• Après les Grands Voisins à Paris, l’urbanisme temporaire s’installe pour durer
    http://abonnes.lemonde.fr/smart-cities/article/2017/12/29/apres-les-grands-voisins-a-paris-l-urbanisme-temporaire-s-installe-p

    Le 31 décembre, après deux ans d’occupation temporaire, une page se tourne pour les Grands Voisins. Depuis 2015, le site de l’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul, dans le 14e arrondissement de Paris, est devenu un véritable village de 1 000 personnes, un laboratoire mêlant animation publique, production artistique, hébergements d’urgence et pépinière de jeunes entreprises et associations. La parenthèse s’achève : un nouveau quartier de 600 logements doit être construit ici sur 3,5 hectares.

    Pourtant l’opération, dans un quartier réputé endormi, a porté ses fruits : le projet a été amendé pour tenir compte des enseignements des deux années passées. Et la Ville de Paris, la mairie du 14e arrondissement et Paris Batignolles Aménagement ont décidé de prolonger l’occupation temporaire pendant le chantier : après quelques sondages techniques du site en préliminaires des travaux, elle reprendra le 1er avril 2018 pour vingt-six mois.

    « Avec les Grands Voisins, un nouveau morceau de ville a émergé, relève Jean-François Danon, directeur général de Paris Batignolles Aménagement. La mixité et l’intensité de l’activité urbaine qui s’y sont développées ont favorisé un écosystème qui va bien au-delà d’une occupation de friche dont nous voulons garder l’ADN », assure-t-il. Ce projet contribue à populariser et à institutionnaliser l’urbanisme transitoire. Sans résoudre toutes les questions posées.

    #Communs #Urbanisme_temporaire #Grands_voisins #Communs_urbains

  • La « blockchain » ouvre le champ des possibles pour la « smart city »
    http://abonnes.lemonde.fr/smart-cities/article/2017/09/27/la-blockchain-ouvre-le-champ-des-possibles-pour-la-smart-city_519246

    La blockchain sera-t-elle le moteur des villes intelligentes de demain ? De multiples projets, encore embryonnaires, sont en cours d’expérimentation. Résumer cette technologie en quelques phrases est ardu mais, concrètement, la blockchain est une base de données décentralisée qui sécurise et certifie des échanges au sein d’un groupe d’individus. Les informations de ces réseaux peer to peer ne transitent pas par un serveur central unique (potentiellement piratable) mais sont réparties entre des centaines ou des milliers de serveurs, qui stockent chacun un morceau de la chaîne. C’est donc un système extrêmement sûr. Toutes les parties prenantes ont accès aux mêmes informations et garantissent l’intégrité de l’ensemble.

    « Comme ce sont de faibles volumes, faire appel à un tiers de confiance extérieur pour mesurer et organiser ces flux peut coûter cher à l’utilisateur. Un réseau construit avec une blockchain permet aux habitants de certifier et de garder la maîtrise des données, de manière démocratique », explique Olivier Sellès, responsable innovation de Bouygues Immobilier. Le géant du BTP crée en ce moment un réseau de ce type entre des bâtiments du quartier Confluence, à Lyon, en partenariat avec l’institut Nanoélec de Grenoble. Il devrait être opérationnel en 2018. Un autre smart grid à plus grande échelle, basé sur une blockchain, verra le jour en 2019, avec la livraison de 30 000 m2 de logements, affirme Maxime Valentin, de la SPL Lyon Confluence.

    Des échanges marchands sans argent en P2P...

    SystèmeX réfléchit, avec des collectivités, à la création de « monnaies de la mobilité » basées sur des blockchains, qui permettraient, par exemple, de recevoir un token lorsqu’on transporte quelqu’un dans sa voiture, puis d’utiliser celui-ci dans le réseau de transports collectifs, ou pour emprunter un vélo. « La blockchain permet de connecter des services différents, par exemple, un train et une voiture particulière en autopartage. Cela résout la problématique du dernier kilomètre. La blockchain a vraiment le potentiel pour créer une nouvelle économie locale circulaire », juge Charles Kremer, de SystèmeX.

    #Smart_cities #Blockchain