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  • La police arrête les grévistes d’Air France qui ont confronté les patrons à propos des licenciements
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/oct2015/airf-o14.shtml

    Les grévistes arrêtés travaillent pour la plupart dans la branche cargo d’Air France et seraient membres de la Confédération générale du travail (CGT).

    Dix plaintes ont été déposées contre eux après l’incident. La direction d’Air France leur auraient envoyé une première série de sanctions, pour avoir interrompu la réunion du CCE et avoir causé des « dégradations ». Les grévistes encourent une peine sévère de jusqu’à cinq ans de prison si les procureurs recommandent la peine la plus lourde contre eux. Air France menace aussi de les licencier.

    L’arrestation des grévistes est un acte calculé d’intimidation politique visant la classe ouvrière dans son ensemble, alors que la colère monte contre le patronat et le Parti socialiste (PS) au pouvoir, qui imposent un chômage massif et de profondes mesures d’austérité.

    La semaine dernière, les travailleurs discutaient des événements du 5 octobre dans les usines et sur les lieux de travail dans toute la France, exprimant généralement leur sympathie avec les grévistes et leur colère contre les patrons voyous d’Air France qui éliminent des milliers de postes.

    Selon un sondage Ifop pour Sud Ouest, 54 pour cent des Français comprendraient le geste de colère des grévistes d’Air France.

  • L’État brandit la menace de licenciements de masse à Air France
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/oct2015/airf-o08.shtml

    Selon les informations du Canard, le PS et Air France avaient jusqu’alors tenté de cacher ces détails aux travailleurs afin de minimiser l’impact sur la popularité déjà désastreuse de Hollande et d’éviter une explosion de revendications et de luttes ouvrières en France et à travers l’Europe. Dans sa tribune au Canard, Erik Emptaz écrit que la restructuration actuelle « est juste un hors-d’œuvre pré-électoral censé tenir les comptes et une explosion sociale jusqu’en 2017 ».

    Le PS aurait fait pression pour qu’Air France n’annonce que 2.900 suppressions d’emplois avant les prochaines présidentielles en 2017. Ce plan « qui se négocie dans la fureur pour 2.900 départs, essentiellement volontaires, a en effet été calculé au plus juste pour ne pas trop perturber la campagne du candidat Hollande », écrit le Canard. « Dans la prochaine mouture, d’ores et déjà dans les tuyaux, des licenciements secs seront inévitables ».

    Cette révélation du Canard témoigne de la frayeur immense provoquée dans les milieux politiques et médiatiques par la confrontation lundi entre les grévistes d’Air France d’un côté et les cadres et chefs syndicaux. Les deux chemises déchirées de cadres de la société, et encore plus l’illustration de l’hostilité entre la classe ouvrière et les appareils syndicaux, ont ébranlé la bourgeoisie.

  • Un général en activité de l’armée britannique menace de mutinerie un futur gouvernement Corbyn
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/sep2015/corb-s24.shtml

    Parlant au Sunday Times, l’officier resté anonyme a déclaré que si Corbyn devait arriver au pouvoir, « Il y aurait des démissions en masse à tous les niveaux et on se retrouverait confronté à la perspective réelle d’un évènement qui serait effectivement une mutinerie ».

  • Les questions politiques soulevées par l’élection de Corbyn à la tête du Parti travailliste
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/sep2015/pers-s15.shtml

    Peut-on affirmer sérieusement, surtout après les événements en Grèce, qu’une redistribution de la richesse peut être effectuée en dehors d’une lutte sociale massive de la classe ouvrière pour rompre la mainmise de l’élite financière sur la vie économique, sociale et politique ? Les déclarations de Blair et ses semblables ces dernières semaines ne sont qu’une pale expression de la résistance féroce de la classe dirigeante à tout changement de politique.

  • Qui est responsable de la crise des réfugiés en Europe ?
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/sep2015/pers-s05.shtml

    Tout examen sérieux des causes de l’afflux de réfugiés vers l’Europe conduit à la conclusion qu’il ne s’agit pas seulement d’une tragédie, mais d’un crime. C’est le sous-produit tragique d’une politique criminelle de guerres d’agression et de changement de régime poursuivies sans interruption par l’impérialisme américain, avec l’aide et la complicité active de ses alliés d’Europe occidentale, au cours de près d’un quart de siècle.

    Suite à la dissolution de l’URSS en 1991, l’élite dirigeante américaine a conclu qu’elle était libre d’exploiter la puissance militaire inégalée des USA afin de compenser le déclin économique à long terme du capitalisme américain. Par le biais de l’agression militaire, Washington a suivi une stratégie visant à établir son hégémonie sur les marchés clés et les sources de matières premières. Les régions riches en énergie du Moyen-Orient et d’Asie centrale furent la première cible.

    Le Wall Street Journal l’a résumé crûment en lançant ce slogan après la première guerre contre l’Irak en 1991 : « La force, ça marche » !

    Aujourd’hui, la vague des réfugiés désespérés qui tentent d’atteindre l’Europe témoigne des effets horribles de cette politique poursuivie inlassablement depuis un quart de siècle.

    Des guerres de plus de dix ans en Afghanistan et en Irak, menées sous prétexte de « guerre contre le terrorisme » et justifiées par les infâmes mensonges de l’existence d’ « armes de destruction massive » en Iraq, n’ont réussi qu’à détruire des sociétés entières. Des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants sont morts.

    Les Etats-Unis et l’OTAN ont ensuite mené une guerre, soutenue par la France, pour renverser le régime de Mouammar Kadhafi. La Libye fut transformée en chaos sanglant, ravagée par des combats continus entre milices islamistes rivales. Puis vint la guerre civile syrienne. Attisée, armée et financée par l’impérialisme américain et ses alliés, elle devait leur permettre de renverser Bachar al-Assad et d’imposer une marionnette occidentale plus malléable à Damas.

  • #Attentats de Paris : l’énigme des #armes de #Coulibaly - Page 1 | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/100915/attentats-de-paris-lenigme-des-armes-de-coulibaly

    C’est un trou noir dans l’enquête sur les attentats de Paris. Une information centrale qui s’est perdue. Selon des documents obtenus par Mediapart, les policiers chargés de l’enquête sur les attentats de Paris ont obtenu, dès le 14 janvier, l’identification de l’arsenal d’Amedy Coulibaly par les autorités slovaques. Mais ils n’en ont rien fait. Le renseignement slovaque qui incrimine un ancien militaire d’#extrême_droite lillois, Claude #Hermant, soupçonné de trafics d’armes démilitarisées dans le cadre d’une enquête ouverte à Lille, ne provoque aucune vérification des juges antiterroristes parisiens Laurence Le Vert, Nathalie Poux et Christophe Tessier.

    Cinq armes sont listées, avec leurs numéros de séries, appartenant à l’arsenal de Coulibaly. Figurent aussi le nom et l’adresse de l’acheteur, la société Seth Outdoor, sise à Haubourdin dans la métropole lilloise, et leurs dates d’achat, les 19 septembre et 15 novembre 2014. Aujourd’hui encore, questionné par Mediapart, le parquet de Paris a indiqué « qu’en l’état, il n’y a pas de lien entre le protagoniste du dossier lillois, Claude Hermant, et Coulibaly ». Malgré les éléments matériels qu’elle détient, la justice maintient la fiction d’une étanchéité entre le dossier de l’ancien militaire, par ailleurs animateur de l’extrême droite identitaire lilloise, et les attentats de Coulibaly.
    Amedy Coulibaly revendiquant ses attaques sur une vidéo posthume.Amedy Coulibaly revendiquant ses attaques sur une vidéo posthume. © DR

    L’enquête ouverte à Lille s’est pourtant brusquement accélérée, le 20 janvier, sans prendre en considération – au moins officiellement – les attentats de Paris. Claude Hermant a été placé en garde à vue, perquisitionné puis mis en examen le 23 janvier pour « trafic d’armes en bande organisée ». L’ancien militaire a mis en cause trois fonctionnaires – un des douanes et deux gendarmes – dont il a été l’informateur au moment des achats d’armes litigieux. L’un des gendarmes ayant soulevé le caractère secret de ses missions, les juges lillois Stanislas Sandraps et Richard Foltzer, ont saisi, le 10 avril 2015, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve d’une demande de déclassification. Contre toute attente, dans un dossier aussi sensible, le ministre a choisi d’opposer le #secret_défense aux investigations.
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    Bernard Cazeneuve a demandé l’avis de la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN), le 1er juin, qui a émis le 18 juin un avis défavorable à la déclassification. C’est désormais un grand secret. Questionné par Mediapart, Bernard Cazeneuve a indiqué s’être conformé à l’avis de la CCSDN. « Rien dans cette demande des juges lillois ne faisait état de M. Coulibaly, a fait savoir le ministre. Nous n’avons donc par définition aucun élément qui nous permette de déterminer qu’il y a ou pas lien [entre les deux affaires – ndlr]. »

    Les mis en cause, Hermant, sa compagne et un proche, n’ont jamais été interrogés sur d’éventuels contacts, directs ou indirects, avec Amedy Coulibaly ou ses complices. Seule la presse locale s’est fait l’écho, début mai, d’une « hypothèse » puis d’une « piste sérieuse » reliant les deux affaires. L’ancien militaire a confirmé son négoce d’armes neutralisées, mais il a indiqué n’avoir jamais opéré de remise en état de ce matériel. L’entreprise Seth Outdoor, immatriculée au tribunal de commerce de Lille en février 2013, a pour objet « la vente à distance sur catalogue spécialisé » et « la location de matériel de paint ball ».

    Quel secret d’État peut donc justifier la décision de Bernard Cazeneuve, et l’avis de la CCSDN, de ne pas déclassifier les éléments recueillis par les juges parisiens ? La réponse est à trouver dans la mise en cause des gendarmes et d’un douanier, dont Claude Hermant a révélé être l’informateur, dûment répertoriés par leurs services. Le quotidien La Voix du Nord a dévoilé, courant mai, plusieurs courriels prouvant les échanges de l’ancien militaire avec deux gendarmes de la section de recherche (SR) de Villeneuve-d’Ascq. Des lieux de rendez-vous, des numéros d’immatriculation de voiture auraient été communiqués par Hermant aux fonctionnaires afin qu’ils remontent ces filières.
    Claude HermantClaude Hermant © DR

    Contacté par la PJ dès janvier, l’un des gendarmes mis en cause, l’adjudant-chef Laurent B., n’avait pas déféré à sa convocation. Il a finalement été entendu comme témoin en mai. Un douanier en contact avec Hermant, rattaché à l’antenne lilloise de la DNRED (Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières), a en revanche été mis en examen pour « acquisition et détention » d’une ou plusieurs armes de catégorie A – armes à feu de défense ou armes de guerre dont la détention est interdite sauf autorisation.

  • Les gouvernements européens traitent les réfugiés comme une armée d’invasion ennemie
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/sep2015/refu-s08.shtml

    Entre 2007 et 2011, l’UE a octroyé à ses Etats membres 2,2 milliards d’euros d’aide aux réfugiés mais une infime partie seulement de ce montant a été consacrée à leur hébergement et leur intégration. Environ la moitié de cet argent, un milliard d’euros, a été employé pour assurer la protection des frontières : la construction de barrières, la surveillance et les contrôles.

  • Code du Travail : le PS se tourne vers les syndicats pour détruire les droits fondamentaux
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/sep2015/code-s08.shtml

    Dans son rapport, Terra Nova préconise de permettre aux accords conclus entre patrons et appareils syndicaux, au niveau de la branche ou de l’entreprise, de déroger au Code du Travail et à la loi. Grâce à la complaisance de syndicats qu’ils achètent systématiquement, les employeurs pourraient ainsi modifier la durée du travail et les règles du dialogue social à leur gré. Ainsi, sans abroger ouvertement le Code du Travail, les entreprises pourraient le détruire en le contournant.

    Le but serait d’augmenter l’exploitation et de baisser les salaires indéfiniment, de détruire les conditions de travail et la protection sociale des salariés afin d’imposer une régression sociale comparable à celle menée par l’Union européenne en Grèce.

    Hollande a repris les grandes lignes de ces propositions dans sa conférence de presse de rentrée hier. Il a déclaré que « le rapport Combrexelle sera la fondation d’une loi pour réformer le Code du Travail ».

    Ceci est un avertissement pour la classe ouvrière. Avec l’aval des gros bataillons des appareils syndicaux, le PS et le gouvernement Hollande lancent une nouvelle offensive contre tous les droits fondamentaux des travailleurs. Ils agissent en défenseurs absolus du capital, des investisseurs et de la compétitivité des entreprises contre le travail.

    Le patron du Medef, Pierre Gattaz, a souligné l’importance de cette réforme pour la bourgeoisie en disant, « Le gouvernement qui règlera ce problème entrera dans l’histoire ».

    Le principal danger que confronte la classe ouvrière est qu’il n’y a aucune organisation constituée qui lutte pour leurs intérêts contre le diktat du PS et de l’UE. Les syndicats, qui ont soutenu Hollande au second tour des présidentielles contre Sarkozy, s’adapteront à cette réforme du travail malgré d’éventuelles critiques tactiques de certaines sections de l’appareil. La CFDT a déjà fait savoir qu’elle était d’accord pour réformer le Code du Travail.

    Récemment, le scandale du financement des syndicats par des caisses noires de la Fédération patronale de la métallurgie mettait en évidence la collaboration entre les syndicats et les entreprises pour étouffer les luttes de la classe ouvrière. Les appareils syndicaux sont des coquilles vides, financées presque exclusivement par le patronat et l’Etat, servant à coordonner les attaques contre la classe ouvrière.

    Pour que le patronat puisse s’acheter plus commodément les syndicats, Terra Nova propose l’instauration d’un « chèque syndical ». Celui-ci serait remis par la direction d’une société à chacun des salariés, qui le remettra ensuite à l’organisation syndicale de son choix.

  • Allemagne : le professeur Herfried Münkler fait campagne contre les #réfugiés
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/sep2015/hmun-s07.shtml

    La sympathie exprimée envers les milliers de gens qui fuient les conséquences de la dévastation en Syrie et dans d’autres pays, soutenue par l’impérialisme, a suscité l’inquiétude au sein de l’élite dirigeante allemande. C’est à juste titre qu’elle considère ces manifestations de sympathie, même spontanée et politiquement peu développée, comme une menace à son impitoyable politique de guerre, d’attaques des programmes sociaux et de répression intérieure.

    Si la chancelière Angela Merkel s’efforce de dissimuler sa politique droitière derrière une sympathie simulée à l’égard des réfugiés, les appels réclamant une campagne ouvertement xénophobe se multiplient.

    Le politologue Herfried Münkler figure parmi ceux qui lancent de tels appels. Dans un article d’opinion du Süddeutsche Zeitung vendredi, Münkler exige une campagne anti-réfugiés destinée a créer un resserrement de la politique d’asile et justifie de nouvelles guerres au Moyen-Orient et l’expansion de la coopération avec les dictatures les plus sanguinaires. Ses intentions sont sans équivoques même s’il formule ses tirades dans un jargon pseudo-professionnel, répulsif.

  • Le PS et le PG virent à droite dans leurs universités d’été
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/sep2015/pspg-s02.shtml

    Présenter Podemos comme une alternative est de la fraude pure et simple. Podemos est un parti de pseudo-gauche dont le programme est similaire à celui de Syriza. Les deux représentent les intérets de la classe moyenne aisée qui souhaite une part plus équitable de l’argent extrait de la classe ouvriere. Podemos a soutenu Syriza de bout en bout.

  • Les travailleurs de l’automobile parlent : Un travailleur de l’usine Ford de Louisville, au Kentucky, dénonce l’alliance entre l’UAW et l’entreprise
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/sep2015/asol-s04.shtml
    Ahhhh, la modernisation !

    Le rapport note que les énormes profits de Ford sont le produit de la « baisse de ses coûts » – c’est-à-dire de l’exploitation accrue des travailleurs de Ford. Dans ses efforts pour faire grimper les profits au détriment des travailleurs de l’automobile, Ford est aidé par son complice, le syndicat des travailleurs unis de l’automobile, le United Auto Workers (UAW).

    Selon le livre publié en 2015 Inside the Ford-UAW Transformation, (Au coeur de la transformation de Ford et de l’UAW), coécrit par Dan Brooks, responsable de l’UAW, Martin Mulloy, un gestionnaire de Ford et Joel Cutcher-Gershenfeld, « Aucun des autres constructeurs automobiles n’a été aussi loin et réussi à transformer ses pratiques de travail de façon à les rendre aussi souples et compétitives. »

    Comment l’entreprise y est-elle parvenue ? Selon les auteurs, « Ford a fait cause commune avec l’UAW. »

    Si les travailleurs de l’automobile veulent examiner le caractère pro-patronal de l’UAW et ses relations malsaines avec Ford, ils trouveront de nombreux exemples venant tout droit de la bouche des bureaucrates syndicaux et des gestionnaires de l’entreprise dans les pages de ce livre, qui, selon ses auteurs, retrace « la transformation de l’UAW en un partenaire d’affaires moderne ».

  • Varoufakis documente la traîtrise politique de Syriza
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/aou2015/varo-a26.shtml

    Varoufakis conclut son interview à l’Observer en insistant une fois de plus pour dire qu’il n’y avait aucune perspective pour le socialisme. « Je ne crois pas qu’une période de dépression soit une époque révolutionnaire, » a-t-il déclaré. « Les seuls gens qui en profitent sont les nazis, les racistes, les bigots et les misanthropes ».

  • La combine de Ponzi à l’échelle mondiale menace d’imploser
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/aou2015/pers-a25.shtml

    Les marchés boursiers asiatiques ont ouvert lundi avec une nouvelle vente massive. Au moment d’écrire cet article, l’Indice composite de Shanghai avait baissé de plus de 8 pour cent ; le Nikkei japonais, le Hang Seng de Hong Kong et l’All Ordinaries australien avaient tous baissé de plus de 3 pour cent. La banque centrale chinoise préparait de nouvelles injections de liquidités dans les marchés financiers du pays.

    La panique mondiale qui a anéanti pour plus de mille milliards de dollars d’actions rien qu’aux États-Unis a fait voler en éclats l’affirmation selon laquelle les États-Unis et les économies du monde connaissaient une reprise économique.

  • La pourriture au coeur de l’économie américaine
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/aou2015/pers-a05.shtml

    Ce phénomène a une profonde signification historique. Dans le passé, le capitalisme a détruit de vastes parties des forces productives, soit par la dépression, soit par la guerre. Mais rien de comparable à l’ampleur du pillage par des manœuvres spéculatives n’a eu lieu auparavant – un fait qui, en lui-même, indique la pourriture croissante existant au cœur de l’actuel ordre économique.

  • La Cour suprême des États-Unis entérine les exécutions « atroces »
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/jul2015/pers-j03.shtml

    La Cour suprême des États-Unis a jugé lundi que les exécutions au moyen du sédatif midazolam pouvaient continuer, en dépit de preuves substantielles que l’utilisation de ce médicament peut causer des douleurs atroces et prolongées. Cette décision a réaffirmé une position que la classe dirigeante des États-Unis a particulièrement à cœur, à savoir son droit de tuer les citoyens et de le faire par la méthode de son choix.

  • Qu’est-ce que la #pseudo-gauche ?
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/jul2015/apae-j31.shtml

    Le terme pseudo-gauche désigne des partis politiques, des organisations et des tendances idéologiques et théoriques qui utilisent des slogans populistes et des phrases démocratiques pour promouvoir les intérêts socio-économiques des couches privilégiées et aisées des classes moyennes. Comme exemple, on peut citer Syriza en Grèce, Podemos en Espagne, Die Linke en Allemagne, de nombreuses branches des organisations ex-trotskystes (c’est-à-dire pablistes) comme le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) en France, le NSSP au Sri Lanka et ceux qui adhèrent à la théorie du capitalisme d’État comme l’International Socialist Organization aux États-Unis. Cette liste pourrait inclure les vestiges et les descendants des mouvements « Occupy » et « Los Indignados » influencés par les tendances anarchistes et post-anarchistes. Vu la grande variété d’organisations petites-bourgeoises de pseudo-gauche à travers le monde, cette liste est loin d’être exhaustive.

    La pseudo-gauche est anti-marxiste. Elle rejette le #matérialisme historique et le remplace par diverses formes d’idéalisme subjectif et d’irrationalisme philosophique associé à l’#existentialisme, à l’École de Francfort et au #postmodernisme contemporain.

    La pseudo-gauche est anti-socialiste, elle s’oppose la #lutte de #classe et elle nie le rôle central de la classe ouvrière et de la nécessité d’une #révolution pour opérer une transformation progressiste de la #société. À l’organisation #politique indépendante et la mobilisation de masse de la classe ouvrière contre le #capitalisme, elle oppose un #populisme en dehors de toute réalité de classe. Le programme économique de la pseudo-gauche est, pour l’essentiel, procapitaliste et nationaliste.

    La pseudo-gauche favorise la politique de l’#identité, une fixation sur les questions liées à la nationalité, à l’origine ethnique, à la race, au #genre et à la sexualité afin d’acquérir une plus grande influence dans les entreprises et les universités, dans les professions mieux rémunérées, dans les syndicats et les institutions publiques, pour effectuer une répartition plus favorable de la richesse parmi les 10 pour cent les plus riches de la population. La pseudo-gauche cherche davantage d’accès aux privilèges sociaux, non pas leur destruction.

    * Dans les centres impérialistes de l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale, l’Asie et l’Australie, la pseudo-gauche est généralement pro-impérialiste et utilise les slogans de « droits de l’homme » pour légitimer, voire soutenir directement, les opérations militaires néo-colonialistes.

  • Le Conseil constitutionnel approuve une loi de #surveillance draconienne
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/jul2015/surv-j31.shtml

    En fait, le Conseil constitutionnel a approuvé une loi antidémocratique, lancée officiellement en profitant de l’émotion produite par l’attentat contre Charlie Hebdo. La décision du Conseil souligne comment l’élite dirigeante française s’est déplacée loin vers la droite, en réponse à la montée des tensions sociales en mettant en place l’infrastructure d’un État policier en France.

    La loi autorise les services de renseignement à mettre sur écoute des téléphones, à lire des emails, et à pirater les ordinateurs, et transforme l’industrie des télécommunications en extension de l’appareil de surveillance de l’État. Les fournisseurs de services Internet et de téléphone doivent surveiller les métadonnées, y compris le temps et la fréquence d’utilisation des sites Web donnés. Ils doivent aussi installer des « boîtes noires, » des algorithmes complexes permettant de signaler aux autorités toute personne dont le comportement en ligne est réputé « suspect. »

    Grâce à ces algorithmes secrets, l’État peut dresser automatiquement des profils politiques détaillés de l’ensemble de la population, sélectionner les opinions et les sites web dont il veut suivre les adeptes, et, éventuellement, les cibler pour la répression et l’arrestation.

    La loi autorise les services des renseignements à écouter les communications mobiles et numériques de toute personne liée à une enquête de « terreur » et à installer des caméras et des micros secrets dans les maisons privées. Ils peuvent aussi installer des logiciels sur les ordinateurs pour suivre les frappes en temps réel. La loi autorise aussi l’utilisation de « IMSI Catchers », qui imitent les tours de téléphonie cellulaire et recueillent tous les données de localisation et de transmission de tous les téléphones portables dans une région.

    La loi met également en place un groupe consultatif, la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement – composée de magistrats, députés et sénateurs – afin de permettre un espionnage plus intrusif hors de tout contrôle juridique.

  • La Troïka revient à Athènes
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/jul2015/trat-j23.shtml

    Le gouvernement fait, une fois de plus, du paiement des intérêts et du capital de la #dette sa plus haute priorité, comme il l’avait déjà fait ces derniers mois. Même au moment où le système de soins de santé s’effondre et que la faim se répand dans Athènes, le gouvernement grec a transféré, lundi, plus de €6 milliards aux institutions de la troïka.

  • Syriza trahit la classe ouvrière grecque
    http://www.wsws.org/fr/articles/2015/jul2015/pers-j12.shtml

    Le parlementaire de Syriza Dimitris Tsoukalas (avec des économies personnelles déclarées en 2013 de plus de €1 million), le ministre des Finances Tsakalotos (dont le portefeuille boursier vaut plus de 500 000 €), le ministre de l’Économie Giorgios Stathakis (426.000 € investit avec JP Morgan), l’ancien dirigeant de Syriza, Alekos Alavanos (350 000 € en épargne, un portefeuille d’actions et 11 biens immobiliers), et l’ancien ministre des Finances, Yanis Varoufakis (dont la femme Danae Stratou est un millionnaire) ne peuvent ni imaginer ni tolérer une rupture avec l’Union européenne. Comme le reste de l’élite dirigeante grecque, ils perdraient une grande partie de leurs richesses si la Grèce sortait de l’euro et leurs actifs étaient libellés de nouveau dans une monnaie nationale fortement dévaluée.

  • « La scandaleuse politique grecque de l’Europe », par Jürgen Habermas
    LE MONDE | 24.06.2015
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/06/24/la-scandaleuse-politique-grecque-de-l-europe_4660360_3232.html

    Le résultat des élections en Grèce exprime le choix d’une nation dont une large majorité se met en position défensive face à la misère sociale aussi humiliante qu’accablante provoquée par une politique d’austérité imposée au pays de l’extérieur. Le vote proprement dit ne permet aucune ergoterie : la population rejette la poursuite d’une politique dont elle a subi l’échec brutalement et dans sa propre chair. Fort de cette légitimation démocratique, le gouvernement grec tente de provoquer un changement de politique dans l’eurozone. En agissant ainsi, il se heurte aux représentants de dix-huit autres gouvernements, qui justifient leur refus en se référant froidement à leur propre mandat démocratique.