World Socialist Web Site

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  • Les jeunes et les travailleurs s’expriment contre la Loi El Khomri
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/avr2016/inte-a01.shtml

    Interrogé sur son opinion des #syndicats, il a dit : « Le problème c’est que les syndicats traditionalistes sont avec le #patronat ils ne représentent rien aujourd’hui. Ils vivent uniquement pour faire en sorte qu’ils touchent un maximum d’aide à faire vivre leur structure avant tout et ils ne représentent plus ce pourquoi ils devraient se battre à savoir défendre les salariés et les travailleurs. Il y a beaucoup de syndicats qui ne sont plus représentatifs ».

    • En ce qui concerne l’opinion du demandeur d’emploi vis à vis des syndicats, elle peut aisément s’appliquer aux syndicats qui s’autoproclament « réformistes ». En aucun cas, on ne peut y inclure la CGT, syndicat farouchement anti patronnal, dont je suis membre, et qui a une vision anti capitaliste de la société. Peut être pas assez pour certains, je le conçois, mais ce reflexe de « tous dans le même panier » me choque toujours autant et révele, à mon sens, une méconnaissance des réalités de terrain trés préjudiciable à la construction d’une opinion. En clair, si on arrétait de tirer sur l’ambulance ?

  • Déjà plus d’un milliard de dollars collecté dans la campagne présidentielle américaine
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/mar2016/camp-m28.shtml

    Selon USA Today, 108 individus, entreprises et groupes ont contribué au moins un million de dollars à des Super PACs, pour un total combiné de 232 millions de dollars. Autrement dit, un peu plus de 100 personnes ont contribué plus de la moitié de tous les dons aux Super PACs et assuré près d’un quart du financement de l’élection dans son ensemble.

    #argent #élections #démocratie

  • Attentas de Bruxelles : réinvestir le crime.

    Ou bien vous n’appliquerez votre loi que d’une manière molle et intermittente ; elle ne regardera que d’un regard distrait dans le fond même des consciences, et vous laisserez échapper, mêlés à l’immense flot quotidien des pensées, les paroles, les propos imperceptibles et obscurs d’où demain, selon vous, sortira le crime ; ou bien votre loi voudra, d’un regard aigu, continu, profond, surveiller constamment toutes les consciences, et alors, sous prétexte d’hygiène morale, vous aurez installé dans ce pays la plus étrange tyrannie qu’on ait jamais pu rêver !

    Jean Jaurès
    http://www.jaures.eu/ressources/de_jaures/jaures-contre-les-lois-scelerates-anarchisme-et-corruption-1894
    >A propos des "lois scélérates" de 1893-1894
    http://www.vendemiaire.fr/lois-scelerates/index.html

    Après les attentats de Bruxelles, les responsables de l’UE préparent une vaste escalade de l’espionnage policier , par Alex Lantier - WSWS
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/mar2016/breu-m26.shtml

    Ignorant les questions posées sur comment il fut permis à des terroristes connus de planifier et d’exécuter un attentat alors que Bruxelles était en état d’alerte, les responsables de l’UE lancent de nouvelles attaques sur les droits démocratiques.

    Attentats à la bombe en Belgique : pourquoi on n’a pas « fait le lien »
    Par Alex Lantier et André_Damon 26 mars 2016
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/mar2016/pers-m26.shtml

    Les attaques terroristes de cette semaine en Belgique, qui ont fait 31 morts et 300 blessés, sont les dernières d’une série d’attaques similaires de haute visibilité ayant eu lieu au cours de quinze ans de « guerre contre le terrorisme. »

    Chacune d’entre elle suit un scénario similaire : les assaillants sont bien connus des agences de renseignement et sont des combattants actifs ou potentiels dans des opérations de déstabilisation et de changement de régime soutenu par l’Occident au Moyen-Orient ou en Eurasie. Après chaque attaque, l’absence de réaction sur des informations déjà en possession des services de renseignement est faussement justifiée par un prétendu « manque à faire le lien. » Enfin, malgré les défaillances monumentales des protocoles de sécurité, aucun responsable n’est licencié ou encore discipliné.

    Dans des incidents antérieurs, comme les détournements d’avion du 11 septembre, les attentats du marathon de Boston, la fusillade à Charlie Hebdo et les attentats de novembre 2015 à Paris, l’étendue de la connaissance préalable des services de renseignements n’est apparue que dans les mois ou les années suivantes, permettant à ces faits d’être soigneusement cachés des médias et relégués au domaine de la « théorie du complot »

    #Attentats #Bruxelles #Belgique #Terrorisme #théorie_du_complot #WSWS #Jean_Jaurès

  • La guerre en Syrie entre dans sa sixième année mais plus graves sont encore les danger à venir
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/mar2016/pers-m19.shtml

    Cette semaine marque le cinquième anniversaire de la #guerre en Syrie qui a fait bien au-delà d’un quart de million #morts et a chassé de leurs foyers plus de la moitié des habitants : cinq millions ont été transformés en réfugiés et sept millions déplacés à l’intérieur du pays.

    L’économie nationale est en ruines ; plus de la moitié des Syriens sont au #chômage et 85 pour cent vivent dans la #pauvreté. Une grande partie du pays a été plongée dans l’obscurité suite aux attaques continues contre les centrales électriques et l’infrastructure électrique.

    Le plus impressionnant de tout peut-être est que la violence incessante et la destruction du système de santé et des autres infrastructures sociales du pays, tout comme la chute brutale du niveau de vie, ont entraîné une baisse de l’espérance de vie de 70,5 ans en 2011 à tout juste 55,4 ans en 2015.

  • La campagne de Trump : une nouvelle étape dans l’effondrement de la #démocratie américaine
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/mar2016/pers-m15.shtml

    Les conséquences des tensions sociales explosives aux États-Unis, combinées à la guerre sans fin à l’étranger, apparaissent à ​​la surface de la vie #politique. Pour la première fois aux États-Unis, un candidat avec un programme nettement fascisant et autoritaire, qui déclare ouvertement qu’une grande partie de la population américaine doit être réprimée, est sur ​​le point d’obtenir la candidature du Parti républicain.

    Trump – avec son énorme fortune accumulée grâce aux affaires financières, aux opérations immobilières et à la #criminalité pure et simple – est la personnification politique du caractère oligarchique de la société américaine, où une petite élite ayant à sa disposition une énorme #richesse préside à des niveaux d’#inégalité sociale sans précédent. Sa campagne représente une mesure préventive de cette #oligarchie, tout à fait consciente de la montée du militantisme dans la classe ouvrière, de développer de nouvelles méthodes de pouvoir plus ouvertement autoritaires.

    Le rôle particulier de Trump est de puiser dans la #colère sociale profonde produite par un système politique hostile et indifférent aux problèmes du #chômage de masse, de la baisse des #salaires et du déclin économique, qui touchent des millions de personnes. Il cherche à canaliser cette colère dans une direction réactionnaire, par un mélange de dénonciations populistes des entreprises « déloyales » qui exportent les emplois et d’attaques racistes et xénophobes contre les immigrés, les musulmans et les pays étrangers.

    Le phénomène Trump est issu d’un climat politique et social déterminé. Le fait même que le sénateur Ted Cruz du Texas, son principal rival républicain, soit présenté comme une alternative « modérée » montre à quel point le système politique américain a viré à droite. Cruz est sans doute aussi réactionnaire et dangereux que Trump, il préconise l’escalade militaire au Moyen-Orient, d’énormes réductions d’impôts sur les sociétés et les riches, et l’érection d’un état ​​semi-théocratique en Amérique.

    Le Parti démocrate est lui-même déchiré par la crise. Hillary Clinton, sa favorite officielle à la présidence, est la personnification du statu quo politique. Elle a présenté sa campagne comme la continuation du gouvernement Obama, approuvant précisément le gouvernement dont les politiques – renflouement de Wall Street au détriment des travailleurs, extension des guerres du gouvernement Bush, renforcement des pouvoirs de l’appareil militaro-policier – ont créé les conditions pour la montée du Trump.

    #racisme #fascisme

    • Je vu le show que John Oliver a consacré à Trump. En dehors de ses effets « comiques », il soulignait des faits assez intéressants comme le fait que Trump passe sa campagne à dire tout et son contraire, partant probablement du principe intéressant que les gens tendent à retenir ce qui les arrange.

      Ainsi, Trump se déclare un coup pour la possession des armes à feu et un autre contre, un coup contre l’avortement et à un autre moment, avec un autre public, il se présente comme un défenseur du droit des femmes.

      C’est une stratégie habile qui a pris acte de l’extrême polarisation de la pensée politique et de la tendance exacerbée par les réseaux sociaux de ne plus lire, échanger penser qu’avec ceux qui sont d’accord avec soi-même tout en ignorant totalement les autres.

      Du coup, les libéraux (dans le sens américain, pas le nôtre) vont découvrir dans les médias libéraux que Trump dit des choses libérales, les conservateurs, qu’il dit des trucs conservateurs et au final, tout le monde pensera que Trump est bien, essentiellement parce qu’il pense comme chacun d’entre nous, pris individuellement.

      Mais comme le souligne John Oliver, en fait, au final, personne ne sait vraiment ce que Trump pense et c’est vachement embêtant d’attendre de lui avoir filé la plus grosse puissance militaire de tous les temps dans les pattes pour le découvrir.

  • La #crise des #réfugiés et la #polarisation de l’Europe
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/mar2016/pers-m12.shtml

    Une bonne partie de la population regarde ces scènes brutales avec horreur et dégoût, mais le débat politique officiel sur la crise des réfugiés se limite à une fréquence allant de la droite à l’extrême-droite. En politique et dans les médias, les seules voix autorisées sont celles qui plaident pour le nationalisme débridé et le bouclage des frontières intérieures de l’Europe, ou celles qui, au nom d’une « solution européenne », soutiennent la militarisation des frontières extérieures de l’UE et un accord nauséabond avec le gouvernement turc.

    La compassion pour les réfugiés, l’hospitalité, l’aide, le droit à la protection et à l’asile sont tous bannis du discours officiel qui se concentre exclusivement sur la façon la plus efficace de dissuader, criminaliser et se débarrasser des réfugiés. La grande majorité de la population européenne qui selon tous les sondages se solidarise avec les réfugiés, le nombre incalculable de ceux qui font don de leurs économies et de leur temps libre pour les aider, tout cela ne trouve aucun écho dans les colonnes des journaux et les débats télévisés.

  • Le Pentagone déploie les drones sur le territoire des États-Unis
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/mar2016/dron-m14.shtml

    Un « livre blanc » du ministère de la Justice sur les assassinats par #drone, fuité à la presse en février 2013, exposait la position du gouvernement Obama : la Maison Blanche avait le droit de tuer n’importe qui, même des citoyens américains, partout dans le monde sans procédure judiciaire. Au printemps de cette année, le procureur général Eric Holder a refusé d’écarter la possibilité que le président puisse, dans des « circonstances extraordinaires ... autoriser l’armée à utiliser la force létale sur le territoire des Etats-Unis, » y compris par des frappes de drones.

    Ces dernières années, le Pentagone a mené une série d’exercices domestiques simulant des opérations militaires à grande échelle. Il y avait parmi eux, ce qui était très significatif, l’Opération Jade Helm, commencée en juillet 2015 et comprenant des exercices dans certaines régions de Californie, du Nevada, de l’Utah, du Colorado, de l’Arizona, de la Louisiane, du Mississippi, du Nouveau-Mexique et du Texas.

    L’utilisation ou la simulation accrue d’opérations militaires dans le pays coïncide avec la militarisation des polices locales et l’emploi de la Garde nationale pour imposer une loi martiale de fait en réponse à des attaques terroristes ou des manifestations sociales, comme à Boston après l’attentat du marathon en 2013 ou à Ferguson et à Baltimore en 2014 et 2015, pendant les manifestations contre la violence policière.

  • Les #syndicats français cherchent à réprimer l’opposition aux réformes du #travail de Hollande
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/fev2016/synd-f26.shtml

    Dans le communiqué publié après la réunion, les syndicats disent qu’ils travailleraient « pour faire des propositions sur les nouvelles dispositions de la #loi et pour proposer des modifications aux dispositions en vigueur, notamment en matière de licenciements, d’organisation du travail et de la journée de travail, la santé et la sécurité, et de l’apprentissage. » Leur document concentre ses critiques sur deux aspects de la loi prévue : les limites imposées sur les indemnités que les employeurs doivent payer aux prud’hommes, et « des mesures qui augmentent le pouvoir unilatéral des employeurs. » Les syndicats ont convenu de se réunir à nouveau le 3 mars.

    Les syndicats sont restés silencieux sur le cœur de la nouvelle loi : leur capacité à négocier avec les employeurs et imposer des contrats au niveau de l’entreprise qui ne respectent pas le Code du travail. Cela montre que les syndicats ne rejettent pas le saccage des droits des travailleurs et continueront de négocier diverses dispositions du projet de loi avec le gouvernement et les employeurs de manière à le faire passer.

    Le Code du travail actuel contient de nombreuses protections pour les travailleurs mises en place depuis plus de 100 ans. Aussi des conventions collectives ont été négociées par branches professionnelles, de sorte que tout lieu de travail ou usine doit se conformer aux conditions minimales de la convention collective selon la branche dont il fait partie.

    Toutefois, tout ce qui intéresse les syndicats au fond c’est de conserver leur rôle, leurs privilèges et leur influence auprès des employeurs et de l’État, tout en adoptant cyniquement la posture d’opposants à la réforme. Toutefois, cette posture d’opposant est une fraude évidente : les syndicats ne se sont même pas donné la peine d’organiser une action de #grève contre le projet de loi.

  • Il y a 75 ans : les travailleurs néerlandais faisaient grève contre la persécution des juifs.
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/fev2016/neer-f24.shtml

    Le 25 février 1941 un événement eut lieu sous l’occupation nazie à Amsterdam qui portera plus tard le nom de « grève de février. » En apprenant la déportation de quelque 425 Juifs néerlandais du quartier juif d’Amsterdam, des centaines de milliers de travailleurs néerlandais arrêtèrent le travail, quittèrent leur poste et firent une grève sauvage.
    Les conducteurs de tramway locaux furent les premiers à rejoindre la grève organisée par le Parti communiste néerlandais interdit et peu après, à mesure que la grève s’étendait dans toute la ville, les dockers du chantier naval local d’Amsterdam-Noord rejoignirent la protestation et débrayèrent en masse. La grève s’étendit à d’autres villes hollandaises voisines dont Utrecht et Zaanstad.

    #nazisme #Pays-Bas 25_février_1941#Grève_de_février #occupation #déportation #juifs #antisémitisme
    #Seconde_Guerre_mondiale #Amsterdam #Amsterdam-Noord #Utrecht #Zaanstad

  • Loi Travail : licencier sans entrave.

    Il y a un an, dans le Figaro, l’article de Marc Landré « un nouveau rapport dynamite le code du travail », commentait le travail de Terra Nova, la boîte à idées du PS, comme étant « une révolution qui, une fois déclinée en propositions concrètes, va bien au-delà des rêves les plus fous des patrons les plus libéraux »
    Ils ont obtenu en effet le droit de licencier sans entrave.

    http://www.lefigaro.fr/social/2015/09/02/09010-20150902ARTFIG00086-code-du-travail-les-propositions-choc-du-think-ta

    On retrouve dans la loi,

    " la majorité des réformes proposées dans les projets des Républicains ou dans les recommandations des organisations patronales, à commencer par le Mouvement des entreprises de France (Medef).

    >>> Les décodeurs - le Monde http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/02/19/droit-du-travail-une-reforme-directement-inspiree-des-propositions-du-medef-

    La droite en rêvait, le cauchemar viendra de la gauche.

    Caroline De Haas, militante féministe, est à l’origine d’une pétition contre la loi Travail.
    http://loitravail.lol
    https://www.change.org/p/loi-travail-non-merci-myriamelkhomri-loitravailnonmerci

    Elle nous rappelle quelques éléments du projet actuel

    ☞ En cas de licenciement illégal, l’indemnité prud’homale est plafonnée à 15 mois de salaire.

    ☞ Les 11 heures de repos obligatoire par tranche de 24 heures peuvent être fractionnées.

    ☞ Une entreprise peut, par accord, baisser les salaires et changer le temps de travail

    ☞ Les temps d’astreinte peuvent être décomptés des temps de repos

    ☞ Le dispositif « forfaits-jours », qui permet de ne pas décompter les heures de travail, est étendu

    ☞ Les apprentis mineurs pourront travailler 10 heures par jour et 40 heures par semaine

    ☞ Le plancher de 24 heures hebdomadaires pour un contrat à temps partiel n’est plus la règle dans la loi.

    ☞ Il suffit d’un accord d’entreprise pour que les heures supplémentaires soient 5 fois moins rémunérées.

    ☞ Une mesure peut-être imposée par référendum contre l’avis de 70% des syndicats.

    ☞ Une entreprise peut faire un plan social sans avoir de difficultés économiques.

    ☞ Après un accord d’entreprise, un-e salarié-e qui refuse un changement dans son contrat de travail peut être licencié.

    ☞ Par simple accord on peut passer de 10h à 12h de travail maximum par jour.

    VOIR AUSSI :

    >>> Déluge de bombes sur le code du travail, par Martine Bulard, 19 février 2016 - Monde diplomatique
    http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2016-02-19-code-du-travail

    >>> Hollande mène une attaque historique contre le droit du Travail Par Francis Dubois. 22 février 2016 WSWS Comité international de la Quatrième Internationale (CIQI)
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/fev2016/chcr-f22.shtml

    >>> France : La mise en cause du Code du Travail - une nouvelle contre-réforme. 20 décembre 2015 - Investig’action
    http://michelcollon.info/France-La-mise-en-cause-du-Code-du.html?lang=fr

    >>> Le Code du travail selon France 2 : totem et tabou, par Philippe Arnaud - 18 février 2016 Le Grand soir
    http://www.legrandsoir.info/le-code-du-travail-selon-france-2-totem-et-tabou.html

    #Patronnat #medef #les_republicains #code_du_travail #le_Figaro #Les décodeurs #Monde_diplomatique #Marc_Landré #Caroline_De_Haas #Terra_Nova #social_démocratie #PS #les_republicains #Philippe_Arnaud #Investig'action

  • L’État français veut détruire le camp de #réfugiés à Calais
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/fev2016/cala-f19.shtml

    En clair, la préfecture a laissé une semaine aux migrants de ce secteur sud pour partir et « occuper les places mises à leur disposition », soit au « Centre d’accueil provisoire » (CAP) construit avec des conteneurs et ouvert à côté du camp en janvier, capable d’accueillir 1500 personnes si l’on en compte 12 par conteneur, soit dans les différents centres d’accueil et d’orientation (CAO) de France.

    Afin de décourager les réfugiés qui seraient tentés de s’installer dans le CAP, les conteneurs ont un dispositif de #sécurité basé sur les empreintes digitales, dont les réfugiés sont très méfiants. Les empreintes des réfugiés pourraient être partagées avec l’ensemble des pays de l’Union européenne, dont le Royaume-Uni. Pire, si le système ne voit pas passer un réfugié pendant deux jours il est automatiquement rayé du #système et il perd sa place dans le conteneur. Si par contre un réfugié demande à être placé dans un CAO, il peut se retrouver envoyé n’importe où en France.

    Les réfugiés ont construit dans leur camp deux églises, deux mosquées, trois écoles, un théâtre, trois bibliothèques, une salle informatique, deux infirmeries, vingt-huit restaurants, quarante-quatre épiceries, un hammam et deux salons de coiffure. Il y a une volonté de démoraliser les réfugiés, de les humilier, et de les faire partir n’importe où, sauf au Royaume-Uni. Même dans le CAP, ils seront entassés dans les conteneurs presque comme du #bétail avec interdiction de se regrouper en famille.

  • Dans le débat démocrate, Clinton presse Sanders sur les questions de race, de genre et du soutien à Obama
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/fev2016/deba-f15.shtml
    Je ne partage pas vraiment l’analyse de WSWS, mais je retiens quand même l’idée d’opposer les oppressions pour mieux diviser les opprimés.
    C’est un vieux soucis de la gauche que de prétendre que la lutte des classes prédomine sur les autres, et plus particulièrement celle des femmes…

    Dans le débat présidentiel démocrate du 11 février, l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton, qui cherche à rebondir après sa défaite dévastatrice de la primaire du New Hampshire, a soulevé à maintes reprises les questions d’identité raciale et de genre. Elle tentait par là de contrer l’appel du sénateur du Vermont Bernie Sanders à la question de l’inégalité économique. Sanders a pour sa part cherché à contrer Clinton en sacrifiant lui aussi à la politique raciale.

    L’effort de Clinton pour mettre l’accent sur ​​les questions de race et de genre reflétait d’abord des préoccupations électorales immédiates. Les deux prochains duels de la campagne pour l’investiture démocrate ont lieu dans des Etats ayant un grand nombre d’électeurs des minorités : les électeurs démocrates du Nevada sont à 20 pour cent hispaniques et à 10 pour cent afro-américains et 55 pour cent de tous les démocrates de Caroline du Sud sont noirs.

    Mais la mise en avant accentuée des questions identitaires par Clinton, reprise par les médias pro-patronaux, reflète surtout la préoccupation de l’élite dirigeante devant les signes que les questions sociales et de classe fondamentales dominent la pensée politique de larges couches de la population, motivées par une colère profonde contre le krach financier de 2008 et la croissance continue à sa suite de l’inégalité sociale. En même temps, la campagne des primaires démocrates a montré jusque-là que l’intérêt populaire était relativement faible pour la politique étroite de la race, du genre et de l’orientation sexuelle utilisée depuis des décennies pour diviser la classe ouvrière et supprimer le développement de la conscience de classe.

  • Le rôle politique de la campagne Bernie Sanders
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/fev2016/pers-f12.shtml

    Les détails du vote de mardi apportent des preuves supplémentaires de l’appui généralisé pour la campagne de Sanders, en particulier parmi les jeunes électeurs et ceux à faible revenu. Selon les sondages à la sortie des bureaux de vote, Sanders a été soutenu par 83 pour cent des électeurs de moins de 30 ans, 67 pour cent des personnes sans diplôme universitaire, et 72 pour cent des électeurs qui ont des revenus de moins de 30 000 dollars par an. Un tiers des électeurs a dit que l’inégalité des revenus était le problème le plus important dans l’élection, et 71 pour cent de ceux-ci ont soutenu Sanders. Les seules catégories démographiques qui ont soutenu Clinton étaient les électeurs âgés de plus de 65 ans (à 54 pour cent) et les électeurs dont le revenu dépasse 200 000 dollars (à 53 pour cent).

    Une autre de statistique signale le rôle politique essentiel de la campagne Sanders : quarante pour cent des électeurs de la primaire démocrate se sont identifiés comme « indépendants / non déclarés » (autrement dit, pas enregistrés en tant que démocrates), et 72 pour cent de ceux-ci ont soutenu Sanders. Le sénateur du Vermont a déclaré à plusieurs reprises que le but principal de sa « révolution politique » est de ramener les électeurs dans le giron du Parti démocrate.

    Le soutien croissant pour Sanders est un premier reflet politique des tensions profondes aux États-Unis, qui ont été artificiellement bâillonnées pendant des décennies, à mesure que l’inégalité sociale atteignait des niveaux jamais vus depuis avant la Grande Dépression des années 1930.

    En particulier depuis le krach financier 2008, la classe dirigeante américaine est engagée dans une restructuration des rapports de classe qui a vu des milliers de milliards de dollars canalisés vers les banques alors que la grande majorité de la population a fait face à la baisse des salaires, aux attaques sur les soins de santé et les retraites, au chômage de masse et à la hausse de l’endettement. Les jeunes, qui soutiennent Sanders en grande partie, n’ont rien connu d’autre que la crise économique, la guerre et les atteintes aux droits démocratiques. Un nouvel électeur de dix-huit ans aujourd’hui avait quatre ans quand la « guerre contre le terrorisme » a commencé et 11 ans au début de la crise financière mondiale.

    La croissance de l’appui pour Sanders est une réaction à retardement par rapport à ces conditions objectives. Dans un pays où les idées socialistes ont été muselées depuis des décennies, il se trouve que des millions de personnes ont essentiellement des vues anticapitalistes, quoique n’étant encore que vaguement définies. La politique identitaire, fondée sur la race, le sexe, ou la préférence sexuelle, obsession des couches de la classe moyenne supérieure, a très peu d’impact au-delà de ce milieu. C’est ce que révèle l’échec de Clinton à gagner des électrices en claironnant sa tentative de devenir la première femme présidente (avec des accusations de sexisme contre les partisans de Sanders).

  • Le pillage des #retraites des travailleurs américains
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/fev2016/pers-f11.shtml

    Les travailleurs semblaient en état de choc. Comment cela pouvait-il se produire ? N’avaient-ils pas travaillé toute leur vie, passé des années seuls sur la route, brisé leur corps, raté des centaines d’événements familiaux, eu des mariages tendus ou ruinés, pour un peu de sécurité dans leur retraite ? Ces garanties n’étaient-elles pas contractuelles ? Des institutions comme le gouvernement, les tribunaux, les syndicats, la presse n’existaient-elles pas pour empêcher de telles injustices ?

    L’histoire, écrivait le révolutionnaire russe Léon Trotsky, n’est pas bienveillante, elle est cruelle. Comme une belle-mère acariâtre, elle donne des coups en guise de leçons, pas des caresses.

    Ces travailleurs ont en effet été informés par des lettres reçues pendant les fêtes de Noël, que les institutions politiques officielles avaient conspiré pour leur voler tout repos dans les dernières années de leur vie. Aux yeux de la société capitaliste, ils n’ont pas de droits, leur vie ne signifie rien et ils devraient juste se dépêcher de mourir.

    La campagne de démantèlement des retraites fait partie d’un complot visant à détruire tous les acquis sociaux gagnés par les travailleurs au cours de plus d’un siècle de lutte – une conspiration qui s’étend, au-delà de l’Amérique, au monde entier.

    C’est une contre-révolution sociale, en cours depuis des décennies. Elle a vu la destruction de millions d’emplois manufacturiers américains, des coupes claires dans les salaires, la remise en cause des avantages pour la santé, l’éviscération des programmes sociaux, un assaut frontal sur l’éducation publique, et le remplacement de pensions à prestations définies par des systèmes liés à la bourse.

    En conséquence de cette offensive de la classe dirigeante, la part de la population des États-Unis qui reçoit une pension à prestations déterminées a chuté de près de 30 pour cent en 1980 à moins de 3 pour cent aujourd’hui.

    La contre-révolution sociale s’est intensifiée depuis la crise financière de 2008-2009. Afin de payer pour le sauvetage des banques, pour lequel on a remis quelque sept mille milliards de dollars à Wall Street, le gouvernement Obama, avec l’appui et la collaboration des syndicats, a intensifié l’attaque du niveau de vie de la classe ouvrière.

  • La #guerre et la destruction sociale en Amérique
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/jan2016/pers-j29.shtml

    Beaucoup de conduites d’#eau aux États-Unis ont plus de 100 ans, et un grand nombre de villes ont encore l’intégralité de leurs canalisations en #plomb.

    Les raisons ne sont pas difficiles à trouver. Selon le Congressional Budget Office (Bureau du budget du Congrès), l’investissement de capitaux publics dans le réseau d’eau, déjà sous-financé depuis des décennies, a été réduit de 23 pour cent depuis son pic en 2003.

    L’année 2003 est importante car elle coïncide avec le début de l’invasion illégale de l’Irak par le gouvernement Bush. La « guerre contre le #terrorisme » a entraîné une vaste expansion de l’armée en même temps que des coupes continuelles dans le financement de tout ce qui n’est pas directement lié à l’accumulation de richesses par l’aristocratie financière.

    La réponse de l’establishment politique à l’empoisonnement de dizaines de milliers de personnes à Flint et potentiellement de millions d’autres à travers les États-Unis a été caractérisée par l’indifférence. Les responsables politiques, du gouverneur du Michigan Rick Snyder aux responsables locaux du Parti démocrate et au gouvernement Obama, font grise mine, font semblant de s’en occuper ou cherchent à rejeter la faute, tout en ne faisant rien pour régler le problème.

    Aucun homme politique n’a réagi à la catastrophe en demandant ce qui est clairement nécessaire : l’attribution immédiate de la somme relativement modeste de 273 milliards de dollars nécessaire selon l’Agence de protection de l’environnement pour remplacer tous les tuyaux de plomb municipaux aux États-Unis. Ceci équivaut à la dépense annuelle de l’armée de terre américaine, qui n’est qu’une des quatre branches de l’armée américaine. Il n’y a tout simplement « pas d’argent » pour qu’une telle proposition soit considérée, encore moins approuvée.

    Alors que les politiciens passent au peigne fin ​​toute allocation des ressources pour les dépenses sociales, des sommes inimaginables sont mises à la disposition de l’armée, sans hésitation. Combien de gens savent que l’armée américaine débourse plus de mille milliards de dollars au bénéfice de l’entrepreneur de la défense Lockheed Martin pour financer son projet F-35 qui part à la dérive ? Ou qu’elle dépense encore mille milliards de dollars pour « moderniser » son arsenal nucléaire en faisant des bombes atomiques plus petites et plus maniables ?

  • Un parti nationaliste allemand d’extrême droite appelle à tirer sur les #réfugiés
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/fev2016/refu-f06.shtml

    La dirigeante de l’AfD, Frauke Petry, a déclaré le 31 janvier dans une interview au journal Mannheimer Morgen que la police devait empêcher tout passage illégal de la frontière et « au besoin aussi faire usage de ses armes à feu. C’est ce que stipule la loi. »

    Le 30 janvier, la présidente de l’AfD, Beatrix von Storch, a écrit sur sa page Facebook que quiconque ne s’arrêtait pas au panneau « stop » à la frontière était un assaillant. « Et nous devons nous défendre contre les attaques, » a-t-elle ajouté. A la question si elle « voulait aussi empêcher par la force des armes l’entrée de femmes et d’enfants », Storch a répondu par un « oui » sans équivoque.

  • Tandis que Flint est empoisonnée, GM enregistre des profits records en 2015
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/fev2016/flin-f06.shtml

    GM a eu une marge bénéficiaire de 10,3% en Amérique du Nord, atteignant son objectif de 10% un an plus tôt que prévu et dépassant les marges obtenues à ses entreprises associées en Chine. Ces résultats ont pu être accomplis grâce à l’exploitation des travailleurs qu’a imposée l’UAW, incluant l’augmentation incessante de la cadence de travail, des heures supplémentaires obligatoires et des salaires de misère pour une nouvelle génération de travailleurs qui ne peut pas se payer les voitures qu’elle construit. La journée même où GM annonçait ses profits, un travailleur qualifié a fait une chute mortelle à une usine GM dans la ville de Defiance en Ohio.

  • Le #budget du Pentagone orienté vers une #guerre avec la Russie et la Chine
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/fev2016/budj-f04.shtml

    Les États-Unis, a insisté Carter, devaient avoir la capacité de contrer la Russie « sur l’ensemble du théâtre » ce qui signifie que les Etats-Unis doivent maintenir des forces capables d’attaquer la Russie partout où ils le jugent opportun.

    L’#argent pour cette escalade anti-russe doit être puisé dans le compte des Opérations de contingence à l’étranger, le fonds de guerre qui a payé les guerres et occupations américaines en Irak et en Afghanistan. Bien que du point de vue comptable le but soit de contourner les plafonds de dépenses du budget ordinaire du Pentagone, cela signale également qu’il s’agit de la préparation active à une confrontation militaire entre les deux principales puissances nucléaires.

    La proposition de budget contient des plans de développement important de l’arsenal nucléaire de l’impérialisme américain. Elle appelle à l’attribution de 13 milliards dollars sur les cinq prochaines années pour développer et produire une flotte de nouveaux sous-marins à missiles balistiques nucléaires. Des sources du Pentagone ont déclaré que le projet de budget prévoyait également un nouveau bombardier pour l’Armée de l’air et une nouvelle génération de missiles balistiques nucléaires intercontinentaux.

    Le budget proposé par le Pentagone met l’accent sur le développement de la puissance de feu navale, dans le but d’intensifier le « pivot » du gouvernement Obama « vers l’Asie », qui a vu des opérations militaires américaines de plus en plus provocatrices en mer de Chine méridionale. « Nous faisons tous les investissements que vous voyez dans notre budget de la Défense, qui s’orientent spécifiquement vers une maîtrise du développement miliaire chinois », a dit Carter.

    L’assertion que le financement du vaste appareil militaire américain serait motivé par la nécessité de suivre le rythme de la croissance militaire chinoise ou russe est manifestement absurde. Les dépenses militaires américaines de l’an dernier étaient supérieures à celles des sept grandes puissances suivantes combinées. L’armée américaine a dépensé près de trois fois plus que la Chine et environ sept fois plus que la Russie.

  • Suède : une bande néo-nazie agresse des immigrés à Stockholm
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/fev2016/sued-f02.shtml

    Cette violence fasciste au grand jour dans les rues d’une grande ville européenne est le résultat de l’hystérie anti-réfugiés attisée par l’establishment politique de tout le continent et du recours aux méthodes autoritaires traditionnellement associées à l’extrême droite. La présentation comme des criminels des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants désespérés ayant fui les guerres d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient causées par les puissances impérialistes a été encouragée par les grands médias et les gouvernements de toutes couleurs politiques : de la grande coalition en Allemagne au gouvernement libéral droitier du Danemark en passant par le gouvernement PS en France.

    Cette hystérie est à son tour utilisée pour justifier une expansion de la guerre impérialiste au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. On lui a donné un nouvel élan la semaine dernière en annonçant la préparation d’une nouvelle intervention américaine en Libye et une extension des opérations en Syrie.

    Pendant ce temps, les grandes puissances continuent de regarder avec indifférence s’alourdir chaque jour le bilan des hommes, femmes et enfants qui meurent en essayant de traverser la Méditerranée. Le week-end dernier quarante réfugiés au moins se sont noyés lorsque leur embarcation en route pour la Grèce a chaviré.

    #fascisme #cynisme #violence

  • Sanders et le #socialisme
    http://www.wsws.org/fr/articles/2016/jan2016/sand-j30.shtml

    Dans un pays où toute l’élite politique, médiatique, et universitaire est obsédée par les questions de race, de genre, et d’orientation sexuelle, où les questions de classe sont systématiquement ignorées, il s’avère que ce qui préoccupe la vaste majorité des gens sont les questions économiques et sociales fondamentales qui dépassent la politique sociétale et concernent tous les travailleurs.

    De larges couches de travailleurs et de jeunes se radicalisent sous l’impact de décennies d’une réaction sociale qui s’est intensifiée sous Obama, le soi-disant tribun de « l’espoir » et du « changement ». Ils sont scandalisés par les guerres sans fin qui gaspillent d’immenses ressources pour tuer et piller les pays étrangers, ainsi que par le pillage de l’économie américaine par une aristocratie financière criminelle.

    N’ayant entendu de la part de la classe politique que des mensonges dont la fiction que l’Amérique jouit d’une relance économique, ils réagissent avec surprise et espoir quand un candidat présidentiel médiatisé leur parle de choses qui les concernent.

    La montée du soutien à Sanders provoque la crainte des élites dirigeantes, pas tellement à cause de Sanders lui-même, mais à cause du profond virage à gauche et de la montée de l’opposition sociale qui sous-tend sa montée dans les sondages.