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  • Le “nettoyage ethnique” dans le Haut-Karabakh marqué par l’empreinte d’Israël
    https://www.courrierinternational.com/article/vu-d-israel-le-nettoyage-ethnique-dans-le-haut-karabakh-marqu


    Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avec le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, à Davos, en Suisse, en 2018. PHOTO Amos Ben Gershom/GPO

    Après la reconquête par Bakou de l’enclave autonomiste arménienne du Haut-Karabakh, le journal “Ha’Aretz” souligne le rôle crucial des armes israéliennes dans cette victoire éclair et s’interroge sur le bien-fondé et la moralité de l’alliance conclue entre l’Azerbaïdjan et l’État hébreu.

    Source : Ha’Aretz Traduit de l’hébreu
    Publié aujourd’hui à 14h14
    [...]
    Depuis la deuxième décennie du XXIe siècle, Israël s’emploie à aider l’Azerbaïdjan à écraser les Arméniens de cette enclave. Les Israéliens entretiennent une relation stratégique avec les Azerbaïdjanais, une relation qui implique des ventes d’armes d’une valeur de plusieurs milliards de dollars et qui découle à la fois du conflit larvé entre Israël et l’Iran et du fait que l’État hébreu achète à l’Azerbaïdjan une partie importante des hydrocarbures dont il a besoin.
    [...]
    En mai dernier [2023], Ha’Aretz avait également révélé que des journalistes et des militants de l’opposition azerbaïdjanais avaient été traqués par le logiciel espion Pegasus de la société NSO et ensuite “neutralisés”.

    Ces dernières années, Israël n’a pas seulement fourni des armes à l’Azerbaïdjan. Il a également soutenu cette république turcophone dans sa volonté d’imposer un révisionnisme historique concernant le génocide des Arméniens [1915-1916], un révisionnisme partagé avec la Turquie depuis un siècle.
    [...]
    Dans le même temps, Israël soutient activement la campagne insensée menée par l’Azerbaïdjan pour que la communauté internationale reconnaisse le “génocide de Khodjaly” que les Arméniens auraient perpétré contre plusieurs centaines d’Azéris en février 1992.
    [...]
    Certes, il existe des récits contradictoires sur ce qu’il s’est passé lors de la bataille de Khodjaly pendant la première guerre du Nagorno-Karabakh de 1992. Mais il y a une chose sur laquelle la communauté internationale s’accorde : si l’on s’en tient aux normes juridiques internationales, aucun génocide n’y a été perpétré.
    Hélas, ce qu’il se passe aujourd’hui dans le Nagorno-Karabakh n’est pas le premier cas de nettoyage ethnique à être marqué de l’empreinte d’Israël. La persécution des Rohingyas en Birmanie et le martyr des musulmans bosniaques durant la guerre de Bosnie-Herzégovine [1992-1995] ne sont que deux exemples parmi tant d’autres.
    Que conclure ? Que, fort de l’histoire du peuple juif, l’État d’Israël aurait dû apprendre depuis longtemps que monnayer des armes contre un révisionnisme historique n’est rien d’autre qu’une faillite morale.

    https://jpst.it/3oPH7

  • États-Unis. Un automobiliste meurt après avoir chuté d’un pont détruit, sa famille poursuit Google
    https://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-un-automobiliste-meurt-apres-avoir-chute-d-un-pont

    Un automobiliste est mort en septembre 2022 dans l’État de Caroline du Nord, chutant dans une rivière après avoir suivi les indications de l’application Google Maps. Sa famille a décidé de poursuivre le géant de la tech pour négligence grave.
    [...]
    Au volant de son pick-up sur le chemin du retour long de quelques kilomètres, l’homme de 47 ans a emprunté un pont écroulé depuis neuf ans et chuté de six mètres dans la rivière Snow Creek. Le père de famille avait été retrouvé noyé à l’intérieur de son véhicule.

    La chaîne de télévision basée à Charlotte WCNC-TV, filiale du réseau NBC, consacrait un reportage à cette tragédie en octobre 2022.

    https://youtu.be/97DSuQq3URk?feature=shared


    [...]

    https://justpaste.it/awh2c

    Il me semble que l’essentiel du problème réside quand même dans le fait qu’il existe des routes privées aux USA qui ne sont pas entretenues mais bon, peut-être que j’ai raté quelque chose...

    Sinon je peux attester, qu’un jour, alors que je circulais dans une zone rurale des Pyrénées-Orientales, je me suis retrouvé à cause de Waze à l’entrée d’un bois, sur un chemin de terre, alors que le GPS m’indiquait que j’étais sur une départementale.

  • Au Brésil, Uber en guerre contre une start-up qui aide les chauffeurs à mieux gagner leur vie
    https://www.courrierinternational.com/article/bresil-au-bresil-uber-en-guerre-contre-une-start-up-qui-aide-

    [...]
    Au départ, les “stop club” étaient des “points de ravitaillement” visant à “briser la solitude des conducteurs”, explique le magazine de gauche. Mais lorsque ceux-ci ont dû fermer pendant la pandémie, les deux entrepreneurs ont transféré leur affaire en ligne, avec diverses ressources au service des chauffeurs. En mars, StopClub a ainsi développé son outil phare, “pour calculer les gains réels des courses et refuser automatiquement celles qui ne sont pas rentables”. Une donnée invisible sur l’interface Uber, “qui ne fournit que le montant brut, sans plus de détails”.
    [...]
    “les avocats d’Uber sont passés à l’attaque”, poursuit le magazine, et se sont vu dans un premier temps “accorder une injonction obligeant la startup à suspendre les fonctions de calcul des gains et de refus automatique”, qui “pouvaient accroître le mécontentement des passagers à l’égard d’Uber”, selon le juge de la cour de justice de São Paulo.

    https://jpst.it/3nOxp

  • Au Maroc, « la #montagne a été trop longtemps marginalisée »

    La géographe marocaine #Fatima_Gebrati, spécialiste du Haut Atlas de Marrakech, souligne l’insuffisance de l’#aménagement_du_territoire dans les zones les plus violemment frappées par le #séisme. Une #marginalisation qui commence dès la période coloniale.

    Autour d’elle, le décor est apocalyptique. Lundi 11 septembre, la géographe marocaine Fatima Gebrati roule en direction de Talat N’Yacoub, une commune de la province d’#El-Haouz, pulvérisée par le séisme – même les bâtiments construits aux normes antisismiques. Elle y achemine de l’aide humanitaire aux victimes livrées à elles-mêmes.

    Elle est aussi l’autrice d’une thèse sur la mobilisation territoriale des acteurs du développement local dans le Haut Atlas de Marrakech, soutenue en 2004. Un travail qu’elle a poursuivi depuis, à l’université Cadi Ayyad. Dans un entretien à Mediapart, elle déplore les efforts insuffisants de l’État marocain pour aménager les territoires de montagne, particulièrement meurtris par le séisme.

    Mediapart : Quelles leçons tirez-vous du séisme survenu vendredi 8 septembre ?

    Fatima Gebrati : Il faut revoir l’aménagement du territoire au #Maroc principalement dans les #zones_de_montagne. L’État a fourni des efforts qui restent insuffisants. Ce séisme nous l’apprend encore de manière dramatique. J’espère qu’il va y avoir une prise de conscience et une vraie volonté au sein du gouvernement pour repenser les politiques publiques et l’aménagement du territoire.

    La montagne a été trop longtemps marginalisée en matière d’aménagements du territoire. Les raisons sont multiples et la première a à voir avec la #colonisation du Maroc par la #France. Bien avant l’indépendance, dès la colonisation, l’État a concentré ses efforts de développements dans les plaines. Comme la Tunisie ou l’Algérie, le Maroc a constitué un laboratoire d’#expérimentations. Des #barrages ont été créés pour alimenter la France, « le territoire mère », en matière agricole, industrielle, pas pour les beaux yeux des Marocains.

    Seul le « #Maroc_utile » et non « l’inutile » comptait pour la France, comme l’affirmait le maréchal #Lyautey [le grand artisan de la #colonisation_française – ndlr]. Ce Maroc « inutile », c’était la montagne, la #marge qui a une connotation politique. C’est dans les montagnes que la lutte contre la colonisation a été la plus farouche.

    Après l’indépendance, l’État a fait des efforts dans plusieurs domaines mais les sédiments hérités de la colonisation demeurent très lourds, jusqu’à aujourd’hui. Malgré les nombreux programmes dédiés, on n’a pas réussi à combler le vide et les failles qui existent sur ces territoires.

    Le plus grand déficit demeure l’aménagement du territoire. L’état des routes est catastrophique, il n’y a pas assez de routes, pas assez de connexions. Il faut renforcer le tissu routier, construire d’autres routes, désenclaver. Au niveau du bâti, les politiques ne sont pas à la hauteur. Des villages entiers se sont effondrés comme des châteaux de cartes.

    On ne s’est jamais posé la question au Maroc de savoir comment construire les maisons en montagne. Faut-il le faire en béton et autres matériaux modernes ou inventer un modèle qui préserve la spécificité des zones montagneuses et les protège des catastrophes naturelles ? C’est d’autant plus invraisemblable que les montagnes du Haut #Atlas de Marrakech sont un berceau de la civilisation marocaine à l’époque des Almoravides et des Almohades.

    Comment expliquez-vous que ce soit la société civile qui pallie depuis des années au Maroc, tout particulièrement dans les zones les plus marginalisées, les défaillances de l’État jusqu’à l’électrification ou l’aménagement des routes ?

    À la fin des années 1990, alors qu’émergeait la notion de développement durable, on a assisté à une certaine effervescence de la société civile, d’associations locales, et à une forte mobilisation d’ONG nationales et internationales. Elles ont commencé à intervenir dans le #Haut_Atlas. Dans certaines vallées, des développements touristiques ont vu le jour comme dans la vallée de Rheraya dans la province d’El-Haouz. Des microprojets locaux ont permis de ramener l’électricité avec un groupe électrogène, puis d’électrifier un douar [village – ndlr], comme Tachdirt, bien avant l’électrification menée par l’État.

    De nombreuses études ont été réalisées pour comprendre la réalité de la montagne et orienter l’État. Malheureusement, les universitaires marocains n’ont pas l’oreille du gouvernement. Nos travaux de recherche sont restés dans les tiroirs de nos universités. Deux programmes essentiels ont été investis par l’État à partir des années 1990 – l’électrification du monde rural et l’accès à l’eau potable, deux nécessités vitales –, puis dans un autre temps, la scolarisation. Des efforts colossaux ont été réalisés mais ils restent insuffisants.

    Ces régions rurales et montagneuses sont-elles marginalisées parce qu’elles sont #berbères ou plutôt #amazighes – « berbère » étant un terme colonial ?

    C’est très difficile de vous répondre. Je considère que la marginalisation de ces territoires est plus économique que politique. Après l’indépendance, le Maroc s’est retrouvé considérablement affaibli. L’État colonial a tout pompé, volé, les caisses étaient vides.

    Le Maroc s’est retrouvé sans ressources financières ou humaines puisque de nombreux hommes ont donné leur sang pour libérer le pays. Il fallait orienter l’#économie du Maroc. Le choix s’est porté sur l’#industrie et l’#agriculture. Ce fut un échec. Puis le Maroc a ciblé l’essor économique par le #tourisme. À la fin des années 60, les premières infrastructures ont été construites, des hôtels, des aéroports, des personnels ont été formés.

    Mais ces piliers restent fragiles, l’agriculture, par exemple, est soumise aux précipitations. Si une saison est sèche, le Maroc souffre. Quant au tourisme, on a vu la fragilité du secteur avec le tourisme quand, notamment, Marrakech est devenue une ville fantôme pendant la pandémie de Covid-19. Il faut créer d’autres pôles économiques aux alentours des pôles régionaux, créer de l’infrastructure de base, renforcer le tissu économique pour limiter le taux de chômage, insérer les jeunes. Le tourisme en fait partie mais il ne doit pas être tout.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/110923/au-maroc-la-montagne-ete-trop-longtemps-marginalisee

    • Séisme. Maroc : le silence gênant de Mohammed VI
      https://www.courrierinternational.com/article/seisme-maroc-le-silence-genant-de-mohammed-vi

      Depuis Paris, où il séjournait, Mohammed VI a tardé à s’exprimer après le terrible tremblement de terre qui a frappé son pays, s’étonne la presse internationale.

      Depuis la France, où il séjournait, le monarque marocain s’est exprimé le 9 septembre au soir, à travers une déclaration officielle dans laquelle il décrétait trois jours de deuil et ordonnait le déploiement d’un programme d’urgence pour venir en aide aux victimes.

      Mais jusqu’à la publication, détaille l’hebdomadaire espagnol, le royal silence a contraint toutes les autres autorités marocaines à adopter la même attitude. Ni le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, pourtant originaire de la région touchée, ni le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, ne se sont exprimés ni ne se sont rendus dans les endroits les plus durement touchés par le tremblement de terre. À l’échelon local, même absence de réaction et attentisme des autorités.
      Le seul membre de la famille royale à avoir dérogé à cette réserve du roi a été le prince Moulay Hicham, son cousin germain. Le “Prince rouge”, son surnom en raison de ses positions réformatrices sur la monarchie, a exprimé sa solidarité avec le peuple marocain depuis sa résidence de Boston.

  • “Qui définit ‘l’esprit de la nation’ ?” Le projet de réforme qui effraie en Chine
    https://www.courrierinternational.com/article/politique-qui-definit-l-esprit-de-la-nation-le-projet-de-refo


    Réunion de clôture d’une session du Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire, à Pékin, le 1ᵉʳ septembre 2023. PHOTO ZHANG LING/Xinhua/AFP

    Actuellement soumise à une “concertation” par l’Assemblée, une mesure destinée à punir les actes qui “sapent l’esprit” ou “blessent le sentiment de la nation chinoise” suscite des inquiétudes.
    Publié le 7 septembre 2023

    Sur son site officiel, l’Assemblée nationale populaire (ANP) chinoise lance une invitation au peuple pour une durée de trente jours, pour une “concertation sur le projet de révision de la loi sur les sanctions liées à l’administration de la sécurité publique”. Cette loi, connue sous le nom de “mini-Code pénal”, est conçue pour traiter les infractions mineures, qui ne constituent pas un crime. Avec les sanctions pénales, les sanctions de l’administration de la sécurité publique constituent un mécanisme important de répression.

    https://justpaste.it/64b4l

    • Que l’interdiction du port des abayas et qamis n’occulte pas tous les problèmes de la rentrée
      https://www.fcpe.asso.fr/sites/default/files/2023-09/CAMPAIGN_502.pdf

      Pour la FCPE, la loi de 2004 est très explicite sur les motifs d’atteinte à la neutralité religieuse de l’école publique. Elle expose parfaitement qu’un vêtement ou un accessoire vestimentaire ne peut devenir un signe d’identification à une religion. Une tenue adoptée et portée comme signe de reconnaissance par des croyants, qu’ils soient catholiques, protestants, juifs, musulmans ou bouddhistes... brise de fait le principe de neutralité religieuse de l’école publique et doit en conséquence être proscrite. Ce principe protège et libère les filles comme les garçons lorsque cela est nécessaire des pressions de la communauté, de la famille ou des amis. Aussi, un vêtement ou accessoire qui affiche ostensiblement l’appartenance à une religion quelle qu’elle soit, dans l’enceinte de l’école publique et ne peut donc être accepté.
      Au-delà de la décision gouvernementale dont nous prenons acte, il faut s’interroger collectivement sur ce qui oblige une nouvelle fois les pouvoirs publics à devoir expliciter les principes de la loi de 2004. La FCPE demande que la laïcité soit expliquée, animée pour être comprise au quotidien de toutes et tous. Il faut réaffirmer auprès des élèves et de leurs familles le principe de neutralité de l’école publique qui protège d’abord avant de contraindre.
      Aujourd’hui, comme demain, conformément à la loi, le dialogue et la pédagogie doivent toujours prévaloir lorsqu’une situation pouvant porter atteinte à la laïcité se pose dans un établissement.

      m’est avis qu’un des problèmes de la rentrée c’est la bêtise des adultes

      #darons_et_daronnes_laïcard.e.s

  • Sextapes en Iran : le “deux poids, deux mesures des conservateurs”
    Des vidéos ayant fuité ces dernières semaines et largement relayées sur les réseaux sociaux montrent certains responsables ultraconservateurs qui s’adonneraient secrètement à des relations extraconjugales ou homosexuelles. Pour certains médias iraniens, l’affaire souligne l’hypocrisie des dirigeants de la République islamique.
    https://www.courrierinternational.com/article/societe-sextapes-en-iran-le-deux-poids-deux-mesures-des-conse
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/07/22/les-iraniennes-choisissent-de-petits-actes-de-defi-pour-entretenir-la-flamme-de-la-protestation/#comment-58626

    #international #iran

  • Partir vivre à l’étranger pour inscrire son enfant dans une école alternative
    https://www.courrierinternational.com/article/education-partir-vivre-a-l-etranger-pour-inscrire-son-enfant-

    De plus en plus de parents s’expatrient à la recherche d’un établissement offrant notamment une éducation plus proche de la nature. Caprice de néo-hippies ou mouvement précurseur ? Le “Financial Times” fait le point.

    Les nomades numériques qui sillonnent le monde, un ordinateur dans leur bagage, pour vivre et travailler depuis des endroits idylliques généralement plus associés aux vacances qu’au travail ont parfois aussi des enfants. Se pose alors la question de leur scolarisation. L’essor du télétravail a aussi permis à de nombreux parents, auparavant sédentaire, d’envisager une expatriation pour offrir à leur progéniture une éducation différente. La pandémie et le recours à l’école à la maison ont contribué à cette quête de systèmes alternatifs, explique le Financial Times.

    “Il existe un intérêt accru pour une scolarité qui donne la priorité à la durabilité et au bien-être mental. Pourtant, les écoles qui se concentrent sur l’apprentissage holistique, créatif et expérientiel ne sont pas nouvelles : les modèles Montessori, Steiner-Waldorf et Sudbury sont parmi les plus répandus aux États-Unis et en Europe”, précise le quotidien.

    Des écoles alternatives pour néo-hippies ?
    Despina et Taso, qui forment un couple gréco-américain, ont ainsi quitté le Massachusetts pour s’installer dans le Piémont, dans le nord de l’Italie, où une nouvelle école forestière villageoise venait d’ouvrir ses portes. Les familles de l’école rénovent des maisons du village pour en faire des locations Airbnb, des écolodges ou des lieux de retraite pour stages de yoga et ont fait grimper les prix de l’immobilier. Les frais chez beaucoup de scolarité s’élèvent à environ 10 000 euros par an, mais il existe des bourses pour les habitants du coin, et les familles peuvent payer en heure de travail au service de l’école. “Je ne veux pas créer une bulle scolaire internationale”, se défend la cofondatrice Lucie McCullough.

    À Bali, la Green School, créée en 2008 et qui met l’accent sur les apprentissages pratiques et la nature, attire aussi beaucoup d’étrangers. Elle accueille 500 élèves âgés de 3 à 18 ans et de 48 nationalités différentes et compte des succursales en Afrique du Sud et à Taranaki, sur la côte ouest isolée de l’île du nord de la Nouvelle-Zélande. Les frais annuels s’élèvent à 302 millions de roupies indonésiennes, soit environ 18 000 euros. Ce qui est “abordable par rapport aux écoles indépendantes de Londres ou de New York, mais totalement inaccessible pour la plupart des habitants locaux, ce qui fait dire à certains qu’il s’agit d’un ‘paradis pour riches hippies’”, souligne le Financial Times. Une mère confie :

    “Nous sommes tombés amoureux de la communauté de personnes inspirantes venues du monde entier, et nous sommes restés. Les parents travaillent ensemble sur le campus et donnent chaque semaine des mini-conférences du style TED. Ils font grandir des mini-entrepreneurs.”

    Les Américains notamment sont attirés par ces établissements à l’étranger, car les frais de scolarité et le coût de la vie y restent moins élevés que dans leur pays, et la violence y est moindre, même si, à partir du collège, les parents privilégient généralement un système éducatif plus traditionnel, afin de ne pas compromettre les chances de leurs enfants d’entrer dans le supérieur.

    L’Indonésie, le Portugal, l’Espagne et l’Italie sont plébiscités, même si “le succès à long terme de ces nouvelles écoles n’est absolument pas avéré”.

    Ça fait plusieurs fois que je constate à quel point cette expression inspirant, très à la mode chez beaucoup de petits bourges pour expliquer leur raison d’être, d’avoir, de faire et de se distinguer, me donne envie de vomir.

  • L’étrange phénomène qui intrigue les scientifiques dans le Pacifique
    https://www.courrierinternational.com/article/climat-l-etrange-phenomene-qui-intrigue-les-scientifiques-dan


    Des manchots sur un iceberg en fusion près de Villa Las Estrellas, village chilien de l’Antarctique, en 2015. Photo Daniel Berehulak / The New York Times

    Alors que la mer Méditerranée et l’Atlantique Nord connaissent des records de chaleur, une zone dans l’océan Pacifique se refroidit, depuis maintenant trente ans. Un mystère que les scientifiques s’échinent à comprendre pour évaluer au mieux l’impact de cette “langue froide”, qui pourrait faire basculer notre avenir climatique.

    https://justpaste.it/9fpzc

    • L’océan Pacifique est un parfait nid à mystères. C’est l’océan le plus étendu et le plus profond de la planète – il est si vaste qu’il couvre une plus grande superficie que toutes les terres réunies. Parvenir à deviner sa réaction à la hausse des émissions des gaz à effet de serre dans l’atmosphère est un défi de taille. Notamment parce que les grandes variations naturelles du climat du Pacifique tropical jouent sur la météo du monde entier.

      (...) le refroidissement du Pacifique est entraînent la formation de nuages bas au-dessus de ce dernier. “Or une nébulosité accrue accentue la réflexion de la lumière solaire”, rappelle David Battisti, de l’université de Washington à Seattle. Autrement dit, la chaleur pénètre moins facilement dans l’atmosphère terrestre et n’y est donc pas autant piégée par les gaz à effet de serre. En d’autres termes, un refroidissement du Pacifique est ralentirait le réchauffement planétaire.

      Si la tendance actuelle se poursuit, la “langue froide” pourrait réduire l’ampleur du réchauffement climatique attendu de 30 % par rapport aux prévisions des modèles climatiques.

      #océan_Pacifique #climat

  • Pour Itamar Ben Gvir, la présence des colons en Cisjordanie prime sur la liberté de mouvement des Palestiniens
    24 août 2023
    https://www.courrierinternational.com/article/verbatim-pour-itamar-ben-gvir-la-presence-des-colons-en-cisjo

    Le ministre israélien d’extrême droite chargé de la Sécurité nationale, a affirmé lors d’un entretien télévisé le 23 août que son droit et celui de sa famille à circuler librement dans le territoire occupé de Cisjordanie – où il réside – primait sur celui des Palestiniens.
    « Mon droit, celui de ma femme et de mes enfants à nous déplacer en Judée-Samarie est plus important que la liberté de mouvement des Arabes. Le droit à la vie passe avant la liberté de mouvement. »

    • « La sécurité des Juifs prime sur la liberté des Arabes » : Washington fustige Ben Gvir

      Le département d’État qualifie les propos du ministre de la Sécurité nationale « d’incendiaires » et de racistes, et dit que, vu sa position, ils sont particulièrement préjudiciables

      Par Jacob Magid 25 août 2023
      https://fr.timesofisrael.com/la-securite-des-juifs-prime-sur-la-liberte-des-arabes-washington-f

      Les États-Unis ont critiqué jeudi le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, qui a affirmé que le droit des Juifs à se déplacer et à vivre en sécurité en Cisjordanie était plus important que la liberté de mouvement des Arabes.

      Dans un rare cas où le nom du chef du parti Otzma Yehudit a été cité dans un communiqué, un porte-parole du département d’État américain a condamné les propos de Ben Gvir en les qualifiant « d’incendiaires » et de « racistes » – des propos d’autant plus dangereux en raison du poste occupé par le ministre d’extrême-droite, selon lui.

  • Les îles Vierges britanniques, un paradis fiscal menacé
    https://www.courrierinternational.com/article/caraibes-les-iles-vierges-britanniques-un-paradis-fiscal-mena

    Caraïbes. Les îles Vierges britanniques, un paradis fiscal menacé

    En janvier prochain s’ouvrira à Miami le procès d’Andrew Fahie, ex-Premier ministre des îles Vierges britanniques, accusé de trafic de stupéfiants et de blanchiment d’argent. Tout un symbole pour ce petit territoire dont l’économie est trop dépendante des services financiers offerts aux non-résidents et aux entreprises offshore, rappelle “The Economist”.

    https://justpaste.it/9zbkg

  • En Inde, ces femmes qui luttent contre l’avortement sélectif de fœtus féminins
    https://www.courrierinternational.com/article/discrimination-en-inde-ces-femmes-qui-luttent-contre-l-avorte

    Discrimination. En Inde, ces femmes qui luttent contre l’avortement sélectif de fœtus féminins

    Dans un État du nord de l’Inde, des travailleuses sociales et des femmes enceintes tentent de démanteler des réseaux qui participent à l’avortement sélectif des fœtus féminins, rapporte “The Indian Express”.

    https://justpaste.it/aebxe

  • États-Unis - Quand le télétravail permet d’échapper au racisme
    https://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-quand-le-teletravail-permet-d-echapper-au-racisme

    De plus en plus de sociétés américaines prônent le retour au bureau, près de trois ans après le début de la pandémie de Covid-19. Une initiative qui ne convainc pas les salariés non blancs, pour qui le télétravail a permis de réduire le racisme subi au quotidien dans leurs entreprises.
    Depuis la pandémie de Covid-19, “les salariés noirs et autres gens de couleur ont découvert que le télétravail réduisait le racisme qu’ils subissaient dans leur environnement professionnel”, déclare le Los Angeles Times.

    Alors qu’une majorité des entreprises américaines prônent désormais le retour au bureau, les salariés racisés font face à un dilemme cornélien : “Accorder la priorité à leur santé mentale, ou bien serrer les dents et améliorer leurs possibilités de carrière”, résume le quotidien.

    “Fini les micro-agressions”
    Ingénieur dans un hôpital de San Francisco, LeRon Barton a dû trancher entre garder son poste actuel ou accepter une baisse de rémunération de 5 000 dollars par an “qui lui permettrait de sillonner le pays et lui offrirait la souplesse dont il rêvait”. Depuis qu’il a opté pour la réduction de salaire, sa qualité de vie a été drastiquement améliorée, remarque le titre californien : “Fini les micro-agressions racistes […] incessantes qu’il devait subir.”
    Pendant la pandémie, de nouvelles études ont montré “ce que certains salariés non blancs savaient depuis des années” : les discriminations sur le lieu de travail peuvent faire du bureau un lieu inhospitalier.

    Le Los Angeles Times l’illustre par ce témoignage anonyme :
    “Si la personne était silencieuse et concentrée sur son travail, ses chefs l’invitaient à arrêter d’être asociale. Les jours où l’on bavardait dans la bonne humeur, [elle] se voyait reprocher de ne pas assez travailler. Si [elle] participait à un débat passionné autour du distributeur d’eau, les critiques ne tardaient pas à fuser : ne sois pas si agressive !”
    Les accords de travail hybride amplifient chez les salariés noirs “le sentiment d’être à leur place dans l’entreprise”, limitant le nombre de critiques reçues au quotidien. De fait, éliminer les options de télétravail peut empêcher les entreprises de recruter une main-d’œuvre diversifiée.
    Selon une étude menée en 2021 par Future Forum auprès de plus de 10 000 employés à travers le monde, “seuls 3 % des salariés de bureau noirs souhaitaient retourner en entreprise à plein temps, contre 21 % de leurs collègues blancs”, pointe le Los Angeles Times.

    Voilà qui en dit plus sur la qualité des rapports sociaux dans le monde du travail que sur la pertinence ou non du #télétravail en tant que tel. N’est pas spécifique à la société états-unienne.

  • Le recul du dollar est inéluctable
    https://www.courrierinternational.com/article/vu-du-monde-arabe-le-recul-du-dollar-est-ineluctable

    Vu du monde arabe. Le recul du dollar est inéluctable

    La dédollarisation s’accélère, sous l’effet de la guerre en Ukraine, des sanctions à tout-va imposées par Washington et du come-back de la Chine au Moyen-Orient, explique le directeur du Gulf State Analytics. Ex-alliés inconditionnels des États-Unis, les pays du Golfe, dont les monnaies sont indexées au billet vert, n’échappent pas à la tendance.


    Le recul du dollar est inéluctable. Dessin de Makhmud Eshonkulov, Ouzbékistan. Cartoon Movement

    Le dollar n’est pas en passe de s’effondrer, mais il est en déclin. Il n’y a pas si longtemps, on n’aurait pas pu concevoir que la monnaie américaine perde sa prépondérance incontestée sur le marché mondial. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.

    Au cours des vingt-cinq dernières années, la part de marché du dollar est passée de plus de 70 % à moins de 60 %. En 2001, la part des réserves [de change] mondiales détenues en dollars était de 73 %. Cette année, elle n’est plus que de 58 %. [...]

    https://jpst.it/3lua7

  • Drogue. La Silicon Valley carbure aux substances psychédéliques… y compris au boulot
    https://www.courrierinternational.com/article/drogue-la-silicon-valley-carbure-aux-substances-psychedelique

    Le milieu de la tech aux États-Unis carbure aux drogues psychédéliques, raconte “The Wall Street Journal”. Des entrepreneurs vantent les bienfaits des “microdoses” pour la santé et la créativité, allant parfois jusqu’à encourager tacitement leurs employés. Un mouvement qui n’est pas sans lien avec les perspectives mirobolantes qu’offre le développement des substances hallucinogènes à des fins médicales.

    The Wall Street Journal
    Traduit de l’anglais
    Dessin de Willis, Tunisie.
    [...]
    Tim Sae Koo avait créé une start-up de marketing numérique à San Francisco lorsqu’il a découvert les substances psychédéliques à Coachella, en 2014. Il raconte avoir compris par ce moyen qu’il avait créé son entreprise pour que sa mère soit fière de lui et qu’il était temps de la revendre. “Beaucoup de ces explorations pendant mes voyages psychédéliques m’ont aidé à voir plus clairement que j’avais créé l’entreprise en raison de traumatismes”, témoigne-t-il.

    Depuis cinq ans, il organise des cérémonies d’ayahuasca au Costa Rica pour des entrepreneurs et PDG de la tech. Il compte à ce jour plus de 500 participants, y compris quelques fondateurs de start-up qui pèsent plus d’un milliard de dollars, précise-t-il.

    https://jpst.it/3lcI0

    • https://www.arte.tv/fr/videos/113512-034-A/28-minutes (à partir de 42’25’’) :
      Transcription de l’exposé de Marie Bonnisseau :

      Jean Mathieu Pernin : Marie, vous, ce soir vous allez nous parler de la fin d’un tabou en entreprise, hein, dans les start up de la Silicon Valley, il est désormais courant de cosommer et de parler de drogues.
      Marie Bonnisseau : oui et c’est très sérieux, c’est une tendance qui fait l’objet d’un long article dans le très sérieux Wall Street Journal, la bible des milieux d’affaires américains, et qui racontent comment un demi siècle, plus d’un demi-siècle après le « summer of love », les drogues psychédéliques sont en train de faire leur retour main dans la main avec le capitalisme. Et de citer Elon Musk qui prendrait de la kétamine, Sergey Brin, le cofondateur de Google qui s’autorise parfois quelques champignons hallucinogènes, et plus largement des milliers de cadres de ces start up (j’ai pas le chiffre exact évidemment car c’est illégal) qui, le matin avec leur thé vert, s’administreraient une micro-dose, toute petite dose de LSD, de MDMA, de psylocibe, ce champignon qu’on dit magique, juste avant de se mettre au travail. Ou alors le vendredi avec ce qu’on appelle les « microdosing fridays », oui ça existe.
      Alors pourquoi ? Oui ces substances, nous disent-ils, prises en très très petites quantités régulièrement ne donnent non pas des hallucinations mais seraient sensées aider à se concentrer, à être plus présent sur le moment et à penser « out of the box », hors du cadre, vous savez, cette expression chérie de la tech qui survalorise les idées nouvelles, les innovations constantes. L’i-phone n’aurait jamais existé sans LSD, une phrase qu’on attribue à Steve Jobs, et qui est reprise en boucle par ces adeptes, euh ... de la drogue. Renaissance psychédélique qui est beaucoup plus cadrée professionnelle que dans les années 70, et qui est paradoxalement poussée par une méfiance de la jeune génération envers toute l’industrie pharmaceutique accusée de zombifier les patients, l’expression est d’Elon Musk, à coups d’antidépresseurs. Et comme on est dans la Silicon Valley, ce projet s’accompagne de millions de $ d’investissements dans la recherche et les essais cliniques privés sur ces psychotropes qu’on dit à fin thérapeutique. Même si pour le moment beaucoup sont en train de s’auto-administrer ces drogues sans aucun suivi médical et ignorent délibérément cette réalité que je vous rappelle : « l’usage des produits stupéfiants est dangereux pour la santé et strictement interdit par la loi ». Qu’importe, il y a de gros investisseurs qui sont déjà en train de parier sur une prochaine légalisation, ils y croient, de la MDMA, des champignons, et ils prévoient même un marché de 12 millions de $ d’ci la fin de la décennie. En attendant, ils ne craignent pas grand chose :
      - La FDA (qui est le régulateur américain) se fiche complétement de nous - ça c’est un adepte du micro-dosing qui explique ça avec beaucoup de cynisme au journal les Échos.
      – C’est une industrie, dit-il, qui ne draine pas beaucoup d’argent pour l’instant, qui ne génère pas de violence. Pourquoi aller embêter des Blancs éduqués qui peuvent se payer un avocat ?

      Drogues de riches, drogues de privilégiés, que certains d’ailleurs comparent à la cocaïne qui a ravagée Wall Street dans les années 80, et qui transforment aujourd’hui cette « expérience psychédélique » des hippies d’antan en dopage de bureau.

  • L’Irlande doit-elle limiter le nombre de centres de données ?
    https://www.courrierinternational.com/article/controverse-l-irlande-doit-elle-limiter-le-nombre-de-centres-

    Controverse. L’Irlande doit-elle limiter le nombre de centres de données ?

    En 2022, les centres de données implantés en Irlande ont consommé autant d’électricité que la population urbaine. Face à cette situation, certains appellent à un moratoire. Quand d’autres pensent que le problème est ailleurs. “The Irish Times” est traversé par ces divergences.
    OUI
    Le système est saturé
    [...]
    L’Irlande ne respecte pas ses engagements climatiques
    [...]
    NON
    Elle doit produire plus d’électricité : la croissance économique en dépend
    [...]
    Un signe de réussite économique
    [...]

    https://jpst.it/3l7wz

    • Un article assez significatif pour ce qu’il indique de la vision à courte vue sur ce sujet et qui explique pourquoi les États sont totalement inaptes à modifier quoi que ce soit dans la question climatique.

      Deux carences, me semble-t-il :
      1) Il n’est jamais indiqué d’où vient le fait que l’Irlande est devenue la terre d’accueil des centres de données des GAFAM en Europe
      2) La question du choix politique ne concerne pas seulement l’Irlande (ni l’Europe, d’ailleurs)

  • La police nord-irlandaise victime de la “plus grande fuite de données de son histoire”
    https://www.courrierinternational.com/article/fiasco-la-police-nord-irlandaise-victime-de-la-plus-grande-fu

    Fiasco. La police nord-irlandaise victime de la “plus grande fuite de données de son histoire”

    À la suite d’une erreur de tableur informatique, le nom, le grade et le lieu de travail de plus de 10 000 agents de police et autres fonctionnaires ont été publiés en ligne, le mardi 8 août. Une atteinte “catastrophique” à la sécurité des agents, alors que la menace terroriste augmente, s’inquiète la presse nord-irlandaise.

    https://jpst.it/3kNLf

    • PSNI data breach: Northern Ireland police investigating ’calamitous’ leak revealing information on current employees | CNN
      https://www.cnn.com/2023/08/09/uk/psni-data-breach-gbr-intl/index.html

      ‘Monumental’ data breach exposes names of entire Northern Ireland police force
      By Christian Edwards and Jennifer Hauser, CNN
      Published 7:03 AM EDT, Wed August 9, 2023

      A “monumental” data breach has exposed the names and rank of all 10,000 serving police officers in Northern Ireland, with the body representing the force warning of “incalculable damage” should it end up in the wrong hands.

      The Police Service of Northern Ireland (PSNI) has apologized for mistakenly sharing sensitive data in response to a Freedom of Information (FOI) request seeking to understand the numbers of officers in the organization.

      Police in Northern Ireland remain under threat and have been regularly targeted in long years of conflict over British rule in the region.

      The data breach comes just months after a serving Northern Irish police officer was left fighting for his life after being shot multiple times in front of his young son in February.

      Seven men have been charged with attempted murder over the attack, with two were also charged with membership of a proscribed organization, the Irish Republican Army (IRA), a paramilitary group which seeks the end of British rule in Northern Ireland and the reunification of Ireland.

      “We operate in an environment at the moment where there is a severe threat to our colleagues from Northern Ireland-related terrorism, and this is the last thing that anybody in the organization wants to be hearing this evening,” said Chris Todd, PSNI’s senior information risk owner, at a news conference in Belfast on Tuesday evening.

      Todd said the breach was the result of “simple human error” in response to a “routine” FOI request.

      An FOI request can provide public access to information held by public authorities, unless there is good reason for authorities to withhold that information.

      In detailing the number of staff across the organization, a PSNI member of staff embedded the data with “the surname, the initial, the rank or grade, the location and the department, for each of our current employees across the police service,” said Todd.

      The spreadsheet was published online at around 2.30 p.m. Tuesday and was visible for more than two hours before being taken down.

      “Although it was made available as a result of our own error, anyone who did access the information before it was taken down is responsible for what they do with it next. It is important that data anyone has accessed is deleted immediately,” said Todd.

      Northern Ireland’s Police Federation, which represents rank-and-file officers, said it was “appalled” by the “potentially calamitous” breach.

      “This is a breach of monumental proportions. Even if it was done accidentally, it still represents a data and security breach that should never have happened,” Liam Kelly, chair of the federation, said in a statement.

      “Inadequate or poor oversight of FOI procedures must be addressed and addressed urgently. New safeguards are obviously required to prevent this from ever happening again,” he said.

      Kelly said many serving officers “do everything possible to protect their police roles,” due to heightened security concerns in Northern Ireland.

      Speaking on BBC Radio 4’s Today program on Wednesday, Kelly said that PSNI officers operate “under the veil of the highest potential threat.”

      “What you’ve got here is a spectrum of officers. People like myself and the senior management in police, it’s public knowledge that we are police officers, it’s public knowledge where we work, but there are a lot of officers in our service who don’t have that freedom available to them, for all manner of reasons,” he said.

      He said legal action is “something we will consider once the investigation concludes.”

  • “Italie. Révisionnisme noir” : une polémique rouvre les plaies des “années de plomb”
    https://www.courrierinternational.com/article/italie-revisionnisme-noir-une-polemique-rouvre-les-plaies-des


    Image de la gare de Bologne après l’attentat du 2 août 1980. PHOTO Leemage/AFP

    Marcello De Angelis, responsable de la communication institutionnelle de la région du Latium, s’est fendu d’un message sur Facebook où il remet en cause la culpabilité des trois terroristes néofascistes condamnés pour l’attentat de Bologne, qui avait coûté la vie à 85 personnes en 1980. Cette “opinion personnelle” relance la question des liens de la droite au pouvoir avec le néofascisme.

    Pour le quotidien de centre gauche La Repubblica, nous avons affaire à du “révisionnisme noir”, la couleur attribuée au fascisme. Selon le journal libéral La Stampa, c’est l’illustration d’une “droite qui couvre un négationniste” et, pour le centriste Corriere della Sera, plus sobrement, il s’agit d’une “affaire qui agite le gouvernement”.

    https://jpst.it/3kzUy

  • Sur le microbiote, quelques mythes bons à déconstruire - Le Temps
    https://www.letemps.ch/sciences/sante/sur-le-microbiote-quelques-mythes-bons-a-deconstruire
    https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/df7ac883-df8f-4294-913b-fec253b515d7/medium

    L’exploration de la diversité des microbes qui peuplent notre corps, et de leur rôle dans notre santé, est un domaine de recherche très populaire. Las, de nombreuses idées fausses circulent à ce sujet. Des experts tentent de rectifier le tir

    #paywall (idem chez Courrier International qui résume) #microbiote