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  • Des élus d’un CSE de Randstad soupçonnés d’avoir détourné plus d’un million d’euros
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/03/25/des-elus-du-cse-de-randstad-soupconnes-d-avoir-detourne-plus-d-un-million-d-

    Des élus d’un CSE de Randstad soupçonnés d’avoir détourné plus d’un million d’euros

    Treize représentants du personnel de l’entreprise d’intérim sont soupçonnés d’avoir bénéficié de remboursement de frais de déplacements exagérés, voire complètement fictifs.
    [...]

    https://jpst.it/3EnyN

    #organisation_mafieuse #collaboration_de_classe #CSE_verreux

    Malgré les poses outragées de circonstance, voilà des « représentants du personnel », comme aiment à les façonner le patronat.

    Tiens, pendant qu’on y est, voici un petit rappel (qu’aurait pu évoquer le Monde ) pour saisir comment la culture d’entreprise est susceptible de se refléter dans les « instances représentatives du personnel » :

    Le fisc réclame plus de 70 millions d’euros à Randstad | L’Echo
    https://www.lecho.be/entreprises/services/le-fisc-reclame-plus-de-70-millions-d-euros-a-randstad/10487930.html
    https://images.lecho.be/view?iid=Elvis:AnTdW734KqNAutYqJH-nT1&context=ONLINE&ratio=16/9&width=640&u=1692773103000

    Une agence du groupe néerlandais Randstad à Bruxelles. ©Tim Dirven
    Lars Bové
    23 août 2023 01:00

    L’ISI reproche au géant du travail intérimaire d’avoir « exfiltré » des bénéfices de la Belgique vers la Suisse pendant des années.

    L’Inspection spéciale des impôts (ISI) s’attaque aux sociétés belges du spécialiste du travail intérimaire Randstad. L’ISI reproche au groupe néerlandais d’avoir mis en place un montage fiscal artificiel pour réorienter vers la Suisse les bénéfices réalisés par les sociétés Randstad dans notre pays. Fort d’un accord très favorable passé avec le fisc suisse, le groupe néerlandais semble ainsi n’avoir payé pratiquement aucun impôt sur cette manne qui, depuis des années, est canalisée vers la Suisse.
    [...]

    .

  • Des millions d’antiviraux de Pfizer contre le covid périmés | L’Echo
    https://www.lecho.be/entreprises/pharma-biotechnologie/des-millions-d-antiviraux-de-pfizer-contre-le-covid-perimes/10516537.html

    En raison de règles de délivrance plus strictes qu’aux USA, des millions de médicaments #Paxlovid de Pfizer contre le #covid sont périmés en Europe. Le coût pourrait s’élever à 2,2 milliards de dollars.
    Des millions de médicaments anti-covid fabriqués par le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer sont désormais périmés en Europe, en raison de contrôles très stricts pour les personnes pouvant recevoir ce traitement, a indiqué lundi le Financial Times.
    En Europe, l’accès au Paxlovid, conçu pour être administré aux patients peu de temps après leur test positif au virus, a souvent été limité aux personnes âgées ou aux personnes présentant un risque élevé de développer une forme grave de covid, contrairement aux USA, où cet antiviral est plus facile à obtenir. Selon les données du groupe d’analyse Airfinity, cité par le quotidien économique britannique, plusieurs pays européens, dont le Royaume-Uni, la France, l’Espagne et l’Italie, auraient pu rendre le médicament plus accessible sans épuiser les stocks. Au lieu de cela, plus de 1,5 million de traitements de cinq jours, représentant une valeur d’environ 1,1 milliard de dollars, ont expiré bien que les dates d’utilisation aient été prolongées de 6 à 12 mois.

  • Palestine : soutenir Israël ne suffit pas, en Belgique on retire la nationalité aux enfants palestinien·nes – Bruxelles Dévie
    https://bruxellesdevie.com/2023/12/20/palestine-soutenir-israel-ne-suffit-pas-en-belgique-on-retire-la-nat

    Palestine : soutenir Israël ne suffit pas, en Belgique on retire la nationalité aux enfants palestinien·nes
    20 décembre 2023

    Dans un article paru le 7 décembre dans l’Echo, nous apprenions que, depuis le mois d’août, et de manière plus intensive depuis le mois octobre, l’Office des Etrangers envoie des recommandations aux communes pour qu’elles retirent la nationalité belge aux enfants né·es en Belgique de parents palestinien·nes. Toujours selon l’Echo, des communes auraient suivi ces recommandations et auraient retiré la nationalité belge à ces enfants, repris leur carte d’identité, … Chronique d’un pays qui se fascise.

    Alors que cela est hors de ses compétences et illégal en en vue du droit international, l’Office des Etrangers, sous l’autorité de Nicole de Moore, a pris l’initiative depuis août de supprimer la nationalité belges d’enfants né·es en Belgique. Les palestinien·nes sont apatrides, c’est-à-dire que d’un point de vue légal, ils n’ont pas de pays. Selon le droit international, si des enfants de parents palestinien·nes naissent en Belgique, ils reçoivent de fait la nationalité belge car ils sont apatrides et que la Belgique ne reconnait pas le proto-Etat Palestinien.

    C’est précisément ce que Nicole de Moore veut empêcher : elle veut que les palestinien·nes soient des « sans-papiers »1 en Belgique.

    Ce scandale qui révèle le racisme structurel d’Etat secoue le gouvernement et les politiques. Groen/Ecolo ont indiqué qu’ils mettraient un point à ce sujet au Kern*, sur les réseaux sociaux. De manière générale c’est l’indignation qui prime. Comment la Belgique peut-elle porter une politique à ce point inhumaine envers la communauté palestinienne alors qu’à quelques milliers de kilomètres, le peuple palestinien est massacré, déplacé et encourt un réel risque de génocide ?

    L’Office des Etrangers (et Nicole de Moore derrière, menacée par la polémique) a tenté de se justifier en expliquant :« L’Office des étrangers constate régulièrement que des Palestiniens dans l’Union européenne se rendent en Belgique pour y avoir des enfants en vue d’acquérir la nationalité belge et, par conséquent, bénéficier du regroupement familial »2. Le cabinet de de Moore entenddonc « lutte[r] contre des pratiques où des personnes qui n’en ont pas le droit tentent de posséder la nationalité belge »3.

    Eviter le « regroupement familial » donc madame de Moore ? Voulez-vous que les enfants, les familles palestiniennes regardent les leurs, leurs proches mourir de loin sous les bombes du colonialisme, qu’ils et elles ne puissent pas s’enfuir, se réunir ? Comment le dire autrement ? L’indécence et l’inhumanité de la politique migratoire belge a assez duré. Le vieil argument de l’extrême droite contre le regroupement familial est percé. C’est trop gros. Il n’y a que les racistes, les fascistes qui veulent s’opposer à ce que des familles qui fuient l’horreur de la guerre puissent se réunir.

    Aujourd’hui, c’est la question palestinienne qui met la lumière sur la politique migratoire belge, mais celle-ci est raciste de la même manière avec tou·tes les réfugié·es, tou·tes exilé·es, dès qu’ils et elles viennent de pays du Sud, et/ou qu’ils et elles ne sont pas blanc·hes comme en témoigne la dite « crise de l’accueil » en Belgique. Une réaction forte est attendue contre cette politique raciste à l’encontre des palestinien·nes, mais cette réaction pourrait se propager contre l’entièreté de la politique migratoire belge.

    Dans un article publié le 21 décembre, la RTBF indiquait que plusieurs communes avaient affirmé qu’elles n’appliqueraient pas l’injonction de l’Office des Etrangers notamment la ville de Bruxelles et la commune de Koekelberg.

    Sources :

    [1,2,3] https://www.lecho.be/dossier/migrants/des-communes-multiplient-les-retraits-de-nationalite-belge-d-enfants-nes-de-parents-palestiniens/10511075.html

    https://www.rtbf.be/article/pour-petra-de-sutter-l-office-des-etrangers-doit-retirer-l-instruction-qui-mene

    https://www.rtbf.be/article/certains-enfants-nes-de-parents-palestiniens-perdent-leur-nationalite-belge-le-

  • Deux chercheurs belges révèlent le lourd impact du covid long sur le cerveau | L’Echo
    https://www.lecho.be/dossiers/coronavirus/deux-chercheurs-belges-revelent-le-lourd-impact-du-covid-long-sur-le-cerveau/10512468.html
    https://images.lecho.be/view?iid=Elvis:5JPS7ng3KLh8gC8pXOci66&context=ONLINE&ratio=16/9&width=640&u=1702315698000

    Parmi les 110 patients étudiés, le covid long s’est estompé pour 30% d’entre eux et a un peu rétrocédé dans 30% des cas. Les 40% restants ne savent plus rien faire du tout, ont constaté les chercheurs.

    « Cela concerne 70% de femmes de 40 ans en moyenne. Si ça avait été 70% d’hommes, la recherche aurait certainement été plus vite », a épinglé Marc Jamoulle lors d’un colloque international sur le covid long qui se déroulait de jeudi à samedi à Madrid.

  • Le tourisme pour ultra-riches, un créneau en plein essor Jean-François Sacré - L’Echo

    L’accident du Titan a mis au grand jour l’essor du tourisme pour « super riches ». Des abysses à l’espace, ces voyages de l’extrême fascinent...
    La disparition des cinq passagers du micro sous-marin Titan affrété par la société OceanGate dans l’Atlantique Nord fut sans doute l’événement le plus médiatisé de la semaine. Ce qui en dit long sur les priorités sociétales du moment.

    Cette « expédition » de l’extrême, à 250.000 dollars par passager, est l’illustration d’une tendance que Jean-Michel Decroly, professeur en sciences et gestion du tourisme à l’ULB appelle le « cénotropisme » (du grec kénos, vide) : « Il y a une attirance croissante pour les lieux vides de toute âme humaine, qu’il s’agisse des profondeurs des océans, de l’espace, des plus hauts sommets de la terre ou les étendues désertiques, des endroits inaccessibles au commun des mortels », relève-t-il.


    Le 27 juin prochain, Virgin Galactic, la société d’expédition spatiale de Richard Branson (photo), lancera son premier vol commercial. ©ABACA

    « Avec la massification du tourisme et au fur et à mesure que l’écart entre les ultra-riches et les autres augmente, ce besoin d’exclusivité ne fait que s’accentuer. » Jean-Michel Decroly, Professeur en sciences et gestion du tourisme à l’ULB

    Dans le cas du Titan, s’y ajoute l’objet du voyage : l’exploration de l’épave du mythique Titanic qui git depuis 111 ans, scindé, à 4.000 mètres de profondeur : « Il y a toujours une fascination sur les privilèges des ultra-riches, poursuit l’expert, mais quand ils peuvent aller explorer le Titanic, cela amplifie la médiatisation. »

    Pour Jean-Michel Decroly, le phénomène remonte même à la deuxième partie du 19e siècle, lorsque les classes aisées anglaises fuyaient la foule d’estivants des côtes pour se réfugier dans de luxueuses villas sur la Côte d’Azur. « Avec la massification du tourisme et au fur et à mesure que l’écart entre les ultra-riches et les autres augmente, ce besoin d’exclusivité ne fait que s’accentuer. »

    Entre luxe et environnement, le délicat exercice d’équilibre de la compagnie Ponant
    L’exclusivité, c’est essentiellement ce que vend une compagnie maritime comme Ponant, spécialisée dans les croisières de grand luxe lorsqu’elle se vante « d’aller là où les autres ne vont pas », comme les deux pôles – compter 44.000 euros par personne pour un mois dans l’Antarctique –, transformant le touriste fortuné en « explorateur ».

    Tourisme spatial
    Mais, en matière de voyages exclusifs, Ponant semble être un petit joueur – même si comparaison n’est pas raison. Le prix de certaines expéditions atteint des montants extravagants. En 2001, l’homme d’affaires californien Dennis Tito a ainsi embarqué, moyennant 20 millions de dollars, pour sept jours à bord de la mission Soyouz TM-32. Il est ainsi devenu le premier touriste de l’espace, avant que quelques autres milliardaires bien connus - Jeff Bezos, Elon Musk et Richard Branson – ne décident d’en faire un véritable business.

    Afin d’embarquer à bord de Virgin Galactic, il faudra compter 450.000 dollars... Pour quelques minutes dans l’espace.
    Fondateur d’Amazon, le premier a créé la société Blue Origin qui se propose d’envoyer des voyageurs en apesanteur à 100 kilomètres d’altitude pour observer la courbure de la terre. Plusieurs voyages ont déjà effectué pour un coût minimal de 200.000 dollars par passager. La semaine prochaine, le 27 juin, la compagnie Virgin Galactic du milliardaire britannique Richard Branson lancera son premier vol commercial, suivi d’un autre en août, avant d’adopter un rythme mensuel, ce qui laisse sous-entendre qu’il y a une véritable demande pour ce genre de folie à 450.000 dollars pour quelques minutes dans l’espace. Mais ce n’est rien à côté d’Elon Musk et sa compagnie SpaceX, qui proposent aux passagers de passer plusieurs jours en orbite autour de la Terre, moyennant 55 millions de dollars.

    Le phénomène ne risque pas de se tarir. Car, comme le souligne Jean-Michel Decroly, la richesse s’est mondialisée avec des milliardaires issus de pays émergents comme la Chine, la Russie ou l’Inde. À bord du Titan figurait ainsi l’homme d’affaires d’origine pakistanaise Shahzada Dawood.

    Faut-il réguler ?
    Une aubaine pour les organisateurs de ce type d’expédition qui ont beau jeu de mettre en avant, comme le fait Ponant « une expérience dont vous vous souviendrez toute votre vie ». Par eux, l’agence flandrienne Starling, citée par De Standaard, qui propose, entre autres, des excursions en Alaska à la rencontre des grizzlis, des expéditions au pôle Sud pour observer les manchots empereurs moyennant 75.000 euros par personne ou encore une aventure dans la forêt tropicale de Bornéo à la recherche de la panthère nébuleuse.

    L’ascension de l‘Everest reste un grand classique qui se monnaie de plus en plus cher.
    Cette soif d’aventure exclusive et inédite des ultra-fortunés est aussi amplifiée par l’omniprésence des réseaux sociaux. Quoi de plus valorisant pour l’ego – même des plus blasés – que de poster un selfie à 8.849 mètres d’altitude au sommet de l’Everest. Et tant pis pour ce que beaucoup considèrent comme des loisirs élitistes et des non-sens écologiques.

    Faut-il dès lors les réguler ? Interdire l’accès à certains sites ? « Idéalement oui », répond Jean-Michel Decroly. « Mais il y a souvent derrière des enjeux économiques vitaux pour des populations locales comme, par exemple, au Népal. » L’ascension de l‘ Everest reste en effet un grand classique, mais qui se monnaie de plus en plus cher. Selon différents sites spécialisés il faut compter entre 40.000 et 200.000 dollars selon les services recherchés, dont le permis d’ascension de 11.000 dollars exigé par le Népal. À en juger par d’étonnantes photos de files d’attente à l’approche du sommet, le business de l’Everest semble florissant. D’où cet étonnant paradoxe qu’aujourd’hui même grimper sur le "toit du monde" commence à perdre son caractère exclusif.

    #pollution par les #super_riches #co2 #privilèges #titan #titanic #business #virgin_galactic #richard_branson #tourisme des #ultra-riches #jeff_bezos #elon_musk #virgin_galactic #blue_origin #spaceX #égo

    Source : https://www.lecho.be/entreprises/tourisme/le-tourisme-pour-ultra-riches-un-creneau-en-plein-essor/10476660.html?_sp_ses=73c9e887-6831-4a3a-9a3b-2eff958868a6

  • L’art de titrer sur une hausse qui diminue…

    Le Monde : L’inflation ralentit, pas de dérive dans les services

    Mais Le Monde aussi : L’inflation a nettement ralenti en mai, pour s’établir à 5,1 % sur un an, selon l’Insee

    FranceInfo : L’inflation baisse et s’établit à 5,1% sur un an en mai, son plus bas niveau depuis le printemps 2022, selon l’Insee

    Le Figaro : L’inflation chute à 5,1% sur un an en mai, selon l’Insee

    Pareil chez France Bleu : Pouvoir d’achat : l’inflation chute à 5,1% sur un an en mai, selon l’Insee

    Capital : L’inflation plonge en France, les prix de l’énergie calent mais ceux du tabac accélèrent

    Challenges casse l’ambiance : A 5,1% sur un an en mai, l’inflation reste beaucoup plus forte dans l’alimentaire

    En revanche, pour 20 minutes, on va trouver la formule imbitable qui va bien : Inflation : Energie, alimentaire… Enfin une accalmie sur la hausse des prix qui ralentit en mai

    • En Belgique, ils commentent aussi l’« inflation sous-jacente », n’oublient pas de commenter les prix des produits alimentaires (encore à +15,5% sur l’année), alors tout de suite c’est moins la fête (comment ça, l’inflation ne « chute » pas ?) :
      https://www.lecho.be/economie-politique/belgique/economie/l-inflation-sous-jacente-rebondit-les-vacances-scolaires-pointees/10471128.html

      Par contre, l’inflation sous-jacente, qui ne tient pas compte de l’évolution des prix des produits énergétiques et des produits alimentaires non transformés, est repartie à la hausse, s’établissant à 8,70% en mai, contre 8,28% en avril.

      Ce constat interpelle car au mois d’avril, l’inflation sous-jacente semblait avoir atteint un point d’inflexion, en diminuant par rapport au mois de mars (8,57%). C’était la première fois depuis septembre 2021 que l’inflation pour les produits alimentaires n’augmentait pas.

      Au cours du mois écoulé, l’inflation au niveau des produits alimentaires a continué à baisser, passant de 16,6% en avril à 15,5% en mai. La contribution des produits alimentaires à l’inflation est actuellement de 2,98 points de pourcentage. Cela n’a pourtant pas empêché l’inflation sous-jacente de repartir à la hausse. Ce qui s’explique par l’inflation dans les services, qui a augmenté de 6,80% à 8,16%.

  • Rapport à cet article relayé par @monolecte ci-après :
    https://seenthis.net/messages/995888 (Deutsche Bank shares plunge after spike in credit default swaps By Investing.com)

    J’ai procédé à un peu de rétroingénierie en épluchant la presse (plus ou moins) spécialisée à ce sujet et en ai extrait quelques morceaux choisis pour aider à y voir plus clair sur ce qui est en train d’advenir à la finance globalisée et ses suppôts (suppo ? … non parce que je sens qu’ils vont nous la mettre bien profond une fois de plus bien que le timing joue en leur défaveur)

    Pour mémoire : ces quelques définitions succinctes

    https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/marches-financiers/produits-financiers/cds

    Un CDS (credit default swap) est une sorte d’assurance par laquelle un établissement financier se protège du risque de défaut de paiement d’un crédit en payant une prime.

    https://www.lafinancepourtous.com/pratique/placements/obligations/qu-est-ce-qu-une-obligation

    Les obligations sont des titres utilisés par les entreprises ou les États pour emprunter de l’argent sur les marchés financiers.

    https://www.lafinancepourtous.com/outils/dictionnaire/option

    Une option est un produit financier qui donne le droit à son détenteur d’acheter ou de vendre un actif « sous-jacent » (une action, une obligation, un taux d’intérêt, un taux de change, une matière première,…) à une date et à un prix convenus à l’avance en échange du paiement d’une prime versée à la contrepartie.

    Et donc : puisqu’on en parle dans l’article de Investing.com (traduit en français) :

    L’action du prêteur allemand a chuté pour la troisième journée consécutive et a perdu un cinquième de sa valeur en mars. Dans le même temps, les swaps de défaut de crédit - un type d’assurance pour les détenteurs d’obligations de la société contre le défaut de paiement - ont bondi de 173 points de base (pb) jeudi, contre 142 pb la veille, selon les données de S&P Market Intelligence citées par Reuters. Il s’agit du record de hausse des CDS de la Deutsche Bank jamais enregistré, ajoute Reuters.

    Curieusement, plus la valeur d’un titre CDS monte, plus le risque de non-solvabilité de l’entité "assurée" augmente.

    Plus loin dans l’article :

    Les obligations de la Deutsche Bank ont également été vendues. Ses obligations 7,5% Additional Tier 1 dollar ont glissé à 74,716 cents sur le dollar, tandis que le rendement a grimpé à 22,87% - le double de ce qu’il était il y a seulement deux semaines, selon les données de Tradeweb citées par Reuters.
    Les AT1, également appelées « obligations convertibles contingentes » ou « CoCo », peuvent être transformées en actions ou annulées en cas de crise. Elles sont devenues l’une des principales préoccupations des investisseurs cette semaine, après que 17 milliards de dollars d’AT1 de Credit Suisse ont été effacés dans le cadre du rachat de la banque suisse par sa rivale UBS, sous l’égide du gouvernement.

    Maintenant pour mieux cerner les problèmes :

    https://www.allnews.ch/content/produits/connaissez-vous-bien-le-march%C3%A9-obligataire
    Qu’est-ce qu’une obligation « AT1 » ou « CoCo » ?

    Le secteur bancaire européen est plus solide, mieux capitalisé, régulé et bien plus encadré qu’avant la grande crise financière. Désormais le coussin de capitaux propres des banques est plus épais et de meilleure qualité. Ces coussins de protection sont constitués de fonds propres, d’instruments de capital hybrides (AT1 et Legacy Tier 1), d’autres dettes subordonnées (Tier 2, Lower Tier 2, Upper Tier 2) et enfin de certaines dettes seniors de rang structurellement junior à d’autres passifs (les nouvelles Tier 3 et senior non preferred). Les pertes seront imputées en fonction du rang de séniorité de ces titres (les titres les plus risqués se voyant imputer les pertes en premier).

    Les AT1 (pour Additional Tier 1) sont des titres de créance subordonnés de catégorie Tier 1 émis par des structures bancaires, dont la priorité de remboursement est supérieure aux actionnaires mais inférieure à tous les autres créanciers.

    Ce marché, de plus en plus liquide, est constitué d’obligations ayant des maturités perpétuelles ne pouvant être rappelées qu’à partir de 5 ans. Les AT1 permettent aux investisseurs d’obtenir des rendements nettement supérieurs aux obligations classiques. A titre informatif, un portefeuille obligataire AT1 offre un rendement équivalent à supérieur à 5% p.a.

    Donc tout est sous contrôle dirait-on.

    https://www.lecho.be/dossiers/crise-bancaire/crise-bancaire-les-obligations-at1-de-quoi-s-agit-il-en-fait/10455068.html

    Créées au lendemain de la crise financière de 2008 afin de répondre aux nouvelles exigences dictées par le comité de Bâle en matière de fonds propres, les CoCo bonds sont destinées à éviter que les contribuables ne payent la facture en cas de nouvelle faillite bancaire.
    Si un problème se déclare, elles sont une nouvelle couche de protection en absorbant une partie des pertes. C’est pourquoi les CoCo bonds sont conditionnées à un niveau de solvabilité. Dès qu’un seuil fixé à l’avance est franchi à la baisse, soit elles sont converties en actions, soit leur valeur nominale est partiellement ou entièrement détruite.

    Ok, ok, sauf que :
    https://www.lecho.be/dossiers/crise-bancaire/crise-bancaire-les-obligations-at1-de-quoi-s-agit-il-en-fait/10455068.html

    « Les régulateurs suisses ont enfreint les règles du jeu », affirme Peter Garnry, responsable de la stratégie actions chez Saxo Bank. [,,,]
    Credit Suisse avait 13 CoCo bonds en circulation, émises en franc suisse, en dollar américain et en dollar de Singapour. Leur prix avait beaucoup fluctué au cours des derniers jours.
    Mais les investisseurs ne s’attendaient pas du tout à ce que les actionnaires de Credit Suisse soient privilégiés. Ceux-ci vont recevoir 3 milliards de francs, ou 76 centimes par action (rachat de Credit Suisse par UBS) , alors que les détenteurs de ces CoCo bonds se retrouvent sans rien.
    En théorie, ce sont les actionnaires qui auraient dû absorber les pertes avant qu’elles ne se répercutent sur les détenteurs de CoCo bonds. « La décision des régulateurs suisses pourrait avoir des conséquences à plus long terme pour les banques européennes, avec une augmentation du coût du capital », prévient M. Garnry.

    Et que de surcroît :

    Le marché des CoCo bonds, évalué à environ 254 milliards de dollars, est composé à 80% de titres émis par des banques européennes. La raison ? Elles ont utilisé cet instrument pour lever des fonds sans passer par le marché des actions où ce secteur attire peu d’investisseurs depuis des années.
    Cela a obligé la Banque centrale européenne (BCE) à sortir du bois, ce lundi, pour rassurer les investisseurs en obligations. En zone euro, les détenteurs d’actions « sont les premiers à absorber les pertes et ce n’est qu’après leur pleine utilisation que les Additionnal Tier 1 seraient lésés », a-t-elle assuré dans un communiqué ...

    https://www.morningstar.fr/fr/news/233215/credit-suisse-et-la-hi%C3%A9rarchie-des-risques.aspx

    Les autorités suisses ont de facto imposé l’anéantissement des obligations appelées « CoCos » (encore appelés « AT1 »), des instruments financiers qui ont vocation à renforcer les fonds propres des banques tout en offrant un rendement relativement attractif.
    Mais il s’agit bien d’obligations qui ont en théorie un rang senior par rapport aux actions en cas de faillite.
    Autrement dit, lorsqu’une banque fait faillite, ce sont les actionnaires qui perdent leur chemise en premier, puis les obligataires, mais ces derniers disposent en principe de mécanismes qui leur permettent de récupérer une partie de leur mise (à travers une compensation en cash ou une conversion en titres par exemple).
    Dans le cadre du sauvetage d’UBS, l’ordre normal des choses a été volontairement chamboulé, puisque les détenteurs d’obligations se sont retrouvés nus comme des vers, tandis que les actionnaires se sont vus offrir une porte de sortie inespérée.
    L’onde de choc sur les marchés n’a pas été minime, provoquant d’intenses débats, et faisant plonger de nombreuses banques en Europe, où l’utilisation des CoCos est répandue (le marché est évalué à 200 milliards d’euros environ).
    Cette décision a d’ailleurs obligé la Banque centrale européenne et la Banque d’Angleterre à apporter une clarification.
    « Le cadre de résolution bancaire du Royaume-Uni dispose d’un ordre statutaire clair dans lequel les actionnaires et les créanciers supporteraient les pertes dans un scénario de résolution ou d’insolvabilité… Les instruments AT1 sont prioritaires sur le CET1 et secondaires par rapport aux T2 dans la hiérarchie », précise la Banque d’Angleterre dans un communiqué de presse.
    Ces annonces ont visiblement en partie rassuré les investisseurs, expliquant le rebond des marchés en Europe (et d’UBS) durant la séance de lundi.
    Le mal est néanmoins fait.
    Pour les analystes de JPMorgan, « les décisions au cours du week-end d’effacer les AT1 tout en valorisation les fonds propres 3 milliards de francs suisses pourrait conduire à un effet de contagion sur les coûts de financement. (…) Dans l’ensemble, nous anticipons un coût des fonds propres plus élevé pour le secteur [des banques]. »
    Rappelons que l’objectif d’un sauvetage consiste à limiter les dégâts, pas à les amplifier.
    Même si le traitement anormal des actionnaires et obligataires semble circonscrit à la Suisse, qui ne fait pas partie de la zone euro, l’onde de choc est déjà partie.
    Les conséquences de cette décision malheureuse sont encore difficiles à évaluer, mais elles ne vont certainement pas réduire l’incertitude qui alimente actuellement la volatilité des marchés financiers.

    Et dire que nous avons à la tête de l’état, ce genre de personnages qui croît toujours que « le marché » s’autorégule, mais sur le dos du pauvre monde. Pour ce genre de salopards, nous ne sommes que des « variables d’ajustement ». Après, ça semblerait bien parti pour que tout ce joli petit monde qui gravite en orbite autour de son altesse sérénissime se fasse rôtir le cul en enfer dans un avenir plus ou moins proche. Pas besoin d’ajouter que le timing de leurs « crises » est en train de méchamment s’emballer. Perso, je trouve ça assez jubilatoire.

    #risques_systémiques

  • « Alibaba, c’est un monde dont nous ne voulons pas ! »
    https://www.lecho.be/entreprises/logistique/alibaba-c-est-un-monde-dont-nous-ne-voulons-pas/10287814

    Des activistes de tous bords veulent empêcher la venue d’Alibaba à Liege Airport. Comment résistent leurs idéaux face à la réalité économique et au pragmatisme politique ? Dans la neige qui balaye un champ inculte, quelques jeunes bravent le froid et traversent la plaine. Au loin, un chantier sort de la brume. Ce sont les futurs bâtiments du centre de tri de Cainiao, la filiale logistique de Alibaba. Un premier hall de 30.000 m² pour un projet qui s’étendra, à terme, sur près de 38 hectares. Ce (...)

    #Alibaba #activisme #consommation

    https://images.lecho.be/view

  • « L’opacité des contrats vaccinaux est un scandale absolu » | L’Echo
    https://www.lecho.be/economie-politique/europe/general/l-opacite-des-contrats-vaccinaux-est-un-scandale-absolu/10281060.html

    « Il est impossible d’accéder aux informations les plus importantes », explique Olivier Hoedeman, chercheur au CEO. « La #Commission a donné aux pharmas plus de pouvoir que nécessaire. On peut comprendre qu’il faut une clause de confidentialité sur le secret de fabrication, mais pas sur les prix ou la responsabilité. »

    [...]

    La Commission refuse aussi de communiquer le nom des 7 négociateurs. L’un d’entre eux, le Suédois Richard Bergström, révélé en août par le quotidien Het Laatste Nieuws, est l’ancien directeur de la Fédération européenne de l’industrie pharmaceutique, ex-employé de Roche et Novartis."

    #pharma #vaccins #opacité #conflit_d'intérêt #sans_vergogne

  • TRANSPARENCE CORONAVIRUS

    Nous sommes un collectif interprofessionnel de soignants belges (médecins spécialistes, généralistes, pharmaciens, infirmiers, kinés, dentistes, psychologues, sages-femmes, aides-soignants, naturopathes,…) préoccupés par la gestion problématique du coronavirus, par les mesures liberticides et disproportionnées, le contexte anxiogène et la désinformation véhiculée au sujet du virus, de sa gravité ainsi que sur les traitements et les prétendues solutions miracles pour répondre à la crise (course au vaccin).

    Attachés autant à notre déontologie professionnelle qu’à l’Etat de Droit et au respect des lois, comme celle du 22 août 2002 sur le droit des patients qui consacre le droit à un consentement libre et éclairé, nous estimons nécessaire de partager de façon plus visible au public et à nos confrères le contenu de nos questionnements, de nos réflexions et de nos revendications dans le cadre de cette crise.

    C’est pourquoi nous lançons un appel collectif « Stop à la peur et aux mesures disproportionnées », ayant bien entendu vocation à être rejoint et cosigné par bien d’autres de nos confrères qui le souhaitent. Ensemble, nous sommes convaincus que nous serons plus efficaces pour rendre davantage possible une gestion enfin plus éthique et démocratique de cette crise, là où le monde politique ne nous a offert jusqu’à présent que silence, mépris et diverses contradictions.

    STOP À LA POLITIQUE DE LA PEUR
    ET AUX MESURES DISPROPORTIONNÉES !

    Nous sommes des citoyens belges mais nous sommes aussi des soignants de tous horizons, et c’est à ce titre que nous ressentons également l’urgence de nous exprimer à présent.

    En tant que professionnels de santé, il nous incombe de nous informer d’une façon suffisamment rigoureuse afin de fournir à nos patients une information de qualité qui puisse aller dans le sens d’une maximisation de leur santé globale (comprise par l’OMS comme « un état de complet bien-être physique, psychique et social, et non comme une simple absence de maladie ou d’infirmité).

    Notre déontologie nous interdit donc de cautionner un quelconque alarmisme injustifié, fusse-t-il étiqueté « Sciensano » ou « approuvé par le gouvernement », d’autant plus que la loi belge du 22 août 2002 sur les droits des patients nous impose notamment la communication aux patients d’une information suffisamment complète et loyale, non seulement sur les prétendus avantages de méthodes, tests, dispositifs, mais aussi sur leurs limites, leurs risques, ainsi que sur leurs alternatives.

    Or à quoi assistons-nous depuis déjà des mois de la part du gouvernement et de ses « experts » ?

    • A des mesures draconiennes, anxiogènes, sans aucune subtilité ni discernement, pourvoyeuses d’énormes dégâts collatéraux, de décès et de désespérances (songeons par exemple au syndrome du glissement, qui a ainsi pu faire bien plus de dégâts parmi nos seniors que le virus lui-même [1]). Songeons aussi à l’absurdité de la « bulle sociale », récemment passée de 15 à 5 personnes, alors que l’homme est un « animal social » et que les études le montrent : des liens sociaux forts augmentent de 50% la probabilité de survie (toutes causes confondues), constituant ainsi un déterminant majeur de santé des individus. [2] 

    • A une absence préoccupante de réponse aux questions et à une fuite de tout débat démocratique, en témoigne par exemple les non réponses de la Ministre Maggie De Block aux questions du collectif Initiative Citoyenne malgré ses promesses du contraire dans le Soir du 22 avril [3], ou l’évincement des conférences de presse du journaliste de Kairos Alexandre Penasse après ses questions dérangeantes sur les conflits d’intérêts [4]. 

    • A la confusion entre nouveaux cas détectés (en raison d’une multiplication des tests) et la soi-disant gravité de l’épidémie [5], le tout s’accompagnant d’une surenchère de mesures toutes plus contraignantes les unes que les autres [6], alors que tout accrédite pourtant une baisse de virulence du virus [7]. 

    • A l’usage de chiffres biaisés (confondant les cas « positifs » avec les cas graves, les symptomatiques et les asymptomatiques, et ne rapportant pas non plus le nombre de cas nouvellement positifs au nombre total de tests effectués)[8], renforcés par un appel à l’émotionnel plutôt qu’à une analyse responsable des données ; de là que même le papa d’une petite fille de 3 ans dont le décès a été classé dans les « décès Covid-19 » par Sciensano s’est senti obligé de préciser que sa fille n’était pas morte du coronavirus, qu’elle avait déjà une maladie sous-jacente et d’ajouter qu’« Il ne faut pas effrayer le monde pour rien. C’est beaucoup de show tout ça ». [9] 

    • A la présentation (puis in fine l’obligation ?) de mesures de « réponse » très discutables comme le dépistage de masse (dont le taux de faux négatifs peut atteindre 56% selon la littérature médicale) [10], le tracing [11] et la vaccination généralisée [12], au détriment de tout ce qui est susceptible de renforcer plus naturellement et sans effets secondaires le système immunitaire des individus [13] ainsi que de l’usage de médicaments efficaces plus anciens mais moins rentables, comme l’hydroxychloroquine, devenue une concurrente bien trop gênante du business médico-pharmaceutique [14]. 

    Comme des milliers de professionnels de santé l’ont demandé en Allemagne [15] et dans d’autres pays, nous appelons nous aussi, soignants belges, à la fin de cette politique déconnectée du réel et à la transparence sur toute cette gestion calamiteuse qui met de plus en plus dramatiquement à mal notre Etat de droit, ainsi que l’a encore récemment déploré le Pr Nicolas Thirion de l’ULg dans la Libre (« Coronavirus : notre Etat de droit brûle et nous regardons ailleurs » [16]). L’assimilation médiatique systématique de ces soignants à des complotistes devient de plus en plus pathétique…

    Comme le politologue de l’UCL, Vincent Laborderie, nous dénonçons nous aussi le pouvoir inédit et tout à fait démesuré d’experts devenus à présent hors de contrôle [17], sans aucune légitimité démocratique et dont les fantasmagories et autres modélisations jamais réalisées grignotent chaque jour un petit peu plus les fondements même de notre société et les bases de notre vivre ensemble. Nous réclamons le départ pur et simple de tous les experts belges en conflits d’intérêts avec des fabricants de vaccins, qui prospèrent sur la peur afin d’accroître l’acceptabilité sociale de ces futurs vaccins élaborés à la hâte, mal évalués, mais déjà achetés par millions par les gouvernements alors qu’ils impliqueront pourtant des technologies inédites et feront de nos corps des organismes génétiquement modifiés [18]. Nous demandons aux médias de communiquer clairement et loyalement sur les liens d’intérêts de ces « experts » fréquemment invités, alors que les revues de médecine basée sur les preuves indiquent sans détour l’influence négative indéniable de ces liens sur le jugement clinique et l’intérêt des patients [19].

    Comme le Professeur Daniel Rodenstein, professeur émérite de pneumologie à l’UCL, nous tenons à rappeler les conséquences graves de l’état de psychose tout à fait injustifié induit dans la population, en dépit de chiffres clairs et indiscutables tels qu’il les a commentés dans le Vif [20], et qui nous semblent incontournables à indiquer : 300 morts par jour en moyenne en Belgique toutes causes confondues et 110 000 par an en Belgique, la plupart au delà de 64 ans. « En 2020, pendant quelques jours du 15 mars au 15 mai, il en est mort un peu plus. Le jour le plus noir, le 10 avril, il y eut 613 morts, soit 151 de plus que le jour le plus noir de 2018, le 7 mars 2018 par exemple. Si on regarde l’année 2020 dans son ensemble, il est probable qu’au lieu de 110.000 morts nous aurons entre 110.000 et 115.000 décès. […] Le Covid-19 n’aura pas non plus beaucoup changé les chiffres dans le monde, où il meurt chaque année, en gros, 57.000.000 d’humains. Le Covid-19 a tué jusqu’ici, en gros, 600.000 personnes. A peine 1% des morts d’une année quelconque ! »

    Alors que l’OMS ne cesse de poursuivre ses annonces mortifères selon lesquelles « cette pandémie va certainement être très longue » et que « ses effets se feront sentir pendant encore des décennies » [21], nous en appelons, nous, au retour du bon sens et de la lucidité sur les vrais enjeux pour aujourd’hui et pour demain. Il nous semble capital de rappeler que c’est en 2009, peu avant la fausse pandémie de H1N1 que l’OMS avait modifié ses critères de pandémie, consistant à disjoindre les notions de contagiosité (extension) et celle de sévérité (mortalité) pour parler de pandémie, facilitant de ce fait le passage à l’alerte maximale de niveau 6 qui se trouve être directement connectée au déclenchement de la production mondiale de vaccins [22], dont les fabricants (et ceux qui y investissent, comme la Fondation Bill & Melinda Gates par exemple) financent également cette même OMS. Dans un tel contexte, et alors que la firme AstraZeneca avec qui la Belgique va également faire affaire pour le vaccin, bénéficiera d’une immunité juridique totale [23], nous réclamons sans délai que le gouvernement s’engage à une stricte liberté vaccinale pour tous, professionnels de santé ET patients. De même, nous exigeons qu’il soit communiqué loyalement aux patients que le vaccin contre la grippe saisonnière majore de 36% le risque d’infection au coronavirus comme démontré dans une récente étude de l’armée américaine [24] (lors du H1N1, ce phénomène fut d’ailleurs également observé à large échelle par des chercheurs canadiens qui ont montré que la vaccination contre la grippe saisonnière doublait le risque de faire une grippe de type H1N1 [25]), et ce alors que le Conseil Supérieur belge de la santé entend plus que jamais le promouvoir à l’automne prochain [26] !

    Nous en appelons à la revalorisation des soignants en tant que personnes compétentes et aptes à s’informer, à informer autant qu’à prescrire les médicaments et les traitements qui leur semblent les plus adaptés au cas de leurs patients.

    Nous en appelons enfin au libre choix des patients, surtout lorsqu’il est question de méthodes et d’actes susceptibles de leur causer un préjudice quelconque, en ce compris les tests PCR systématiques ou le port obligatoire du masque. Or celui-ci est encore plus délétère pour toute une catégorie de patients (asthmatiques, sujets âgés, déficients respiratoires etc.)[27], et ceux-ci ne sont pas forcément informés de la possibilité de bénéficier d’une contre-indication médicale ni de la récente modification, le 22 août dernier, de l’arrêté ministériel du 30 juin ne leur imposant plus le port alternatif de l’inutile et stigmatisante visière en lieu et place du masque [28].

    Nous, soignants, serons donc aussi intransigeants sur nos valeurs, nos droits et notre devoir de protection envers nos patients et le reste de la société.

    Et nous appelons nos confrères à rejoindre et à signer, eux aussi, cet appel !

    Signer cet appel en tant que soignant
    https://www.transparence-coronavirus.be/-/p/hp/signer-cet-appel-en-tant-que-soignant.php

    --

    [1] Dendooven, L., « Le "syndrome de glissement", cet état dépressif qui pourrait tuer plus de personnes âgées que le coronavirus », RTBF, 17 avril 2020. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-solitude-des-personnes-agees-pourrait-les-tuer-bien-plus-que-le-coron « Cet expert prévient des conséquences du confinement : "Le risque de stress post-traumatique est très important" », RTL info, 28 avril 2020. https://www.msn.com/fr-be/actualite/coronavirus/cet-expert-pr%c3%a9vient-des-cons%c3%a9quences-du-confinement-le-risque-de-stress-post-traumatique-est-tr%c3%a8s-important/ar-BB13iF1q?li=BBqiQ9T&ocid=mailsignout Delépine, N., « La vague psychiatrique déjà rude ne sera pas en cloche ! », France Soir, 21 juillet 2020. http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-vague-psychiatrique-deja-rude-ne-sera-pas-en-cloche

    [2] Holt-Lunstad J, Smith TB, Layton JB (2010) Social Relationships and Mortality Risk : A Meta-analytic Review. PLoS Med 7(7) : e1000316. https://doi.org/10.1371/journal.pmed.1000316 “La bulle sociale à cinq personnes est difficilement supportable à long terme”, 7sur7.be, 12 août 2020. https://www.7sur7.be/belgique/la-bulle-sociale-a-cinq-personnes-est-difficilement-supportable-a-long-terme~a

    [3] « La Première ministre et les ministres de la Santé ont reçu un courrier daté du 13 avril émanant du collectif Initiative citoyenne, accompagné dans leur démarche par trois médecins. Relayé par leur avocat, Me Georges-Henri Beauthier, le document (qui peut être consulté sur le site du groupe) est une succession de questions et de sous-questions très concrètes à propos des acteurs internationaux (OMS, Bill Gates…), des bénéfices et des conséquences des mesures de confinement, des techniques de dépistage ou encore de la fiabilité des futurs vaccins. Il comporte également des réflexions adressées aux gouvernements sur la manière dont la crise sanitaire est gérée et sur le respect des libertés et de la démocratie dans un contexte d’urgence et de crise mondiale. […] La ministre de la Santé a prévu de répondre au courrier d’Initiative citoyenne, nous indique-t-on au cabinet de Maggie De Block, mais le « caractère très technique de certaines questions » demande encore un peu de temps. » Cf. Ponciau, L., « Vaccins, masques, dépistages : Sophie Wilmès interpellée par un collectif citoyen », Le Soir, version en ligne du 22 avril 2020. https://data.over-blog-kiwi.com/1/47/73/60/20200425/ob_21d144_article-le-soir-22-avril-2020-action.pdf

    [4] « Malaise lors de la conférence de presse de Sophie Wilmès : un journaliste pose une question déplacée, la Première ministre pas amusée (vidéo) », Sudpresse, 15 avril 2020. https://www.sudinfo.be/id179858/article/2020-04-15/malaise-lors-de-la-conference-de-presse-de-sophie-wilmes-un-journaliste-pose « Le journaliste de Kairos : “Ils ont tout fait pour que l’on ne revienne pas” »,7sur7.be, 25 avril 2020. https://www.7sur7.be/belgique/le-journaliste-de-kairos-ils-ont-tout-fait-pour-que-l-on-ne-revienne-pas~acb8a

    [5] A cet égard, le biologiste et virologue Bernard Rentier, ancien Recteur de l’Université de Liège a déclaré sur son compte Twitter : « Il est vraiment indispensable d’arrêter d’exprimer les résultats des tests COVID19 en « Nombre de nouveaux cas » mais en un rapport « Nombre de tests positifs / Nombre de tests réalisés ». Et toujours préciser la proportion des positifs asymptomatiques et symptomatiques légers. ‘Nouveaux cas’ est d’ailleurs inapproprié : il s’agit de cas nouvellement identifiés, ce qui n’est pas du tout la même chose. Ensuite, ‘identifié’ ne veut pas dire ‘malade’ puisqu’on sait qu’il y a une majorité d’asymptomatiques. Les hospitalisations restent l’indicateur de choix. Depuis 5 mois, nous vivons une démonstration permanente de l’importance de l’usage des termes propres en Science. Un vocabulaire approximatif, souvent dû à une traduction approximative, peut avoir des conséquences majeures sur des décisions qui nous concernent tous." https://twitter.com/bernardrentier/status/1284366293987135489

    [6] K.F., « Coronavirus : le port du masque également obligatoire à vélo ou en trottinette », RTBF, 28 juillet 2020. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-le-port-du-masque-egalement-obligatoire-a-velo-ou-en-trottin « La "bulle sociale" trop compliquée ? "J’ai fait 13 ans de médecine, mais je ne sais pas si je peux faire un barbecue” », 7sur7.be, 31 juillet 2020. https://www.7sur7.be/belgique/la-bulle-sociale-trop-compliquee-j-ai-fait-13-ans-de-medecine-mais-je-ne-sais-

    [7] de Brouwer, C. « La virulence du Covid-19 est-elle en train de diminuer ? », Contrepoints, 21 juillet 2020 (Dr de Brouwer est médecin, Docteur (PhD) en Science de la Santé publique. Professeur honoraire et ancien président de l’École de Santé publique de l’Université libre de Bruxelles.) https://www.contrepoints.org/2020/07/21/376622-la-virulence-du-covid-19-est-elle-en-train-de-diminuer

    [8] « Pourquoi il faut prendre avec prudence les chiffres élevés de mortalité en Belgique », Dhnet, 15 avril 2020. https://www.dhnet.be/actu/belgique/pourquoi-la-belgique-est-il-le-second-pays-le-plus-touche-par-le-taux-de-morta Rigot, M., « Nombre d’hospitalisations en Belgique : y a-t-il une erreur dans les chiffres ? », Dhnet, 29 avril 2020. https://www.dhnet.be/actu/belgique/nombre-d-hospitalisations-en-belgique-y-a-t-il-une-erreur-dans-les-chiffres-5e X.C., « Coronavirus en Belgique : un nouvel indicateur à tenir à l’oeil pour éviter un biais », Le Soir, 2 août 2020. https://plus.lesoir.be/316831/article/2020-08-02/coronavirus-en-belgique-un-nouvel-indicateur-tenir-loeil-pour-eviter-un- « Faut-il présenter les chiffres du Covid-19 autrement ? L’ex Recteur de l’ULiège veut évaluer la ‘positivité’ », RTL, 2 août 2020. https://m.rtl.be/info/1234946 « L’ex Recteur de l’ULiège et virologue Bernard Rentier veut présenter les chiffres du Covid-19 autrement : ce n’est pas + 60% mais + 1% de cas confirmés », 7sur7.be, 5 août 2020. https://www.7sur7.be/belgique/l-ex-recteur-de-l-uliege-et-virologue-bernard-rentier-veut-presenter-les-chiff

    [9] « Une fillette de 3 ans parmi les récents décès liés au Covid-19 en Belgique, "cela doit servir de prise de conscience" pour le Centre de crise », RTBF, 24 juillet 2020. https://www.rtbf.be/info/dossier/epidemie-de-coronavirus/detail_une-fillette-de-3-ans-parmi-les-recents-deces-lies-au-covid-19-en-belgiq « Le papa de la fillette de 3 ans décédée : « Ce n’est pas le coronavirus qui l’a tuée, il l’a accompagnée », L’Avenir, 25 juillet 2020. https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200725_01493950/le-papa-de-la-fillette-de-3-ans-decedee-ce-n-est-pas-le-coronavirus-qui-l-a

    [10] « Les experts appellent à un dépistage massif de la population », Msn, 29 juillet 2020. https://www.msn.com/fr-be/actualite/coronavirus/les-experts-appellent-%c3%a0-un-d%c3%a9pistage-massif-de-la-population/ar-BB17jo7J?ocid=sf « Interpreting a covid-19 test result », BMJ 2020 ; 369 (Published 12 May 2020) https://www.bmj.com/content/369/bmj.m1808

    [11] « Coronavirus et intelligence artificielle : le Centre d’Action Laïque invite à la prudence », Centre d’Action Laïque, 10 avril 2020. https://www.laicite.be/coronavirus-intelligence-artificielle-centre-daction-laique-invite-a-prudenc « Coronavirus - La ligue des droits humains demande un débat parlementaire sur le tracing anti-corona », Le Vif, 1er mai 2020. https://www.levif.be/actualite/belgique/coronavirus-la-ligue-des-droits-humains-demande-un-debat-parlementaire-sur-le-tracing-anti-corona/article-belga-1284015.html « "Tyrannique", "totalitaire", "psychologiquement destructeur" : qui est l’homme qui orchestre le tracing en Belgique ? », La Libre, 7 juillet 2020. https://www.lalibre.be/belgique/societe/coronavirus-l-application-belge-de-tracing-sera-prete-en-septembre-5f04396fd

    [12] « Voici le plan du gouvernement fédéral pour affronter la deuxième vague de coronavirus en Belgique », RTBF, 31 juillet 2020. https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_exclusivite-rtbf-voici-le-plan-du-gouvernement-federal-pour-affronter-la
    « Le Conseil Supérieur de la Santé et ses partenaires jettent les bases d’une stratégie de vaccination contre la COVID-19 en Belgique. », CSS. Télécharger le PDF ici.
    « Koen Geens is onwrikbaar over vaccin tegen corona : "Wie niet wil, verplichten we" », Redactie24, 19 mai 2020. https://www.redactie24.be/news/30747/koen-geens-is-onwrikbaar-over-vaccin-tegen-corona-wie-niet-wil-verplichte

    [13] « Fonction immunitaire et dénutrition. Analyse », Inserm, sd. http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/190/?sequence=11 Shankar, A.H., Prasad, A.S., « Zinc and immune function : the biological basis of altered resistance to infection », AM J Clin Nutr, 1998. DOI : 10.1093/ajcn/68.2.447S Dini, C. et al., « The potential role of vitamin D for prevention and treatment of tuberculosis and infectious diseases », Ann Ist Super Sanita, 2012. doi : 10.4415/ANN_12_03_13 Watkins, R.R. et al., « An update on the association of vitamin D deficiency with common infectious diseases », Can J physiol pharmacol, 2015. doi : 10.1139/cjpp-2014-0352 « 67% de la population serait en carence en vitamine D », Vivacité/RTBF, 2 mars 2020. https://www.rtbf.be/vivacite/article/detail_67-de-la-population-serait-en-carence-en-vitamine-d?id=10445778 Shanghai Expert Group on Clinical Treatment of New Coronavirus Disease. Chinese Journal of Infectious Diseases, 2020, 38 : Pre-published online. DOI : 10.3760/cma.j.issn.1000-6680.2020.0016 « Succes met vitamin C tegen coronavirus », Reformatorisch Dagblad, 2 mars 2020 https://www.rd.nl/vandaag/buitenland/succes-met-vitamine-c-tegen-coronavirus-1.1636402 Cheng, R., « Successful High-Dose Vitamin C Treatment of Patients with Serious and Critical COVID-19 Infection, Orthomolecular Medicine News Service, Mar 18, 2020. http://orthomolecular.org/resources/omns/v16n18.shtml Traitement hospitalier du COVID-19 avec de la vitamine C à haute dose - Richard Cheng. 26 mars 2020. https://www.youtube.com/watch?v=bP5BfBCoRUw

    Mongelli, L., Golding, B., « New York hospitals treating coronavirus patients with vitamin C », New York Post, 24 mars 2020. https://nypost.com/2020/03/24/new-york-hospitals-treating-coronavirus-patients-with-vitamin-c Rôle-clef des nutriments essentiels pour gagner des années de vie en bonne santé avec le meilleur rapport coût/bénéfices : "Faire des choix justes pour une couverture sanitaire universelle", Rapport final du Groupe Consultatif de l’OMS sur la Couverture Sanitaire Universelle et Equitable, 2015. Cf. p. 14 du rapport (28/90 du curseur pdf) https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/185069/9789242507157_fre.pdf?sequence=1&isAllowed=y UFC Que Choisir, « Alimentation en Ehpad Une politique de prévention s’impose ! », Mars 2015, Citrage. https://www.citrage.com/wp-content/uploads/UFC-que-choisir-denutrition-en-EHPAD.pdf Keraron, L., « L’Artemisia annua testée contre le Covid-19 », Plantes et Santé, 20 avril 2020. https://www.plantes-et-sante.fr/articles/maladies/3590-lartemisia-annua-testee-contre-le-covid-19

    [14] Delépine, N., « Lynchage organisé de la chloroquine par les médias, basé sur une étude aux données non vérifiées, ni vérifiables », Agoravox, 23 mai 2020. https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/lynchage-organise-de-la-224633 Bleibtreu Neeman, M., « Hydroxychloroquine  : 140 médecins mettent en cause de l’étude publiée dans The Lancet », The Epoch Times, 30 mai 2020. https://fr.theepochtimes.com/hydroxychloroquine-mise-cause-de-letude-publiee-the-lancet-1393072 Verhaeghe, E., « Hydroxychloroquine : les auteurs de l’étude publiée par le Lancet ont tous un conflit d’intérêt… », Le Courrier des Stratèges, 24 mai 2020. https://lecourrierdesstrateges.fr/2020/05/24/hydroxychloroquine-les-auteurs-de-letude-publiee-par-le-lance Domenech, C., « L’armée a bien fait des stocks de chloroquine au cas où », Capital, 24 avril 2020. https://www.capital.fr/economie-politique/larmee-a-bien-fait-des-stocks-de-chloroquine-au-cas-ou-1368433 « Chloroquine : d’après le Pr. Christian Perronne, ce médicament aurait permis d’"éviter 25 000 morts" en France », l’Info.re, 17 juin 2020. https://www.linfo.re/france/societe/chloroquine-d-apres-le-pr-christian-perronne-ce-medicament-aurait-permis-d-evi « Treatment with Hydroxychloroquine Cut Death Rate Significantly in COVID-19 Patients, Henry Ford Health System Study Shows », Henry Ford Health System, 2 juillet 2020. https://www.henryford.com/news/2020/07/hydro-treatment-study Arshad, S. Kilgore, P., Chaudhry, Z.S., et al., « Treatment with hydroxychloroquine, azithromycin, and combination in patients hospitalized with COVID-19 », Int J Infect Dis. 2020 Aug ; 97 : 396–403. Published online 2020 Jul 2. doi : 10.1016/j.ijid.2020.06.099

    [15] Conférence de presse de l’ACU, collectif de soignants pour une commission d’enquête extraparlementaire sur le coronavirus (cliquer sur cc et sélectionner les sous-titres français), 20 juillet 2020 : https://vimeo.com/434999409?ref=fb-share

    Vidéo sous-titrée français de médecins du groupe America’s Frontline Doctors : https://www.bitchute.com/video/7pXzXrOLNks8

    [16] Thirion, N. « Lutte contre le coronavirus : "Notre Etat de droit brûle et nous regardons ailleurs" », La Libre, contribution externe, 27 juillet 2020. https://www.lalibre.be/debats/opinions/lutte-contre-le-coronavirus-et-le-covid-19-notre-etat-de-droit-brule-et-nous

    [17] Laborderie, V., « Le pouvoir inédit et démesuré des experts », l’Echo, Opinions, 15 mai 2020. https://belgapolitica.be/wp-content/uploads/2020/06/Pouvoir-GEES.pdf Laborderie, V., « La Belgique au bord d’une deuxième vague ? "La comparaison choc faite par Marc Van Ranst ne tient pas la route" », La Libre, contribution externe, 21 juillet 2020. https://www.lalibre.be/debats/opinions/la-belgique-au-bord-d-une-deuxieme-vague-la-comparaison-choc-faite-par-marc- « Virus : déjà la deuxième vague ? », interview du Pr Jean-François Toussaint, professeur de physiologie à l’Université Paris-Descartes sur LCI, Youtube, 2 août 2020. https://www.youtube.com/watch?v=DUQPJ__n0xk

    Dewitte, D., « Un expert suédois sur le confinement : ‘Rarement une étude non-vérifiée a eu un tel impact sur les politiques mondiales’ », Business AM, 21 avril 2020. https://fr.businessam.be/rarement-une-etude-non-verifiee-a-eu-un-tel-impact-sur-les-politiques-

    [18] Deluzarche, C., « Coronavirus : les dangers d’un vaccin élaboré à la hâte », Futura Sciences, 19 mars 2020. https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-coronavirus-dangers-vaccin-elabore-hate-80089
    Georis, V., « L’UE dévoile sa stratégie pour trouver "le plus tôt possible" un vaccin contre le Covid-19 », l’Echo, 11 juin 2020. https://www.lecho.be/economie-politique/europe/general/l-ue-devoile-sa-strategie-pour-trouver-le-plus-tot-possible-un-vaccin-contre-le-covid-19/10232616.html
    Fortuna, G., « L’UE assouplit sa position sur les OGM dans la course au vaccin contre le COVID-19 » (trad. S. Moro), Euractiv, 19 juin 2020. https://www.euractiv.fr/section/sante-modes-de-vie/news/eu-goes-easy-on-gmos-in-race-for-covid-19-vaccine

    [19] La revue d’Evidence Based Medicine Minerva attire l’attention sur les impacts négatifs des conflits d’intérêts, que ceux-ci soient déclarés ou non. Ceux-ci interfèrent avec le jugement clinique et nuisent aux intérêts des patients. Cf. Editorial : Soleil de Californie sur les conflits d’intérêt, Minerva 2007 Volume 6 Numéro 5 Page 65 – 65. http://www.minerva-ebm.be/fr/article/625

    [20] Rodenstein, D., « "On confond pandémie avec menace mortelle" (carte blanche) », Le Vif, 29 juillet 2020. https://www.levif.be/actualite/international/on-confond-pandemie-avec-menace-mortelle-carte-blanche/article-opinion-1315021.html NB : des chiffres convergents avec les données américaines également : Bouliane, G., « Le CDC confirme un taux de mortalité du Covid-19 remarquablement bas », Blogsmediapart, 18 juin 2020. https://blogs.mediapart.fr/guy-boulianne/blog/180620/le-cdc-confirme-un-taux-de-mortalite-du-covid-19-remarquablement-bas

    [21] « Coronavirus : l’OMS prévoit une épidémie « très longue », Le Soir, 1er août 2020. https://plus.lesoir.be/316708/article/2020-08-01/coronavirus-loms-prevoit-une-epidemie-tres-longue

    [22] Lalo, C., Bourbotte, E., « Grippe H1N1, l’OMS a-t-elle menti ? », 20H TF1, 17 février 2010. https://www.youtube.com/watch?v=GfB--uQA4iU&feature=emb_title

    [23] « La Belgique a choisi son vaccin contre le Covid-19 mais il y a un hic », 7sur 7.be, 21 août 2020. https://www.7sur7.be/sante/la-belgique-a-choisi-son-vaccin-contre-le-covid-19-mais-il-y-a-un-hic~a85101a2

    [24] Wolff GG., « Influenza vaccination and respiratory virus interference among Department of Defense personnel during the 2017–2018 influenza season. », Vaccine 2020 ;38:350. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31607599 + Cf. commentaire et analyse des résultats par la rédaction de l’AIMSIB (Association Internationale pour une Médecine Scientifique, Indépendante et Bienveillante), « Pandémie Covid-19 : les recommandations essentielles de l’AIMSIB », AIMSIB, 15 mars 2020. https://www.aimsib.org/2020/03/15/pandemie-covid-19-les-recommandations-essentielles-de-laimsib

    [25] Cunningham, A.S., « Rapid response to : Reporting flu vaccine science (BMJ 2018 ;360:k15). Official doubletalk hides serious problems with flu shot safety and effectiveness ». doi : https://doi.org/10.1136/bmj.k15 (Published 05 January 2018) Skowronski, PLoS Med 2010 ;7(4):e1000258 https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1000258

    [26] « Coronavirus : le Conseil supérieur de la Santé conseille plus que jamais le vaccin anti-grippe », RTBF, 2 juin 2020. https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-le-conseil-superieur-de-la-sante-conseille-plus-que-jamais-l

    [27] Explications du Pr Christophe de Brouwer, docteur en santé publique et ancien président de l’Ecole de Santé publique de l’ULB sur la baisse du volume expiratoire forcé et de la capacité ventilatoire liées au port du masque, et aux risques encore accrus pour divers types de publics, selon les données de la littérature médicale : de Brouwer, C., « Le masque en plein air est-il vraiment utile ? », Contrepoints, 28 juillet 2020. https://www.contrepoints.org/2020/07/28/377137-le-masque-en-plein-air

    [28] En date du 22/08/20, le Moniteur Belge a revu son arrêté ministériel du 30/06/20 : Art. 12. L’article 21bis de l’arrêté ministériel du 30 juin 2020 portant des mesures d’urgence pour limiter la propagation du coronavirus COVID−19 est complété par un troisième alinéa, rédigé comme suit : « Les personnes qui sont dans l’impossibilité de porter un masque, une alternative en tissu ou un écran facial, en raison d’une situation de handicap attestée au moyen d’un certificat médical, ne sont pas tenues par les dispositions du présent arrêté prévoyant cette obligation. » 

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    https://www.transparence-coronavirus.be

  • Cet été, la Côte surveillera les touristes
    https://www.lecho.be/economie-politique/belgique/general/cet-ete-la-cote-surveillera-les-touristes/10232146.html

    Un réseau de caméras intelligentes cartographiera les endroits très fréquentés. Les communes de la côte belge ont préparé un plan destiné à garder sous contrôle l’afflux de touristes attendu cet été. Un réseau de caméras intelligentes installées sur la digue de mer et dans les centres-villes cartographiera les endroits très fréquentés. Ces données doivent aider les pouvoirs publics à répartir les touristes le mieux possible pour lutter contre le coronavirus. D’après nos sources, la société provinciale de (...)

    #algorithme #CCTV #cartographie #vidéo-surveillance #COVID-19 #santé #surveillance

    ##santé
    https://images.lecho.be/view

  • Au rayon #titre-de-la-mort-qui-buzze, hier nous avions un formidable candidat pour illustrer « la crainte de l’inquiétude de la peur qui effraie ». Ou : « notre métier c’est l’industrie de la peur ».

    Chine : Faut-il avoir peur de la nouvelle grippe porcine ?
    https://www.20minutes.fr/sante/2813055-20200702-chine-faut-avoir-peur-nouvelle-grippe-porcine

    Chine : faut-il craindre une pandémie de grippe porcine ?
    https://www.rtl.fr/actu/international/chine-faut-il-craindre-une-pandemie-de-grippe-porcine-7800646208

    Grippe porcine : faut-il s’inquiéter de la nouvelle souche du virus découverte en Chine  ?
    https://www.sudouest.fr/2020/07/01/grippe-porcine-faut-il-s-inquieter-de-la-nouvelle-souche-du-virus-decouvert

    Virus de la grippe porcine : la Chine minimise le risque
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/virus-de-la-grippe-porcine-la-chine-minimise-le-risque_145648

    Grippe porcine en Chine : cette terrible découverte annoncerait une nouvelle pandémie
    https://www.barbanews.com/international/grippe-porcine-en-chine-cette-terrible-decouverte-annoncerait-une-nouvell

    Le virus G4, cette grippe porcine qui suscite la crainte d’une nouvelle pandémie
    https://www.france24.com/fr/20200701-le-virus-g4-cette-grippe-porcine-qui-suscite-la-crainte-d-une-nou

    Un virus porcin attise la crainte d’une nouvelle pandémie
    https://www.lecho.be/economie-politique/international/general/un-virus-porcin-attise-la-crainte-d-une-nouvelle-pandemie/10236797.html

    Après le COVID-19, des scientifiques chinois redoutent une pandémie du G4
    https://www.realites.com.tn/2020/07/apres-le-covid-19-des-scientifiques-chinois-redoutent-une-pandemie-du-g

    Virus porcin G4 : une nouvelle menace ? Ce que l’on sait vraiment sur la maladie
    https://www.linternaute.com/actualite/societe/2501435-virus-g4-une-nouvelle-menace-ce-que-l-on-sait-vraiment

    La découverte, en Chine, d’un virus de grippe porcine est-elle inquiétante ?
    https://www.lci.fr/sante/medecine-il-peut-probablement-se-transmettre-entre-humains-la-decouverte-en-chin

    Le G4 : le nouveau virus qui effraie des scientifiques chinois
    https://lanouvelletribune.info/2020/07/le-g4-le-nouveau-virus-qui-effraie-des-scientifiques-chinois

    Grippe porcine : faut-il avoir peur de la nouvelle souche semblable à H1N1 ?
    https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/grippe-grippe-porcine-faut-il-avoir-peur-nouvelle-souche-semblable-

    Virus G4 : faut-il s’inquiéter de la nouvelle souche de la grippe porcine découverte en Chine ?
    https://www.femmeactuelle.fr/sante/news-sante/grippe-porcine-decouverte-dun-virus-potentiellement-capable-de-provoqu

    Chine : Découverte d’un inquiétant virus de grippe porcine capable de provoquer une pandémie
    https://news.google.com/articles/CAIiEHpl9S0yu900NFl-ASBZzz0qGAgEKg8IACoHCAowwZrmATCM6xEwv-21Bg?hl=fr&gl

    Doit-on s’inquiéter de la nouvelle grippe porcine découverte en Chine ?
    https://fr.news.yahoo.com/inquietude-nouvelle-grippe-porcine-decouverte-en-chine-133905979.html

    Pandémie - Une souche de virus de grippe porcine fréquente en Chine suscite l’inquiétude
    https://www.courrierinternational.com/article/pandemie-une-souche-de-virus-de-grippe-porcine-frequente-en-c

    La découverte, en Chine, d’un virus de grippe porcine est-elle inquiétante ?
    https://www.lci.fr/sante/medecine-il-peut-probablement-se-transmettre-entre-humains-la-decouverte-en-chin

  • L’accord de coopération sur le contact tracing violerait le RGPD
    https://www.lecho.be/economie-politique/belgique/federal/l-accord-de-cooperation-sur-le-contact-tracing-violerait-le-rgpd/10235475.html

    Comme ses prédécesseurs, l’accord sur le contact tracing signé par les entités fédérées est dénoncé par l’Autorité de protection des données, qui n’a pas été consultée. Au-delà du contenu potentiellement en infraction du document, de nouveaux conflits d’intérêts apparaissent. Au fur et à mesure que l’épidémie décline, le dossier du contact tracing tente de se faire oublier. Dernier épisode en date, le monde politique a choisi d’opter pour un accord de coopération pour valider la stratégie et les modalités du (...)

    #AutoritédeProtectiondesDonnées-Belgique #Visites_domiciliaires #Sciensano #LDH-Belgique #santé #contactTracing (...)

    ##santé ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_
    https://images.lecho.be/view

  • Contrôles de température à l’aéroport : l’Autorité de protection s’interroge sur la base légale
    https://www.lecho.be/entreprises/aviation/Controles-de-temperature-a-l-aeroport-l-Autorite-de-protection-s-interroge-sur-la-base-legale/10233839

    Depuis la reprise des vols, l’aéroport de Bruxelles organise des contrôles de températures à l’entrée du hall des départs. Pour le moment, une personne s’est vue refuser l’accès aux infrastructures et n’a donc pas pu prendre son vol. L’Autorité de protection des données s’interroge quant à cette pratique et interpelle l’aéroport. Depuis le 15 juin, Brussels Airport a installé des scanners de température sophistiqués qui permettent de filtrer des personnes ayant une température de plus de 38 degrés. (...)

    #température #COVID-19 #santé #surveillance # #BigData #AutoritédeProtectiondesDonnées-Belgique

    ##santé ##_
    https://images.lecho.be/view

  • Les monnaies locales peuvent-elles répondre à la crise économique #post-Covid ?

    Après le #déconfinement la #consommation reprend lentement et timidement. Dans ce contexte de crise sanitaire et économique, comment redonner confiance aux français, comment relancer les commerces et les petites entreprises ? Les monnaies locales reviennent en force dans les territoires.

    https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-economique/la-chronique-eco-du-mercredi-27-mai-2020

    #monnaies_locales #monnaie_locale #crise_économique #économie #covid-19 #coronavirus

    • Pour relancer l’économie, choisissons les monnaies locales

      « Contribuer au développement d’une entreprise locale ou faire prospérer une multinationale » ? Pour l’auteur de cette tribune, les monnaies locales, complémentaires à la monnaie nationale, permettent aux consommateurs de contribuer à « stimuler l’économie locale ».

      La crise que nous traversons a rappelé d’une manière violente et douloureuse à ceux qui l’avaient oublié que la mondialisation contient des risques : risque sanitaire, car les maladies circulent plus facilement dans un monde où tout se déplace (personnes et marchandises notamment), risque alimentaire puisque l’interdépendance agricole s’est traduite par des rayons vides dans nos supermarchés après la fermeture des frontières, risque économique, de manière générale, puisque la rupture des chaînes de production dans un pays révèle notre dépendance aux importations.

      L’idée de relocaliser une partie de la production en France pour réduire ces risques fait donc son chemin en cette période de confinement. Mais comment engager la transition quand les entreprises privées prennent leurs décisions de manière autonome ? Si elles souhaitent continuer à produire à bas coûts dans un pays éloigné, personne ne semble pouvoir les en empêcher.

      Les consommateurs tendent à l’oublier, mais ils possèdent en ce sens un outil d’une valeur bien supérieure à ce qu’ils imaginent : la monnaie. En économie, les dépenses des uns sont les revenus des autres. En dépensant son argent dans une entreprise, on assure à celle-ci la capacité de payer les salaires, de rembourser ses fournisseurs, ou encore de payer ses impôts. Or, dans de nombreux cas, nos dépenses font vivre des entreprises ayant délocalisé tout ou partie de leurs productions à l’étranger — où a été fabriqué le pantalon que vous portez ? la table dans votre salon ? D’autres entreprises, que nos achats font vivre, exportent leurs revenus dans des pays où l’impôt est plus faible, réduisant d’autant leur contribution au développement du pays où elles sont implantées.

      Les monnaies locales complémentaires sont de puissants outils pour limiter ces effets et pour stimuler l’économie locale. Le principe est de payer sa consommation en utilisant la monnaie locale dans les points de vente qui l’acceptent. En retour, les commerces qui la récupèrent peuvent également l’utiliser pour payer les fournisseurs qui l’acceptent aussi. Pour en obtenir, il faut en faire la demande auprès de l’organisme émetteur (une association, par obligation légale depuis 2014) et sa valeur est à parité avec l’euro. Ainsi, puisque les grandes entreprises et groupes internationaux ne font des transactions qu’en monnaie nationale, ils sont de facto exclus de ce système.

      Relancer l’économie, localement

      Les monnaies locales sont une véritable opportunité pour relancer l’économie en période de crise. Parmi les entreprises fortement touchées par le confinement, c’est sans nul doute les TPE, PME, commerçants et artisans qui sont plus durement frappés par la baisse de leur chiffre d’affaires. En manque de liquidités, la banqueroute est au coin de la rue. Par le déploiement de ces monnaies locales, on incite les consommateurs d’un quartier, d’une ville, d’une région, à dépenser leur argent en priorité dans les entreprises locales. Pour déjeuner le midi, avec seulement de la monnaie locale en poche, on ira consommer dans la brasserie du coin plutôt que dans une chaîne de restauration rapide. Multipliées par le nombre de consommateurs d’une zone géographique, ces « petites dépenses » sont la différence pour les entreprises locales entre rester en vie et faire faillite.

      De plus, il a été démontré que la vitesse de circulation de ces monnaies était sept fois supérieure à celle de la monnaie nationale. [1] Par conséquent, un euro local crée plus de richesses car il permet de réaliser plus de transactions sur une même période donnée. En retour, ce sont également plus d’emplois créés dans ces structures et donc tout un écosystème composé de petites entreprises qui se développe et prospère. Comme la conversion en monnaie nationale a généralement un coût — 5 % pour la monnaie basque eusko, les consommateurs sont incités à en faire usage, ce qui renforce l’effet d’entraînement sur l’écosystème local.
      Reconstruire un tissu industriel local par la monnaie

      Mais ça ne s’arrête pas là. L’une des critiques courantes à l’encontre des monnaies locales est que leur mise à l’échelle est impossible – entendre : elles servent la librairie du quartier mais pas au-delà. Au contraire, elles servent aussi à organiser les rapports marchands entre entreprises. Certaines monnaies locales agissent comme de véritables réseaux, les entreprises les utilisant tout au long de leurs chaînes d’approvisionnement au sein d’un même territoire : du papier, pour fabriquer des livres, au bois, pour fabriquer des meubles, de l’exploitant agricole, qui fournit commerces et cafés, aux entreprises de services à la personne, les monnaies locales facilitent la construction de chaînes d’approvisionnement locales. Ainsi, plus de la moitié des entreprises utilisant l’eusko au pays Basque ont changé de fournisseurs après avoir adopté cette monnaie.

      Et ça ne s’arrête toujours pas là. À l’inverse des monnaies traditionnelles, les monnaies locales ne reposent que marginalement sur le principe de l’intérêt. Dans sa forme la plus courante, il n’est pas possible d’emprunter de la monnaie locale quand on est consommateur. Le crédit aux entreprises en monnaie locale peut s’organiser à un très faible coût. La banque Wir, en Suisse, propose des emprunts en monnaie wir à des conditions défiant toute concurrence (taux bas, échéance de long terme, absence de frais) car la structure bancaire est moins coûteuse que celle des banques traditionnelles et qu’elle repose sur un système de dépôts en monnaie wir qui assure sa pérennité. En Suisse, une PME sur cinq utilise cette monnaie pour régler ses factures.

      Les monnaies locales, outil de résilience

      Ainsi, avec des entreprises qui échangent entre elles sur un même territoire et des consommateurs qui sont incités à dépenser leur argent dans certains points de vente, on contribue à relocaliser progressivement l’ensemble de la chaîne de production d’un territoire en se focalisant sur les solutions existantes ici et non ailleurs. En stimulant l’économie locale, on contribue à la création d’emplois dans un contexte où de nombreux secteurs licencient du fait des délocalisations stimulées par la concurrence de la main-d’œuvre à l’échelle internationale.

      Ces monnaies n’ont pas vocation à remplacer la monnaie nationale. Toutes les entreprises ne peuvent pas les utiliser pour répondre à l’ensemble de leurs besoins d’achat. Mais il est grand temps que les consommateurs prennent conscience que notre économie est à une très grande majorité une économie de petites structures : plus de 99 % des entreprises, employant 47 % de la main-d’œuvre et générant 43 % du PIB marchand. Certains choix de consommation font la différence : contribuer au développement d’une entreprise locale ou faire prospérer une multinationale. Nous ne pourrons pas faire l’économie d’une monnaie nationale et des grandes entreprises pour répondre à certains de nos besoins. Mais si nous pouvons faire le choix du local à chaque fois que la possibilité se présente, nous aurons contribué à recréer une économie résiliente.

      La monnaie circule. Nous pouvons décider au profit de qui.

      https://reporterre.net/Pour-relancer-l-economie-choisissons-les-monnaies-locales

    • Les collectivités locales peuvent nous sauver de cette crise

      Plutôt que la planche à billets ou la monnaie hélicoptère, l’une des solutions serait de faire évoluer le fonctionnement de la zone euro dans le sens d’un #fédéralisme_monétaire, en déléguant aux #collectivités_locales le droit d’émettre massivement une monnaie locale complémentaire dont la valeur sera partout et toujours assurée par la BCE.

      Pour faire face à la crise économique que nous allons traverser, les banques centrales vont déverser massivement de la monnaie dans l’économie, l’inonder de liquidités. La Banque Centrale Européenne (BCE) nous annonce qu’elle va injecter 750 milliards d’euros en rachetant de la dette des États et d’entreprises afin de soulager les banques. De son côté, l’administration américaine annonce vouloir donner des chèques aux Américains, à hauteur de 850 milliards de dollars, soit un chèque de 1.000 dollars par Américain. Dans ce cas, il s’agit de faire décoller l’hélicoptère monétaire pour sauver l’économie.

      Ce concept de monnaie hélicoptère fut rendu célèbre par l’économiste Milton Friedmann dans un article intitulé « The Optimum Quantity of Money » [1]. Pour illustrer les principes de base de sa théorie monétaire, Friedmann recourt à la métaphore d’un hélicoptère volant au-dessus d’une communauté pour larguer 1.000 dollars en billets depuis le ciel.

      De là est né le développement de l’idée selon laquelle créer de la monnaie et la distribuer directement aux ménages et entreprises sans aucune contrepartie est plus efficace pour relancer l’économie que les politiques monétaires non conventionnelles de rachat de la dette [2].

      L’idée est séduisante mais comporte néanmoins quelques écueils et autres difficultés de mise en œuvre. Lesquelles ?

      Premièrement, la banque centrale n’a pas d’accès direct aux agents économiques que sont les ménages. Deuxièmement, certains ménages pourraient plutôt choisir d’épargner ou de thésauriser la monnaie reçue. Enfin, cette politique monétaire risque avant tout de bénéficier, d’une part, aux produits importés en dehors de la zone euro et, d’autre part, aux États membres les plus compétitifs. En somme, les gains générés par la relance de l’activité économique ne seraient pas répartis de manière optimale.
      Fédéralisme monétaire

      Dès lors, comment pleinement mettre en œuvre les avantages de cette politique tout en contournant ses écueils ?

      L’une des solutions serait de faire évoluer le fonctionnement de la zone euro dans le sens d’un fédéralisme monétaire, en déléguant aux collectivités locales, selon le principe de subsidiarité, le droit d’émettre massivement une monnaie locale complémentaire dont la valeur sera partout et toujours assurée par la banque centrale [3].

      Dans ce sens, les collectivités locales, partenaires privilégiés de la BCE pour la diffusion massive d’une monnaie hélicoptère, peuvent nous sauver de la crise.
      Lire plus

      Le principe ? Une Région émet et donne de la monnaie aux ménages ou aux entreprises sur son territoire, sans aucune contrepartie. Cette monnaie locale ne peut être dépensée que dans les « entreprises » qui ont adhéré à une charte introduisant les critères auxquels elles doivent répondre, comme, par exemple, la dimension locale des produits vendus.

      Cette monnaie intrinsèquement liée à des critères déterminés ne peut par conséquent pas être épargnée ou bénéficier à la vente de produits qui ne sont pas locaux. Elle se déversera directement dans l’économie réelle locale et, dopant le pouvoir d’achat, encouragera l’investissement, l’augmentation de l’offre et in fine la relance de l’activité économique et de la croissance.

      En somme, la BCE pourrait faire de ce système de soutien à l’économie réelle, locale et durable l’un des piliers de sa politique monétaire européenne.

      [1] FRIEDMAN, M., « The Optimum Quantity of Money », Macmillan, 1969, London, pp.4-5.

      [2] François CHEVALLIER, cité in https://www.challenges.fr/economie/la-monnaie-helicoptere-derniere-arme-pour-la-croissance_17876, 17 mars 2016.

      [3] Je tiens ici à remercier Wojtek Kalinowski pour ses articles parus dans la revue Alternatives économiques, «  Réinventer la monnaire », mai 2016, qui m’ont inspiré ces propos.

      https://www.lecho.be/opinions/carte-blanche/les-collectivites-locales-peuvent-nous-sauver-de-cette-crise/10219354.html

    • Un maire italien imprime sa propre monnaie locale pour aider les habitants pendant la crise

      Une initiative destinée à aider les résidents de la petite commune italienne de #Santa_Marina pendant cette « période extrêmement difficile », selon son maire Giovanni Fortunato.

      C’est une mesure sociale originale en pleine crise économique et sanitaire. Comme le rapporte The Independent, le maire de Santa Marina, une petite commune de la province de Salerne dans la région de Campanie, en Italie, a décidé d’imprimer et de distribuer ses propres billets pour une valeur totale d’environ 87.800 euros. Une monnaie locale destinée à venir en aide à ses administrés les plus précaires, alors que l’Italie est très durement frappée par le coronavirus. « Cet argent peut être utilisé au sein de la commune et fonctionnera comme des billets classiques », a déclaré le maire dans un post Facebook.

      La commune a assuré que cette monnaie pouvait être utilisée pour des achats dans les supermarchés, de médicaments et pour tout autre bien de première nécessité. L’initiative vise à soutenir « les personnes qui ont besoin d’un soutien supplémentaire pour traverser cette période extrêmement difficile », a déclaré Giovanni Fortunato, ajoutant qu’environ 4.400 euros iraient également à un hôpital local alors que les structures hospitalières sont débordées face à l’afflux de patients dans le pays.

      >> À lire aussi - Clap de fin pour la monnaie locale des Ardennes

      Les billets de 50 cents, 1, 5 et 10 euros présentent chacun une image différente de la région du sud de l’Italie selon le maire. Pour rappel, Giuseppe Conte, le Premier ministre italien, a récemment approuvé un nouveau train de mesures comprenant des colis alimentaires et des bons d’achat pour ceux qui luttent financièrement pendant la pandémie de coronavirus, qui a ralenti l’activité économique dans le pays.

      https://www.capital.fr/economie-politique/un-maire-italien-imprime-sa-propre-monnaie-locale-pour-aider-les-habitants-p
      #Italie

    • Utiliser les monnaies locales pour relancer l’économie du pays

      C’est une idée qui fait son chemin depuis maintenant plusieurs semaines. Alors que la crise sanitaire du Covid-19 tend à se transformer en crise économique et financière mondiale, de plus en plus de régions, villages et associations souhaitent promouvoir l’utilisation des monnaies locales.

      Il en existe des dizaines en France et des milliers dans le monde. Les monnaies locales ont depuis quelques années séduit de nombreux Français. Créées au départ dans le but de supporter les industries et les commerces d’une même région, elles pourraient aujourd’hui être la solution concernant la crise économique à venir.

      En effet, certains maires, comme celui de Santa Marina, une petite commune de la province de Salerne en Italie, ont décidé d’imprimer leur propre monnaie et de la distribuer gratuitement aux plus précaires. Ces derniers peuvent ainsi acheter grâce à cet argent des biens de première nécessité.

      De plus, inconsciemment, l’utilisation de ce type de monnaie permet de relocaliser certaines productions. Le consommateur peut acheter avec cette monnaie des biens dans les commerces qui l’acceptent. Ces derniers l’utilisent ensuite pour payer leurs fournisseurs, qui à leur tour, ne peuvent dépenser cet argent que localement. La boucle est bouclée !

      À l’instar de certaines communes, une partie non négligeable d’experts économiques croient au fait qu’une relance nationale passe d’abord par une relance plus locale.

      https://www.terradarwin.com/post/utiliser-les-monnaies-locales-pour-relancer-l-%C3%A9conomie-du-pays

    • Sortie De Crise : Les Monnaies Locales Sont-Elles Une Solution ?

      L’ampleur inédite de l’actuelle crise du COVID-19 a des incidences tout à la fois à l’échelle mondiale et sur nos quotidiens, notamment en matière de consommation. Dans ce contexte bouleversé qui a directement affecté nos chaînes habituelles d’approvisionnement, les offres locales reviennent sur le devant de la scène. Toutefois, il est légitime de se questionner sur la solidité de ce modèle de consommation locale qui, hors contexte de crise, peine à s’affirmer face à une mondialisation souvent perçue comme un mal nécessaire. Par Laurence Fort-Rioche et Ronan de Kervenoael, professeurs de Marketing et chercheurs au sein de Rennes School of Business.

      Après un mois de confinement, les statistiques confirment les bouleversements dans le paysage de la distribution française. Parallèlement au repli des ventes des grandes surfaces et du e-commerce sur le non alimentaire, les initiatives fleurissent pour faciliter les approvisionnements de proximité (marchés de plein air, plateformes regroupant des producteurs locaux, livraisons, etc.). Alors, cette crise du COVID-19 agirait-elle comme un cruel révélateur des faiblesses d’un système essentiellement centré sur la globalisation ? Nous montrerait-elle aussi que les acteurs d’un modèle local sont là, déjà en place, garde-fous que l’on appelle au secours lorsque les repères habituels de la consommation de masse se fissurent ?

      Nombre d’entre nous ont dû revoir, face à la crise actuelle, leurs modes de consommation : le « local » se retrouve ainsi plébiscité et revient au cœur des débats. A sa suite, les questions relatives aux monnaies locales complémentaires citoyennes comme levier du dynamisme des échanges locaux reprennent plus que jamais leur sens.

      Que sont exactement les monnaies locales complémentaires citoyennes (MLCC) ?

      Au Moyen-Âge, il était assez usuel qu’une ville émette de la monnaie. Toutefois, le concept contemporain de monnaie locale complémentaire citoyenne a fait surface à partir de la crise de 1929. Dans le contexte de la Grande Dépression, l’une des premières initiatives de ce type a été l’initiative de Wörgl, en Autriche, durant laquelle, pour faire face à l’explosion du chômage, le gouvernement local a décidé d’émettre des bons-travail destinés aux seuls échanges locaux. Pour éviter la thésaurisation, cette monnaie, convertible en schillings mais « fondante », perdait chaque mois 1% de sa valeur si elle n’était pas utilisée. Les habitants devaient donc la faire circuler. Très vite, le Wörgl a montré ses effets sur la re-dynamisation de l’économie locale amenant à une baisse du chômage de 25% alors que le reste du pays s’enfonçait dans la crise. Près d’un siècle plus tard, ce sont des milliers de monnaies locales qui sont en circulation dans le monde.

      Reconnues légalement, en France, dans la loi Économie Sociale et Solidaire promulguée en août 2014, les monnaies locales complémentaires citoyennes ont vu leur nombre se démultiplier ces dernières années. Comme l’Eusko au pays basque, le Soudicy en Auvergne, le Stück en Alsace, la Roue en région PACA ou encore le Galléco en Bretagne, ce sont près de 80 monnaies locales qui se répartissent, aujourd’hui, sur l’Hexagone. Ces monnaies sont gérées par des associations qui organisent leur émission et leur circulation sur un territoire donné (bassin de vie, ville, département ou région). Leurs principaux objectifs sont de promouvoir les circuits courts, de renforcer l’économie locale mais également de porter des valeurs sociales, durables, éthiques et solidaires tout en se réappropriant des mécanismes monétaires non spéculatifs. Car les monnaies locales complémentaires citoyennes, qui ne peuvent être déposées sur des comptes bancaires, sont destinées aux seuls échanges de biens et services entre les adhérents du réseau : consommateurs, d’un côté, et commerçants, entreprises ou prestataires de services de l’autre. Cela suppose donc, pour les utilisateurs de monnaies locales, de faire régulièrement du change, de s’informer et d’adapter leur parcours d’achat à la liste des partenaires du réseau. Moins simple, certes, que de dépenser ses euros en grande surface ou dans un centre commercial mais différent, aussi, en termes d’engagement.

      Or, aujourd’hui, à l’instar de leurs prédécesseurs utilisateurs de monnaies locales complémentaires citoyennes, la majorité de nos compatriotes a dû revoir à la fois la nature de ses achats et son parcours de consommateur. Avec la crise sanitaire, faire ses courses est devenu plus compliqué. Certes, mais…

      Le résultat ? Des parcours de consommation plus complexes mais aussi des actes d’achat et une expérience plus riche de sens.

      La situation actuelle nous pousse à des parcours d’achat plus fragmentés : supérettes, groupements de producteurs, marchés de plein air, commerces alimentaires spécialisés, drive, etc. sont autant d’options ouvertes pour couvrir les besoins alimentaires en restant proche de son domicile. Pour la majorité des consommateurs, le parcours se complexifie. Les étapes de pré-achat reprennent de l’importance : réfléchir à ce qui manque, à ce qui est réellement nécessaire, à ce qui sera disponible ou non, s’informer, anticiper les temps d’attente, prévoir des équipements (masque, gants ou gel hydro-alcoolique), remplir son attestation, préparer éventuellement des contenants (bocaux, bouteilles, sacs, boîtes à œufs, etc.). Durant leurs achats, et face à de possibles ruptures de stock, les consommateurs doivent souvent considérer de nouveaux produits, regarder les étiquettes, comparer. Ils découvrent ou redécouvrent aussi leurs commerçants de proximité, les producteurs locaux. On retrouve, ici, des schémas déjà connus des utilisateurs de monnaies locales complémentaires citoyennes : un parcours souvent plus rationalisé et qui demande plus d’efforts mais, au final, plus engageant et porteur de plus de sens.

      Anticiper, s’organiser, s’informer, faire des efforts supplémentaires, prendre plus de temps, peut-être, mais reprendre aussi un rôle actif dans ses achats, voilà maintenant ce que vivent la grande majorité des consommateurs. Des notions devenues lointaines pour nombre d’entre nous, et plus encore pour des produits alimentaires et de première nécessité ! Car simplifier et fluidifier au maximum le parcours d’achat, supposément source d’une expérience positive, amener à passer plus de temps dans les surfaces de vente ou encore favoriser les achats d’impulsion, sont depuis longtemps des objectifs au cœur des préoccupations des décideurs du marketing traditionnel. Or, dans le contexte actuel, et lorsque l’on met en perspective les parcours de ces consomm’acteurs déjà portés par une dynamique responsable, notamment via l’usage des monnaies locales, la question de l’expérience d’achat réfléchie, plus complexe mais plus engagée soulève de nouvelles questions.

      L’une d’elles est de savoir si cette crise du COVID-19 va effectivement reposer les bases d’une prise de conscience généralisée autour de l’importance de l’économie locale et de ses acteurs. Opter pour des circuits de distribution locaux, fragmenter ses achats, faire des choix raisonnés, cela demande des efforts. Les utilisateurs de monnaies locales complémentaires citoyennes, notamment, en font depuis longtemps l’expérience. Pour ces derniers, la crise actuelle n’a d’ailleurs que très peu d’incidences sur leurs habitudes d’achat. C’est un des éléments-clés qui émerge, aujourd’hui, de notre étude : pour redonner sa force à notre économie locale, il faut avant tout reprendre la main sur un engagement actif dans nos actes d’achat. Cela suppose de retrouver le goût des efforts, levier d’action en tant que consommateurs et, plus largement, en tant que citoyens.

      Les temps tourmentés que nous traversons ouvrent donc une fenêtre pour réintégrer pleinement les circuits de nos économies locales et redevenir partie prenante de nos choix de consommation. Parallèlement, les monnaies locales complémentaires citoyennes, dont certaines peinent à se faire connaître, ont aussi une carte à jouer si elles veulent s’affirmer plus encore comme catalyseurs de l’économie locale dans un contexte qui semble leur être actuellement favorable.

      Cette crise du COVID-19 est une expérience inédite qui marquera les esprits à différents niveaux. Peut-être, en bouleversant nos repères de consommation, nous redonne-t-elle, en partie au moins, notre pouvoir de consommateur ? Peut-être sème-t-elle aussi les graines d’un futur qui se recentrera autour de nouvelles valeurs, notamment au travers de la réappropriation des circuits, acteurs et offres de nos bassins de vie.

      https://www-forbes-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.forbes.fr/finance/sortie-de-crise-les-monnaies-locales-sont-elles-une-solution/amp

    • Les monnaies locales, de soutien à la consommation à moteur de transition ?

      La crise sanitaire et économique dans laquelle la pandémie de COVID-19 nous a plongés a donné lieu à des plans de soutien à la consommation d’une ampleur inédite dans une grande partie des pays du Nord confinés. Ce soutien est particulièrement impressionnant en Amérique du Nord, avec la mise en place de la Prestation canadienne d’urgence de 2000$/mois pour toute personne ayant perdu sa source de revenus en raison de la pandémie ou encore l’augmentation de 600$ US par semaine de l’allocation emploi aux États-Unis. En plus d’aider les ménages concernés, ces mesures permettent de prévenir un effondrement de l’économie en évitant la faillite massive et simultanée des ménages, des entreprises et des banques du fait de l’arrêt quasi total de l’activité.

      LES LIMITES DU SOUTIEN À LA CONSOMMATION

      Cependant, pour que les montants envoyés aux ménages québécois aident pleinement l’économie nationale, il faut s’assurer que leur consommation cible des entreprises et des produits québécois. En effet, si l’argent débloqué est uniquement dépensé en produits importés, la politique de soutien à la consommation actuelle pourrait provoquer une détérioration rapide des comptes internationaux. Les effets multiplicateurs de l’injection de fonds dans l’économie pourraient être diminués par la préférence des consommateurs pour les biens offerts par des entreprises extérieures, du fait de leurs prix plus faibles ou de leur plus grande diversité. La relance aiderait alors les pays exportateurs ayant maintenu leur activité, mais peu les entreprises locales.
      LES MONNAIES LOCALES : UNE INCITATION À CONSOMMER LOCAL

      Les monnaies locales complémentaires sont créées afin de circuler dans une zone définie en parallèle à une monnaie nationale. Elles sont mises en place par des regroupements de citoyens, parfois structurés en organismes à but non lucratifs ou par des coopératives et réseaux de producteurs locaux. Elles sont acceptées comme moyen de paiement par des entreprises membres d’un réseau et sont émises par l’échange de monnaie nationale en monnaie locale par leurs utilisateurs. Si elles sont assez discrètes au Québec, avec un projet en circulation à Québec, un en préparation à Montréal et quelques projets de petite taille en région (le Demi en Gaspésie, le Grosleau à Ripon, etc.), il en existe plusieurs de par le monde, dont par exemple près de 82 en France de différentes envergures.

      Ces dispositifs communautaires pourraient être une solution intéressante parmi d’autres pour éviter la fuite des revenus de la relance hors des économies locales. En effet, la plupart de ces monnaies disposent de chartes stipulant que les entreprises membres doivent avoir un ancrage local fort ainsi qu’un engagement vers un mode de production durable. La monnaie locale ne circulant qu’au sein d’un réseau fermé, elle fonctionne comme une barrière à la fuite de la consommation des ménages et des entreprises en dehors du territoire. Les revenus versés sont conservés dans la communauté et doivent circuler en son sein. Ils ne peuvent donc plus être dépensés auprès d’entreprises extérieures ou placés sur les marchés financiers. En diminuant la demande pour les importations, la monnaie locale fait en sorte qu’une injection de fonds par un gouvernement sera davantage à même de stimuler l’activité économique d’une communauté. Certaines monnaies locales permettent aux entreprises participantes d’échanger l’argent qu’elles reçoivent en monnaie locale contre de la monnaie nationale, mais cette possibilité est souvent accompagnée de barrières tarifaires et éthiques, du fait de l’adhésion à la philosophie du projet, afin de décourager ces comportements.
      UN OUTIL POUR ASSURER L’EFFICACITÉ DE LA RELANCE ?

      S’il existait une monnaie locale d’une certaine envergure, on pourrait imaginer qu’une portion de l’aide de l’État, disons un quart ou un cinquième, soit versée directement dans cette monnaie. Cela assurerait qu’une partie de cet argent soit consommée auprès d’entreprises locales engagées dans des démarches d’économie durable, mais également que ces entreprises dépensent une partie de leurs revenus auprès d’autres entreprises du territoire. Une telle politique favoriserait donc le maintien de l’activité et d’emplois locaux, ainsi que le développement de nouvelles filières de production territorialisées. L’aide massive déployée actuellement irait donc plus loin qu’un simple filet de sécurité pour assurer la survie des ménages impactés par l’arrêt de l’activité économique ; elle pourrait devenir un formidable outil de développement rapide des économies locales orienté vers la transition écologique.

      Les unités de monnaies nationales échangées en monnaie locale sont dans les modèles existants souvent placées auprès de banques communautaires ou s’accompagnent d’engagements éthiques forts. Il existe des partenariats avec certaines d’entre elles afin d’assurer que l’argent des livrets de monnaie locale soit utilisé comme levier pour financer les projets d’entreprises du territoire et/ou avec un impact écologique affiché. Si une partie de l’aide gouvernementale venue soutenir la consommation des ménages était versée en monnaie locale, ces fonds seraient gonflés d’autant et pourraient aller soutenir massivement le financement des entreprises du territoire engagées dans des démarches durables.
      QUELLES POSSIBILITÉS AU QUÉBEC ?

      Cette proposition rencontre un défi de taille : le faible nombre de monnaies locales au Québec et la complexité d’un développement soudain de monnaies communautaires pendant une crise sanitaire. De plus, le développement de tels dispositifs requiert généralement une bonne période de mobilisation et plusieurs rencontres, ce que la situation de confinement rend complexe.

      Cependant, les territoires québécois ont la chance de disposer d’un réseau important de caisses populaires ainsi que d’organismes communautaires de développement régional sur lesquels ces projets pourraient prendre appui, au moins le temps d’un démarrage précipité durant la crise. Ils pourraient par la suite se stabiliser à long terme dans des formes communautaires plus autonomes et démocratiques. De même, l’échelle territoriale pertinente est à définir par la pratique sur le long terme. Si une mise en place rapide peut s’appuyer sur des territoires préétablis offrant une suffisamment grande diversité de produits pour répondre à une partie de la demande locale, la définition des territoires d’intervention des monnaies locales devra par la suite être discutée et redéfinie avec les acteurs.

      D’un point de vue pratique, il faudrait que l’administration de l’aide soit régionalisée. L’État pourrait effectuer les transferts aux caisses populaires qui transformeraient une partie de l’aide en monnaie locale avant de la redistribuer aux ayants droit. Le système serait particulièrement simple pour les monnaies locales numériques auprès desquelles les ayants droit pourraient ouvrir un compte et se faire créditer automatiquement cette partie de leur aide. Pour les monnaies avec des dispositifs papier, les associations devraient disposer d’un registre et recevoir les ayants droit pour leur transmettre leur part d’allocation.

      En cas d’un lancement rapide de nouvelles monnaies locales, il faut prendre garde à conserver l’esprit de ces dispositifs. En effet, l’un des atouts des monnaies locales est la sélection précautionneuse des entreprises membres, assurant la qualité de leur production et leur engagement pour le territoire. Un développement trop rapide des réseaux pour leur faire atteindre une taille suffisante pour répondre à la demande massive qui résulterait de cette politique pourrait mettre en péril cette dimension essentielle.
      FAIRE DU SOUTIEN À LA CONSOMMATION UN MOTEUR DE LA TRANSITION

      L’ampleur des structures à mettre en place peut paraître décourageante. Pourtant, la période actuelle pourrait être le bon moment pour élaborer certains de ces projets également utiles à long terme pour le développement et à la résilience territoriales. Cette idée s’inscrit en effet dans une dynamique plus large de relocalisation des économies, déjà observable au Québec par l’engouement pour le Panier bleu et les marchés locaux mettant en lien direct les producteurs et les consommateurs du territoire. Plutôt que d’attendre que la crise passe en espérant que tout reprenne comme avant à la sortie, il devient urgent de proposer des solutions et de réorganiser la production. Cette injection monétaire pourrait ainsi constituer une occasion rare de modifier rapidement et radicalement la structure de la consommation des ménages et des filières de production afin d’aller vers une économie plus autonome, plus résiliente et plus écologique. Bien entendu, les monnaies locales n’ont pas à elles seules le pouvoir de transformer profondément le fonctionnement de l’économie mondialisée, mais elles peuvent y participer en combinaison avec d’autres politiques publiques orientées dans la même direction.

      Et si l’horizon temporel de la crise s’avère trop court pour utiliser immédiatement des monnaies locales, il demeurera intéressant de lancer la dynamique afin que ces nouveaux instruments monétaires soient disponibles dans le futur, pour l’accompagnement quotidien de la transition et comme soutien en cas de nouvelles crises.

      https://iris-recherche.qc.ca/blogue/les-monnaies-locales-de-soutien-a-la-consommation-a-moteur-de-tran

  • Le projet belge de tracing n’est pas légal
    https://www.lecho.be/dossiers/coronavirus/Le-projet-belge-de-tracing-n-est-pas-legal/10229063

    Dans une note que L’Echo a pu consulter, l’Autorité de protection des données démonte le projet de loi sur la gestion des données issues du contact tracing qui doit être voté ce mardi au Parlement. Il serait en infraction avec la législation européenne. Le contact tracing se met petit à petit en place et les données s’accumulent. Un arrêté royal du 4 mai prévoit que les données de santé de patients suspects ou présentant un diagnostic positif au Covid-19 seront récoltées et traitées dans une banque de (...)

    #anonymat #contactTracing #[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données_(RGPD)[en]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR)[nl]General_Data_Protection_Regulation_(GDPR) #BigData #COVID-19 #santé (...)

    ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##santé ##AutoritédeProtectiondesDonnées-Belgique
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  • Larry Fink (BlackRock) voit des opportunités sur les marchés | L’Echo

    https://www.lecho.be/les-marches/actu/general/larry-fink-blackrock-voit-des-opportunites-sur-les-marches/10217733.html

    On est le 2 avril, donc théoriquement c’est pas une blague.

    BlackRock ne changera pas ses grands principes d’investissement, basés sur une vision à long terme. « Le monde traversera cette crise », martèle M. Fink. « L’économie se redressera. Et pour les investisseurs qui, au lieu de regarder le sol instable à leurs pieds, voient plus loin à l’horizon, il y a de #formidables_opportunités sur les marchés aujourd’hui. »

  • Vos données télécoms mises à contribution face au coronavirus | L’Echo
    https://www.lecho.be/dossiers/coronavirus/vos-donnees-telecoms-mises-a-contribution-face-au-coronavirus/10214128.html

    Les autorités belges ont donné leur feu vert. Bien que théorique à ce stade, le projet pourrait se concrétiser dans les heures qui viennent. La ministre de la Santé, Maggie De Block, a tranché ce jeudi. Oui, les données des opérateurs télécoms pourront être utilisées à des fins de lutte contre la propagation de l’épidémie de coronavirus. L’idée avait été évoquée, la voici concrétisée. Entorse au RGPD Quid en pratique ? Si ce projet d’alliance venait à se concrétiser, les données (géolocalisation, âge,...) (...)

    #Orange #Proximus #Telenet #smartphone #GPS #géolocalisation #santé

    ##santé
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