Le coup en or de Lufthansa avec Air Berlin

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  • Le coup en or de Lufthansa avec Air Berlin
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/le-coup-en-or-de-lufthansa-avec-air-berlin-753997.html

    En reprenant 81 avions et 3.000 salariés de sa rivale Air Berlin, en faillite depuis le 15 août dernier, pour une somme à peine supérieure à 200 millions d’euros selon la presse allemande (auxquels il faudra ajouter une centaine de millions de frais d’intégration), Lufthansa réalise un coup en or.

    Dans la mesure où ces avions seront attribués à sa filiale low-cost Eurowings, cette dernière verra sa flotte, une fois l’opération validée, doubler du jour au lendemain pour atteindre près de 180 avions. Soit 2,5 fois plus que la flotte de Transavia (Transavia Holland et France), l’entité low-cost d’Air France-KLM. Ceci donc pour un prix équivalent à celui de deux A320neo neufs (au prix catalogue). Une taille qui lui permettra de résister aux compagnies low-cost classiques comme Easyjet ou Ryanair.

    • Après Air Berlin, Lufthansa regarde Alitalia, l’autre canard boiteux d’Etihad
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/apres-air-berlin-lufthansa-regarde-alitalia-l-autre-canard-boiteux-d-etiha

      A peine avoir déposé son offre de reprise sur une grosse partie d’Air Berlin (81 avions, 3.000 salariés), Lufthansa regarde du côté d’Alitalia, l’autre canard boiteux du groupe de transport aérien d’Abu Dhabi, Etihad Airways. Détenant jusqu’ici près de 30% du capital d’Air Berlin et 49% de celui d’Alitalia, Etihad a décidé de cesser d’injecter du cash à fonds perdus. La première a déposé le bilan, l’autre s’est placée sous administration judiciaire.

      « S’il existait une chance de créer une nouvelle Alitalia, alors Lufthansa, en tant que numéro un en Europe, serait intéressé », a déclaré le président du directoire de Lufthansa, Carsten Spohr, cité par la chaîne allemande NTV, alors que le délai pour présenter une offre sur la compagnie italienne en difficulté arrive à échéance ce lundi.

      Créer une nouvelle Alitalia signifie la mise en place d’une nouvelle compagnie, délestée de ces dettes, avec un périmètre capable de lui assurer une pérennité.
      Le marché italien intéresse tous les grands acteurs du secteur. L’Italie est en effet le 4ème marché européen pour le trafic long-courrier.

    • La faillite d’Air Berlin fragilise Air Caraïbes et French Blue à Orly
      http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/la-faillite-d-air-berlin-fragilise-air-caraibes-et-french-blue-a-orly-7535

      La faillite d’Air Berlin aura des répercussions en France puisqu’elle fragilise par ricochet les deux compagnies aériennes du groupe Dubreuil, Air Caraïbes et la low-cost long-courrier française French Blue. En effet, selon nos informations, trois vols quotidiens assurés par ces deux compagnies au départ de l’aéroport d’Orly utilisent des créneaux horaires de décollage et d’atterrissage (« slots », dans le jargon du transport aérien) du transporteur allemand, en raison d’un accord de « partage de codes » signé au printemps dernier.
      […]
      En difficulté financière, la compagnie allemande avait depuis quelque temps déjà préféré réduire un certain nombre de lignes déficitaires, dont la totalité de ses vols à Orly. Outre Air Caraïbes et French Blue, Air Berlin a également prêté des créneaux à British Airways permettant à la compagnie britannique d’opérer deux vols quotidiens. Au final, les quelque 4.000 créneaux d’Air Berlin à Orly (l’équivalent de 5 vols quotidiens) sont donc utilisés par Air Caraïbes, French Blue et British Airways.