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  • Faire pédaler les migrants pour 1,60€/jour : un coup préparé avec les Yes Men RTBF avec Belga - 4 Octobre 2017
    https://www.rtbf.be/info/medias/detail_faire-pedaler-les-migrants-pour-1-60-jour-un-coup-prepare-avec-les-yes-m

    « Valoriser l’énergie de centaines de milliers de réfugiés et utiliser cette énergie à son plein potentiel » : c’était le but déclaré de « Refugreenenergy », une startup qui proposait de faire pédaler les illégaux afin qu’ils produisent de l’électricité verte.

    Your futur is in their legs  : https://www.refugreenergy.org

    Le tout en échange de 24 heures ("renouvelables") de légalité via un permis de séjour provisoire et d’1,60€/jour....

    Cette idée, ils la présentaient samedi à la Bourse, en présence de réfugiés sur leur vélo, et la vidéo accompagnait leur campagne de presse de lancement en ce début de semaine. Leur initiative a même été présentée sur le site du Vif.

    Tout est bidon !
    Sauf que... tout est bidon ! Le site internet, très bien fait, les profils Facebook, les noms, les citations : tout a été inventé de A à Z, mais suffisamment bien présenté pour avoir l’air crédible.

    Cette campagne est en fait le résultat du collectif artistique "We Are All Refugees (WAAR) en collaboration avec les « Yes Men ».

    « On a été très étonnés par certaines réactions : en fait beaucoup de gens ont trouvé que l’idée n’était pas mauvaise, a expliqué à la RTBF un des acteurs. Il fallait vraiment qu’on pousse le concept loin, en parlant de camps de concentration de production électrique pour qu’ils commencent à émettre certaines réserves. A ce moment-là, on a eu une maman qui a bouché les oreilles de ses enfants »

    La rédaction du Vif a accepté de jouer le jeu : « Je me suis concerté avec le rédacteur en chef pour savoir ce qu’on publierait et quand, nous a confié Baudouin Van Humbeeck, le rédacteur de l’article. Dans un monde de fake news qui vont de ’pas forcément drôle’ à ’nocive’, autant donner au public qui n’est pas journaliste l’occasion d’exercer son esprit critique » avons-nous convenu.

    #Réfugiés #Energie #Yes-Men #Startup #Canular

    • Migrants : produire de l’électricité verte pour gagner 24 heures de légalité
      http://www.levif.be/actualite/belgique/migrants-produire-de-l-electricite-verte-pour-gagner-24-heures-de-legalite/article-normal-732157.html

      Une start-up belge se propose de lutter contre le réchauffement climatique et d’apporter une solution au problème des réfugiés sans-papiers.

      La startup Refugreenenergy veut lancer un nouveau concept : garantir des heures de légalité à des migrants en échange de production d’électricité verte. Concrètement, les réfugiés signent un pico-contrat qui leur donne droit à

      1) 24 heures de légalité

      2) un salaire de 1,60 euro (calculé en fonction du prix du kilowatt).

      Le Vif/L’Express a rencontré ce week-end, à Bruxelles, Thibault Leroy, à la base de l’idée de ces picocontrats. Il affirme que cette idée remonte à deux ans : il passait par hasard au parc Maximilien un jour de 2015, et il y a fait la connaissance de Kamal, découvre que celui-ci, avant de fuir le Soudan, était champion cycliste dans sa région. « Cette rencontre a été le point de départ du projet. Si le réchauffement climatique exacerbe la crise des réfugiés, utilisons les réfugiés pour lutter contre le réchauffement climatique. »

      Refugreenenergy envisage de mettre des vélos à disposition des réfugiés. Ces vélos servent à charger des batteries détachables. L’électricité 100 % sans carbone, stockée dans ces batteries est livrée à domicile, au bureau, dans un café qui offre le WiFi... Partout où surgit un besoin urgent d’électricité. Une batterie permet de recharger huit fois un smartphone ou cinq fois un ordinateur portable.

      Le concept emprunte aux livraisons de repas en vélo qui se sont multipliées dans les rues des principales villes de Belgique. A partir de janvier 2018, via une application pour téléphones intelligents, on devrait pouvoir commander une batterie. L’électricité de cette batterie serait vendue 5 % au-dessus du prix du marché.

      Nicolas Sudden, concepteur du projet, souligne sa simplicité : « C’est le principe de la dynamo. Au lieu d’alimenter l’éclairage du vélo, cette électricité va à la batterie. Nous prévoyons des tandems, ou même des vélos à trois voire quatre places pour plus d’efficacité. Grâce à Refugreenenergy, une batterie de téléphone intelligent ou d’ordinateur portable qui se vide plus vite que prévu ne sera plus un problème : on pourra se faire livrer n’importe où dans la Région de Bruxelles-Capitale une batterie de secours. »

      Refugreenenergy projette de livrer ses premiers watts début 2018. Après Bruxelles, la prochaine ville desservie devrait être Anvers. L’application sera disponible à partir du 1er janvier prochain.

      #réchauffement climatique