l’Argentine ira-t-elle jusqu’au clash avec la France ?

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  • Ça coince également entre l’Argentine et la France pour les cinq Super Etendard
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/ca-coince-egalement-entre-la-l-argentine-et-la-france-pour-les-cinq-super-

    Décidément entre l’Argentine et la France, les relations sont mauvaises. Après le pataquès des patrouilleurs français sélectionnés par Buenos Aires puis mis en stand-by, le dossier des cinq Super-Etendard destinés à la marine argentine est également à l’arrêt. Contrairement à ce qu’a relaté la presse ces derniers jours, le contrat n’a pas été signé, selon nos informations. Une lettre d’intention pour un achat de cinq appareils est encore en attente sur le bureau du nouveau ministre de la Défense, Oscar Aguad. La France qui a envoyé une proposition, attend un retour de Buenos Aires.

    Si la marine pousse à fonds pour obtenir ces cinq appareils, l’armée de l’air essaie quant à elle de torpiller ce projet évalué à 12 millions d’euros, dont 10 millions pour l’achat des appareils. En outre, il semblerait que l’Argentine n’a pas dédié de budget à cet achat. Enfin, cette opération semble conditionnée au règlement de la crise entre les deux pays sur la vente de quatre patrouilleurs de type L’Adroit à l’Argentine. Aussi, ce dossier est devenu très politique. Pas sûr que la France, qui s’interroge sur le sérieux de l’Argentine, veuille satisfaire les Argentins si ces deniers relancent un appel d’offres international pour l’achat de quatre patrouilleurs. À suivre…

    • Armement : l’Argentine ira-t-elle jusqu’au clash avec la France ?
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/armement-l-argentine-ira-t-elle-jusqu-au-clash-avec-la-france-752873.html

      Après la Pologne et les hélicoptères, l’Argentine et les patrouilleurs ? Buenos Aires pourrait annuler un contrat de 360 millions d’euros environ promis à Naval Group, qui propose de fabriquer quatre patrouilleurs de type L’Adroit.

      Incroyable... Alors qu’un contrat de 360 millions d’euros environ portant sur la vente de quatre patrouilleurs de Naval Group était accepté par les deux parties et prêt à la signature début septembre, l’Argentine hésite ces dernières semaines à le signer. Pourtant, Naval Group a déjà gagné fin 2016 la compétition lancée par l’Argentine au printemps de la même année. Le gouvernement argentin va-t-il tenir sa parole vis-à-vis de la France ou bien lancer un nouvel appel d’offres international comme il en est question ?
      […]
      Mais que s’est-il passé cet été pour en arriver à ce pataquès ? Un petit chantier naval espagnol Gondan, situé dans les Asturies (Nord de l’Espagne), aurait convaincu Federico Ramón Puerta, l’ambassadeur argentin en Espagne très controversé dans son pays mais réputé proche du président argentin Mauricio Macri, de faire mieux et moins cher (50 millions d’euros l’unité) que Naval Group. A partir de là le dossier de Naval Group, qui avait jusqu’ici été géré d’une main de maître, se grippe.
      […]
      Ce contrat aurait été également semble-t-il parasité par un dossier agricole. Les producteurs français et allemands de colza se sont alliés contre la réouverture du marché européen au biodiesel argentin et ont annoncé leur volonté de déposer une plainte auprès de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC). Ce qui fâché Mauricio Macri, l’Argentine étant le troisième producteur mondial de biodiesel. Mais début septembre, l’Union européenne a annoncé sa volonté de baisser les taxes d’importation du biodiesel argentin, se conformant ainsi à une décision de l’OMC. Enfin, un autre dossier complique également les relations entre la France et l’Argentine. Buenos Aires avait promis de régler un contentieux financier avec Paris… Ce qui n’a pas été encore fait.