-en-france-5616
    [En #Grèce...]

    La promotion de la prostitution, le proxénétisme, est illégale, de même que la prostitution masculine. Aucune législation ne concerne les clients.

    Mais la réalité est tout autre. Une augmentation exponentielle de la prostitution illégale s’est faite ces dernières années, avec deux phénomènes concomitants : la chute du communisme et l’émigration clandestine.

    Ces jeunes #femmes, souvent mineures, dont le prix d’achat dans les Balkans est de 600 dollars américains, subissent en moyenne de 30 à 100 contacts sexuels par jour. Il y a vingt ans, le nombre de personnes prostituées d’origine grecque était d’environ 3 400. Aujourd’hui, leur nombre reste plus ou moins le même, mais le nombre de prostituées d’origine étrangère a été multiplié par vingt et plus. Les revenus de la prostitution en Grèce sont évalués à 10 milliards de dollars américains par an, faisant de la Grèce la charnière du #trafic humain en Europe.

    #inégalité

    • Et en écho
      La marchandisation du corps humain se banalise
      http://www.slate.fr/story/9681/la-marchandisation-sans-limite-du-corps-humain

      La machine se met en marche et Natalie prend le soin de déposer son annonce sur Ebay, l’incontournable site américain d’enchères. Rapidement pourtant, les administrateurs du site retirent son offre, qu’ils jugent contraire à l’éthique du site. Qu’à cela ne tienne, Denis Hoff, propriétaire du « Moonlight Bunny Ranch », un bordel du Nevada dans lequel a travaillé la propre sœur de Natalie, prend la petite sous son aile et se charge d’héberger la petite annonce en question. Denis Hoff, pragmatique, partage les préoccupations de la jeune fille : « Pourquoi perdre sa virginité avec n’importe quel gars à l’arrière d’une Toyota quand vous pouvez payer votre scolarité avec ? ». Une fois le buzz passé, comme d’habitude, le cas Dylan tombe aux oubliettes... pour quelques temps seulement.

      La jeune fille fait son retour médiatique en janvier 2009. On apprend ainsi qu’en l’espace de quatre mois, ce sont plus de dix mille hommes attirés par la vertu de la jeune femme qui ont fait monter l’enchère jusqu’à la somme sans doute initialement inespérée de 3,7 millions de dollars.

    • Moi j’aimerai bien avoir des chiffres : combien de pourcents de prostituées représentent les associations qui militent pour la libéralisation (la légalisation complète comme n’importe quel autre emploi) de la vente de relations sexuelles ?

      Sous prétexte que 2 ou 3 filles trouvent ça cool comme manière de vivre, il faudrait rendre normal et moralement acceptable par tous le fait de vendre explicitement son corps (sous-entendu que le salariat classique est une vente implicite de son corps, on est d’accord). Et évidemment ce sont elles qu’on entend le plus puisque 1) ce sont elles qui ne sont pas esclavagisées et qui ont un peu plus de liberté de paroles et 2) ça colle super bien avec l’omniprésence libérale.

      #abolition et criminalisation des clients et proxénètes uniquement !

      Bien sûr que ça va faire en sorte que les gens hors-la-loi vont plus se cacher, mais comme n’importe quelle activité répréhensible ! Ce raisonnement est absurde : à ce moment là on pourrait l’appliquer à tous les autres délits et crimes !

      Les parents qui violent leurs gosses le font de manière cachée et donc c’est difficilement contrôlable : légalisons l’inceste avec une réglementation, comme ça on pourra aider les enfants et leur apporter plus de soins. Trop sympa.

      Mais bon pour l’instant ça ne marche pas pour l’inceste car ce n’est pas (encore) un domaine qui rapporte de l’argent.

      Alors disons... appliquons cela à l’assassinat de civils par d’autres civils (l’assassinat de civils par les militaires étant, lui, déjà légal).

      Ou alors au trafic de drogue quelle qu’elle soit : on pourra mieux contrôler la qualité de la coke et mieux soigner les pauvres junkies. Et en plus ça fera des TVA supplémentaires pour combler le trou de la sécu !

    • Le STRASS est un mouvement ultra-minoritaire représentatif de lui-même. Mais ça sert à justifier l’injustifiable pour tous les exploiteurs de cette situation.
      C’est toujours le même type de discours, avec toujours le même substrat : c’est mieux que rien.
      Un peu comme si on disait que l’esclavage avait permis à de nombreux nègres de se civiliser ou comme si le travail des enfants c’est mieux que de traîner dans la rue, ou qu’il ne faut pas donner trop de congés aux ouvriers, sinon ils se vautrent dans l’oisiveté.

      Prendre des gnions et des coups de bites qui abîment les muqueuses, c’est mieux que quoi, déjà ? Parce que vous croyez vraiment qu’avec beaucoup de lubrifiant, 30 mecs dans la journée, ça ne laisse pas de séquelles ?
      Ha oui, mais c’est vrai, à l’usine, on choppe aussi des TMS.

    • « Pour la drogue », c’est la même chose que pour la prostitution. Plus on légalise, plus on légitimise. Les mafieux deviennent juste hommes d’affaires respectables.

      Pourriture libérale ! :)

      À force de ne plus avoir aucune morale, on ne se fie plus alors qu’aux rapports de force entre lobbies devant le droit libéral : « la guerre de tous contre tous par avocats interposés. »

      Pour comprendre l’idée que la société libérale est axiologiquement neutre, c’est-à-dire qui ne se réfère à aucune valeur religieuse, morale ou philosophique commune, il y a un exemple très simple. Au nom de quoi quand la prostitution est librement consentie ne serait-elle pas considérée comme un métier comme un autre ? C’est intéressant de voir qu’en Allemagne où la gauche a imposé l’idée que l’activité prostitutionnelle est un métier comme un autre, des ouvrières allemandes se sont vues très naturellement proposer par l’ANPE allemande comme métier, qu’elles devaient accepter sinon elles perdaient leurs indemnités chômage, des contrats d’hôtesses de charme dans un Eros Center. On est là au bout d’une logique libérale libérée de tous les tabous. Puisque la prostitution est un métier comme un autre, comme boulanger, électricien, l’éducation nationale ayant pour fonction première de former la jeunesse à tous les métiers possibles, je ne vois pas au nom de quoi l’éducation nationale ne prendrait pas en charge la construction de filières de formation à la prostitution (licence, master etc…) avec le corps d’enseignants adaptés, les examens correspondants, le corps d’inspecteurs qu’il faut. Et puisqu’il y a une logique libérale, la réalité dépasse toujours la fiction. Depuis 2008 en Nouvelle-Zélande, le gouvernement est en train d’étudier la construction d’une filière d’étude de la prostitution (licence, agrégation) qui sera enseignée à l’université, d’ailleurs pourquoi pas déjà au lycée si c’est un métier comme un autre. Si je suis libre de vivre comme je l’entends, dès lors que je me prostitue volontairement et que je ne nuis à personne, de quel droit pourrait-on brimer ce droit fondamental de l’homme et de la femme et de m’empêcher de vivre ? C’est toujours au nom des droits de l’homme que les avancées du capitalisme ont lieu.

      Entretien de Coline Serreau avec Jean-Claude Michéa

    • Non, c’est pas la même chose (même si je ne suis pas ailleurs pas d’accord avec vous sur la prostitution). Tout ce qui est libéral n’est pas mal en soi non plus, il y a tout de même des différences de nature.

    • Les différences ne gomment pas les similitudes dans l’argumentation et la rhétorique de ceux qui défendent ces choix : le discours s’adapte au sujet, mais ce sont les mêmes fondements logiques qu’on entend que ce soit pour la drogue, la prostitution, les mères porteuses, le clonage, le transhumanisme... ce qui fait dire qu’effectivement il y a un lien récent et propre à la société dans laquelle on vit, entre toutes ces revendications (qui sont somme toute le fait des classes urbaines bourgeoises).

    • Tu sous-entend que la défense de ces différentes choses est assurée par un même groupe homogène : c’est faux — en tout cas, pas que. Et même si le discours était tenu par les mêmes, ça ne préjuge pas que les choses soient semblables, en dehors du discours de ces gens. Je suis pas sur, en l’occurrence, que la dépénalisation des drogues n’intéresse que les « classes urbaines bourgeoises » – si je me fie à la consommation. D’aucuns disent d’ailleurs que le féminisme ou la lutte contre l’homophobie sont des problématiques qui n’intéressent que les classes urbaines bourgeoises…

  • La Grèce sous très haute tension préélectorale
    http://fr.myeurop.info/2012/06/09/la-grece-sous-tres-haute-tension-preelectorale-5549
    Toujours le même manque flagrant d’arguments : « votez comme ça nous arrange, sinon ce sera Armageddon ! »

    Le climat préélectoral en Grèce est délétère. Les chaines de télévision prédisent le déluge si les Grecs votent pour les partis favorables à la renégociation du plan de rigueur. Et les appels à « bien voter » pour éviter le pire de la France et de l’Allemagne n’arrangent rien.

  • Les femmes moins désespérées face à la crise que les hommes
    http://fr.myeurop.info/2012/06/01/les-femmes-moins-desesperees-face-a-la-crise-que-les-hommes-5497

    La #crise économique n’épargne ni les hommes, ni les femmes. Mais, souligne Michel Debout, les hommes ne laissent rien paraître mais « lorsqu’ils craquent, c’est de façon bien plus violente ».

    Autre raison avancée par le sociologue Christian Baudelot, la femme est plus intégrée dans la société que les hommes. Un lien social qui atténuerait leur détermination à mettre fin à leurs jours.

    La femme a des liens sociaux plus forts. C’est elle qui donne la vie, qui se soucie de la survie de la famille. Quant aux hommes, ils sont moins bien intégrés et ils ont plus de pression au niveau professionnel"

    #suicide

    • La disparité entre les suicides féminins et masculins est engendrée par le statut de l’homme (et corrélativement celui de la femme) dans nos sociétés dites « évoluées ». L’homme a pour mission de ramener le bifteck au foyer. Retirez-lui cette mission, il se trouve en complet désarroi, livré à l’oisiveté et à son désespoir existentiel. Il sombre dans les comportements à risques (addictions, délinquences) ou se flingue. Peut-être que (j’extrapole) lorsque les mammouths ont disparu, on aurait pu enregistrer un pic de suicides masculins. Sociétés « évoluées » ? Mon cul !