Egalité femmes-hommes : l’écriture dite « inclusive », sujet qui divise
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Si l’expression « écriture inclusive » est assez récente, la réflexion a été amorcée il y a une vingtaine d’années autour de l’idée de neutralité dans l’écriture – on parlait alors de « langage épicène », comme le rappelle France Culture. Le terme « inclusif » a ensuite été jugé plus juste pour refléter la volonté d’une égalité des sexes.
Parmi ses défenseuses de la première heure, Eliane Viennot, professeuse émérite de littérature et historienne, souvent citée sur le sujet. Selon elle, « la langue française n’est pas inégalitaire par nature », mais offre au contraire « tous les outils pour parler à égalité des deux sexes ». Ce que l’on a pu voir par exemple à la Renaissance, « où l’écriture était bien moins sexiste qu’elle ne l’est aujourd’hui », juge l’historienne.
Impressionnant de voir dans la suite de l’article les mâles profondément réactionnaires qui s’opposent à l’écriture inclusive.
On finira par trouver une forme qui soit courante (des mots comme auteure, écrivaine, professeure, députée,...) et des expressions qui représentent l’égalité en limitant quand même les lourdeurs. Mais surtout, l’écriture est la forme durable de l’oral... comment dit-on à l’oral va nous aider à trouver l’écrit.